❝ allez, on va danser au bar des suicidés comme autrefois, on gardera les yeux fermés ❞

La première fois que je rencontre un festival de musique et pour être franche, j'ai bien hate de voir ce que ça va bien donné comme résultat. C'était le premier jour du festival et je suis toute exciter. Je suis face à ma garde-robe et j’attrape une robe des plus extravagantes, elle était moulante et remontant ma poitrine en formant une parfaite poitrine bien remontée. Je l'enfilai rapidement, elle suivait parfaitement mes courbes. C'était une robe à bustier qui arrêtait à mi-cuisse et qui avait une légère traînée à l'arrière ; elle était blanche. Je me disait que le blanc se marierait bien avec les black light, comme toujours, du moins s'il y en a. Une fois préparé, j'ébouriffai mes cheveux pour les placer avant de quitter l'appartement. Une trentaine de minutes plus tard, j'étais sur les lieux, avec mes talons aiguille dans les pieds, simple et blanc. J'arrivai sur les lieux e mêlant aux autres sans me soucier des regards qui se posait sur moi. Je me mis à danser avant de sentir une douleur sur ma fesse gauche. Je tournai les yeux et remarquai une tache bleu qui était apparut sur ma robe. Je levai les yeux vers un groupe de garçon qui pointait leur armes de peinture vers moi. Je croisai les bras avant d'être canardé de peintre à nouveau. J'étais couverte de toute sorte de couleur. Je me mis à rire avant de me ruer vers eux. Je pris une de leur arme et la retournai contre eux. Je me mêlai facilement aux tireurs et m'attaquai à ceux qui n'était pas tâché.

❝ ♫ MUSICAL TRIP ♫ ❞

Spoiler:

La jeune femme passa le ruban autour de son poignet. Vêtue d’un short en jean et d’un débardeur un peu trop large, Brinley avait du mal à reconnaître son reflet dans le miroir de la chambre. Sa chevelure tombait sur ses épaules en une cascade d’ondulations. La jeune femme glissa des lunettes sur ses yeux. La brunette réajusta la bretelle de son débardeur en soi blanc puis déposa un chapeau sur sa tête. La voilà qui était fin prête. La belle descendit les escaliers avec hâte. Le deep sunset festival débutait aujourd’hui. Sa meilleure amie Cornelia s’y rendrait à ses côtés. Cela promettait d’être une bonne journée. Et dernièrement, la jolie brune avait bien besoin de journée sans prise de tête. Une journée loin de la catastrophe qu’était sa vie personnelle. Une journée tranquille avec sa meilleure amie et de la bonne musique. Que rêver de mieux ? La belle attrapa ses clés de voiture qui trainait sur le comptoir. Le soleil brillait dans le ciel, la température était agréable. Ni trop chaud, ni trop froid. Brinley observa quelques instants la vue qui s’offrait à elle depuis l’entrée de la villa sur Sunbury Drive. La fragilité de la vie, l’instabilité de celle-ci la frappait. Tout cela pourrait ne bientôt être qu’un mirage. Alors que ses doigts se pressaient sur le bouton afin de déverrouiller la berline, la psychiatre chassa cette idée de son esprit. Non pas aujourd’hui. Accrochant son kit main libre à son oreille, la brune fit sonner le téléphone de son amie pour lui signaler qu’elle était en chemin. Il ne leur fallut pas bien longtemps pour se retrouver toutes les deux dans la voiture en direction de San Bernardino. Le trajet ne fut pas si long. Le temps passait toujours vite à ses côtés de toute manière. La musique flottait déjà dans l’air lorsque sa main s’agrippa au bras de Cornelia pour ne pas la perdre dans la foule. « Merci d’être venue avec moi, Cornelia. J’ai vraiment besoin d’une journée comme celle-ci », avoua la jeune femme avec un léger sourire au coin des lèvres.

Cornelia sourit doucement à la vieille Mrs Laurent qui l'avait engagée pour s'occuper de son jardin et de faire le ménage deux jours par semaine. Lady Laurent - comme la vieille dame aimait se faire appeler - avait rencontré la jeune femme lorsque celle-ci était en désintoxication avec le fils de la vieille dame. Le jeune homme avait été un ami proche de Cornie. Ils étaient sortis en même temps du centre et Lady Laurent avait accueilli la brunette chez elle comme sa fille. Hélas l'année suivante, son fils avait fait une rechute et une overdose qui lui avait été fatale. La vieille femme connaissait la maladie de Cornelia et ses problèmes à avoir du travail. Aussi elle avait donné cette opportunité à la jeune femme. C'était peut-être rien mais Cornelia savait qu'il suffisait d'appeler Mrs Laurent en lui disant qu'elle ne pouvait et la dame ne posait pas de question, laissant la brunette gérer ses problèmes. Elle recevait de cette dame plus d'amour que tout l'amour maternelle qu'elle avait pu recevoir de sa mère. Enfin ce jour-là elle termina plus vite. Elle avait rendez-vous avec Brinley. Elle enfourcha son vélo et alla retrouver sa meilleure amie. En arrivant au festival Cornelia fit attention à ce que sa petite pochette en bandoulière contienne bien ses médicaments et ouvrit un bouton de sa chemise en lin et essuya ses mains moites sur son short en jean. Elle avait mis des vans, n'ayant jamais été très à l'aise sur des talons de 10 centimètres. "De rien c'est normal, puis il faut que je sorte aussi de temps en temps."

⊹ espérer, ne veut pas dire abandonner.

Festival. Chose que tu adorais avant. A présent, tu ne savais pas trop si tu devais y aller ou pas. Faire comme-ci de rien n’était, ce n’était pas toi, mais en même temps, tu avais besoin de sortir, de te libérer de cette dépression. C’est pour cela, que tu t’étais habillé assez rapidement, vêtue d’une robe coloré, cheveux attaché. Direction les bus navettes, préparé spécialement l’occasion. Prendre sa voiture, n’était pas une bonne idée. Surtout que conduire t’était impossible en ce moment. C’était surtout dangereux. En te voyant, on ne pouvait pas dire que tu étais dépressive, au contraire. Les facettes ne faisaient pas la personne. Soit, rentrais dans le bus. La tête dans les nuages, tu ne vouais même pas l’heure passer. Il y avait beaucoup de monde, donc t’essayait de penser à autre chose. Respirant assez fort, pour te calmer. Au bout de quelque seconde, tu te sentais horriblement mieux. Mais tu avais vraiment besoin d’aire. Tu espéré arriver assez rapidement. (…) Le bus s’arrêta une bonne vingtaine de minute plus tard, si ce n’est plus. Faisant la queue pour descendre. Sentant l’air, tu fus soulagé. Tu te stoppais quelque instant, essayant d’aller mieux. Encore heureux que tu avais ton sac à main, mais surtout ta bouteille d’eau. Tu la pris, avant de boire une gorgée. Avant de te faufiler sur l’herbe, à la recherche d’une personne que tu connaissais, mais avec la tonne de monde, c’était impossible. Tu t’arrêtas à un endroit assez calme, sans trop de personne, avant de regarder dans les alentours, toujours dans tes pensées.

Les festivals musicaux, l'opportunité rêvée pour sortir du placard certaine de mes trouvailles, des vêtements trouvés dans des friperies, des tenus au style très hippie. Époque où j'aurais adoré vivre. Petite je prenais déjà un malin plaisir à regarder les photos de jeunesse de ma mère, aspirant à remonter le temps. En sortant du bus qui venait d'arriver sur le parking de l'événement j'enfilai ses lunettes de soleil rondes que j'aime tant. Celle-ci me donnerait presque, à ce qu'il parait, une apparence de pseudo astronaute, étrange et spatial, contrasté avec un short plutôt usé comportant de grandes poches où je pourrais facilement y glisser mes mains pour éviter de jouer avec mes doigts, mes incontournables hauts extra-larges et des chaussures dignement volés à un lutin en cuir marron clair. Globalement, le voyage en transport commun s'était plutôt bien déroulé. Sal s'était assis à côté de moi tout le long, ne connaissant pas le reste du groupe. Nous nous sommes assis sur une rangée ensemble par duo, histoire de pouvoir communiquer et ne pas faire les ours mal léchés comme ce bon vieux Sal sait bien le faire. J'ai du d'ailleurs plusieurs fois lui envoyer discrètement mon genou dans la cuisse pour l'obliger à s'introduire dans certaines conversations. Étrangement il s'y est plié plus aisément que je ne l'aurais pensé. Le temps que tout le monde descendent du bus, je pouvais déjà voir d'ici la scène. Sal scrutant l'horizon à la recherche de la buvette la plus proche. En approchant de lui j’ajoutai tout en le prenant par le bras, le trainant loin des ennuis. « Tu sens quelque chose ? Un fût de bière, du whisky ? » Dis-je d'un air taquin. Ainsi nous avons rejoint les autres pour discuter du programme. Pour le coup, je m'y suis cru, je me suis sentie bien. Membre d'un tout autre Breakfast Club. Regardez-nous, tous différents, tous embarqués dans un événement. Certains volontairement d'autre plus par obligation amicale. Finirons-nous part marquer l'univers, quelque chose, quelqu'un ? Pour être honnête, je ne pense pas. Mais, nous serons nous-mêmes et ça, c'est déjà quelque chose. Je souris à cette idée, à cette journée, à tous ces gens ici présents. Je souris.

C'est Mia qui avait insisté, enfin, il faut dire que ça n'avait pas été vraiment compliqué. Passer le week-end entre amis à écouter de la bonne musique, je n'avais pas longtemps hésité. Voilà déjà plusieurs semaines que plusieurs patients et collègues en parlaient et j'étais tout excitée à l'idée de m'y rendre. Ce matin, en me levant, je m'étais précipitée pour voir le temps qui nous attendait. Par chance, il faisait grand soleil. J'avais donc sauté dans un petit short en jean, enfilant un haut de maillot de bain avec un tee-shirt large dessus. Le week-end s'annonçait des meilleurs. Nous étions tout un petit groupe à nous y rendre, à part Mia, je ne connaissais les autres que de vue ou je leur avais rapidement parlé, mais Mia m'avait promis que je n'aurais sûrement pas de mal à m'intégrer parmi eux. De toute façon, j'avais toujours réussi à m'intégrer dans n'importe quelle situation, disons que j'avais une facilité pour l'adaptation. Et puis, il n'y avait aucune raison que ça se passe mal. S'ils étaient des amis de Mia, il n'y avait aucune raison pour que je ne m'entende pas avec eux et j'étais déjà tellement surexcité à l'idée de sortir écouter MGMT et d'autres groupes supers qui étaient prévus au festival que je ne me laisserai pas gâcher le week-end pour rien au monde.
Mia n'avait pas menti. Le trajet en bus jusqu'à San Bernardino s'était passé très rapidement. Finalement, tout le monde avait réussi à plus ou moins s'intégrer dans le groupe et la bonne ambiance était de la partie. Une fois garé, nous descendions rapidement du bus pour profiter au plus vite de ce qui nous attendait. Je lançais des regards un peu partout afin de repérer l'endroit alors que les autres se regroupaient afin de discuter du programme. Une grosse flèche indiquait la direction vers un paint ball et une piscine multicolore. Je rejoignais les autres sautillant d'excitation et indiquais à Sal la flèche d'un mouvement de la tête. Regarde, un paintball, faudra y aller ! J'ai hâte de te voir couvert de peinture, Grincheux !, lui lançai-je avec un clin d'œil.

our perfect disease

Festivals, musique, rock, rock, rock. C'était tant de souvenirs qui revenaient, sinueusement, s'installer dans mon esprit à la pensée de ces mots. Une étrange excitation s'était emparée de moi depuis le début de cette journée, je devais bien me l'avouer. Cela devait sans doute être pour cette raison-là que j'avais presque envie de dire que le trajet en bus avec ces inconnus avait presque été plaisant, presque. Je souris en repensant aux coups de genou discrets et non moins vides de sens de Mia, lorsqu'il m'arrivait éventuellement d'avoir l'air exaspéré par des discussions dont l'intérêt m'était étranger. Mia, Mia et sa bouille angélique avaient insisté, et puis moi j'avais cédé. J'aivais accepté de l'accompagner, ma petite Mia, j'avais accepté de venir avec elle et ses amis que, pour la plupart du moins, je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, lui promettant que je ferai mon possible pour m'amuser. Mais il s'agissait là d'un festival, du rock à toutes les sauces, alors oui, il y avait pire. Je regardai autour de moi en descendant du bus, et l'excitation se fit plus grande encore. « Tu sens quelque chose ? Un fût de bière, du whisky ? », me demanda Mia, d'un air taquin, en s'emparant de mon bras. Je la regardai, un sourire un peu moqueur sur les lèvres. « Ne t'inquiète pas mon chou, je n'oserai pas aller vider de verre sans toi ! » Nous nous approchions des autres, déjà en train de scruter le programme, lorsque Mona, pleine d'entrain à son habitude, nous rejoignis en sautillant d'excitation. Regarde, un paintball, faudra y aller ! J'ai hâte de te voir couvert de peinture, Grincheux ! Je cachai mon amusement, me retins de rire, tout en retirant mon bras de celui de Mia, lui lançant un petit clin d'oeil avant de m'approcher de la jolie Mona. « On peut toujours aller voir ça, mais personnellement, c'est plus pour tes habits à toi que je m'inquiéterais. Mais après tout, tu pourras toujours enlever ce t-shirt, je ne pense pas que cela dérangerait beaucoup de gens ici... », lui dis-je, passant mon bras autour de sa nuque.

C'était sans compter sur Mona, mon petit bout de bonheur, mon petit clown sur patte. Elle s'avança en sautillante telle une gamine. « Regarde, une paintball, faudra y aller ! J'ai hâte de te voir couvert de peinture, Grincheux ! » Ajouta-elle à l'intention de Sal. Cette réplique me fit sourire davantage. Grincheux, ce surnom lui convenait tout à fait, je n'aurais pour tout dire pas trouver mieux. Ce dernier extirpa mon bras du sien suivant son geste d'un clin d'oeil à mon intention. Furtivement il se dirigea vers Mona. Ces deux-là était fait pour s'entendre. « On peut toujours aller voir ça, mais personnellement, c'est plus pour tes habits à toi que je m'inquiéterais. Mais après tout, tu pourras toujours enlever ce t-shirt, je ne pense pas que cela dérangerait beaucoup de gens ici ... » Fidèle à lui-même. Ce bon vieux Sal. Je me retournai pour scruter l'horizon et évaluer la densité de ce festival, que j'attendais avec impatience, étrangement. Ce que j'appréciais le plus dans ces événements, l'ambiance, le choc des styles vestimentaires, l'originalité, la musique. Tout était inspirant. « On part donc en direction du Paintball ? Histoire d'assouvir le fantasme de Sal et le plan diabolique de Mona en une pierre deux coups. » Tout m'allais. Du moment que je ne m'approchais pas trop de la piscine. Malgré que mon maillot de bain une pièce camouflait intelligemment une grande partie de ma cicatrice, je ne sentirais plutôt jamais à l’aise avec cette partie de mon corps en particulier.

Il y avait des jours avec et des jours sans, pour notre psychiatre, c'était plutôt entre les deux dernièrement. Le sort semblait s'acharner sur la demoiselle. Il lui était bien difficile de comprendre le pourquoi du comment. Et cela, l'agaçait fortement. Son mariage battait de l'aile, ses patients n'allaient guère mieux, son était moral se dégradait. Oui, la canadienne avait définitivement connu mieux et sûrement pire. Son sourire sonnait faux mais cela l'importait peu. Sourire, c'était un moyen de communication comme un autre. Une façade à dresser pour éloigner les curieux. Aujourd'hui, la brune s'était décidée à rejoindre sa meilleure amie Cornie pour le festival musical Deep Sunset. A peine avaient-elles mis un pied hors de la berline de Madame Hadfield, que la musique les assaillaient. C'était plaisant. Pourtant, cela devait l'être un peu moins pour son amie tout ce monde, tout ce bruit, cette agitation incessante. Brinley la remercia d'avoir accepté de l'accompagner. Ce n'était pas comme si la belle allait demander à quelqu'un d'autre de toute manière. Son mari n'était pas vraiment aux abonnés présents et puis, il fallait l'avouer, la brunette n'était pas d'humeur à le supporter. Étrange, n'est-ce pas? Donc, c'était un après-midi entre filles. "De rien c'est normal, puis il faut que je sorte aussi de temps en temps.", lui répondit Cornelia. Brinley déposa sa main sur son front en plissant légèrement son regard noisette. Il y avait plusieurs choix qui s'offraient à elles. Se mélanger à la foule pour écouter la musique, s'assoir tranquillement quelque part pour profiter du concert, aller boire un verre ou encore se mêler au jeu de paintball. « Par quoi veux-tu commencer ? », l'interrogea la belle. Après tout, c'était l'idée de Brinley de les trainer ici mais cela ne voulait pas dire que Cornelia n'y trouvait pas un intérêt propre aussi.

Cornelia avait depuis toujours cherché les choses compliquées et inaccessibles. L'amour de ses parents, de ses grand-parents, et du neveu de Mrs Laurent, trente-huit ans et la vie dorée. Puis après toutes ces années noires, Cornelia avait finalement atteint un semblant de bonheur. Elle se levait le matin et prenait sagement ses médicaments. Puis elle enfourchait son vélo pour aller s'occuper de la vieille Mrs Laurent. Elle ne s'embêtait pas à avoir un semblant de béguin pour qui que ce soit, profitant simplement de ses amis qu'elle s'était faite au centre. Elle menait une vie simple, elle ne cherchait plus à avoir des nouvelles de sa famille, se satisfaisant de sa sœur et de son frère. Elle glissa ses mains dans les poches de son shirt en jean en réfléchissant. "Hum je boirais bien quelque chose j'ai la gorge sèche." Cornie joua avec les fils qui pendant sur son shirt. La brunette regarda la foule. Les couples s'embrassaient sans gêne, les jeunes passaient en groupe et parfois la jeune femme reconnaissait l'odeur si particulière qu'elle portait, du temps où elle fumait, et pas que des cigarettes. Elle prit son amie par le bras et l'entraina vers une petite buvette. Elle commanda soda, paya et en tendit un à Brinley. "Alors, raconte moi comment va ta petite vie ma jolie!" Elle s'écarta de la buvette et s'installa dans l'herbe, la musique lui berçant doucement les oreilles.