my head's under water, but i'm breathing fine. (OC)

olivia cassidy
❝ forget the pain they said, as if it was that easy. ❞
CRÉDITS : TUMBLR. ~ AVATAR ©SOPHIA BUSH
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nom : cassidy, le nom de son père. prénom : olivia, court et simple. vient ensuite katherine, en référence à sa grand-mère maternelle. âge : vingt-huit ans, elle en aura vingt-neuf en fin d'année. lieu de naissance : calabasas, california, usa. nationalité : américaine. origines : canadiennes principalement. sa grand-mère maternelle était cependant italienne. statut civil : en couple avec le même homme depuis cinq ans. occupation(s) : designer d'intérieur. traits de caractère : drôle, attentive, coquette, expressive, charismatique, un peu cray-cray, directe, autoritaire, énergique, enthousiaste, volontaire, fière, maternelle, patiente/impatiente (selon la situation), possessive, leader, ouverte d'esprit, rancunière, sarcastique, sanguine, taquine, vive. depuis trois mois, elle est cependant beaucoup plus agressive, souvent sur la défensive, froide, légèrement renfermée sur elle-même, et surtout lunatique. on sait rarement sur quel pied danser, ni à quelle réaction s'attendre de sa part. troubles/symptômes connus : elle a récemment été diagnostiquée souffrante d'un mal assez peu connu, stress post-fausse couche très tardive, du au décès de son bébé in utero, alors qu'elle s'apprêtait à accoucher. il est cependant difficile de savoir si elle est dans le déni, ou bien si au contraire, elle en a totalement conscience. dans tous les cas, ce trouble a des conséquences sur son alimentation, dont elle ne semble plus se préoccuper, ainsi que sur son sommeil, extrêmement léger, voire complètement absent certaines nuits. citation d'appartenance : 05. Time after time after time after time, i do all this shit for other people. And then i wake up, and i'm empty. I have nothing.

- the world is an imperfect place -

Olivia a toujours vécu en Californie, et n'a jamais imaginé ne serait-ce que déménager dans un autre état. Parallèlement, elle aime beaucoup voyager, hobby transmis par sa mère, ancienne hôtesse de l'air. ☼ Elle n'a jamais réellement connu son père, ses parents qui n'ont jamais été mariés, se sont séparés alors qu'elle n'était encore qu'une jeune enfant. Bien qu'il habite à Los Angeles, leurs contacts n'ont jamais été très fréquents, se contenant de se voir quelque fois par an jusqu'à son adolescence. Ce ne sont désormais plus que des coups de fils pour se souhaiter la bonne année. ☼ Elle a mis un temps fou avant de passer son permis de conduire comparé à ses camarades, terrifiée à l'idée d'avoir le contrôle d'un volant. Encore aujourd'hui, elle préfère être simple passagère que conductrice. ☼ Elle possède une collection de vernis dont on ne soupçonnerait même pas l'existence de la couleur, assez impressionnante. Il en va de même pour les sacs à main et autres escarpins. Loin d'être millionnaire, elle sait par contre faire de bonnes affaires. ☼ Le comportement qu'elle a depuis maintenant un peu plus de trois mois est la conséquences directe de la perte de son bébé. Tout allait bien jusqu'à l'accouchement, on n'a d'ailleurs jamais su pourquoi le coeur de l'enfant avait cessé de battre quelques minutes seulement avant de sortir du ventre de sa mère. Elle a donc accouché d'un bébé mort-né. ☼ Elle est restée hospitalisée une semaine à l'hôpital, et est restée muette pendant plusieurs jours d'affilé. ☼ Anthony et elle ont décidé tout de même de déclarer leur fils, Lucas, à l'état civil. ☼ Les moments où elle rit ou sourit sincèrement sont désormais rares, et les personnes avec qui elle se montre le plus désagréable sont celles qu'elle aime le plus. Elle les repousse, eux et l'aide qu'ils souhaitent lui apporter. D'ailleurs, son couple est plus que jamais en péril. ☼ Jusqu'à la puberté, elle était un véritable garçon manqué dans sa manière de s'habiller. Elle a pratiqué le karaté jusqu’à l'âge de treize ans. ☼ A l'école, c'était une élève moyenne, qui a toujours excellé en langues. Elle a gardé de très bonnes notions en français, matière qu'elle affectionnait tout particulièrement. ☼ Elle n'a connu qu'une seule véritable histoire d'amour, et c'est avec celui qui partage désormais sa vie. Elle n'a jamais été du genre à s'attacher rapidement sentimentalement parlant. ☼ Elle sait se montrer autant diplomate que très directe avec les gens, en fait, elle s'adapte souvent en fonction du comportement de son interlocuteur. ☼ Elle adore son travail. La possibilité de mener un projet, de mêler confort, besoins et esthétique lui plait particulièrement. Elle aime avoir le contrôle, et en ce moment, cela en devient obsessionnel. ☼ Elle même n'est pas forcément expressive dans ses paroles, mais ses gestes, et surtout ses yeux la trahissent souvent. Ils parlent d'ailleurs souvent à la place de sa bouche. ☼ A la vue d'un bébé ou d'un enfant en bas âge, qu'elle croise dans la rue, elle change de trottoir, ou fait demi-tour. On la comprend sans la comprendre. Elle a l'impression d'être trop couvée, mais incomprise. Elle a été voir un psychiatre, sans succès. Elle veut de l'aide, mais la refuse dès qu'on tente une approche. Elle est en constante contradiction.

Suite à la pagaille qu'Héra à laisser derrière elle au cours de ces six mois, comment se porte votre personnage ? Mieux que certains, pire que d'autres et surtout, cela dépend des jours. Après que la population ait été autorisée à retourner sur les lieux les plus touchés par la tempête, Olivia s'est précipitée sur la tombe de Lucas, car la peur panique qu'elle ait été détruite l'a hantée pendant plusieurs jours. Soulagée par le fait qu'elle soit restée intacte, elle a également été dans l'ancienne maison qu'elle partageait avec Anthony, maison qui elle a eu moins de chance. Elle est bien restée une dizaine de minutes à contempler ce qu'il en restait, sans dire un mot.

Les pertes de Lucas et d'Archer toutes deux brutales, et à seulement quelques mois d'intervalle ont été un véritable coup de massue. A peine commençait-elle à accepter la mort de son enfant, qu'on lui prenait encore une fois, injustement son ami. Ce dernier n'étant autre que le meilleur amie de son désormais fiancé, elle a fait de son mieux pour être là pour lui, de toutes les manières possibles, lui rendant par la même occasion, la pareille. La vie suit son court, aujourd'hui. Elle ne peut cependant, cesser de se demander ce qu'il se serait passé s'ils n'avaient pas déménagé, s'ils s'étaient trouvés à l'endroit où aujourd'hui, il ne reste quasiment rien. Des questions qui au fond, n'ont pas lieu d'être la tourmentent quelque peu. Le fait de voir de plus en plus de gens en détresse au Support Groups, l'a étrangement poussée à se confier un peu plus, et à continuer à avancer dans le processus d'acceptation de ces pertes, tout en essayant de se persuader que l'avenir sera meilleur.

prénom/pseudo : adèle. age : J'suis majeure. pays : The UK dans mon coeur, la France en vrai, ehe. fréquence de connexion : je passe normalement tous les jours. comment as-tu atterri sur lost along the way ? bazzart, where else? un commentaire ?

- wherever i go, trouble seems to follow -

Debout derrière le comptoir, elle ouvre doucement la caisse et en passe furtivement l'intérieur en revu, le compte est bon. Il l'était déjà cinq minutes auparavant. Elle referme ensuite la boîte métallique, et parcourt la pièce du regard, qui est vide. Seuls les mannequins dont les ombres pourraient se confondre avec des silhouettes humaines sont présents. Elle fait tapoter ses doigts sur le bois du grand meuble, et se dirige vers l'une des vitrines où sont entreposées plusieurs imitations de corps humains. Elle a beau les avoir passé en détails une vingtaine de fois, elle trouve toujours le moyens de replier une manche de quelques centimètres, ou encore de bouger une mèche de cheveux synthétique. Elle passe sa main sur des plis inexistants, et et remet en place la bretelle d'une robe, l'une des pièces maîtresses de la nouvelle collection, qui n'en a nullement besoin. « Alright, Olivia i'm leaving. You gonna be okay on your own? » La concernée sursaute, elle en avait oublié qu'elle n'était en fait, pas complètement seule. Elle se retourne vers la jeune femme. Cette dernière rejette sa chevelure blonde en arrière, et hausse les sourcils, comme si la réponse de la brunette pouvait s'avérer être négative. Olivia hoche timidement la tête, tout en clignant plusieurs fois des yeux, et tente d'esquisser un sourire. « I'll be just fine, go home. » Elle lui fait un signe de tête afin de l'encourager à s'en aller, lui indiquant la porte d'entrée. Elle s'approche vers elle, fait une moue, visiblement peu convaincue, et pose sa main sur le bras de la brunette. Elle frémit, irritée, l'envie de retirer son membre la prend, mais elle se retient. Le contact physique aussi minime qu'il soit, avec une personne quelle qu'elle soit, lui est devenu difficile. L'employée finit par se résigner, et prend la direction de la sortie. « You should go home as well. » Olivia se mort la joue, sentant l'impulsivité vouloir prendre le dessus. Un peu plus, et elle envoyait la Maya balader, fatiguée qu'on lui dise ce qu'elle doive ou ne doive pas faire, telle une gamine. « Bye. » Elle la regarde s'en aller, puis sort son téléphone la poche intérieure de son blazer noir, avant d'en déverrouiller l'écran et de regarder l'heure qui y est inscrite. Dix-neuf heures vingt-six. N'importe qui serait impatient de s'en aller, si ce n'est partir en courant de son lieu de travail. Ça n'est pas le cas d'Olivia, non. Partir, c'est revenir à la réalité, une réalité triste et douloureuse. Elle se résout finalement à quitter l'enseigne n'ayant plus rien à y faire, tout est parfait. Tout est parfait, et pourtant, aucun sentiment de satisfaction n'émane d'elle. Alors qu'elle saisit son sac à main situé non loin de là, un papier virevolte dans les airs et vient se poser au sol. Elle se courbe afin de le ramasser, lisant le mot en lettres capitales qui constitue le tire du document par la même occasion. Une brochure décrivant l'association de Chino qui vient en aide aux personnes souffrant de maux mentaux. D'où est-ce que ça sort? Et puis, elle comprend. Anthony. Il l'a probablement glissée là, étant donné qu'elle refuse d'aborder le sujet, ne s'estimant pas concernée. Elle n'est pas concernée. Elle secoue la tête, et remet machinalement le dépliant dans son sac, avant de quitter la boutique.

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Elle pose ses clés à l'entrée, dépose sa veste sur le porte-manteau, et traverse le couloir qui mène à la pièce à vivre, elle même donnant sur la cuisine américaine, d'un pas lent. Elle espère être seule. Depuis quelques temps maintenant, elle semble tout particulièrement apprécier la solitude, ce qui ne lui ressemble en rien. De toutes manières, Olivia n'est plus Olivia. Du moins, plus celle que l'on a connu avant qu'elle ne tombe enceinte. Avant qu'elle ne vive le drame de sa vie. La jeune femme pose son regard sur le réfrigérateur puis le plateau de fruits, posé au centre de la table avec un profond dégoût. Pourtant, son ventre crie famine, mais elle préfère le faire taire en pressant ses deux mains dessus. Elle se rend ensuite dans sa chambre qu'elle partage avec Tony. Au pied du lit, une boîte, où sont rangées des affaires de bébés. Elle s'agenouille, et se risque à l'ouvrir pour la première fois depuis trois mois. Elle farfouille, écartant des biberons vides et autres jouets en plastique. Ils avaient tout prévu. Elle se retrouve en quelques secondes, plongée des mois auparavant, allongée sur ce lit d'hôpital, Tony à ses côtés, complètement désemparée. « What do you mean there were complications? Where the hell is my baby? » Elle revoit le visage de son compagnon se décomposer à l'annonce, et se prendre la tête dans les mains. Elle revoit l'expression du visage des sage-femmes, lorsqu'elles sont venues lui apporter ce petit être dont le corps avait cessé de battre, enveloppé dans des draps blancs. Et puis, un cri de douleur , de désespoir, de culpabilité, de colère. A partir de cet instant, ce fut la descente aux enfers.
« Hey. » Elle ne se retourne pas, mais se contente de légèrement tourner la tête au dessus de son épaule. Anthony se tient sur le pas de la porte, un sac plastique en main. « I stopped by the drugstore on my way.» Elle se retourne finalement et lève doucement les yeux vers lui, puis détourne le regard. « You know, for your meds. » Elle fronce les sourcils, et soupire. « Why? » Elle se relève à l'aide de ses mains, et passe devant lui afin de sortir de la pièce, il la suit. Elle prend la bouteille d'eau posée sur le bar et en déverse dans un verre. Non pas qu'elle ait réellement soif, mais la nervosité la prend, et il faut qu'elle s'occupe les mains. « Liv, come on.. You know the doctor s... » « I don't care what he said, okay? I'm not taking it. I don't need it. » Elle avale une gorgée du liquide transparent, tendue. Il est en de même pour le jeune homme, qui pose le sac plastique sur le même bar, avec conviction. Il soupire vivement. « Yes, you do. Otherwise, he would'nt have prescribed it to you. Jeez, Liv, why don't you wanna take the damn meds? » Elle perd soudainement le contrôle, elle a à peine conscience de ce qu'elle fait, le besoin de balancer l'objet contre un mur se fait ressentir. Elle reprend la parole, d'une voix grave et froide, tout en s’avançant vers lui. « Because, I told you, I am not ill. I am not crazy. I DON'T FUCKING NEED HELP from anyone. Why can't you understand that, huh? » Il prend sur lui, et serre la mâchoire, avant de lever les yeux vers le plafond. Il aimerait la prendre dans ses bras, mais il sait qu'elle le repoussera, il ne sait pas quoi faire. « Look, I know you're hurting, so am I. but.. » « Shut up. » Elle secoue la tête, elle ne l'écoutera pas parler de la perte brutale de leur bébé. Non, c'est au dessus de ses forces. Il soupire à nouveau, et cherche son regard, la forçant à le regarder dans les yeux à son tour. « What do you want me to do then? Tell me, and I'll do it. » Elle baisse les yeux, et hausse les épaules. « I don't know. »