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 Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]

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MessageSujet: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyDim 14 Juil - 18:23


Great expectation
C

alme toi Gabe, tu ne vas pas passer un examen !


Je posais ma main sur sa cuisse qu’il agitait de haut en bas dans un mouvement nerveux et lui souriais.  Nous étions vendredi, ça faisait trois semaines que j’avais emménagé avec Lexie chez lui et jusque là les choses se passent admirablement bien.  J’adore les voir ensemble ces deux là, parce que pendant quatre années j’ai rêvé de les réunir, je rêvais à ce genre de moments où je la verrais sur ses genoux, où je le verrais lui sourire avec tendresse.  C’était un énorme changement dans nos vies, à tous les trois, mais on s’en sortait bien, parce que tout allait pour le mieux.

Et ce matin, j’avais rendez-vous à l’hôpital avec mon obstétricien pour ma seconde échographie.  A la première, on ne voit jamais grand chose, le bébé est minuscule et à la forme incertaine.  Mais cette fois, je sais qu’on va voir un vrai bébé, et normalement, sauf s’il est vraiment mal placé, le doc pourra nous dire si c’est un garçon ou une fille.  J’ai hâte de savoir, et je sais que Gabe aussi.  Il voudrait un petit gars, pour avoir quelqu’un qui soit de son côté contre les femmes de la maison, et quand il dit ça, ça me fait bien rire parce qu’il est bien connu que les petits garçons sont toujours dans les jupes de leur maman et que les petites filles sont toujours folles de leur père.  Alexia en prend bien le chemin d’ailleurs, je vois une complicité naître entre ces deux là à une vitesse folle !

Moi ?  Et bien j’ai pour habitude de dire que je veux juste un bébé en bonne santé.  Garçon, fille, ça n’a aucune importance pour moi.  Si je veux savoir, c’est juste à cause d’une curiosité bien compréhensible, mais également parce que c’est plus pratique.  Je veux faire ce que je n’ai pas pu faire pour Lexie, lui choisir et lui décorer une belle nursery, aller faire des courses pour lui trouver des vêtements, des jouets qui iront dans sa chambre, et puis aussi pouvoir commencer à parler avec Gabe de quel prénom nous allons lui donner !  C’est pas le genre de truc qui peut se décider à la dernière minute ça, et connaître le sexe de l’enfant, c’est pouvoir réduire la liste des possibilités par deux.  Il nous reste encore pas mal de choses à acheter, comme par exemple le landau, et nous n’avons pas encore déposé de liste, préférant attendre de pouvoir tout y mettre d’un coup.    Tant de choses auxquelles il faudra encore penser !

Dans la salle d’attente commune aux cinq médecins qui travaillaient dans le service, il y avait de tout.  Des femmes au ventre encore plat, d’autres qui devaient être sur le point d’accoucher d’une semaine à l’autre, des mines tristes et d’autres réjouies, des femmes seules, d’autres en couple, parfois avec des enfants (d’ailleurs qu’est-ce qu’ils foutent là ?  Pourquoi ils ne sont pas à l’école ?).  Gabe et moi on faisait partie des couples qui semblaient heureux.  La dernière fois, j’étais de ces femmes seules qui n’a pas du tout la mine réjouie, et je ne pouvais m’empêcher de me demander aujourd’hui quelle était l’histoire de ces jeunes femmes qui ne peuvent pas apprécier ce moment magique qu’est une grossesse.

Je feuilletais un magasine de circonstance et de temps à autres, je montrais à Gabe des modèles de chambres qui me plaisaient.  Il va être gâté ce bébé, c’est certain, et il faudra faire attention à ce qu’Alexia ne se sente pas mise de côté.  J’ai pas envie que ma fille se sente abandonnée de nouveau.  Quand l’infirmière a appelé mon nom, le stress est monté d’un coup.  Ben oui, dans quelques minutes je vais savoir si j’attends une fille ou un garçon !  C’est quand même pas rien comme nouvelle, même si quoiqu’il en soit, ce n’est que du bonheur de toute façon.  J’entre la première dans le cabinet de l’obstétricien et après l’avoir salué, je lui présente Gabe.


Docteur Hatzis, je vous présente Gabriel Kostas, le père du bébé.

Kostas... Nous voici donc entre grecs !  Enchanté.  Installez-vous je vous en prie, je prends votre dossier.


Effectivement, Hatzis était grec.  Mais si pour Gabe il faut le savoir, lui on le devine aisément !  Des cheveux très noirs malgré la cinquantaine bien tassée, des yeux sombres et un teint hâlé, il ne pouvait cacher ses origines, d’autant qu’il en avait encore l’accent.  C’était un bon médecin, consciencieux, j’avais confiance en lui, ce qui était important dans ce genre de circonstances.


Bien !  C’est donc votre seconde visite, vingt et une semaine de grossesse... Quelque chose à signaler ?  Douleurs, nausées, fatigue extrême...

Non, rien de tout ça, je me sens en pleine forme.

Parfait.  Monsieur ?  Des questions avant qu’on ne commence l’examen ?

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Dernière édition par Juliana Fields-Oxford le Mer 14 Aoû - 19:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyVen 26 Juil - 3:54



❝ If your love was all I had in this life, that would be enough until the end of time ❞

Gabe, oublie pas qu’aujourd’hui, tu vas découvrir le sexe de ton bébé en route. Alors réveille-toi et tente de supporter Julia du mieux que tu peux, même si t’as la trouille et que tu seras probablement pas capable de rester calme. Que ma conscience me crie depuis je sais pas combien de temps… Enfin, non, avant ça elle alternait les jours. Julia m’a dit que ce jour viendrait, mais j’ai peur quand même. J’veux dire, on va découvrir le sexe de notre bébé et j’ai tellement espéré que ce soit un mec que je sais pas comment j’vais réagir si le docteur nous annonce que c’est une fille, ou encore pire, des jumeaux ! Enfin, pas que j’aime pas avoir une fille, j’ai déjà Lexie et j’trouve que c’est assez, j’apprends lentement à la connaître et je me demande comment j’vais survivre à son adolescence. Elle est tellement intelligente que parfois j’ai l’impression d’me faire avoir par elle alors que je pensais fermement que c’était moi qui menais le jeu. Elle arrive à m’avoir avec ses « Papaaaa, tu sais que t’es le meilleur ? », parce que ouais, elle m’appelle papa et que ça me fout encore la trouille, enfin non, ça me donne encore des papillons et… Putain, mais je parle comme une meuf ? Ça me donne pas des papillons, c’est quoi l’expression déjà ? Ah ouais, la chair de poule, voilà ! La première fois qu’elle l’a fait, j’ai manqué m’étouffer avec ma bouchée de croissant, Julia s’est foutue de ma gueule pendant au moins dix minutes, puis elle a dit que c’était ‘mignon’ et que j’devais m’y habituer. C’est ça ouais, entre se faire appeler ‘Gabe’, ‘trouduc’ par ma très chère sœur et ‘connard’ par Julia – autrefois, maintenant c’sont des surnoms affectueux auxquels j’arrive pas encore à m’habituer non plus, dans le genre : chéri, mon amour. Je sais pas, c’est juste… pas mon style, je crois ? Peut-être trop tôt, j’en sais absolument rien, la seule personne qui m’appelait comme ça avant c’était ma mère, et ça fait au-dessus de quatre ans que j’ai pas entendu ça, du coup faut m’excuser si j’procède pas encore l’info – ouais bon pour en revenir au point sérieux, j’ai foutrement peur. J’veux un petit mec, comme ça j’vais pouvoir jubiler et me vanter que j’vais avoir un portrait craché de moi-même entrain de grandir dans le ventre de mon éventuelle femme – hm ouais, j’ai commencé à penser au mariage l’autre jour quand Ronnie m’a fait comprendre que Julia resterait pas si je l’épousais pas un jour ou l’autre – et qui terrorisera les merdeux qui vont s’attaquer à sa grande sœur. C’est ironique, mais j’les vois déjà à l’adolescence, Bébé qui fait chier Lexie parce qu’il aime pas son copain, j’vais lui acheter des trucs pour l’encourager et lui faire comprendre que c’est bien d’emmerder le copain de sa sœur, comme ça le copain en question se fera pas trop d’illusions et comprendra qu’il peut pas dépasser les limites. J’ai des milliers de plans machiavéliques en tête que je prépare déjà pour le copain  de ma fille, parce que bon… Julia en sait rien, j’veux pas que quand le moment viendra, elle m’empêche d’exécuter mes plans sadiques. J’m’en tape si ce morveux est l’enfant d’autres, il va devoir apprendre le respect, de la manière dure ou pas… Bon ok, je dépasse un peu les bornes, je frôle la folie, mais je suis nerveux, c’est pas de ma faute. Julia a sa main sur ma cuisse et tente de me rassurer, mais j’arrive pas à me concentrer et mon adrénaline kick tellement fort que j’ai l’impression d’être hyperactif. C’est enfin notre tour et Julia me présente au docteur, han, un grec, c’est parfait, comme ça les recherches sur lui vont être plus faciles et j’vais pouvoir savoir s’il fait bien son job. Enfin, si le bébé est en santé maintenant, c’est qu’il a donné de bons conseils, mais quand même, par mesure de précaution, j’vais quand même faire un background check. « Enchanté, moi de même. » Je suis jamais aussi poli, mais j’dois faire bonne figure, alors pourquoi pas…

Leur échange me permet de tenter de réfléchir à des questions que j’aurais, parce que j’y connais absolument rien et que j’aimerais au moins savoir si… je sais pas, en fait, je sais pas quoi demander du tout, je suis paumé comme un con. « Euh, non, je crois pas… » Je regarde Julia, elle a pas l’air d’avoir de questions non plus. Elle s’y connaît vraiment mieux que moi de toute façon. C’est sa deuxième grossesse… Encore un autre truc qui fait bizarre, j’étais là pourtant au premier examen, je savais qu’on allait avoir une fille, je voulais juste pas la rencontrer. Enfin, la première grossesse était différente, je me présentais quand j’en avais envie, je baisais quand même Julia jusqu’à l’en faire trembler – évidemment, j’faisais attention, j’voulais pas la tuer ou tuer le bébé, parce que là, elle m’aurait détruit, littéralement. « Parfait, je peux donc procéder à l’examen sans soucis ? » J’hoche positivement la tête, prenant la main de Julia entre les miennes. J’suis foutrement impatient, j’ai pas envie d’attendre des dizaines d’années avant de savoir de quel sexe Bébé va être, et puis j’sais pas, c’est aussi une question de fierté, j’imagine…. Julia se lève et s’installe sur la table, je me mets en place à côté d’elle et le docteur allume la machine. Il met un drôle de liquide sur le ventre de Julia avant de sortir l’appareil et de le passer dessus. Putain, on voit le bébé sur l’écran, Julia resserre ma main et me regarde avec un sourire accroché aux lèvres. Je sens encore mes jambes trembler légèrement d’excitation. Bébé, je te vois ! Bon, faut maintenant attendre le verdict du toubib. Allez, bébé, mets-toi en position que papa puisse savoir s’il doit faire peindre ta chambre en bleu ou en rose… Pitié, pas en rose, pas en rose, pas en rose. Je ferme les yeux quelques instants, prenant de grandes respirations jusqu’à temps que le docteur se décide enfin à parler. « Je vois que le bébé est bien placé et en santé. Bravo mademoiselle Oxford, pour les troubles que vous aviez au début de la grossesse, ça s’annonce plutôt très bien maintenant. » Les troubles ? Quels troubles ? Je regarde Julia, les yeux plein de questions, elle perd un peu de son sourire et tourne sa tête vers l’écran, tenant toujours aussi fermement ma main. On va devoir parler de ça, mais pas maintenant, j’ai pas la tête à avoir une discussion sur autre chose que le sexe de mon futur enfant. « Je vois donc que le bébé est… » CRACHE.LE.MORCEAU avant que je pète un câble ! « Un garçon ! Vous voyez, son petit pénis là… » Il pointe l’écran et tente de nous montrer. Honnêtement, très honnêtement, je vois à peine de quoi il parle et s’il dit que c’est un mec, c’est tout ce qui m’importe. « Sérieux ? » Il se retourne avec un sourire – lui aussi est content pour moi, je le sais – et affirme sa première évaluation. « T’entends ma jolie, on va avoir un garçon ! » Si je pouvais, je sauterais partout comme un enfant à qui on offre une motocyclette à Noël. J’VAIS AVOIR UN PETIT GARÇON ! Dès qu’on sort de ce trou j’vais appeler Ronnie pour l’emmerder ! Un sourire qui va d’oreille en oreille s’affiche sur mon visage, je souris tellement que j’en ai mal aux joues. J’échappe un soupir de soulagement et Julia rit légèrement, probablement encore en train de se foutre de ma gueule, mais je m’en tape, j’vais avoir un garçon, j’vais avoir un garçon ! Eh merde, maintenant ça va être la merde pour trouver un nom, génial…
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MessageSujet: Re: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyVen 26 Juil - 18:04


Great expectation
J

’avais vraiment attendu cet examen avec impatience, et depuis trois semaines, je n’étais plus la seule.  Si le changement qui s’était opéré en Gabriel était miraculeux, en tout cas il semblait s’être installé pour de bon, pour mon plus grand bonheur, et celui de Lexie.  C’était génial de les voir tous les deux, je n’arrivais toujours pas à me lasser de les regarder.  Pour la première fois depuis que ma fille est née, j’ai l’impression d’avoir ma propre famille, et surtout de compter pour Gabe.  C’était pas le cas avant, et je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour tenir si longtemps avec lui.  L’amour vous donne des ailes, mais parfois il vous fait faire des choses qui ne sont pas bonnes pour vous.  Je suis contente de réaliser que finalement, ça n’aura pas été en vain et que tout ça a fini par payer.

Le prix aura été lourd, c’est certain.  Heureusement je me suis gardée de jamais dire le moindre mal de son père à Lexie.  C’est pas mon genre, et puis ça n’aurait servi à rien.  Le principal aujourd’hui, c’est que je ne suis pas seule pour cette échographie, et le Gabe que j’ai à mes côtés est un homme heureux à l’idée de bientôt devenir père, pas un homme en colère, froid et plein de reproches comme la première fois.  Je me sens heureuse, et je crois que ça se voit.  J’ai tellement de stress en moins, tant de peine à ne plus porter sur mes épaules que c’est comme une libération.  Ma vie tourne enfin dans le bon sens, j’ai beaucoup d’espoir pour le futur, il s’annonce beau, pour la première fois depuis que Gabriel et moi sommes ensemble.

Quand le médecin nous demande si nous avons des questions, je tourne la tête vers mon homme.  Je n’en ai pas pour ma part, j’ai déjà mis un enfant au monde, je sais que la question est plus dirigée sur Gabe que sur moi.  Le futur papa semble être pris de court, mais je sais de toute façon que s’il le faut, je pourrai répondre ultérieurement à la plupart de ses questions.  C’est que je lui en avais posé pour ma première grossesse !  Le docteur Hatzis avait été d’ailleurs très patient et avait répondu le plus clairement possible à chacune d’entre elles. Ca m’avait aidé à mieux comprendre, et donc à mieux appréhender ce qui était en train de se passer.

Comme aucune question n’arrivait, nous avons donc pu commencer l’examen.  J’avais spécialement mis des vêtements qui ne nécessiteraient pas que je me change, je m’installais donc directement sur le siège et baissais l’élastique de ma jupe pour libérer mon ventre déjà tout rond.  La fraicheur du gel me fit frissonner, comme à chaque fois, ce qui m’arracha un petit rire.  Pendant que je me préparais, Hatzis avait allumé l’échographe, et je fixais mon regard sur ce dernier, impatiente de voir les images au départ peu lisibles devenir de plus en plus précises, nichant ma main dans celle de Gabriel.  Bien vite, un petit corps se matérialisait sous nos yeux, et je serrais sa main un peu plus fort, sans même m’en rendre compte.  C’est toujours un moment magique.  Quand vous n’avez pas de gosse et que vous voyez une photo d’échographie, vous vous dites «Mouais...  On voit vaguement une forme, pas de quoi casser trois pattes à un canard...», mais quand c’est votre bébé, la sensation est totalement différente, c’est indéfinissable, incroyablement émouvant.  C’est beau, vous craquez littéralement.


Alors ?


J’avais hâte, je voulais savoir si tout allait bien, si aucune anomalie n’était visible, s’il avait la bonne taille, si son développement était normal, si son coeur avait un bon rythme... Bref, j’avais besoin d’être rassurée.  Hatzis ne tarda pas à le faire, mais en mentionnant les petits soucis que j’avais eu en début de grossesse.  Merde... J’ai pas vraiment pensé à en parler à Gabe, et je vois bien qu’il a relevé !  En même temps, c’était tout en début de grossesse, c’était derrière moi, je n’y pensais plus pour ne me concentrer que sur le présent.  Ca avait déjà été assez difficile comme ça, j’avais pas mal culpabilisé à l’époque.  Je vais lui en parler, je vais tout lui dire, mais pour l’instant, j’ai pas vraiment envie de revenir là-dessus.  On verra tout à l’heure, mais là, je veux juste savoir si mon bébé est une fille ou un garçon.


Vous voyez son sexe ?


Allez, accouche !  (c’est le cas de le dire)  J’ai envie de savoir moi !  Et Gabe aussi d’ailleurs, il trépigne autant que moi, si ce n’est plus !  Le bébé est... Est... Oui ?  Un garçon !  Je laisse échapper un petit cri d’excitation.  Moi, je me moquais du sexe de ce bébé, j’étais juste curieuse, mais je sais que Gabe souhaitait ardemment un garçon.  Quand on a deux enfants, un de chaque sexe, on dit que c’est le choix du roi... J’étais contente que ses voeux soient exaucés.


Oui oui, j’entends !


Je ris à voir sa tête, il plane là, c’est évident !  Pour une fois que c’est de bonheur et pas à cause des saloperies qu’il avalait avant, c’est particulièrement agréable à voir.  On va maintenant pouvoir passer aux choses sérieuses.  Ce bébé arrive dans quatre mois, ça va aller très vite, et j’ai pas du tout envie de laisser à des étrangers le soin de s’occuper de la chambre de mon fils.  J’ai pas pu le faire pour Lexie, mais là je veux prendre les pinceaux, accrocher la déco, aménager la pièce comme j’en ai envie.  Ca veut dire le faire rapidement, parce qu’ensuite, j’aurai moins d’énergie.  On va aussi devoir plancher sur un prénom.  Pour Alexia, j’étais seule aux commandes, là ça va être différent.  Remarquez, on devrait se mettre d’accord sans trop de souci.

Avant de quitter le cabinet du médecin, je l’interroge quand même une dernière fois pour être sûre que tout va bien.  Il me rassure, ça ne pourrait pas aller mieux, je dois revenir dans trois mois pour la dernière écho.  C’est donc le coeur léger que nous sortons du service maternité de l’hôpital.  J’entoure la taille de Gabe et attends que nous soyons dans le couloir à l’abris des oreilles indiscrètes de la salle d’attente pour lui parler.


C’était pas grand chose tu sais... Les troubles que j’ai eu.  Quelques petits saignements qui m’ont fichu la trouille.  Le docteur m’a dit que c’était le stress et m’a conseillé de faire un peu de sophro pour m’aider à me relaxer.  C’est passé tout seul.


On ne parle jamais assez des bienfaits de cette technique de relaxation.  C’est pas forcément évident au début de réussir à faire le vide dans sa tête et de ne laisser aucune penser parasite venir nous déconcentrer.  Mais une fois qu’on y arrive, c’est une aide précieuse, totalement naturelle, et tout à fait gratuite !


Allons choisir sa chambre !  Et puis on va acheter un livre de prénoms pour trouver comment on va l’appeler.  C’est génial, on va avoir un mini toi, tu te rends compte ?


Je ris légèrement alors que nous entrions dans l’ascenseur.  Une fois les portes refermées sur nous, je venais embrasser Gabe, les bras autour de son cou, sourire aux lèvres.


T’es heureux ?

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Dernière édition par Juliana Fields-Oxford le Lun 29 Juil - 18:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyLun 29 Juil - 7:29

Gabriel Aurelian Kostas, le père de famille attitré et qui va peut-être même éventuellement se marier. Je sais pas si c’est qu’à mon oreille que ça sonne faux ou si j’suis fou, mais c’est la situation dans laquelle j’me retrouve en ce moment. C’est con, mais j’aime bien ma situation. J’me dis que si j’avais pas eu autant de chance, j’serais probablement dans un trou de la ville en train de me défoncer jusqu’à plus être capable de marcher. Quand j’y pense, ça me donne des frissons de peur, parce que je sais que j’suis exposé et vulnérable à replonger. C’est pas quelque chose que je veux, c’est pour ça que j’ai cessé toutes mes activités et que j’me tiens à carreaux des gens qui pourraient me tenter. Trois mois et des poussières à être clean, ça m’a pris du travail, mais j’y suis parvenu. Quand on m’a appelé l’autre soir d’une boîte de nuit – probablement un ancien contact qui a encore mon numéro. D’ailleurs, va falloir que je le change – bref, le point est que j’ai refusé et que j’ai pu me concentrer sur le film qu’on écoutait avec Lexie endormie sur le sofa. J’ai pu trouver une activité banale en famille plus intéressante et intrigante qu’une sortie avec des gens qui font semblant d’être mes amis. J’veux pas être cette personne vide de sens qui ère en se demandant qui il est, parce qu’il sait pas sur quel pied danser, ou quelle base tenir dans la vie. Je sais que j’ai pas été parfait et que j’le ferais jamais, mais je sais aussi faire la différence entre le bien et le mal, entre ce que je veux et ce dont j’ai peur – pour les rares choses qui font partie de cette catégorie. Il y a une aussi une différence entre ce que je peux avoir et ce que je peux gérer, parce qu’on sait tous que l’abus fait pas non plus partie de l’équation. Je sais pas comment m’accommoder encore… Les changements sont plus difficiles que j’pensais, mais pour l’instant ça va. J’arrive à faire bonne figure, j’arrive à assouvir les envies que j’ai, j’arrive à gérer et surtout à rendre d’autres gens que moi heureux, et ça c’est de la nouveauté. Ce que j’apportais auparavant, c’était de l’inquiétude, du déni, de la déception et toute la lignée de situations qui viennent avec. Le fait que j’sois ici, debout entrain d’attendre de savoir de quel sexe mon enfant va être, c’est miraculeux… Le fait que j’apprenne par la suite que c’est un petit garçon, y’a pas de sentiment meilleur que celui d’avoir au moins gagné une manche dans une guerre… Quand le médecin cite que Julia a eu des troubles, j’me dis que c’était probablement pas de mes affaires dans le temps. Elle venait de me larguer et quelques semaines après elle a appris qu’elle portait mon enfant. Ça peut être que le mien, parce que malgré tout ce que j’ai fait, je sais pertinemment que ça pourrait pas être autrement. Je sais que Julia a gardé l’espoir après tout ça que ça fonctionne un jour, que j’la verrais pour ce qu’elle est vraiment et j’pourrais jamais lui dire « désolé » assez de fois, ni « merci » parce que ce qu’elle a fait pour moi relève de m’avoir sauvé d’une vie monotone, sans amis, sans famille sur laquelle veiller à part Veronica, sans rien, dans le fond. L’abysse profond qu’aurait été tout ça si j’avais pas pris ma vie en main… Je sais plus ce qui se passe, je me laisse emporter par ma rêverie avant de réaliser la confession de Julia… « Euh, ouais d’accord. Donc si maintenant tout va bien, c’est ce qui est important. J’veux pas que tu sois dans une situation précaire, surtout en ce moment, je le sentirais pas. » Elle sait que je parle pas seulement de moi, mais j’suis pas encore rendu au stade où je peux lui dire que je saurais pas qui j’suis si j’étais pas avec elle. J’ai jamais ressenti ça auprès de personne et je sais que j’le couvrais avec des excuses, mais y’a des jours où j’remercie le ciel de l’avoir emmenée à moi et de m’avoir fait passer par de telles épreuves. On vit jamais vraiment notre vie jusqu’à temps qu’on soit poussé à l’extrême et presque dans l’obligation de le faire. « On va commencer par le prénom, déjà, j’pense que c’est aussi important que la chambre… Mais j’préfère quand même commencer par là, j’aimerais l’appeler autrement que Bébé… Et ouais, j’me rends compte, il va avoir mon visage et faire tomber les filles sur son passage, rendre la vie du copain de Lexie insupportable aussi, ça c’est une mission que j’vais lui donner ! » On marche jusque dans l’ascenseur. Le stress de savoir est passé, maintenant reste plus que le reste des préparatifs. Ceux qui sont vraiment importants, ceux pour lesquels on doit prendre des décisions. Putain, mon cœur se serre sous mon torse, je sens déjà le stress me monter à la tête. Ça devrait pas m’effrayer comme ça des gamins, surtout un qui est pas encore né, mais j’veux tellement pas faire d’erreurs que j’suis sûr que j’vais me fourrer les deux pieds dans les plats. Je soupire, avant de remarquer que Julia a ses bras autour de mon cou et qu’elle m’embrasse. Est-ce que j’vais être capable de lui dire un jour que je l’aime, pour de vrai ? « Ouais, j’le suis… Et toi ? » On sort de l’ascenseur et je prends sa main. On a la photo de l’échographie que j’vais devoir montrer à Ronnie, lui faire comprendre son rôle de tante. « Qu’est-ce que tu dirais si ce soir on faisait garder Lexie et qu’on sortait rien que tous les deux ? » Je sais que si j’utilise pas ces précieux moments de solitude avec elle, ils seront pas là avant un très long moment et j’ai pas non plus envie de tomber dans la routine…
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MessageSujet: Re: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyLun 29 Juil - 18:46


Great expectation
E

n quelques semaines, ma vie a changé du tout au tout, et c’est dans ce genre de circonstances que je peux le réaliser vraiment.  Enfin réaliser...  Je sais pas si je réalise encore à vrai dire, ça a été tellement vite et c’était tellement inattendu !  Faut que je pense à des tas de trucs auxquels j’ai pas pensé pour ma première grossesse.  Une fois le bébé au monde, je savais que je ne m’en occuperais pas, rien donc à préparer pour son arrivée.  Mais là... Bon sang, on se rend pas compte de tout ce que ça implique !  Sauf que je ne suis pas seule pour préparer tout ça, même si Gabe est encore moins préparé que moi à l’arrivée de cet enfant.  Faut dire que ça a été une sacrée surprise pour lui, il a appris qu’il allait être père alors que mon ventre avait déjà bien poussé et qu’on était séparés.  C’est pas l’idéal, c’est sûr, mais à cette époque je cherchais avant tout à garder la tête hors de l’eau pour ma fille.  Heureusement qu’elle avait été là, Lexie, c’est pour elle que je me suis accrochée comme ça, comme quoi les gosses vous donnent de la ressource.

Et ça va être pareil pour ce petit.  Je crois que nos enfants, c’est ce qui va nous donner l’énergie de surmonter tout ce qu’il y aura à surmonter.  Ils vont nous souder comme jamais, Gabe et moi.  N’est-ce pas déjà le cas ?  Gabriel se métamorphose au contact de sa fille, je m’en rends bien compte...  Et il s’inquiète vraiment de la façon dont les choses vont se passer pour ce bébé que j’attends.  Il est impliqué, y’a qu’à l’entendre me dire qu’il veut qu’on s’occupe du prénom !  


Ouais on va le faire, on prendra un livre au magasin comme ça on pourra s’y mettre direct.  Mais la chambre, faut la préparer et je veux pas perdre de temps, je veux être encore en forme pour le faire !  Faudra sûrement commander les meubles et tout...


Ben oui, je vais me mouvoir de plus en plus difficilement !  Et j’ai envie de peindre la chambre avec Gabe, comme le font tous les parents, c’est une super façon de préparer l’arrivée d’un bébé, je veux pas louper ça.  Un petit garçon... Ca sera un petit garçon cette fois.  J’imagine déjà la photo que je vais pouvoir faire de Lexie avec son petit frère dans les bras.  Putain y’a de quoi devenir gaga, j’vous jure !  Je suis pas la seule d’ailleurs... Non mais écoutez le !  Son fils va lui ressembler et faire craquer les filles... Et de ce que je comprends il compte l’inciter à rendre la vie du futur copain de sa soeur impossible !  Ah la la, je vous jure.


Mais t’oublie que si Lexie me ressemble, elle va lui envoyer une droite dans la figure !


J’éclatais de rire à cette idée.  Je crois que ma fille a mon tempérament, c’est peut être pour ça qu’elle est folle de son père d’ailleurs !  Pourvu qu’elle ne nous fasse pas une crise de jalousie quand le bébé arrivera... Ca arrive souvent il paraît chez les aînés, alors on va devoir veiller à ce qu’elle ne se sente pas mise de côté.  Encore une chose à laquelle penser, comme s’il n’y en avait pas assez.  On se retrouve parents de deux enfants presque en même temps quand on y pense.

Est-ce que je suis heureuse ?  Je hoche la tête avec véhémence.  Et comment que je suis heureuse !  OK c’est flippant, Ok c’est un vrai défi... Mais c’est que du bonheur tout ça.  Ca vaut le coup, parce qu’enfin on forme une vraie famille, et c’est tout ce que j’ai toujours voulu moi... J’avais cette foutue impression d’être là comme un objet décoratif et pratique à la fois dans sa vie, mais de pas compter vraiment.  Il me gardait avec lui par habitude mais se foutait pas mal de ce que je ressentais.  J’avais de moins en moins d’espoir à mesure que le temps passait, je m’accrochais malgré tout parce que je voulais tellement que ça marche !  J’attendais un sursaut, et qu’il soit enfin arrivé, c’était vraiment extraordinaire.  On avait un nouveau départ, un bébé en route qui était en bonne santé, alors comment je pourrais ne pas être heureuse ?  Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur le niveau -2 du parking de l’hôpital et Gabe me propose une petite soirée en amoureux.


Ce que j’en dis ?  A ton avis ?  J’en dis que ça serait génial !


Je ne dis jamais non à ce genre de chose.  Ok on est parents, mais on est aussi un couple, et ça faut pas l’oublier.  Y’a rien de pire quand un homme ne voit sa nana que comme la mère de ses gosses, c’est un tue l’amour radical et il est hors de question que ça nous arrive.  La semaine, Lexie se couche tôt vu qu’elle a école le lendemain, alors elle ne se rend même pas compte de notre absence, parce qu’on part quand elle est au lit.  Alors on ne s’en prive pas, surtout qu’après ces quatre mois et demi de séparation, ça nous faisait du bien de nous retrouver.


Tu prévois un truc particulier ?


De toute façon, je sais que si c’est le cas, il ne me le dira pas !  Gabe est devenu friand des surprises ces derniers temps, et ce qui est encore mieux, c’est qu’elles sont excellentes ces surprises !  Et puis peu importe ce qu’on fait, moi je me contente d’une pizza en amoureux, pas besoin de choses compliquées ou originales pour passer un bon moment.  

La voiture de Gabriel était à présent en vue, et dès qu’elle fut déverrouillée, je me plaçais côté passager.  Sauf que je ne bouclais pas ma ceinture, j’avais une autre idée en tête.  A peine Gabe installé, je me penchais pour reculer son siège et ainsi faire de la place entre lui et le volant me permettant de venir m’installer à califourchon sur lui.  Contrairement à ce que certains pourraient penser, je suis loin d’être timorée, bien au contraire, et mon homme m’inspire, surtout quand il est comme ça, gentil, attentionné... Ca le rend encore plus sexy !  Je ne pouvais que remercier les vitres teintées qui nous cachaient à la vue des éventuels passants, pas si nombreux dans ce genre d’endroit.  Bref, une situation croustillante qui me plaisait particulièrement.  Alors qu’il allait dire quelque chose, ou peut être protester, je posais deux doigts sur ses lèvres pour l’inciter à se taire.


Chuuuut...  T’as entendu parler de cette théorie qui dit que les femmes enceintes ont une libido particulièrement développée et qu’elles ont tout le temps envie ?


Pendant que je parlais, je déboutonnais à la hâte les boutons de sa chemise, l’ouvrant d’un geste sec pour profiter de la plus agréable des vues.  Mon haut vola tout aussi vite sur le siège d’à côté et je commençais à ouvrir son pantalon, les doigts toujours aussi agiles.


Et bien c’est vrai !


Un grand sourire et je prenais sa bouche de la mienne avec gourmandise.  Son pantalon était à présent ouvert et ma main s’ingéniait à le caresser avec dextérité.  A ce petit jeu là, je savais que j’étais douée, il ne fallut d’ailleurs pas longtemps pour que celui qui était habituellement l’arroseur se fasse arroser.  Il suffit alors d’un petit mouvement de bassin pour que je grogne de plaisir à l’ébauche d’une douce danse, ponctuée de soupirs et de râles...

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Dernière édition par Juliana Fields-Oxford le Mer 14 Aoû - 19:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyLun 12 Aoû - 21:38

Tout ça, c’est overwhelming, je dirais. C’sont des nouvelles excitantes et effrayantes à la fois. Je nous imagine déjà devoir gérer nos deux morpions et leur apprendre les routes basiques de la vie, celles qui les mèneront où ils voudront être dans 10, 20 ou 30 ans encore. Être parent, c’est un job à temps plein, si y’en a qui pensent que c’est avoir un gosse et se la couler douce par la suite, j’préfère péter leur bulle tout de suite en ce qui concerne le manque de jugement complet sur la tâche que c’est que d’être gardien d’un petit être qui doit devenir quelqu’un dans la société d’aujourd’hui. Je l’ai fait, et pour avoir fait un travail lamentablement ridicule durant les quatre premières années et demi de la vie de ma fille, c’est un truc que j’recommencerais pas. Je sais que j’devrais pas avoir de secondes chances, que les gens comme moi on les met dans un panier et on les oublie parce qu’ils en valent pas le peine, l’effort, le temps. Sérieusement, si c’était pas de Juliana, je pense pas que j’aurais eu envie de faire quoi que ce soit. J’ai pas envie de me lamenter pour le restant d’mes jours en me disant que j’aurais pu faire mieux alors que j’ai la chance de le faire, du coup il semble naturel que j’y aille de bon train avec le cours des choses. J’sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais je sais que pour l’instant, on s’en va dans la bonne direction. « Toute bonne chose viendra en temps et lieu… Pour ce soir, on va se contenter de se préoccuper de notre soirée. » On se rend vers la voiture et Julia me demande si j’ai des plans particuliers pour ce soir… Peut-être, mais en même temps, ce serait pas drôle si je lui disais ce qu’on allait faire, donc j’prends un air innocent et hausse les épaules, sourire aux lèvres. Elle comprend et ne pose pas plus de questions que ça… Une fois dans la voiture, je veux dire quelque chose, mais elle me fait signe de me taire et me fait part d’une théorie, tout ça, déjà assise à califourchon sur moi. Comment c’est arrivé ? Aucune idée, mais je me laisse faire sans protester. Après l’avoir écouté, un sourire salace se dessine sur mon visage. J’adore cette théorie, faut croire que c’était un bon plan de la knock up, en fin de compte. Julia déboutonne ma chemise en moins de temps qu’il en faut pour le dire et fait planer son chandail sur le siège d’à côté. Mon pantalon est ouvert, sa main est en-dedans… Je grogne quand elle prend mon sexe entre ses mains et le caresse doucement. Vilaine, elle veut jouer à ça ? On va jouer ensemble... J’suis toujours – tou-jours – partant pour ce genre de jeu. Elle m’embrasse avec passion et je me délecte de ses lèvres sur les miennes alors qu’elle prend place sur son trône et me chevauche doucement. Mes bras entourent sa taille et mes mains se posent sur ses hanches, les incitant à faire un mouvement lent, mouvement qui par conséquent me permet de faire onduler mon bassin sous le sien et qui lui émet des sensations plus fortes. Je soupire contre ses lèvres, grognant quand je me sens complètement en elle, la meilleure place dans ce putain de bas monde, puis sans prévenir, j’accélère mes mouvements de bassin, ce qui me vaut une morsure sur l’épaule de la part de Julia et ses ongles sur mes bras. J’use de cette distraction pour dégrafer son soutif et le lancer au même endroit que son chandail, puis j’utilise ma bouche pour jouer avec sa poitrine parfaite. Damn, ses seins ont encore grossi, en disant ça, je sens mon bas-ventre se contracter encore… Julia a ce don pour m’exciter en faisant absolument rien, bordel…

Ma main pince et joue avec la pointe de son sein, ma bouche complimente l’autre et mon autre main est posée sur sa fesse, tandis que nos bassins s’entrechoquent encore et encore, je sens son intimité se convulser autour de mon sexe, ce qui m’indique un orgasme royal, je donne quelques coups de rein et ma délivrance suit en plusieurs jets brûlants peu de temps après celle de Julia. « J’aime quand tu me mords, ça me fait découvrir un autre côté de toi… » Dis-je, encore dans la phase complètement perdu, la sueur me coulant sur le front. Il fait foutrement chaud dans cette voiture, c’est incroyable ! À rayer de ma liste : sexe dans une voiture. J’dois avouer qu’on a baptisé toutes les pièces de l’ancienne maison, même celle que j’lui avais achetée, mais putain, la voiture… Je prends le visage de Julia entre mes mains et plonge mon regard dans le sien, séparant la proximité entre nous et l’embrassant tendrement, puis langoureusement. Sa poitrine collée à mon torse, je la serre contre moi, puis je romps le baiser… Y’a un déclic qui se fait quelque part dans mon cerveau, me permettant de lui dire un truc que j’aurais dû lui dire y’a bien longtemps… « Je t’aime. » Dis-je, en la regardant droit dans les yeux. « Je t’aime… Et j’aime Lexie et j’aime ce petit garçon dans ton ventre. Je te promets d’être le meilleur père que j’puisse être, parce que je t’aime et je veux qu’un jour on puisse dire à nos enfants que même si la route a été difficile, elle en a valu la peine et qu’on est heureux… Je t’aime Juliana. » Je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille et colle mon front au sien quelques instants, puis je l’embrasse de nouveau. Putain, quel poids de moins, ça fait tellement de bien, j’aurais vraiment dû m’en débarrasser plus tôt… Après plusieurs minutes à l’enlacer, je laisse Julia se revêtir et reprendre sa place, puis j’fais de même et on se met en direction de la maison. J’appelle Nelly, lui demandant si elle peut garder Lexie pour la soirée, évidemment elle accepte, elle et Lexie s’entendent plutôt bien depuis qu’elles se sont rencontrées, puis j’emmène Julia dans le resto le plus huppé de la ville. La soirée se déroule parfaitement, elle est radieuse et je sais maintenant que mon but dans cette vie, ce sera de la rendre, elle et les enfants, heureux…
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MessageSujet: Re: Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE]   Great Expectation - PV Gabriel [TERMINE] EmptyMer 14 Aoû - 19:16


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J

e n’ai jamais eu autant envie de lui qu’en ce moment. Pas à cause de ma libido, ce n’est qu’un prétexte... Mais c’est simplement la première fois que Gabe réussit à me rendre heureuse. Je me sens pousser des ailes, c’est mieux que n’importe quelle drogue ou bouteille d’alcool, le meilleur des euphorisants. J’ai enfin la sensation que cet homme que j’aime depuis si longtemps est à moi, totalement, et que je suis la seule femme de sa vie, que je règne sur son coeur sans partage. C’est bon, c’est libérateur et du coup... Et bien je me lâche.

Baiser dans une voiture, c’est une chose. Le faire dans une voiture sur un parking d’hôpital, c’en est une autre. Je ne crois pas que j’aurais osé ça avant, pas que j’étais trop prude, mais j’aurais eu trop peur de voir un flic débarquer ! Aujourd’hui je m’en fous, ça fait partie du jeu, le risque rend la situation encore plus excitante. Je ne lui laisse donc pas le choix, je suis seule avec l’homme le plus excitant et sexy de la terre, je compte bien en profiter.

Nos bouches se collent l’une contre l’autre, nos respirations se confrontent et nos langues s’enlacent et s’excite. Je grogne, gémis longuement quand il me pénètre. Merde, je crois que ça n’a jamais été aussi bon que depuis qu’on s’est retrouvés... Malgré ma grossesse et l’emménagement de Lexie avec nous, on a comme qui dirait rattrapé le temps perdu. L’attirance est tout simplement irrésistible et d’ailleurs aucun de nous deux n’essaie de résister.


Oh Gabe...


J’ai rejeté mon visage en arrière et ouvert la bouche pour prendre de l’air, c’est le moment qu’il choisit pour accélérer ses mouvements. Mon visage se crispe sous un flot de plaisir qui m’envahi, je hoquette et pour éviter de crier, je mords son épaule presque à sang. Clairement, il aura la marque quelques jours, c’est évident ! A nouveau je me redresse dans un râle, et ma poitrine ainsi offerte semble l’inspirer puisqu’il me défait de ma lingerie. Ma main glisse dans les cheveux de mon amant et s’y accrochent. Je me contracte, me cambre d’avantage et le pilonne avec toute l’énergie dont je dispose. La voiture tangue, mais je m’en fous, je prends un pied d’enfer et rien ne pourra me faire ralentir le rythme.

La cadence est folle et je découvre que j’adore faire l’amour dans une voiture. A moins que ça soit Gabe qui soit à l’origine de tout ça. C’est vrai qu’il n’y a pas un seul endroit où je n’aime pas faire l’amour avec lui. J’ai des frissons, la chaire de poule, mon corps commence à trembler et sonne ainsi les prémices de la délivrance. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle arrive, terriblement puissante, violante, et tout mon corps se contracte sous ce plaisir grandiose. Je râle, le sens à son tour jouir et se déverser en moi. Mes lèvres viennent jouer dans son cou et y poser des baiser, je remonte sur sa joue que j’embrasse également en plusieurs endroits et pose mon front contre le sien, sourire aux lèvres.


J’ai encore des tas de parties à te faire découvrir, attends un peu que j’ai retrouvé la forme !


Oui parce que là... Bon. Gabe toujours en moi, nos lèvres se retrouvent, ainsi que nos langues qui se mettent à se caresser sensuellement. Je me sens incroyablement bien. Foutrement bien même, c’est le cas de le dire ! J’ai adoré cette cession improvisée dans la voiture, et j’aime encore plus ce qu’il me dit. C’est une sacrée confession, ça me touche terriblement parce que depuis que nous sommes ensemble, il ne me l’a jamais dit. Enfin si, mais bourré, ou après avoir fumé quelques joints, ça comptait pas. Là, ça compte et ça m’arrache un énorme sourire.


Je t’aime aussi mon amour.


Quelle merveilleuse façon de clôturer cet échange charnel envoûtant, n’est-ce pas ? C’était une belle étape, qui augurait un avenir rempli de soleil. Je me sentais bien, heureuse, et la soirée qui a suivit fut magnifique, à l’image de ce qui nous unissait et qui n’avait jamais été aussi fort.

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