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 Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que. (Aiden)

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MessageSujet: Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que. (Aiden)   Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que.  (Aiden) EmptyJeu 9 Mai - 19:35



Aiden & Mathilde.
❖ ❖ ❖


Aujourd’hui, t’as décidé de rentrer à pieds du groupe de soutien de chino, où tu étais allée. T’es obligée d’aller là-bas. Tu essayes de sortir de cet enfer dans lequel tu t’es enfermée. Petit à petit, tu t’ouvres aux autres. Enfin, ouvrir est un bien grand mot. Disons que tu commences à parler, ce qui est déjà bien. Tu deviens moins vite apeurée, les nausées lorsque tu es dans une situation que tu qualifies de stressante viennent de moins en moins. Tu te fais plus d’amis. Romane, par exemple. Tu fissures petit à petit la coquille que tu t’es forgée au cour de ces années. Tes parents sont fiers, de voir à quel point tu fais des efforts. Enfin, tu vas pouvoir avoir une vie sociale normale. Enfin, tu vas pouvoir sortir, le soir. Enfin, tu vas vouloir faire des fêtes chez toi, lorsque tes parents seront absents. Ils n’espèrent que ça. Que tu deviennes une adolescente normale. Que tu gouttes à ta première cigarette, que tu prennes ta première cuite, sans pour autant que tu ne touches aux joints. Ils veulent te voir amener chez toi tes petits-amis, ils veulent tout ça. Petit à petit, tu te rapproches de cet idéal. Tu t’améliores et ça te rend heureuses. Tu es contente de tout ça, tu es contente de devenir un peu normale.

Les écouteurs dans les oreilles, l’ipod rangé dans la poche de ton jean où sont également fourrés tes mains, tu marches, sereinement. Ton sac à dos, sur le dos justement, tu ne te soucis de rien. Tu songes à ta journée écoulée, au temps qu’il te reste encore. Avec un peu de chance, tu te dis que tu vas pouvoir passer à la libraire, pour aller t’acheter un livre. Cette envie compulsive te submerge encore une fois. Tu as l’impression que sans ce bouquin, tu ne pourras pas bien dormir. Ça t’obsède. Tu es obligée d’aller acheter un foutu livre pour pouvoir calmer cette pulsion. Tes économies y passent mais tu t’en moques, ce qui t’intéresse, c’est le livre, l’ouvrage que tu vas pouvoir tenir entre tes mains, l’odeur des pages sorties de l’imprimerie. T’aimes ça, t’adores même.

Tu ne te soucis de rien, tu marches juste, t’approchant du lieu où tu résides, chez tes parents. Comme à ton habitude, tu passes devant le bar, lieu que tu ne fréquentes pour ainsi dire jamais. Tu ne bois pas d’alcool, tu ne sors pas vraiment avec tes amis, tu ne vois pas pourquoi aller là-bas. Cependant, ça ne t’empêche pas de trouver l’endroit sympa. Tu as même vu des photos de camarade de ta classe y étant sur facebook. Ça t’avait donné envie. Tu passes devant l’établissement lorsque, soudain, une personne non identifié te donne un petit coup à l’épaule. Tu grimaces mais ne dis rien, ce n’est pas ton genre de gueuler et puis, ce n’est peut-être pas fait exprès, après tout. Les trottoirs sont assez étroits, quand même. Idiote. Tu n’as même pas reconnu qui t’as fait ça alors que cette personne, elle t’a bien reconnu. Peut-être est-ce à cause de ton innocence qui s’exprime à travers chacun de tes gestes. Ou peut-être pas, en tout cas, elle sait bien qui tu es, et ça l’amuse. Alors que tu reprends tranquillement ton chemin, on te tire par le sac et t’entraine dans un lieu là où tous les habitants ne pourront plus vous voir. Tu reconnais là un de tes bourreaux du collège et de l’école primaire. Une de ses filles qui t’avaient coupé les cheveux lorsque tu étais allée à son anniversaire à tes dix ans. Ton sang se glace. Ta phobie reprend le dessus, tu commences à stresser, beaucoup. Tu regardes, effrayée, la blondinette. Elle, elle te regarde, un sourire légèrement sadique sur les lèvres. « Alors, alors, comment on se retrouve, sale cruche. J’avais pas eu le temps de terminer ta p’tite coupe de cheveux quand t’étais gamine, tu veux qu’on recommence ? » Tu ne la calcules pas. Du moins tu essayes. Tu tentes de reprendre ton chemin, plus rapidement, en vain. La blonde te rattrape et arrive avec assez d’aisance à te plaquer contre le mur, un air machiavélique sur le visage. Tu es tétanisée. Totalement. Tu n’arrives plus à parler, plus à articuler un seul mot. Tu commences à transpirer. Quel glamour. Ton visage prend une couleur carmin, les nausées reviennent. C’est dans ce genre de situation que tu repars dans ta bulle. Tu flippes, totalement, tandis que la blondinette t’insulte. Tu n’as aucune réaction, tu es vide. Tu voudrais crier à l’aide, que tu n’y arriverais pas. Ta gorge est sèche, tu te sens perdre tes moyens. Tes vieux démons reviennent, prêts à reprendre possession de toi et ainsi t’enfermer dans cette petite bulle où la sociabilité n’existe pas.
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MessageSujet: Re: Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que. (Aiden)   Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que.  (Aiden) EmptyMer 15 Mai - 20:07

Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que.  (Aiden) Tumblr_lp7wiwRiNP1qc57lko1_500 Un super-héros ça ne court pas les rues ! Quoi que.  (Aiden) 3093273143_1_9_lPuFz6xx
+ Your Superman.
Mathilde & Aiden.
J'observais le corps de la belle brune qui se trouvait à mes côtés. Qu'est-ce qu'elle était belle quand elle dormait, belle quand elle ne disait rien. Un sourire aux coins des lèvres je me redresse avant d'attraper mon jean, ma chemise et de repartir comme un voleur. Pourquoi rester ? Pourquoi lui donner de faux espoirs ? J'ai couché avec elle mais, je ne compte pas faire ma vie avec elle. Les femmes sont devenues mon occupation favorites. Je couche, je les fais rêver et puis je disparais de leur vie en un seul claquement de doigt. Comment elle s'appelait déjà ? Aucune idée, j'étais plus concentré sur ces formes généreuses que réellement concentré sur ce qu'elle me disait. Les femmes imaginent toujours qu'on les écoutent. La vérité c'est qu'on s'en fiche royalement, l'ouverture de leurs cuisses nous intéressent par contre. C'est vraiment salaud de penser de cette façon mais, être honnête c'est quelque chose d'important dans la vie. Une cigarette entre les lèvres j'avais marché jusqu'à la salle de sport. La boxe me manquait, ma passion que j'avais subitement abandonné me manquait. J'avais tout laissé tomber pour elle. Danaë avait eu ce qu'elle voulait de moi, mon amour, ma tendresse et ma présence. Finalement elle avait décidée de tout changer en dernière minute en finissant au lit avec ce crétin de première. Je me mordille la lèvre inférieure, chaque fois que j'y repense j'ai cette envie soudaine de commettre un meurtre où deux pour finir tranquille.

Deux bonnes heures à taper comme un malade dans ce sac et me voilà de nouveau sur pied et plus confiant que jamais. Ce soir je ne rentre pas chez moi, je compte bien profiter de l'hospitalité d'une jeune demoiselle en détresse. Qui ? J'en ai encore aucune idée mais, j'espère simplement ne pas croiser ma prétendante de ce matin. Elle me casserait mon coup sans aucun remord. Les femmes n'aiment pas la défaite, elle n'a surement pas appréciée de se réveiller seule ce matin. Je suis de bonne compagnie mais, elle ne pourra pas le confirmer. Le bar, un excellent endroit pour draguer où pour trouver des âmes sensible qui souffre de la vie. Les femmes sont chaudes mais, désespérer aussi -enfin pour la plupart.- J'étais entré avec mon plus beau sourire mais, je n'étais pas resté longtemps en voyant qu'aujourd'hui c'était mort de chez mort. Maintenant c'est moi qui déprime.. Depuis mon divorce j'ai besoin de draguer, de coucher avec des filles que je ne connais pas. J'ai besoin de briser le coeur de ces jeunes inconnus, elles ne l'ont pas cherchée, pas du tout même mais, les femmes.. Depuis que Danaë m'a trahi je ne sais plus faire confiance. J'ai toujours peur de l'engagement alors forcément je fuis chaque fois que l'une d'entre elles proposent de me revoir. Je murmure quelque chose que moi-même je n'ai pas compris. Je suis agacé et tout le monde me connait assez pour savoir que je n'aime pas cela. Je quitte donc le bar en marchant à pied jusqu'à chez moi. Le problème c'est que quand je dors chez ma conquête du soir je n'ai jamais la voiture, alors pour rentrer c'est bien plus compliqué. « Alors, alors, comment on se retrouve, sale cruche. J'avais pas eu le temps de terminer ta p'tite coupe de cheveux quand t'étais gamine, tu veux qu'on recommence ? » J'entrouvre doucement les lèvres. Putain mais, c'est pire qu'une psychopathe la gonzesse qui est en train de dire ça. Cette ruelle est forte sombre mais, j'arrive à reconnaître une jeune femme apeurée qui semble complètement perdue et sans aucune défense. C'est instinctif chez moi. Quand je vois une demoiselle sans aucune défense, je ressens forcément le besoin d'aller la secourir, de lui venir en aide et par la même occasion de me vanter de mes mérites. J'aurais très bien pu les laisser se débrouiller, après tout ce ne sont que deux filles et les filles c'est toujours moins agressif qu'un mec en colère. « Un problème la naine ? » Désormais à seulement quelques mètres je peux facilement lire la panique dans les yeux de la jeune blonde plaquée contre le mur. Elle sort d'où cette sale gamine ? Ma main se pose brutalement sur son bras histoire de la reculer rapidement et d'une manière efficace. « Alors, tu trouves ça drôle d'emmerder les autres ? » Le regard noir je serre doucement mon emprise sur elle alors que je peux entendre ses gémissements de douleur et non de désir. « Je te donne cinq secondes pour te barrer sinon je te brise en deux. » Qu'est-ce qu'il me prend ? D'habitude je ne suis pas aussi brute avec les femmes mais, c'est l'agacement qui parle pour moi. Elle court alors, s'échappant au plus vite de cette ruelle qu'elle avait pourtant choisie comme terrain de jeu quelques minutes plus tôt. Je m'avance ensuite vers la jeune femme essayant de plonger mon regard dans le sien.. Ma voix est plus calme désormais, je ne voudrais pas lui faire peur. « Tu.. Tu vas bien ? » J’espère qu'elle va bien. Qui sait, c'est peut-être moi qui vient de lui donner la peur de sa vie. « Moi c'est Aiden.. » Faire les présentations est un bon début. Je souris doucement mais, n'étant pas doué pour ce genre de choses j'en perds presque mes moyens.

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