+ One last kiss. Juliet & Aiden.

Aujourd'hui Danaë vient rechercher la petite. Je n'aime pas me séparer d'elle, c'est toujours quelque chose de difficile pour moi. Je soupire tout en embrassant le front de ma petite chérie. C'est toujours le même cinéma et j'aimerais la garder plus longtemps près de moi mais, ce sont les règles. Quand je me suis battu pour la garde de ma fille, je me suis promis que c'était tout ou rien. Pour moi il était hors de question que ma fille reste avec sa mère, cette femme qui dans le fond nous avait séparés et puis finalement j'ai perdu.. Pourquoi ? Trop violent et colérique. Finalement envoyer l'amant de mon ex-femme à l'hôpital avait été une erreur. « Papa reviens très vite mon ange. » Un dernier câlin, un dernier baiser et voilà qu'elle part dans les bras de sa mère. Je me redresse doucement lui adressant un seul regard, un seul signe de tête mais, toujours aucun sourire. « A plus. » Je referme la porte derrière moi, je ne me retourne pas, plus vite elle sera partie et mieux je me porterais. J'ignore totalement quoi faire de ma soirée. Maintenant que ma fille est partie je ne suis plus obligé d'être cet homme sage et stable. Je ne suis plus cet homme et ce depuis deux ans maintenant. Je ne souhaite qu'une seule chose ; m'amuser. Je couche avec des filles juste pour le plaisir et puis le lendemain je les laisse tomber comme toujours. Un sourire apparu soudain aux coins de mes lèvres. J'avoue avoir mes petites préférences, comme par exemple Joy. J'ai presque l'impression de revenir des années en arrière quand je suis près d'elle, le contact de sa peau me fait ressentir quelque chose de totalement nouveau mais, je ne serais pas décrire quoi. Puis il y a la magnifique Juliet, celle que je traque sans aucun remords mais, qui m'envoie toujours balader au mauvais moment. Comment elle fait pour ne pas craquer ? D'habitude les filles tombent toutes comme des mouches à mes pieds mais, pas elle. Je suis capable de tout pour l'avoir une nouvelle fois, pour sentir à nouveau ses lèvres caresser les miennes. Désormais je sais quoi faire de ma soirée.. Je vais aller jouer à mon jeu préféré. J'attrape les clés de chez moi et de ma voiture et voilà que je disparais.

Ce soir je vais mettre tous mes atouts en avant. Je ne vais pas lui laisser d'autre choix que de craquer. Il y a bien un jour oµ elle n'aura plus la force de résister, après tout elle a déjà craquée une fois pourquoi pas une deuxième fois ? J'ai sorti le grand jeu, je n'arrive pas seul mais, avec un repas fraîchement acheté au restaurant mexicain non loin de chez elle. Je ne vais pas non plus lui faire une déclaration digne de Roméo, je veux juste l'avoir dans mon lit pas l'épouser. J'arrive enfin devant sa porte, je frappe trois petits coups et j'attend qu'elle m'ouvre avec un sourire jusqu'aux oreilles. La porte s'ouvre alors doucement, Juliet semble assez étonnée de me voir. Logique, je n'ai même pas prévenu que j'arrivais. « J'espère que je ne dérange pas beauté. » Quand je pense que je suis en train de draguer une excellente amie à mon ex-femme. Je dois être tombé sur la tête mais, ce n'est pas comme ci cela la dérangeait. Elle n'a pas dit non quand je me suis jeté sur elle la dernière fois. « T'as faim ? » Je lui montre alors les plats que je viens tout juste d'acheter pour l'occasion. Oui je suis réellement prêt à tout pour l'avoir et si elle l'ignorait maintenant elle en a la preuve. Juliet va devoir s'y faire, c'est simple tant qu'elle continuera de dire non, je reviendrais toujours à l'attaque. Si elle veut la paix, alors elle doit me donner ce que moi je veux. Salaud et manipulateur, je sais.

Spoiler:

❝ Tonight we are young, so let's set the world on fire. We can burn brighter
than the sun. ❞

J’avais passé une journée des plus ennuyeuses et merdiques au boulot. Zelda avait littéralement mis en miettes la vaisselle de mon restaurant et beaucoup de clients n’avaient pas du tout été satisfaits des services proposés. En gros, j’avais pas mal de choses en têtes et je dois dire que je n’avais qu’une seule et unique envie : rentrer chez moi. Avant de rentrer, je passais saluer mon amie Olivia qui travaillait dans la boutique en face de la mienne et chez qui je pouvais trouver du réconfort quand je vivais de rudes journées. Ensuite, je décidais d’aller dépenser le peu d’argent qu’il me restait sur mon compte en banque et craquais pour un merveilleux sac à main beige, qui irait parfaitement avec certains éléments de ma garde robe et ma magnifique paire de bottines fraichement achetées également. En fait, lorsque je n’avais pas le moral, le shopping me détendait et me permettait d’oublier mes soucis le temps de quelques minutes. Je rentrais ensuite chez moi, dans l’optique de passer la soirée allongée sur mon canapé à ne rien faire du tout. J’espérais ne pas être déranger par le téléphone, que je coupais par simple précaution. Qu’importe que des gens aient besoin de moi, ce soir je n’avais envie de penser qu’à moi et moi seule. Vingt heures et je n’avais toujours pas pris la peine de me préparer à diner. Mon chien me regardait pour me faire comprendre que peut être il faudrait que je me bouge un peu, mais lui aussi je n’avais pas envie de le supporter ce soir. Ce qu’il me manquait en fait, c’était un bon massage pour me détendre. Tandis que je zappais de chaine en chaine sur ma télévision, on sonna à la porte. Et merde, qui pouvait bien avoir le culot de venir jusqu’à chez moi ? Ce n’était vraiment pas le moment, et je décidais de ne pas ouvrir la porte. Mais la personne semblait insister, lourdement je dirais même. Je me levais alors, mes pieds me faisant affreusement mal pour avoir porter une paire d’escarpins toute la journée, et ouvrais la porte lourdement sans faire attention à la personne qui se trouvait derrière. « Oui ? » C’est alors que je levais les yeux et que je reconnu ce cher Aiden. Un mec complètement craquant, qui n’était autre que l’ex d’une de mes amie avec qui je m’étais découvert certains points communs. On se comprenait un peu tous les deux, à cause de nos exs respectifs mais je dois bien avouer que je n’avais pas envie de papoter ce soir. « Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler beauté Aiden ! » Lançais-je, d’un air froid. Je lui avais déjà répété que je détestais ce genre de surnom typiquement utilisé par les hommes à femmes. Je ne pris pas la peine de l’inviter à entrer pour l’instant et écoutais ce qu’il avait à me dire. Il me propose ensuite un diner en me montrant des plats mexicains. J’adorais cela, mais j’étais bien décidé à ne pas le faire rentrer et à passer la soirée seule. « Mexicain ? Sérieusement ? Tu aurais pu trouver mieux. » Commençais-je par dire, en plongeant mon regard dans le sien, qui était complètement craquant. Je continuais alors sur ma lancée. « Aucune de tes conquêtes n’a voulu de toi ce soir c’est ça ? » Demandais-je en souriant. Je le taquinais, et il me connaissait assez pour savoir que ma remarque n’avait rien de méchant. Aiden ne semblait pas décidé à partir, et je lui ouvris la porte afin qu’il puisse rentrer. « Bon allez, rentre ! » Dis-je en lui faisant signe de prendre place dans mon couloir.