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 welcome to the jungle (elias).

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MessageSujet: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyDim 28 Avr - 19:50

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« Excusez-moi, vous savez où se trouve… » J’me retourne à l’instant même où j’entends la voix féminine qui vient de derrière moi et lui coupe la parole avant qu’elle ait le temps de finir sa phrase. « Non. » Puis j’recommence mon activité, soit de ranger un tas de livres à leurs places respectives. J’entends la bonne femme me traiter de connasse et j’souris, assez fière de son départ de mon espace personnel. Si j’bosse ici, c’est pas pour le contact avec la clientèle, bien au contraire, c’est plutôt pour éviter de devoir parler avec des culs serrés qui se croient supérieurs simplement parce qu’ils se font chier à vivre leur vie pourries, avec un mari/une femme à la con et où les baises sont aussi plates qu’une putain de table. J’ignore complètement comment ils font pour parvenir à se voiler aussi bien la face, mais ils le font à la perfection. Je me doute quand la fille que je viens d’envoyer se faire voir est allée se plaindre à une des bibliothécaires qui se trouvent dans le coin et que cette dernière va venir me dire que si j’continue à parler aussi mal aux clients, elle finira par demander à ce qu’on me vire. M’enfin, c’est pas la première fois que ça arrive, certainement pas la dernière, mais dans tous les cas, je suis encore là. J’imagine que je dois faire du bon travail ou qu’Abby les paye pour me garder. J’vois pas d’autres solutions sinon. J’regarde l’heure, 20 heures, j’ai terminé ma journée. Enfin. Je sors de la bibliothèque sans dire au revoir à personne, comme peuvent le faire certains dans le coin. A quoi bon me prendre la tête à aller dire au revoir à des gens que j’aime pas ? Aucun, c’est bien ce que je pensais. J’sors une cigarette, l’allume et tire une longue taffe bien méritée qui me fait sourire. Manque qu’à trouver quelque chose d’intéressant à faire maintenant…

Je marche dans les rues que je connais trop bien, une clope à la main alors que je me rends compte que dans Chino, beaucoup trop de gens se connaissent. J’arrive dans Doakes district et j’suis presque soulagée à l’idée d’entrer dans la "partie sombre" de la ville. En gros, c’est là où les plus fortunés ne foutent jamais les pieds, parce qu’ils ont tendance à penser que dans le coin, c’est un peu comme Compton. Ça en est loin, le plus gros danger, ça doit être les gosses de douze ans qui se mettent parfois à pratiquement faire un concours de : qui a la plus grosse bite, sous le regard d’à peu près tout le monde pour se rendre plus intéressant. J’trouve ça absolument pathétique et ça me force à penser que les gens sont vraiment très cons, même jeunes. A croire que ça n’évolue pas vraiment, suffit de voir les psys ou tous les cas-sociaux (dont je dois faire partie) du centre de soutient. J’sais toujours pas pourquoi je continue d’y aller d’ailleurs, puisque j’ai pas vraiment observé d’amélioration dans mon comportement, mais j’imagine que c’est aussi dû au fait que je fais aucun effort, parce que j’en ai trop rien à battre pour en penser quoi que ce soit. J’sors une nouvelle cigarette quand la première s’est terminée. Tous les paquets de clopes que j’ai appartiennent à Jaron, mon frère adoptif à tendance dépressive qui a envie de me sauter. Lui donner de faux espoirs m’aide pas mal à nourrir mon addiction pour la nicotine, alors je me prive pas pour en profiter. S’il était moins naïf lui aussi. J’regarde dans la rue et vois une personne intéressante, la première de la journée. Surtout parce que j’viens de me trouver un passe-temps très agréable. Elias, me semble que je devais être sous-influence la première fois que je lui ai adressé la parole, puisque justement, j’lui ai parlé. Certainement que j’avais envie de tirer un coup ce jour-là et j’regrette pas du tout mon choix. La discussion est clairement pas la chose qui nous intéresse le plus, plutôt la nature physique – autant dire sexuelle – de notre relation. Ça, c’est intéressant. J’traverse la rue, me ramène à sa hauteur assez rapidement. « Putain, qu’est-ce qui t’arrives pour que tu sois pas en train de bosser sur ta caisse. » C’est pas une question, parce que la réponse ne m’intéresse absolument pas. J’en ai éperdument rien à foutre. Puis j’remarque la ruelle que personne n’emprunte jamais parce qu’elle est soi-disant trop crasseuse. Pour l’avoir traversé deux ou trois fois, j’trouve que c’est un endroit plutôt posé. « Ça te dit d’explorer un peu ? » Cette fois-ci, la réponse m’intéresse et je fais un signe de tête significatif désignant la ruelle, un sourire sur les lèvres à l’idée de faire un peu de sport…
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MessageSujet: Re: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyLun 29 Avr - 5:15



un jour j'irai pisser sur toi, pour souiller chacun des sourires qu'ils ont en se parlant de toi


Écroulé sur le canapé, une bière coincée entre les phalanges, la musique résonne, bourdonne dans mes oreilles. Ce doit être les comprimés qui font encore effet pour que je sois encore là, à peu près vivant, après près de douze heures de fête comme ce devrait pas être permis de le faire. Les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, je déguste le goût de l'oxygène emplit de sueur, de cendre froide, d'huile à moteur et d'essence. Mélange explosif, mais anodin dans un garage de la trempe de celui de Alistair. Ce connard vend ses pièces à prix d'or, mais il sait gérer des javas dans le genre de celles qui devait se faire dans l'Antiquité, on s'en sort pas indemne, on est clairement plus les mêmes après avoir festoyer dans les environs. Il a de ces choses qu'on peut difficilement se passer dans mon cas, une propension à tenir de la marchandise extra, tant niveau came que pour les pièces d'occasion afin de garnir les entrailles de Magnolia, une tête qui fait pas trop peur tout en restant dans le cadre de l'ex-taulard qui s'est recyclé dans la mécanique pour gagner sa vie. Un mec bien, Alistair, si on omet qu'il a descendu sa femme parce qu'il l'avait coincé au lit avec un de ses collègues de travail. Il aime pas trop les femmes, du moins il tolère aucune asiatique aux cheveux d'ébènes qui s'habille trop loin du répertoire des putes. Je devine aisément que c'est le genre de nanas qu'était Lyanna avant qu'il lui foute suffisamment de coups pour provoquer un arrêt cardiaque. Ma main ramène le liquide à mes lèvres, abreuve mon oesophage assoiffé, alors que je papillonne des paupières pour me sortir de ma torpeur. Tourne la tête vers le mécano début cinquantaine qui jonche sur la table de billards, commençant à émerger de son trip d'acide. Il regarde partout, s'arrête un instant en croisant mes prunelles. Il éclate de rire, je souris, penche la tête. Une blonde entre les jambes, agenouillée, les griffes sur mes cuisses, sa bouche empalée sur ma trique au garde à vous. Je bois une gorgée avant de la dégager sans plus de manière qu'un geste rustre et brusque alors que je tiens péniblement sur mes jambes. Foutus comprimés à la con. Je fais des pas hésitants avant de pouvoir avancer, venir prendre la tête de mon pote et de poser mes lèvres sur les siennes, brièvement, avant de dégager en lui murmurant que c'est un type bien. C'est le cas, juste faut oublier le cas Lyanna...

En mode déchet depuis une heure, patraque de la descente raide des comprimés à la réalité, deux douches et un joint plus tard, j'émerge du camping-car de Alistair pour me retourner à la maison. J'ai la nausée qui me colle à la gorge, comme si j'allais vomir comme une pétasse qui encaisse pas deux gin tonic. Ça me fout en l'air, et je prends mon mal en patience tandis que je me tiens la tête dans le taxi, la clope tremblante aux lèvres. J'ai le tournis, la queue coincée dans mon jeans - y avait-il du putain de Viagra dans les comprimés qu'on s'est pris, bordel? - et l'envie d'en griller une des plus intenses. Je débarque au coin de la rue, n'y tenant plus, m'allumant en pleine rue, dégageant une longue, très longue latte histoire d'apaiser ma soif de nicotine. Je soupire là, dans la rue, avant d'aligner mes pas vers le coin paumé de Doakes District où j'ai élu domicile, histoire de pouvoir me gaver de comprimés, de clopes, de pièces de voiture et d'alcool plutôt qu'un loyer élevé. Là, je croise Romane. Je suis à deux rues de chez moi, et elle se dirige de façon évidente dans ma direction. En temps normal, je lui ferais sa fête, la baisant en forcené en lui tenant sans douceur aucune sa chevelure d'ébène, mais là, maintenant, je suis trop KO. Sa réplique m'amuse assez pour me sortir de ma torpeur, et je croise son regard non sans devoir y investir des efforts titanesques « Je viens de retirer ma queue de la bouche d'une pute au garage de Alistair. T'aurais du venir, t'aurais terminé le boulot et j'aurai pas cette foutue érection qui me tue ». Son invitation est tentante, et vraiment, plus j'y pense, plus je crois que ce serait bien de conclure la matinée comme ça. Avec Romane, c'est certain, c'est les couilles vides qu'elle va me relâcher. C'est peut-être pour ça que j'accuse sa présence sans trop me faire chier. Je lui adresse un sourire, m'approche d'elle en venant redresser son menton pour approfondir mon regard, explorant le sien comme si je lui foutais une main dans la culotte « Ça te dit de crier à te réveiller demain avec une extinction de voix? ».


Dernière édition par Elias Connelly le Mar 30 Avr - 3:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyLun 29 Avr - 21:24

Avec mon comportement classé comme antisocial, on pourrait croire qu’il y a pas un seul moyen pour que j’puisse m’entendre assez bien avec une personne. Pourtant si, le sexe est un des meilleurs moyens que j’ai trouvé pour réussir à pas envoyer se faire mettre le trou du cul planté en face de moi. C’est peut-être pas la meilleure façon de sympathiser, mais j’dois dire que ça me réussit anormalement bien. Et c’est aussi une raison qui peut me pousser à venir parler à une personne, parce que clairement, c’est un bon terrain d’entente qui nécessite pas une grande conversation sur la philosophie de la vie. Ce qui, en soit, me plait bien. Certainement que le psy trouverait un moyen de dire que mon comportement n’est vraiment, vraiment pas bénéfique en vue de devenir aimable envers la population de Chino, mais bordel, j’en ai éperdument rien à foutre. J’vais pas aux réunions pour guérir de quoi que ce soit, juste parce que j’suis obligée de le faire, alors faut pas s’attendre à trop d’efforts. Là, avec Elias présentement en face de moi, j’me dis que j’peux avoir des contacts civilisés avec une personne. Aussi civilisé que nos parties de jambes en l’air peuvent l’être, parce que clairement, ça plairait surement pas à tout le monde de baiser aussi sauvagement. Personnellement, j’trouve que ça détend pas mal. L’effet que ça procure ensuite est pas mal non plus. Il ne s’éternise pas, moi non plus et c’est très bien comme ça. Je cherche rien de plus que quelque chose de torride avec lui. En fait, mes relations en général avec les gens vont jamais bien loin et je m’en contente. Rares sont les personnes qui arrivent à s’habituer à mon comportement et surtout, mon désintérêt total pour leurs problèmes. Je suis clairement le genre de meufs qui laissent ses potes dans la merde et qui a tendance à les regarder s’enfoncer avec un sourire aux lèvres plutôt qu’à leur tendre la main. C’est certainement pour ça que j’ai pas beaucoup d’amis. Et ça me va. Au moins, j’ai pas besoin de me casser les couilles à dire des trucs que j’ai pas envie de dire au nom d’une soi-disant amitié. C’est peut-être pour ça qu’Elias n’est pas mon pote, pas forcément un plan cul non plus, parce qu’on passe pas notre temps à s’appeler pour baiser. Mais disons que j’sais que si j’en ai envie, j’peux toujours aller le voir et j’imagine qu’il le sait aussi. Enfin qu’il le sache ou pas ne change pas vraiment ma vision des choses.

A vrai dire, j’aurais très bien pu le laisser continuer son chemin sans même lui adresser la parole, ça aurait pas été suspect. Le fait même que je vienne lui parler est plus suspect en soit. Mais pour une invitation simple au sexe, là, c’est compréhensible. Continuer mon chemin sans faire gaffe aurait été trop facile. Puis, l’idée de le baiser encore une fois me plait bien, faut l’avouer. Il a l’air d’être complètement mort, mais j’en ai rien à battre. J’suis certaine qu’il est très fortement capable de retrouver ses forces pour se taper une meuf. Tout du moins, j’espère. Ça me ferait chier de rien faire avec, maintenant que je lui ai parlé. Je me marre quand il me répond au sujet de sa caisse. Et j’suis ravie de savoir qu’il a côtoyé une pute y a quelques minutes. Mais ce qui me fait sourire le plus c’est la pensée de ce qui se trouve à l’instant même dans son pantalon. « Ça peut toujours s’arranger, tu sais. » Clairement, je parle au sujet de son érection. Mais j’sais qu’il a très bien compris. Et j’suis sincère en plus de ça, parce que franchement, l’idée de prendre mon pied avec lui m’enchante. Il se rapproche de moi, pose sa main sur mon menton, remonte mon visage vers le sien et son regard s’accroche au mien. Comme si j’étais pas assez excitée. Un sourire s’impose sur mes lèvres quand je l’écoute, amusée et avec une envie de tirer un coup avec lui qui vient de doubler. Fait chier. « Ça te dit d’accompagner les paroles avec des actes ? » Parce que discuter n’est pas mon fort et que peu importe la réponse que je peux lui servir, il est évident que oui, ça me dit, parce que sinon, je ne serai même pas venue lui adresser la parole. Or, je suis là. L’endroit m’importe peu, m’enfin, j’imagine que le faire aux yeux de tous contre le mur de la boutique d’en face serait gênant. Pas pour moi, plutôt pour les passants et aussi parce que certains appelleraient certainement les flics pour exhibitionnisme. Ou pire encore. La vérité c’est que je m’en tape, tant qu’on conclue quelque part et dans pas longtemps, n’importe quoi m’ira. Ma main se pose avec nonchalance sur son bas-ventre, descend lentement sur la base de son jean, alors que mon sourire s’élargit un peu plus…
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MessageSujet: Re: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyMar 30 Avr - 3:58



un jour j'irai pisser sur toi, pour souiller chacun des sourires qu'ils ont en se parlant de toi


Il y a peu de gens avec lequel je me comporte avec une attitude aussi entendue qu'avec Romane, et pour ce que j'en ai à foutre, c'est tant mieux. Pas de délicatesse, pas de ruse à faire, ni de moyens détournés à prendre pour que la meuf percute ce que je veux d'elle, c'est-à-dire venir prendre mon pied à son détriment si besoin, et si ça lui fait atteindre l'orgasme au passage, c'est pas plus mal, sinon rien à branler. Des étrangères, des visages flous dont je ne me rappelle que des miasmes, la forme d'une bouche, l'étrange tacheté des prunelles, des détails infimes qui finissent rapidement balayé de mon esprit, se vidant de cette information inutile de façon définitive. Aucun besoin de démontrer le moindrement d'intérêt, ni même de mettre la bouche en coeur pour atteindre la culotte, non, rien qu'un mot à dire, et elle s'agenouille pour recevoir les coups de reins qu'elle sait que je me meurs de lui asséner, sans douceur aucune alors qu'elle ne demande pas son reste. Ici, ailleurs, hier ou demain, c'est pareil, immuable, alors qu'elle obtient ce qu'elle veut et que je me rends exactement là où je me sens bien, maître incontesté de ce sport épique où je me fais une joie, un plaisir incommensurable à lui faire mal pour mon plaisir personnel, utilisant son corps comme un terrain de jeu où tout type de moyen détourné est permis pour atteindre le but ultime. Prendre mon pied, égoïstement, sans la moindre considération pour autrui, elle pas plus qu'une autre. Et ça lui va, étrangement. Au moins aussi tarée que moi, singulièrement masochiste, Romane m'évite d'aller chercher plus loin alors que je connais si bien le creux de ses reins, chaque infime composite de son épiderme que je n'ai qu'à frôler pour provoquer des tremblements ressemblant franchement à des séismes dans tout son corps. Je ne m'en ressens que mieux, persuadé, conforté dans mon sentiment de possession quand il est question de la faire mienne, pour un temps, pour le moment que ça dure, et parfois, souvent, elle me tient en haleine. Longtemps. Assez pour me rendre à peu près dingue. C'est pourquoi j'y reviens, dès qu'elle le veut, dès que j'ai envie. Ici, maintenant, hier et demain, pour l'instant ça nous va, ça nous suffit, et putain, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

« Si tu veux savoir, ta bouche est plus confortable ». Et certainement plus à même de comprendre ce que j'y attends, même si forcer un peu les choses parfois rendent juste le truc encore meilleur. Certes, c'est indélicat, certes, ça provoque parfois des plaintes, gémissements ou encore un manquement d'accès pour l'oxygène, mais j'en ai cure. Tant qu'elle me crève pas sous les doigts, tout va pour le mieux, et puis c'est pas plus mal, sachant qu'elle a justement la gueule de l'emploi. Je lui souris, un sourire qui vient de loin, un sourire de mec qui plane encore un peu, faute d'avoir suffisamment attraper de sommeil la veille pour cuver tout ce que j'ai consommé. Alors je l'approche, mutin, bestial, prenant possession de son visage au creux de ma main, contractant mes phalanges contre sa peau d'albâtre, redressant son menton, fusionnant son regard au mien. Ça l'amuse, la fait sourire, son regard brille en sachant ce qui s'en vient et je suis tout autant persuadé que c'est la fiesta dans sa culotte, les chutes Niagara, un truc dans le genre. Puis l'invitation à la débauche vient, dans des mots presque anodins, qu'un passant pourrait entendre sans comprendre tout ce que cela sous entend. Ma paume glisse autour de son cou, léger et gracile, alors que je l'enserre moyennement, appuyant sur sa trachée pour pencher mon visage sur sa nuque, venant écorcher sa chair avec mes dents, laissant courir ma langue brièvement sur son épiderme. Sa main glisse, descend, et elle respire doucement, lentement, trouvant son air sans trop de mal, habitué à cette prise saugrenue qu'on peut confondre de loin avec une tentative de lui briser le cou. Son corps se rapproche, se tend dans l'attente, s’exalte de ce qui va suivre. Elle est tarée, mais ce qui est le plus marrant, c'est que je le suis encore plus et qu'elle adore ça « Mais j'attends que ça, t'es au courant j'crois ». J'immobilise sa paume sur place, relâche sa nuque en mordant sa mâchoire au passage, libérant son corps de sa proximité avec le mien. Recule, sa main toujours posée sur mon entrejambe, recule encore, l'attire jusqu'à ce que mon dos s'adosse contre le mur de pierres de la ruelle tout près, à peu près à l'abri des regards, mais pas complètement. Ce serait pas drôle sinon. Alors le silence prend place et je l'invite indolemment à se mettre à genoux, à ouvrir le bal où il n'y a ni prince, ni princesse, juste deux névrosés complètement barge qui se paient une petite dose de plaisir histoire de passer le temps...
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MessageSujet: Re: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyMar 30 Avr - 23:55

Certainement que c’est pas sain, mais j’ai jamais dit l’être. Je connais pas exactement les raisons qui me poussent à continuellement revenir vers Elias pour la même raison. Il pourrait y en avoir pas mal. Mais elles pratiquement toutes plutôt bizarres en soit. J’sais qu’en allant vers lui, j’risque aucunement de m’ennuyer. Et si j’allais le voir pour quelque chose de doux, clairement, ce serait pas la bonne personne. Merde, c’est bestial à chaque fois. Et c’est surement pour cette raison-là que je viens vers lui. Il est complètement dingue, je le sais et ça me dérange pas. Au contraire. Probablement que ça fait de moi une folle aussi, mais là encore, j’ai jamais nié ma situation mentale. Parce que ça me change de mon entourage et des cons que je croise tout au long de la journée. J’ai rien contre Abby, mais parfois, ses réflexions me donnent envie de hurler. Jaron qui cherche à me baiser à chaque fois qu’il me croise dans la maison, ça, ça me fait juste rire à sa gueule à chaque fois. Trop doux, trop câlin, trop émotif. J’ai pas besoin de ça. J’ai autre chose à foutre que jouer la nounou d’un type dépressif. J’ferais pas grand-chose d’autre que de le pousser un peu plus au suicide. Il sauterait de la fenêtre de sa chambre à cause de moi, s’éclaterait le genou et j’passerais encore pour une meuf tyrannique. Non, pas que ça me dérange, mais j’ai autre chose à foutre de mes journées. Alors non, j’baiserai pas mon frère adoptif. En comparaison, le sexe avec Elias ressemble plus à quelque chose de malsain, vicieux. Et c’est ça qui me plait, le sentiment d’excitation qui me parcoure, l’éclat de folie qui brille dans ses yeux sans cesse qui me donne pratiquement envie de me consumer sur place, quand sa main se trouve autour de ma gorge. Peut-être que je suis sadomaso, en fait, ça m’étonnerait pas vraiment. Si ça se trouve, mon cerveau a commencé à déconner quand j’ai capté que mes parents m’avaient littéralement planté sur le pas de la porte de ma tante. Ouais, c’est surement à ce moment-là que j’ai capté que les gens en général étaient des connards et qu’éventuellement, j’pouvais être encore plus connasse que les autres. Et ça fonctionne. Puisque maintenant, j’suis qualifiée comme une meuf antisocial qui n’en a rien à battre des autres, qui se fout des émotions/sentiments des autres, qui a envie de rire en voyant une personne pleurer et qui est littéralement capable de rire à un enterrement.

Je l’observe alors qu’il se rapproche lentement, comme un prédateur pourrait le faire, et je souris. Je sais que j’ai bien fait de le croiser, vraiment. J’réponds pas à sa remarque concernant ma bouche, parce que c’est pas nécessaire. Si j’suis naturellement une conne avec les gens, on peut pas en dire autant quand il s’agit de baiser. Là, j’sais être concernée à ma manière. Et au vu du compliment, j’imagine que j’fais ça bien. Je frisonne quand sa main précédemment posée sur ma joue descend jusqu’à mon cou, s’enroulant autour de ce dernier pour finir par serrer doucement. J’ferme les yeux pendant un bref instant, un sourire prostré sur mes lèvres alors que j’respire plus lentement mais tout aussi régulièrement, sauf que j’sens ses dents, ses lèvres, sa langue sur mon cou. Pendant tout ce temps, ma main descend tout de même vers son entrejambe, parce que ce serait injuste que j’sois la seule qui se ferait plaisir, là tout de suite. Et si mon rythme cardiaque s’accélère, j’fais tout de même en sorte de garder ma respiration régulière. Je rouvre les yeux à sa remarque, ma main resserrant doucement son emprise sur ce qui se trouve en-dessous de son jean en guise de réponse. Parce que s’il n’attend que ça, je peux bien confirmer que nous sommes deux. Il bloque ma main avec la sienne et j’le sens me mordre la mâchoire avant de sentir son corps s’éloigner du mien, sans pour autant s’éloigner vraiment. Juste assez pour qu’il recule et se retrouve dos au mur, dans la ruelle dont je parlais, presque à l’abri de tous les regards. Mon regard se pose une nouvelle fois dans le sien et cette fois, c’est moi qui lui mords la lèvre inférieure pendant que mes doigts défont sa ceinture, puis sa braguette pour finalement baisser son pantalon. Je relâche sa lèvre, une de mes mains passant dans son caleçon pour titiller son entrejambe. Puis lentement, j’me mets à genoux devant lui, lui retirant son caleçon dorénavant plus gênant qu’autre chose. Et finalement, j’le prends entre mes lèvres, mes vas-et-viens commençants lentement, pour devenir un peu plus rapides à chaque fois. Je le relâche un instant, créant le même mouvement à l’aide de ma main pendant que je reprends ma respiration en le regardant dans les yeux, avant de le prendre de nouveau dans ma bouche…
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MessageSujet: Re: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyMer 1 Mai - 4:45



un jour j'irai pisser sur toi, pour souiller chacun des sourires qu'ils ont en se parlant de toi


Une ruelle. Ce n'est pas la chose la plus obscène que je me sois offert, j'ai fais place à nettement pire depuis que je m'adonne aux plaisirs de la chair. Ça remonte à loin, ça remonte à Boston, juste avant que la famille d'accueil baisse les bras et accepte de me balancer à l'autre bout du pays histoire de les laisser souffler. J'ai rendu la femme à moitié dingue, je crois qu'elle tenait à force de bouffer du Valium pour dormir. Le père, dont je tiens le nom, incapable de supporter plus longtemps mes vannes, mon comportement et mon caractère insouciant et plus sauvage encore que si j'avais été élevé par un trappeur. Marginal dans cette société, incapable de s'accommoder au fait d'être aimé et de faire parti d'un ensemble qui se veut unique dans une dynamique familial. Incapable de considérer autrui comme une partie de moi-même, me prônant fièrement, sans gêne, le seul être qui m'importe maintenant et qui ne comptera jamais. Mes caprices, désirs et envies viennent avant tout le reste, les conventions, les lois, les règles et les normes sociales. Ça explique que je me sois adonné à une première initiation qui détonne de ce que l'on a habitude côtoyer, même chez les tarés qui fréquentent eux aussi le centre. Un homme, professeur de surcroit. Je me rappelle seulement que j'ai détesté, tout particulièrement de ne pas avoir le dessus, d'être objet de convoitise et non le conquérant, victorieux qui peut savourer son butin de guerre. Utilisé dans une décadence inexplicable, sans que l'on ne crie au scandale. Moi le premier, sans gêne je peux l'admettre, mais non plus le tolérer. Plus jamais victime, plus jamais dominé ni même soumis. Plus jamais.

La ruelle, oui. Ruelle crade, la lumière du jour peine à illuminer les jambes fuselées de Romane qui s'écorchent contre le sol. Je les devine, ces lézardes où le sang perle et les fragments de sable et de roche tente de s'accrocher. Je les imagine sans même avoir besoin de fermer les yeux, parce que je connais sa peau d'ivoire, son pigment, sa douceur satinée quand on la frôle du bout des doigts. On aurait tendance à croire que ce genre de femmes, dans le cas de Romane, s'offrant comme ça, gracile et consentante, ressemblerait nettement plus à ces camées des bas fonds, cernées et usées jusqu'à la moelle. Mais non. Elle est d'une perfection immaculée, voire même aveuglante. Le noir cendré qui vient souligner son regard d'un bleu incandescent n'ajoute qu'à cette perfection décadente et inusité, marginale de ces critères de beauté des nobles de noter société. Elle n'est ni classe, ni sapée comme une poupée. Elle n'est ni brillamment scolarisée, ni même dotée d'un vocabulaire d'aristocrate. Différente, marginale, brillant par son unicité et sa franchise décapante plutôt que par les cadres théoriques de ce que l'on appelle être belle. Et maintenant qu'elle la tient, coincée entre ses doigts, retrouvant le nid chaud de sa bouche venant l'enserrer, il n'y a qu'elle et ça qui compte. Ça, et sa manière de gérer ce contentement qui me serre à la gorge. J'appuie ma tête contre la brique, les yeux relevés vers le ciel, mordant ma joue avant de me pencher, poser ma main sur sa tête, caressant brièvement sa chevelure noir corbeau avant de lui imposer de l'ouvrir plus grand, de tout accueillir d'un trait, sans son mot à dire ou à donner. Elle est l'instrument me permettant d'atteindre l'extase, et tout bon instrument se manipule afin qu'on en tire le meilleur d'eux. Romane n'est pas différente, et j'émets un bref grognement, un sourire à la commissure des lèvres. Elle ne se plaint pas, accuse le coup sans broncher. La trique ne se calme pas, survoltée par l'accueil que lui fait Romane. Ça n'y tient plus, rapidement, et je me lasse de n'explorer que cela d'elle. Trop envie, trop d'idées, ça se bouscule dans ma tête. Je la repousse, la relève en attrapant son visage, vient violer sa bouche de ma langue, l'envoyant valser jusqu'à l'autre paroi de briques, l'écrasant violemment contre ce dernier. Les bras ne sont plus en restes, eux aussi la peau cède à la friction alors que ma paume se presse contre son abdomen, remontant jusqu'à sa poitrine, et encore jusqu'à la naissance de son cou, ne relâchant pas ses lèvres et bloquant son bassin contre le mien. Elle répond, participante active, élève modèle à cette discipline violente qui semble tant lui plaire alors que je lui impose de ces choses qui en effraient plus d'une. Elle soupire, gémit contre ma bouche, noyant son empressement tandis que j'écoute ce que l'envie me souffle, me crie, me hurle à l'oreille. Il y a tant, mais alors tant à faire...
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MessageSujet: Re: welcome to the jungle (elias).   welcome to the jungle (elias). EmptyMer 1 Mai - 23:48

Peut-être que perdre le contrôle me donne un certain sentiment de liberté. J’en ai jamais vraiment été privé, à vrai dire, j’avais une vraie marge d’actions et surement que j’ai pas forcément fait que des bons choix. Me faire virer du lycée en était probablement pas un, mais ça ne m’a jamais manqué, cette connerie. De toute façon, je prenais même pas la peine d’écouter tellement ça m’emmerdait. J’ai jamais eu besoin qu’on me dise quoi faire, quoi lire, comment agir et je crois pas avoir vraiment déjà supporté qu’on me donne des ordres. Puisque je me contentais simplement de sourire, de prendre mes affaires et de me barrer quand un monsieur-je-sais-tout me menaçait de me coller. Utiliser ma salive aurait été ridicule. C’est pour ça que je me barrais, la tâche était simplifiée. Un peu comme quand des parents envoient leur gamin geek dans sa chambre, pas une punition, plutôt une bénédiction. Alors pour en revenir à ce que je disais, perdre le contrôle total sur une situation me dérange pas, ça n’a jamais été le cas, parce que je vois pas l’intérêt de chercher à toujours tout prendre en main. Enfin, tout est relatif. Dans ce genre de moments où j’suis avec Elias, j’ai aucunement le contrôle, je le sais et ça m’amuse. Ça pourrait en révolter certaines, enfin surement, mais bordel, j’en ai rien à battre. Le voir dominer totalement la chose est assez plaisant, vraiment, parce que rien qu’en le regardant, j’prends mon pied. J’comprends pas toujours pourquoi, mais j’ressens pas le besoin de saisir complètement ce qui se passe quand j’suis en sa présence. Après tout, il est plus taré que moi et on m’a toujours dit de pas contredire un fou. Alors je le laisse faire, j’le laisse prendre les rênes et si ça devrait éventuellement me déplaire, ce n’est pas le cas. Au contraire.

Peu importe dans quelle situation j’peux me trouver en sa présence, j’ai toujours l’impression qu’une certaine électricité nous entoure. Clairement, depuis la première fois que j’l’ai croisé à vrai dire. J’le voyais bosser sur sa caisse en trainant dans le coin et au bout d’un moment, j’sais pas exactement pourquoi, j’l’ai invité, dans sa propre caisse, à m’accompagner sur les sièges arrière. C’était foutrement explicite. Et on a recommencé ensuite. Et voilà maintenant dans cette ruelle. A genoux devant lui, j’me fous de passer pour une salope. L’avis des gens m’intéressent pas. Ce que je fais en ce moment-même me dérange absolument pas, sinon j’le ferais certainement pas. J’sens ses doigts dans mes cheveux, me poussant plus loin et j’accepte sa demande, me complaisant à l’accepter dans ma bouche. J’l’entends laisser échapper un grognement, et si ma bouche n’était pas déjà occupée, j’sourirais surement. Puis sans que je m’y attende, j’me retrouve debout, sa main sur mon visage alors que sa langue se force un passage entre mes lèvres. Je soupire contre ses lèvres, acceptant son intrusion sans problème. Mon dos finissant par heurter le mur sans ménagement et en quelques secondes j’me retrouve serrer contre son corps, ma respiration saccadée par la surprise et par le frisson qui me traverse le corps. Sa main remonte de mon ventre vers mes seins, puis une nouvelle fois autour de mon cou. Ses lèvres toujours sur les miennes, son corps faisant pression contre le mien, une de mes mains passant sous son t-shirt pour finalement se poser sur son dos que j’finis par griffer sous le coup de l’impulsion. Putain, j’pourrais me sentir oppressée par sa proximité, par l’impression d’être dans l’incapacité de pouvoir lui échapper, mais c’est tout le contraire. Vraiment. Je gémis contre ses lèvres et si j’avais envie de lui un peu plus tôt, cette envie ne fait que s’accentuer après chaque seconde qui passe. Son shirt, j’veux lui enlever. Et à l’instant même où ses lèvres s’écartent des miennes, me laissant quelques secondes pour respire, j’croise son regard alors que mes doigts sont à la base de son t-shirt. J’cherche pendant une seconde quelque chose dans son regard qui me dissuaderait de lui retirer, parce qu’après tout, il ne fera que ce qu’il voudra et j’le sais. Pourtant, j’parviens tout de même à lui enlever, ses doigts relâchant mon cou pendant ces quelques secondes avant qu’ils retrouvent leur chemin. J’tente de calmer ma respiration, ses hanches m’empêchant toujours de bouger, même si j’remue tout de même mon corps contre le sien. Et pendant qu’une de mes mains fait pression sur son torse, l’autre descend de nouveau vers son entrejambe que je prends dans ma main, reprenant les mêmes mouvements que je faisais plus tôt sans pour autant faire appel à ma bouche. Mon regard ancré dans le sien, dans l’attente de voir ce qu’il va décider, parce que c’est toujours lui qui décide, parce qu’il domine et que je le laisse faire sans broncher…
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