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 the longest day (chandler)

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MessageSujet: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyDim 25 Aoû - 19:55



△ △ △
I wanna make this day the longest day
with a warmth that delivers happiness

Attrapant son sac qu’elle avait laissé dans l’arrière-boutique, Ollie s’adressa par la porte entre-ouverte, un grand sourire aux lèvres, à sa jeune apprentie sagement assise derrière la caisse. J’y vais, s’il y a le moindre problème, n’hésite surtout pas à m’appeler. Puis elle ajouta, toujours de sa voix douce. Je ne serais pas très loin de toute manière. En effet, son objectif se trouvait simplement un peu plus haut dans la rue, son café habituel. Traversant finalement le petit magasin, elle se retourna pour faire signe à la jeune femme avant de franchir le seuil. C’était un vrai avantage d’être son propre patron, cela laissait une grande liberté, cependant Ollie tentait d’être le plus sérieuse possible dans son travail, elle l’appréciait vraiment après tout. Elle ne s’empêchait pas, néanmoins, de s’octroyer quelques après-midis par-ci, par-là. Des moments pour penser à autre chose, respirer, s’évader. Aujourd'hui, elle avait simplement envie d’aller s’asseoir dans son café favoris. Peut-être lirait-elle, peut-être observerait-elle simplement les clients, les passants. Et peut-être, même, le croiserait-elle. Rien qu’à cette pensée, elle se sentit presque rougir. Depuis leur première rencontre et discussion, ils ne s’étaient que vaguement croisés, mais étrangement il avait marqué son esprit. Assez pour qu’elle pense à lui, assez pour qu’elle espère le rencontrer de nouveau, même un fugace instant. Elle se sentait un peu bête, mais elle se sentait bien.

Avant même de pénétrer à l’intérieur, Ollie remarqua la présence de Chandler à travers la vitre en façade, un distrait sourire vint flotter sur ses lèvres. Poussant la porte, la jeune femme alla directement faire la queue pour son cappuccino, comme si de rien n’était, mais réfléchissant intensément. Ce n’était habituellement pas son genre, de calculer ainsi, mais la situation en elle-même n’était pas habituelle pour la demoiselle. Ce fut finalement son tour d’être servie, et elle zigzagua délicatement entre les tables jusqu'à celle de l’homme. Elle avait envisagé un instant de jouer la surprise, mais avait au final préféré la véracité à la fausseté. Debout, face à lui, elle prit la parole doucement, commençant par un Chandler ? pour attirer son attention, avant de poursuivre. Ollie. Vous vous rappelez, j’avais pris votre café et… Et elle s’interrompit, bien sûr qu’il savait, il n’était pas bête. Elle rougit un peu, laissant échapper un petit rire sans trop même savoir pourquoi. Il y avait mieux comme entrée en matière tout de même… Je ne vous dérange pas ? S’empressa-t-elle de demander, en serrant contre elle son café encore intact. Sinon, je peux vous laisser. Eh bien oui, il avait peut-être mieux à faire ! Tout le monde n’était pas dans son cas. Et puis, si ça se trouvait, il attendait quelqu'un qui était sur le point d’arriver.

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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyDim 25 Aoû - 22:08

the longest day (chandler) Tumblr_mih65k52wH1s4ib2go4_250the longest day (chandler) Tumblr_mih65k52wH1s4ib2go3_250

john GREEN a écrit:
Maybe our favorite quotations say more about us than about the stories and people we're quoting.

Comme une véritable horloge, l’écrivain ouvrit les yeux à 8h, il avait toujours été du matin, & détestait le sentiment qu’il avait pu avoir les rares fois où il s’était levé après 10h30, ce sentiment d’avoir perdu sa matinée. Il avait également arrêté de compter le nombre de fois où il avait fait une nuit blanche parce que l’inspiration avait fini par enfin frapper à sa porte. Ou plutôt avait enfin fait son apparition dans son cerveau. Cependant cela n’était pas arrivé depuis un moment. Alors comme d’habitude, il passa l’heure suivante dans l’océan Pacifique, surfant tranquillement, espérant avoir une révélation. Mais, il fallait qu’il se fasse une raison, il n’avait aucune idée pour un prochain bouquin. Son cerveau était le néant, un vide intersidéral. Tout ce qu’il savait c’est qu’il avait envie de s’installer au café qu’il avait pris l’habitude de fréquenter deux mois plus tôt, d’observer les gens en silence, voir quelque chose qui ferait un déclic dans son cerveau & puis commencer à faire prendre vie aux personnages qu’il imaginait. Et puis pourquoi pas croiser son regard. Lui adresser rapidement la parole. Voir même avoir une autre conversation avec elle. Purée, il fallait qu’il arrête, c’était ridicule. Mais en même temps il avait tellement de mal à parler avec les gens, qu’il voulait lui reparler, voir s’il avait toujours cette facilité. Il voulait faire une sorte d’expérience en fait. Voilà, c’était une expérience. Il avait passé la matinée chez lui, s’occupant de Boo, il l’aurait bien amené au café pour l’après-midi mais elle aurait sans aucun doute fini par faire ses besoins sur le sol et il n’aurait plus été le bienvenu. Chandler passa finalement la porte de ce fameux café au alentour de 14h, espérant que la jeune femme n’était pas encore passé, ou qu’elle ferait un détour par l’établissement dans l’après-midi. Attrapant un café au passage, il installa son macbook sur la petite table au fond de la pièce & fixa son logiciel d’écriture, blanc comme neige, avec l’espoir d’avoir une idée soudaine. Oui il avait cette espoir environ une dizaine de fois par jour. Finalement, l’écrivain attrapa son casque dans son sac à dos, jeta un coup d’œil à travers la vitrine pour vérifier que son vélo était toujours bien là & décida de finalement regarder The Breakfast Club pour la trentième fois, il avait beau connaître le film par cœur, il pouvait le regarder encore & encore. Chandler était tellement absorbé qu’il ne remarqua même pas l’arrivée de la fameuse jeune femme dans le café, ce n’est que lorsqu’elle se trouva devant sa table qu’il enleva son casque & ses lunettes alors qu’elle prenait déjà la parole. « Chandler ? Ollie. Vous vous rappelez, j’avais pris votre café et… » L’écrivain ne prit pas la peine de répondre, bien trop occupé à l’observer, il voyait son teint rougir, baisser les yeux, avoir ce petit sourire gêné apparaître sur son visage puis disparaître pour laisser place à un sourire plus simple. « Je ne vous dérange pas ? Sinon, je peux vous laisser. » Elle le vouvoyait, il n’était qu’un inconnu après tout, elle avait son nom mais, c’était la seule chose qu’elle savait vraiment de lui. Comme lui ne savait vraiment d’elle que son prénom & qu’elle était fleuriste. « Oui oui, je me rappelle. » dit-il en souriant très légèrement. Il s’en rappelait parfaitement. Mais, il n’allait pas le dire, il ne voulait pas passer pour un psychopathe même s’il gagnait sa vie en inventant des personnages et en les faisant prendre vie dans sa tête. Il l’était sans doute un peu. « Il n’y a pas de problème, vous pouvez rester. » ajouta-t-il en refermant son ordinateur & en lui montrant le siège libre en face de lui. Il avait envie de prendre la parole, de lui poser des questions, d’apprendre à la connaître mais il avait tellement de mal à s’entendre avec les gens qu’il avait peur d’engager la conversation & de se rendre compte, que finalement la dernière fois avait été une exception. « Vous n’avez pas piqué le café de quelqu’un d’autre cette fois-ci ? » termina-t-il avec un petit rire. Non. Rien n’avait changé.
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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyLun 26 Aoû - 0:04

Et Ollie attendait là, debout, un peu nerveuse. C’était idiot d’ailleurs, quand on y pense, quelle raison avait-elle de l’être ? Elle n’était pas devant un jury en train de passer un examen, elle n’était plus, non plus, une petite devant ses parents après une bêtise. Non, elle était simplement une jeune femme devant un homme… qui la rendait nerveuse. C’était illogique, non ? Elle était désespérante. Oui oui, je me rappelle. finit-il par dire, comme sortant finalement de transe, avant de poursuivre en lui désignant la chaise contre laquelle elle était appuyée. Il n’y a pas de problème, vous pouvez rester. Pour toute réponse, elle lui adressa un sourire et s’assit en face de lui, déposant son cappuccino qu’elle tenait toujours à la main sur la table. Maintenant, il ne restait plus qu’à entamer la conversation. Ce n’était pourtant pas bien compliqué pour elle habituellement, de parler, mais il n’était pas tout le monde. Décidément, elle se trouvait bien ridicule aujourd'hui ! Heureusement, il la sauva en prenant la parole. Vous n’avez pas piqué le café de quelqu'un d’autre cette fois-ci ? La jeune femme partagea quelques instants son rire, se remémorant leur première rencontre. Elle s’était rarement sentie aussi embarrassé, rougissant jusqu'à la racine des cheveux. Heureusement, la sensation n’était pas restée très longtemps. Non, cette fois-ci c’est bien le mien. Et elle se saisit de l’objet en question comme pour appuyer ses dires. Je fais très attention maintenant. ajouta-t-elle même, d’un ton faussement sérieux.

Elle se sentait plus détendue maintenant que les choses étaient lancées, comme si elle pouvait être plus naturelle. Bon, c’était ridicule, une fois de plus, mais après tout Ollie n’avait jamais prétendu ne pas l’être. Vous êtes devenus des clients réguliers, vous et votre ordinateur, ces derniers temps. Qu’est-ce qui vous amène si souvent ici ? Certes, ce n’était pas franchement ses affaires, mais au pire s’il ne voulait pas en parler, il pouvait toujours éluder la question. Pour preuve de bonne foi, cependant, elle répondit la première. J’aime bien venir traîner ici, quand je ne travaille pas. Un livre avec moi, ou simplement pour regarder les gens. Elle rit d’elle-même à ce détail, avant de continuer. Je sais, c’est un peu bizarre. C’était même carrément étrange, la plupart des gens la trouvaient franchement unique – pour être poli – mais elle assumait, c’était sa manière d’être. Je joue à ce jeu, vous savez, de leur inventer une vie. Et la jeune femme balaya la salle du regard pour trouver un parfait candidat-malgré-lui, tout en buvant sa première gorgée de café. Lui, vous voyez, qui arbore fièrement sa casquette de baseball. confia-t-elle à voix basse, sur un faux ton de confidence, en se penchant vers Chandler. Je suis sûre qu’en fait c’est un grand fan de soccer qui veut le cacher parce que son père trouve ce sport tellement peu masculin. Et puis elle se recula, souriant, amusée de sa propre bêtise. Elle racontait vraiment n’importe quoi ! Ce n’était pas étonnant que les gens la trouvent à côté de la plaque. Finalement, elle conclut. … mais je ne suis pas vraiment douée, comme vous pouvez le voir, alors je garde ça pour moi… habituellement. Et puis, Ollie se maugréa intérieurement. Elle avait cette fâcheuse habitude de faire les questions et les réponses. Une habitude qu’elle savait être énervante pour les autres. Aussi, se mordit-elle la lèvre inférieure avant de s’excuser en rougissant, une fois de plus. A croire, que c’était devenu une habitude. Désolée. Et elle porta rapidement sa boisson à sa bouche, avalant une longue gorgée, se sentant soudain toute petite sur sa grande chaise.

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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyLun 26 Aoû - 13:52

Affirmant que le café était bien le sien & qu’elle faisait attention, il sourit un peu plus. Il ne rigolait pas certes mais, c’était déjà pas mal pour lui. « Vous êtes devenus des clients réguliers, vous et votre ordinateur, ces derniers temps. Qu’est-ce qui vous amène si souvent ici ? » Chandler avait envie de lui dire qu’il écrivait, enfin qu’il était censé écrire mais, cette réponse amenait toujours une autre question : « qu’est-ce que vous écrivez ? » suivi de «  quelque chose que j’ai pu lire ? » et il n’y répondait jamais, laissant juste un blanc dans la conversation, parce que même s’il était stupide d’écrire sous un pseudonyme pour avoir la paix, il trouvait encore plus stupide de dire qu’elle avait probablement déjà lu un de ses livres. Ne voulant pas de blanc dans cette conversation, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise, il était sur le point de répondre quand elle reprit la parole. Cela ne le gênait absolument pas de l’écouter. Il avait toujours trouvé apaisant d’entendre les gens parler autour de lui, même s’il ne participait aux conversations. Et au fur & à mesure qu’elle parlait, son sourire grandissait. Elle aussi aimait inventer une vie à des gens qu’elle ne connaissait pas, c’était une sorte de passe-temps pour elle. Lui c’était son métier. Il se reconnaissait parfaitement dans ses paroles, c’était bizarre parce que ça ne lui arrivait pas souvent. De trouver quelqu’un faisant ce genre de chose un peu bizarre. La jeune femme lui indiqua un garçon d’une vingtaine d’année maximum, avec une casquette de baseball sur la tête & décida qu’il était un fan de soccer qui avait décidé de refouler sa vraie passion pour faire plaisir à son père. Il n’observait pas vraiment le garçon, lui préférait l’observer elle. Son sourire, la façon qu’elle avait de se pencher, donnant l’impression à tous qu’ils étaient de vieux amis, rigolant et se parlant comme s’ils se connaissaient depuis toujours, alors que ce n’était que la deuxième fois qu’ils se parlaient. Cependant quand elle se retourna vers lui, il fit comme s’il avait observé attentivement la personne qu’elle lui avait désignée discrètement. « … mais je ne suis pas vraiment douée, comme vous pouvez le voir, alors je garde ça pour moi… habituellement. » Le rouge gagnait de nouveau ses joues. Chandler se demanda si elle rougissait toujours autant, ou si cela était exceptionnel. Et si c’était exceptionnel, pourquoi rougissait-t-elle autant en sa présence ? Ou plutôt était-ce à cause de lui, ou une raison tierce qui lui échappait encore. C’était une habitude pour lui de se poser ce genre de question, et surtout de s’en poser autant, c’était comme ça qu’il comprenait les gens autour. « Désolée. » termina-t-elle par dire, se dépêchant d’apporter sa boisson à sa bouche. « Pas besoin de vous excuser. » Un sourire sur le visage, il estimait qu’elle n’avait vraiment pas besoin de le faire. « Le café y est meilleur que dans mon ancien café. C’est tout bête hein ? » & j’ai l’occasion de vous croiser. se penchant, il observa plus attentivement le garçon qui attendait désormais sa boisson. Il prit une longue minute pour l’observer. Il lui arrivait d’être à côté de la plaque mais, généralement c’était parce qu’il le faisait juste pour rigoler, pour voir jusqu’où son imagination pouvait aller et pourquoi pas une idée de personnage. S’il le voulait, il pouvait être également très près de la vérité. « Hum … J’aurais dit que c’est un étudiant en art, la casquette étant un cadeau d’un de ses parents quand il était petit. Et gaucher. » Il avait de la peinture sur le bas de son jean, du noir sur la tranche de sa main gauche, et la casquette semblait avoir bien vécu. Il était loin d’être Sherlock Holmes, il était probable qu’il ai dit une bêtise dans les trois éléments qu’il avait avancés mais, il avait passé sa vie à regarder les gens, à trouver ce qui faisait qu’ils sortaient de l’ordinaire. Il y avait toujours quelque chose. « Enfin, je pense. » Se rendant compte qu’il avait l’air bien sérieux, il afficha un sourire gêné & bu également une longue gorgée de son café. Elle avait mentionné qu’elle venait parfois avec un livre, voulant changer de sujet, ne voulant pas qu’elle pense qu’il était dingue & qu’elle parte en courant, il profita de l’opportunité. « Vous lisez quoi ? »

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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyLun 26 Aoû - 22:52

La sensation de chaleur que dégageait le café en coulant le long de sa gorge eut pour effet de la détendre un peu. Ollie se sentait franchement idiote, pour le coup. Il allait la prendre pour je ne sais quelle espèce de bête curieuse maintenant et fuir aussi vite que possible, comme nombre de personnes l’avaient fait avant lui. En d’autres conditions, elle aurait presque pu rire d’elle-même.  Pourtant, ça ne lui faisait rien habituellement, que les gens la juge  négativement, elle était elle-même et c’est tout ce qui comptait. Pourquoi alors était-ce différent cette fois ? La jeune femme n’eut pas le loisir de s’attarder plus en avant sur la question, Chandler était de retour dans la conversation, un sourire aux lèvres, des paroles rassurantes dans la bouche. Pas besoin de s’excuser ? Il semblait vraiment sincère et c’était un peu troublant. Il était différent. Rassurée, elle lui rendit son sourire, timidement, l’écoutant en même temps lui expliquer que le café était meilleur ici. C’est vrai que c’était tout bête, mais en même temps n’était-ce pas la raison logique du choix d’un établissement plutôt qu’un autre ? La demoiselle était bien d’accord avec lui de toute manière, elle aimait ce café et pas seulement parce qu’il se trouvait juste à côté de sa boutique. Elle allait d’ailleurs lui en faire part quand elle remarqua que son attention était ailleurs. Que pouvait-il regarder avec tant de concentration ainsi penché en avant ? Comme imitant la posture précédente d’Ollie. Véritablement intriguée, elle s’attendait à tout, sauf à ce qu’il finit par dire. Hum… j’aurais dit que c’est un étudiant en art, la casquette étant un cadeau d’un de ses parents quand il était petit. Et gaucher. Elle en resta muette et stupéfaite un bon moment. Venait-il réellement de faire ce qu’elle pensait qu’il avait fait ? Finalement, elle éclata franchement de rire quand il conclut sur un. Enfin, je pense. Elle ne s’était totalement pas attendue à ce qu’il se prête au jeu à son tour ! Surtout qu’à en croire la véracité de ses dires après un examen plus approfondi du garçon, il ne devait pas en être à son coup d’essai. Faisait-il ça souvent ? Votre hypothèse parait bien plus fondée que la mienne, vous faîtes ça souvent ? Elle avait encore du mal à y croire. Jamais, jusqu'ici, elle n’avait rencontré quelqu'un pratiquant également ce semblant de jeu. Elle n’avait jamais partagé non plus sur le fait de le pratiquer, persuadée que n’importe qui la prendrait pour une toquée. Je pensais être la seule folle à… Et elle se tut abruptement, elle avait parlé trop vite une fois encore. Se mordant la lèvre inférieure, elle reprit, parlant un peu trop vite sûrement. Non pas que je pense que vous soyez fou ! C’est juste que… Vous voyez ! Non, bien sûr qu’il ne voit pas Ollie, ce que tu dis n’a aucun sens, comment pourrait-il voir quoi que ce soit. Elle eut presque envie de se gifler mentalement, elle se ridiculisait un peu plus à chaque mot. Enfin, ce que je veux dire, c’est que je pensais être la seule à faire ce genre de chose. finit-elle par réussir à déclarer en baissant les yeux.

Après avoir laissé s’échapper un tel flot de paroles, Ollie se retrouvait maintenant muette et totalement gênée. C’était comme si elle ne faisait que s’enfoncer un peu plus au fur et à mesure que le temps passé. Un miracle en soi qu’il soit toujours là. Elle n’était pas si maladroite d’habitude, si ? Non, c’était lui, il la rendait nerveuse. Toujours absorbée par la contemplation de son café, dont elle triturée fébrilement le contenant, elle releva finalement le regard en l’entendant parler. Il était toujours là ? Peut-être bien qu’il était tout aussi singulier qu’elle alors. Vous lisez quoi ? Lire ? Elle resta médusée une seconde, le temps de revenir à la réalité, avant de se rappeler que c’était elle qui l’avait mentionné plus tôt. Oh. En ce moment, je relis Orgueil & Préjugés d’Austen… Classique, je sais. Et elle laissa échapper un petit rire. Que voulez-vous, Ollie était une grande romantique ! Enfin, ça ne l’empêchait pas de lire d’autres genres, elle aimait varier, c’est juste que comme tout à chacun elle avait ses préférences. Et vous ? demanda-t-elle finalement après quelques instants, avant d’ajouter. Vous lisez ? Et elle l’étudia un peu plus minutieuse, plus qu’elle ne l’avait déjà fait auparavant. Elle le détailla, sans se rendre compte que cela pourrait être gênant. En effet, elle le faisait en tout innocence, sans arrière-pensées aucunes. A vrai dire elle ne s’attardait même pas sur le physique ou que sais-je - non pas qu'il n'était pas plaisant à regarder, mais... mais elle s'égarait - en fait elle s'attardait plutôt sur ce que Chandler dégageait. Vous savez, voir plus loin que la première impression qu’il donnait. Je pense que vous aimez les livres… Elle fronça un moment les sourcils, une expression très sérieuse sur le visage, comme au milieu d’une réflexion intense. Oui, j’en suis même sûre. C’est écrit sur votre visage. Bon ok, ça paraissait franchement bizarre une fois encore, mais pour elle, c’était un très grand compliment… d’une certaine manière.
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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyMar 27 Aoû - 17:46

La situation avait tout pour paraître irréelle aux yeux de Chandler, le simple fait de s’entendre instantanément avec quelqu’un relevait du miracle, la plupart des gens ne l’appréciaient, qu’après un certain temps. Le temps pour eux de comprendre qu’il n’était pas distant avec eux juste parce qu’il s’agissait d’eux mais, bien parce qu’il se comportait comme ça avec tout le monde. Préférant écouter les conversations qu’y participer, ou parler de tout sauf de lui-même. Il n’aimait pas raconter sa vie, n’y trouvant aucun intérêt. Et puis Ollie était la première personne qui lui avait confié qu’elle aimait inventer une vie aux inconnus qu’elle croisait. Il savait que les gens le faisaient de manière naturelle, bien qu’ils affirment le contraire. Tout le monde se demande à quoi ressemble la vie d’un inconnu croisait au coin d’une rue, dans le métro ou dans un lieu quelconque. Est-il plus heureux que moi ? Riche ? Aime-t-il son travail ? Autant de questions qui se bousculent. Le problème c’est que si chacun le fait à un moment ou à un autre, personne ne le dit haut & fort. « Votre hypothèse parait bien plus fondée que la mienne, vous faîtes ça souvent ? » En permanence. Déformation professionnelle. Il n’y avait cependant aucun moyen qu’il lui dise qu’il fait ça à longueur de journée, sans qu’il passe pour un homme bon pour l’asile. La différence entre la jeune femme et lui était qu’elle le faisait comme un jeu, quelque chose qu’elle faisait de temps à autre, quand elle n’avait rien à faire. Or c’était un véritable automatisme pour lui. Il lui arrivait de revenir sur Terre après avoir commencé à s’imaginer la vie d’un tel, le problème c’est qu’il ne se souvenait même pas avoir décidé de le vouloir. Comme si son cerveau était divisé en deux camps. Le premier décidant de s’inventer une histoire, alors que le deuxième restait sagement sur le côté, l’écoutant pacifiquement jusqu’à ce qu’elle décide qu’il était temps de se réveiller. « De temps à autre. » répondit-t-il simplement. Ce n’était pas un mensonge en soit. Après tout il ne le faisait pas quand il dormait, mangeait, se lavait. Il lui arrivait donc parfois de ne pas le faire. Par exemple pendant cette conversation, il ne cherchait pas à inventer une vie à la brune. « Je pensais être la seule folle à… » Pause. Gros silence. Puis d’un coup les mots s'enchaînèrent à une vitesse affolante. Non pas que je pense que vous soyez fou ! C’est juste que… Vous voyez ! Enfin, ce que je veux dire, c’est que je pensais être la seule à faire ce genre de chose. Elle baissa les yeux, s’enfermant dans un grand silence après avoir autant parlé. Non pas que ça le gênait, c’était plus une constatation. Elle semblait … troubler. Et il n’avait aucune idée de pourquoi. Repensant à la conversation qu’ils venaient d’avoir, il cherchait désespérant ce qui aurait pu la mettre mal à l’aise. Il ne trouva rien. Normalement il n’avait pas besoin de chercher, sa seule présence mettait les gens mal à l’aise. A cause de son silence, mais aussi parce qu’il répondait de manière concise, ne s’attardant jamais à parler plus que nécessaire. Si elle avait été mal à l’aise lors de leur première conversation, elle ne serait pas venue pour lui parler aujourd’hui. Ce n’était pas à cause de lui, selon sa logique tout du moins. Alors il décida de changer de sujet, histoire de voir si elle se sentirait plus à l’aise en parlant d’autre chose. Sur les livres, c’était une discussion sûre, non ? « Oh. En ce moment, je relis Orgueil & Préjugés d’Austen… Classique, je sais. »Un grand classique, il l’avait lu plusieurs fois. Pas son livre préféré mais un bon livre tout de même. Il était juste heureux de ne pas avoir entendue Charles Hertlendy. Non pas qu’il soit mondialement connu mais, il lui était déjà arrivé d’entendre une conversation sur un de ses livres, et il finissait toujours par baisser la tête et devenir silencieux. Et vous ? Vous lisez ? Il lui aurait bien demandé : « qui ne lit pas ? » mais, il se retint. Il était vrai qu’il n’avait pas le look de l’intello, malgré qu’il lui arrivait de porter des lunettes de vue, il avait plutôt la tête du mec passant son temps dans les bars, plus porté sur la drague que sur la littérature. Le tee-shirt qu’il portait n’arrangé rien. Chandler lui aurait bien répondu mais, elle l’observait d’une manière si intense qu’il ne savait pas bien s’il devait ouvrir la bouche ou non. « Je pense que vous aimez les livres … Oui, j’en suis même sûre. C’est écrit sur votre visage. » Il doutait que cela soit écrit sur son visage de manière littérale mais, elle semblait avoir comprit que son look n’avait rien à avoir avec qui il était réellement. « Et vous avez raison, je lis pas mal. Je viens juste de finir de relire Le Portrait de Dorian Gray. » dit-il en souriant. Il l’avait usé jusqu’à la corde ce livre d’ailleurs mais, il le trouvait parfait. Alors il le lisait sans s’en lasser. Et il transportait toujours sur lui une copie des Fleurs du Mal, les poèmes de Baudelaire faisant toujours passer le temps quand il ne savait pas quoi faire. Quand il n’avait pas d’inspiration comme c’était le cas en ce moment. Son téléphone qu’il avait posé sonna, affichant pain in the ass, il ne décrocha pas & fit passer directement sur la messagerie. Son éditrice voulant lui rappeler qu’il avait un livre à écrire. Souriant faiblement en direction de Ollie, il s’excusa. « Et je vais me réattaquer à L’étranger de Camus, ça fait un bail que je ne l’ai pas lu. » La jeune femme n’en avait aucune idée mais, elle faisait parler Chandler … Il ne parlait jamais autant à des inconnus.
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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptySam 12 Oct - 21:49

C’était un peu étrange, non ? De se retrouver à discuter de la potentielle vie qu’on inventait parfois aux parfaits inconnus qui avaient la (mal)chance de croiser notre route. Pourtant, ça ne sautait pas aux yeux d'Ollie, ça n’effleurait même pas une seconde son esprit. Mais une fois encore, c’était Ollie, elle n’était pas réellement ce qu’on pouvait qualifier d’exemple de normalité. Cependant, la normalité n’était-elle pas barbante ? Un peu d’originalité, c’était le piquant de la vie et surtout, ça n’avait jamais tué personne. De toute manière, quand bien même ç'aurait été le cas, personne n’était en mesure de changer la demoiselle, elle était profondément, et depuis toujours, parfaitement anormale, insolite, bizarre, singulière... un vrai phénomène en somme. De temps à autre. répondit finalement Chandler après un petit moment. Il avait semblé ailleurs l’espace d’un instant, songeur. Quoi qu’il en soit, la jeune femme choisit de ne pas insister et repartit sans attendre dans ses élucubrations. Il allait définitivement finir par croire qu’elle était malade. Et qui sait, peut-être qu’elle l’était bel et bien.

Le sujet de conversation finit par changer, c’était sans doute mieux. Parler livres, c’était plutôt neutre, il y avait peu de chances qu’elle continue de se ridiculiser de cette manière, n’est-ce pas ? C’était mal connaître Ollie, qui était en mesure de rendre n’importe quelle discussion loufoque et décalée. La preuve, voilà qu’elle se mettait à délirer sur la « tête de lecteur » que possédait supposément l’homme. A voix haute qui plus est ! Elle était irrécupérable. Le pire ? Cela lui paraissait le plus naturel du monde, pour elle, elle venait tout simplement de le complimenter… à sa façon. En tout cas, il ne sembla pas s’en formaliser et répondit à sa précédente question comme s’il n’y avait rien eu de pleinement étrange entre deux. Et vous avez raison, je lis pas mal. Je viens juste de finir de relire Le Portrait de Dorian Gray. Un incontournable, mythique même. Ollie avait elle-même eu la chance de le parcourir quelques fois. C’était indéniablement un chef-d’œuvre de la littérature classique. Un choix que je ne peux que grandement approuver. commenta-t-elle enthousiaste, avant d’ajouter précipitamment. Non pas qu’il y ait besoin que je l’approuve, mais… Et un petit rire nerveux lui échappa. Il fallait vraiment que la jeune femme apprenne à se taire parfois, elle faisait presque systématiquement le commentaire de trop. Soudain, une sonnerie retentit et Ollie eut besoin d’une seconde pour se rendre compte que celle-ci provenait du téléphone posait sur la table, lequel appartenait donc à n’en pas douter à Chandler. Pourtant, contre toute attente, après un seul regard sur l’écran, il laissa à son répondeur le soin de prendre l’appel. Il fallait croire que la personne devait être importune pour lui. La demoiselle ne releva pas, ce n’était pas ses affaires. Elle était bien des choses, mais la curiosité intrusive ne faisait pas partie de son caractère, surtout avec des gens qu’elle ne connaissait que depuis si peu de temps et si relativement également. Elle se contenta simplement de rassurer d’un sourire sincère un Chandler désolé.

La conversation ne tarda pas à reprendre. Et je vais me ré-attaquer à L’étranger de Camus, ça fait un bail que je ne l’ai pas lu. Là, cependant, Ollie dut avouer sa lacune. Certes, bien entendu, elle connaissait le livre et l’auteur, mais elle ne l’avait jamais lu. Il fallait dire, en même temps, qu’il y avait tellement de livres et si peu de temps pour tous les dévorer... On ne pouvait pas tous les découvrir. A votre commentaire, je ne peux qu’en déduire que c’est une lecture de choix. Mais je dois avouer n’en avoir jamais fait l’expérience. Elle avait déjà une liste bien impressionnante de bouquins en attente, sans compter les relectures, qui ne cessait de croître de jours en jours. Elle en aurait facilement assez pour durer jusqu'à la fin et c’était tant mieux, elle comptait bien ne jamais cesser de lire, jamais. Une pensée, qu’elle garda néanmoins pour elle. Ma prochaine lecture sera Nos étoiles contraires de John Green. Certes, le roman était classé jeunesse, mais ça n’avait jamais dérangé Ollie. Certaines de ses meilleures lectures en faisaient parties. A ses yeux, il n’y avait pas d’âge limite pour apprécier telle ou telle histoire, c’était bête de penser autrement. Un inédit pour moi cette fois-ci. J’aime bien alterner, ancienne et nouvelle lecture généralement. Même si parfois l’ancienne ne l’est pas tant que ça... Et la palme du truc inutile va à Ollie ! Non, mais franchement… qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire ? Et elle avala une longue gorgée de son cappuccino, plus si chaud, pour faire passer le tout.
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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyDim 20 Oct - 21:59

Il se trouvait devant ce petit bout de femme, et il avait envie de continuer à lui parler. Ce n’était pas un fardeau comme c’était toujours le cas pour lui lorsqu’il ne connaissait pas son interlocuteur. C’était aussi quelque chose qu’il détestait car il se trouvait bien souvent en face d’un américain lambda qui n’arrivait pas à comprendre la beauté d’un texte aussi simple que le livre mythique d’Antoine de St Exupéry, ou qui trouvait Les Fleurs du Mal profondément barbant. C’était pour lui deux choses parfaitement impossible, il avait toujours dans son sac un exemplaire du recueil de poésie. S’il pouvait parler pendant une journée d’un bouquin, il était incapable de dire qui était la dernière personne a avoir été éliminé dans Danse Avec Les Stars ou The Voice. Parfois il se disait qu’il était né à la mauvaise époque … C’était probablement pour ça qu’il appréciait tant parler avec la jeune femme en face de lui, bien qu’il ne connaissait rien d’elle, elle faisait parti de ces rares personnes qui semblaient comprendre la beauté de la littérature. En tout cas, ca serait l’excuse qu’il sortirait si elle venait à lui demander pourquoi elle l’intéressait autant. La vérité, c’est que lorsqu’elle s’était trompée de tasse de café, il n’avait aucun moyen de savoir si elle était amoureuse des livres comme lui, elle aurait très bien pu être un fan inconditionnelle de Jersey Shore, tout ce qu’il savait, c’était que sur le coup, elle l’avait réellement captivé & il était resté un peu bête lorsqu’elle avait filé à travers la foule pour sortir du café. Alors oui, la seule raison de sa présence de manière plus que régulière ici, c’était pour la revoir, pour pouvoir lui parler cette fois-ci & pas simplement la voir disparaître par la porte. Et il était plus qu’agréablement surpris par la tournure que cette dernière prenait. « Un choix que je ne peux que grandement approuver. Non pas qu’il y ait besoin que je l’approuve, mais… » Rigolant lui aussi, il continua en disant qu’il allait bientôt relire L’étranger, cela faisait plusieurs années qu’il ne l’avait pas feuilleté, et il était temps selon lui d’y remédier. « A votre commentaire, je ne peux qu’en déduire que c’est une lecture de choix. Mais je dois avouer n’en avoir jamais fait l’expérience. » Une lecture de choix … Oui, selon lui en tout cas. « Personnellement, je l’apprécie énormément. J’aime beaucoup l’idée que le personnage principal est totalement déconnecté de sa situation, il est étranger au monde dans lequel il vit car il refuse de se conformer aux règles de ce dernier. Mais, je connais peu de personne qui l’ont vraiment apprécié. » Peu voulant dire personne. Le peu de personne qu’il connaissait qui avait terminé le bouquin, l’avaient trouvé incompréhensible. Tant qu’ils ne commençaient pas à dire qu’il était nul, il respectait le point de vue de chacun. « Ma prochaine lecture sera Nos étoiles contraires de John Green. Un inédit pour moi cette fois-ci. J’aime bien alterner, ancienne et nouvelle lecture généralement. Même si parfois l’ancienne ne l’est pas tant que ça... » Il sourit alors qu’elle semblait passionné par son cappuccino. Avalant lui aussi une longue gorgée de son café et le termina. Il irait se chercher un thé tout à l’heure sans aucun doute, car Chandler aimait avoir quelque chose à boire en permanence. Et il était incapable de critiquer le choix de lecture de la jeune femme, ayant lui-même lu le livre quelques semaines auparavant. Enfin lu, il l’avait dévoré, comme chacun des livres de John Green. C’était peut-être une lecture plus simpliste qu’Oscar Wilde mais, ça n’enlevait rien à la beauté du bouquin et à la qualité de l’écriture. « Un conseil, quand vous lirez le bouquin, toujours avoir une boite de mouchoir à côté. » Il n’avait lâché que quelques larmes –il était humain après tout- à certains moments clés du livre mais, il avait été rempli d’un sentiment de mélancolie pendant une grosse partie de sa lecture. « Désolé, certains pourraient considérer ça comme spoiler, ce n’était pas voulu. » Dit-il, réellement désolé si la jeune femme estimait qu’il venait de lui gâcher le bouquin. Il fallait dire que selon lui ça ne pouvait pas être quelque chose de nouveau, il y avait toujours besoin d’une boite de mouchoir lors de la lecture d’un livre de John Green.
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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptyDim 27 Oct - 20:07

Ollie avait l’affreuse impression d’être un véritable moulin à paroles aujourd’hui. Non pas qu’elle n’avait pas tendance à l’être habituellement, c’était plutôt qu’en temps normal elle n’y prêtait pas attention. Etait-ce dû au fait que généralement elle connaissait bien les personnes avec qui elle parlait et que donc il n’y avait aucune espèce d’enjeu à leur conversation, lui permettant ainsi d’être simplement elle-même, sans arrière-pensée, sans crainte ? Ou était-ce plutôt la présence de Chander en particulier qui la rendait si soucieuse d’elle-même ? Un mélange des deux sans doute, mais en tout cas, il était clair que l’homme intriguait beaucoup Ollie et pour diverses raisons. A tel point, qu’elle espérait toujours le croiser en venant prendre son cappuccino quotidien et aujourd’hui avait été son jour de chance ! Ce n’était pas habituel pour la jeune femme, ce comportement, elle n’agissait pas en calculant ou dans l’espoir de quelque chose en temps normal, elle prenait simplement les choses telles qu’elles venaient et c’était tout, ce qui pouvait éventuellement arriver elle n’y songeait pas et ce n’était alors qu’un bonus. Mais bon, il y avait un début à tout… et des personnes différentes qui pouvaient venir bousculer nos habitudes.

Quoi qu’il en soit, elle ne regrettait en rien ce bouleversement, bien au contraire, elle passait un moment plus qu’agréable grâce à lui et elle n’aurait échangé cela pour rien au monde. Personnellement, je l’apprécie énormément. J’aime beaucoup l’idée que le personnage principal est totalement déconnecté de sa situation, il est étranger au monde dans lequel il vit car il refuse de se conformer aux règles de ce dernier. Mais, je connais peu de personnes qui l’ont vraiment apprécié. Lui expliqua Chandler. Elle admirait son point de vue, ce qu’il aimait dans le livre, le soupçon de passion qui transparaissait dans ses dires et elle se promit mentalement de donner une chance au roman et d’essayer de lui trouver une juste place dans sa longue liste. Ollie enchaîna alors sur sa prochaine lecture et une fois encore, elle se dispersa quelque peu. Néanmoins, à en croire son sourire, son compagnon de café ne sembla pas s’en formaliser, une fois encore. Alors qu’elle finissait sa tasse, elle releva la tête surprise en l’entendant lui dire : Un conseil, quand vous lirez le bouquin, toujours avoir une boîte de mouchoir à vos côté. Alors comme ça, il l’avait lu ! La jeune femme ne s’y était absolument pas attendue, mais après tout pourquoi pas. Ce n’était pas parce qu’il n’avait cité jusqu'ici que de grands classiques qu’il ne lisait rien d’autre. Elle allait dire quelque chose quand il s’excusa. Désolé, certains pourraient considérer ça comme un spoiler, ce n’était pas voulu. Elle eut tôt fait de le rassurer d’un sourire, elle ne considérait pas ça du tout comme un spoiler et n’importe qui, selon elle, qui le penserait serait franchement bête vu le thème du livre en question. Il n’y pas de mal, je m’en doutais déjà. Le contraire m’aurait d’ailleurs fortement étonnée. Il aurait été, en effet, assez étrange d’attendre quoique ce soit d’autre de ce roman où le cancer des héros était présent. Mais je comprends votre réaction, les gens ont bien souvent tendance à s’offusquer pour un rien !

Ils furent alors interrompus par une autre sonnerie, mais provenant du téléphone d'Ollie cette fois-ci. Regardant le nom apparaissant sur l’écran, elle s’excusa auprès de Chandler. Pardon, je dois prendre cet appel. Et sur ce, elle décrocha immédiatement, tout en se levant pour sortir. Elle ne voulait pas déranger les clients, ni imposer à l’homme sa conversation téléphonique, aussi s’éclipsa-t-elle quelques minutes. Elle revint finalement s’asseoir à la table, un sourire désolé sur le visage. Une urgence florale, mais c’est réglé. Son apprentie ne parvenait pas à mettre à la main sur les pensées rouges à macules qu’avait commandées une cliente et qu'elle venait maintenant chercher. La jeune femme avait alors dû lui expliquer où elle les avait rangées après la livraison d’hier. Toute une histoire. Enfin bref, ce n’était pas du tout intéressant, surtout pour son compagnon. Désolée de cette interruption, j’espère que je ne vous ai pas fait trop attendre... Elle l’espérait véritablement car elle s’en voudrait autrement. C’était un peu bête certes, mais c’était du Ollie tout craché !
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MessageSujet: Re: the longest day (chandler)   the longest day (chandler) EmptySam 2 Nov - 17:36

« Il n’y pas de mal, je m’en doutais déjà. Le contraire m’aurait d’ailleurs fortement étonnée. » Et il sembla qu’à cet instant précis, son cerveau se réveilla. Non pas qu’il n’était pas réveillé avant mais, il était plus intéressé par la jeune femme en face de lui qu’autre chose. Il réalisa donc que le livre parlait d’une jeune fille qui avait le cancer, & qui rencontrait un autre garçon, du même âge qu’elle, qui était en réémission. Il semblait parfaitement logique de prévoir un paquet de mouchoir en cas de grosse crise de larme. Chose qui n’allait pas manquer, selon lui. Après tout, il fallait avoir un cœur de pierre pour ne pas lâcher une petite larme dans la deuxième moitié du livre. S’il lui avait donné ce conseil en premier lieu, c’était uniquement car il s’agissait d’un livre de John Green, il n’avait même pas pensé au contexte de ce dernier. Un sourire sur les lèvres, il était heureux de voir qu’elle ne faisait pas partie de ces gens qui prenaient la mouche pour un rien. « Mais je comprends votre réaction, les gens ont bien souvent tendance à s’offusquer pour un rien ! » Au moins, ils étaient parfaitement d’accord sur ce point. En même temps, ce n’était pas comme s’il avait l’occasion de raconter des spoilers à beaucoup de ses connaissances, car il faisait tout pour ne pas leur parler. Chandler allait reprendre la parole quand le téléphone de la jeune femme se mit à sonner, il jeta un coup d’œil en direction de son écran, c’était plus un réflexe que de la véritable curiosité, d’ailleurs il reposa rapidement son regard autre part. Il n’aimait pas quand les gens lui posaient trop de question sur lui-même & détestait encore plus ceux qui regardaient en permanence par dessus son épaule quand il était sur son téléphone où écoutant tranquillement sa conversation téléphonique. Comme s’ils n’avaient jamais entendu parler de respect de l’espace vital. Non pas qu’il n’aimait pas quand on le collait mais, il avait plus envie de leur donner un coup de poing dans la face que de les prendre dans ses bras. Enfin bon. C’était son avis personnel après. Laissant la jeune femme s’éloigner après qu’elle lui ai dit qu’elle devait prendre cet appel, il récupéra son téléphone et écrivit à toute vitesse à son éditrice. Je sais. J’ai une deadline à respecter. J’ai intérêt à me bouger. Ne tant fais pas, il sera écrit en temps & en heure. En tout cas il l’espérait parce qu’il n’avait encore aucune idée de ce qu’il allait pouvoir écrire, et il ne lui restait que quelques semaines avant de devoir passer jour & nuit sur son bouquin. Il lui arrivait de faire des nuits blanches, même très régulièrement quand il écrivait mais, il n’avait pas envie de ne pas dormir durant des semaines & de se tenir éveillé uniquement grâce au café & à la redbull. De nouveau dans ses pensées, il vit la jeune femme repasser le pas de la porte du café & s’asseoir devant lui. « Une urgence florale, mais c’est réglé. » Un peu gêné, enfin il avait l’impression que la dite Ollie l’était, d’être partie pour répondre à son coup de fil, il se demandait si elle était toujours comme ça, ou si c’était lui qui la rendait ainsi. Elle n’avait pas besoin de l’être après tout. « Il n’y a aucun problème, vraiment. Si vous avez besoin de retourner à votre boutique, ne vous gênez pas hein. » Non pas qu’elle devait rester ici pour lui tenir compagnie et qu’elle n’avait pas le droit de reprendre son travail sans lui demander si elle pouvait avant mais, il estimait qu’elle comprenait ce qu’il voulait dire. Après tout, ce n’était pas parce que lui était parfaitement incapable de travailler, qu’il devait l’empêcher de faire le sien.
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