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 Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family

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Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family Empty
MessageSujet: Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family   Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family EmptyLun 2 Sep - 12:47

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❝ It might not be much but we'll always have each other ❞
❖ ❖ ❖

La famille Dawey se composait initialement de cinq membres. Trois enfants et deux parents. Cependant, bien trop rapidement, celle-ci sembla se réduire à défaut de s’élargir… La première personne a quitté ce cercle fermé fut la mère, un être fragile d’aussi loin que se souvenait la cadette Dawey. Le père décédait alors quelques années après dans un accident de travail. Depuis ce temps, cela avait été juste eux, trois. Leur tante les a finalement pris sous son aile, les élevant en compagnie de leur cousine Ivy. Un père qui était un héro. Une mère qui était some kind of « fighter » of her own jusqu’à son dernier souffle.  Oui, avec des exemples comme ceux-là, ce n’était pas vraiment étonnant que ses deux grands frères aient empruntés des choix de carrière aussi glorieux. Son frère ainé était pompier et son frère, Isaac, était dans son temps, un médecin respecté. En effet, la seule tâche sur le tableau lui avait-il toujours semblé était elle. Carlene n’avait jamais rien fait véritablement de sa vie. Poursuivre son rêve de petite fille ne semblait pas lui avoir apporté grand chose de positif. La danse bien plus qu’une passion s’était avérée lui donner des souvenirs délicieux. Pendant des années, Carlene avait fait partie des plus grands ballets d’Irlande. Jusqu’à ce fameux jour où un accident l’avait poussé à ne plus jamais pouvoir exercer sa passion à un niveau professionnel. La jeune femme se trouvait à présent de retour dans sa ville natale depuis des années, occupant un poste à mi-temps de serveuse dans une des cantines mexicaines de Chino. Un métier comme un autre qui lui permettait de payer son loyer et l’essence pour sa moto. Depuis son retour, les pilules s’entamaient sur l’étagère de sa salle de bain. Un petit rituel s’était installé. Une le matin pour sortir du lit, une le midi en guise de déjeuner, une soir en guise d’histoire. Dès la moindre douleur, d’autres venaient à s’ajouter. La brune était probablement chanceuse qu’elle n’avait pas perdu connaissance à ce rythme là. En fin d’après-midi alors qu’elle retirait son tablier, la jeune femme alluma son téléphone. Ce ne fut qu’après quelques secondes que celui-ci ne cessait de clignoter, de sonner, vibrer. Alors que son sang ne faisait qu’un tour, sa tête lui tournait, la belle avala une pilule blanche avant de presser le bouton de son téléphone afin d’écouter ses messages. La panique la gagnait petit à petit. Les mots qui parvenaient à ses oreilles lui semblaient dénués de sens. Un bourdonnement lointain.  Venaient-ils de lui dire que son frère ainé se trouvait à l’hôpital sévèrement blessé ? Ils ignoraient s’il allait s’en remettre ? Carl’ écouta le second message. Ils l’informaient que son frère se trouvait en soins intensifs puis qu’il était à présent dans le coma, chambre 1234, étage 3. Machinalement, la belle serra ses clés entre ses doigts tremblants avant de refermer violemment son casier. NOT AGAIN. Elle ne pouvait perdre son frère. Ce n’était pas possible. Elle n’était pas d’accord… Il ne pouvait pas lui prendre les membres de sa famille les uns après les autres. IT WASN’T FAIR. Alors qu’elle avait envie de crier, Carlene grimpait sur son harley davidson. En peu de temps, la demoiselle se trouvait devant les portes de l’hôpital. Elle attacha distraitement son véhicule avant d’enclencher l’alarme. Dans le hall, une silhouette familière interpela son regard embrumé. « Isaaaac ! », s’écria-t-elle. Son visage était fermé. Ses actions ralenties, presque mécaniques. She was totally off.


Dernière édition par Carlene Dawey le Jeu 12 Sep - 16:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family   Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family EmptyLun 9 Sep - 19:59

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❝ It might not be much but we'll always have each other ❞
❖ ❖ ❖

Reprendre le travail, j'y pensais de plus en plus mais penser n'était pas assez. Ça faisait plus d'un an maintenant que j'étais revenu- La vie semblait enfin prendre un courant  plus tranquille. Pas de drame, rien pour me barrer la route. J'étais sur le bon chemin, c'était ce que l'on disait de moi.

Pourtant, la famille Dawey était maudit, c'était ce que j'avais pensé pendant des années. Ça avait commencé avec ma mère puis mon père l'avait suivi. Je l'avais senti pendant longtemps, cette malédiction roder atours de nous, mais les choses avaient semblé se calmer.  Et puis j'avais grandi, accepté d'oublier ses enfantillages, de me dire que ça n'avait été qu'un coup de destin. J'avais épouse Sam, été heureux. Mais elle avait pris ce nom maudit elle était devenu une Dawey et ça lui avait été fatale.
J'avais beau savoir que tout ça n'était que des sottises d'enfant, que ce n'était pas un nom qui l'avait tué, la peur était revenu. Elle m’avait saisi au cou et me lâchait difficilement. Qui serait le prochain sur la liste ? Cette question m'obsédait.

Ce jour là, j'avais décidé de prendre mon courage à deux mains. Faire cette première étape, retourner à l’hôpital, pas pour demander à récupérer mon poste, je n'étais pas encore prêt. Juste pour voire des collègues, traîner dans les environs. Appréhender cet endroit que j'avais si bien connu mais dont les derniers souvenirs étaient restés gravés dans ma tête. La mort de Sam. Le sang l'annonce du décès, les pleurs tout étaient encore gravés profondément en moi. Je n'avais rien oublié.

C'est difficilement que je poussais la porte de l’hôpital pour la première fois en presque 2 ans. Je déambulait dans les couloirs, comme un inconnu de passage, un fantôme. Combien de temps c'était écoulé avant qu'on ne me remarque, que l'on me prête attention ? Je ne saurai le dire. « Isaac tu es ici ? Mais – mais... »  Je m'attendais à ce que ça étonne mais pas à ce point. « Tu sais bien que les urgences ne sont pas ici. Vient je te conduis » Les urgences ? Pourquoi voulait-il me mener aux urgences ? Avais-je aussi mauvaise mine que ça ? « Tu es arrivé vite »  J'étais maintenant perdu. De quoi parlait-il ? Personne ne m'attendait, non je n'avais prévenu personne, j'étais venu de mon plain gré, croyant pouvoir me balader impunément des les couloirs de l’hôpital. Apparemment j'avais eu tord. « Arrivé vite pour quoi. ? Je comprends pas David. Pourquoi tu veux m’emmener aux urgences. »  Il se stoppe d'un coup comme si ma phrase l'avait foudroyé puis se retourne pour me faire face, je n'aime pas ce que je lis dans ses yeux, cette pitié mêlée d'un certain malaise. Je le connais ce regard, je le connais trop bien. « Qu'est ce qui ce passe ? »  Ma voix ce casse sous l’effet de la peur, oui ce regard me fait peur. Mes jambes vacillent et je me tiens déjà au mur.

« Isaaac je – je... Ton frère vient d'être transféré ici, il a eu un accident. »  Le reste est flou, j’imagine que je me suis encore fermé à ma façon. Parce que je ne voulais pas y croire. Pas croire les mots qui sortaient de la bouche de David, ça ne pouvait pas être vrai. Leo avait toujours semblé hors d'atteinte. Des enfants Dawey c'était lui le plus fort, le plus costaud, il n'avait jamais peur de rien. Parfois je me disais qu'il ferait peur à la mort. J'avais peut-être tord.

Les heures qui suivirent ne furent que silence, un silence total, personne n'était là. David me disait avoir laissé plusieurs messages à Carlène, pour ma part j'étais tout bonnement incapable de saisir mon téléphone. Parce que le dire, en parler, aurait été comme l'accepter, et je ne pouvais pas accepter ce que j'avais entendu. État critique, c'était ce qu'ils disaient.

On me disait aussi de m’asseoir, mais rien à faire, j'attendais. J'attendais Carlène parce que c'était d'elle que j'avais besoin, ma petite sœur, la seule capable de m'épauler dans ce moment. Personne d'autre n'occupait mon esprit, j'avais juste besoin de cette présence familière. « Isaaaac ! » Mon regard croisa le sien dans un instant de panique. Un instant qui nous appartiendrait à jamais. Nos corps se dirigeaient  l'un vers l'autre comme dans une sorte de ralentie pour enfin se rejoindre. Je serrais son corps frêle contre le mien. Plus petite que moi sa tête était à la hauteur de mon torse et je pouvais sentir ses larmes chaudes.  

Je me permettais, moi aussi, de verser ma première larme. « Carlène, pleurs pas d'accord. Leo est robuste, tu sais comme moi qu'il se laissera pas faire. Personne ne vient à bout de lui, c'est pas un peu de feu qui va lui faire peur. »  J'avais moi même de la peine à croire ce que je disais mais j'avais trop souvent été faible aujourd'hui j'avais besoin de croire que les choses iraient bien. « Ils disent qu'on pourra bientôt le voir si tout ce passe bien. »  Oui si tout ce passait bien...


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MessageSujet: Re: Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family   Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family EmptyJeu 12 Sep - 16:54

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❝ It might not be much but we'll always have each other ❞
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Parfois, c’était comme si son monde se retournait. Carlene voulait hurler, pleurer, crier, tout simplement se défouler. Laisser partir la rage que provoquait l’injustice qui semblait frapper coup après coup la famille Dawey. La mère, le père puis à présent peut-être le frère. Ils étaient seuls, tous les trois depuis des années maintenant. Cela avait du compter pour quelque chose.  Dans son esprit, c’était le brouillard total. Elle n’avait que bien trop l’habitude de ce genre de moment. C’était presque devenu une habitude. La vie s’aimait à la trainer par les cheveux dans la boue. La douleur qui meurtrissait son cœur n’avait jamais disparu même après toutes ces années. Une piqure de rappel probablement. Son regard se déposait sur la silhouette familière de son frère Isaac. La belle s’était alors dirigée vers lui pour le serrer dans ses bras. Sentir sa chaleur rassurante, celle de son grand frère qui était bien réel se tenant contre elle. Lui, au moins était toujours là. Mais jusqu’à quand ? Combien de personnes encore lui enlèverait-on ? L’univers est un vrai connard parfois, il faut l’avouer.  « Carlène, pleurs pas d'accord. Leo est robuste, tu sais comme moi qu'il se laissera pas faire. Personne ne vient à bout de lui, c'est pas un peu de feu qui va lui faire peur. », tenta-t-il de la rassurer. Un léger sourire se dessinait docilement sur ses lèvres. Point taken. Son frère ainé avait voulu aider les autres, sauver des vies et participer à la communauté depuis toujours lui semblait-il. C’était d’ailleurs son père qui avait toujours été inquiet. C’était connu lorsque les Dawey avaient quelque chose en tête, il était difficile de leur enlever. Ils étaient aussi têtus les uns que les autres. C’était sûrement pour cela que comme tous les frères et sœurs, leurs relations avaient des hauts et des bas.   Ils disent qu'on pourra bientôt le voir si tout ce passe bien. », lui expliqua le jeune homme. Il la dépassait de plus d’une tête. La belle releva son visage pour croiser son regard. Serrant sa main entre la sienne, Carlene pris une profonde inspiration afin de calmer l’avalanche d’émotions qui la parcourait. « Tu as raison. Il est plus fort que cela, notre Leo. Nous les Dawey, nous ne nous laissons pas faire, nous n’abandonnons pas sans une bataille. Et puis pour une fois, bordel, nous allons avoir de la chance. », se persuadait la belle. Pour une fois, Carl voulait croire que les choses pouvaient s’arranger. La demoiselle voulait cesser de s’imaginer le pire.
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MessageSujet: Re: Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family   Tragedy runs through our veins ⚜ Dawey's Family Empty

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