Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyJeu 25 Juil - 15:29


Eden & Siger.
J'ai perdu la tête.

L'idée insensée, celle d'aimer un étudiant. Jamais elle n'aurait traversée son esprit, mais alors, pourquoi est-ce qu'elle l'a fait ? Ce n'est pas Siger. C'est aussi simple que de dire que ce n'est pas normal. Dans sa tête, tout est si bien rangé, comme un bureau ou aucun papier ne dépasse ou tous les tiroirs sont fermés et rangés à la perfection. Sa vie, il l'avait tracé et puis, il est tombé sur internet, sur cette fiction qu'il suivait avec ferveur, amusé par la plume, le style, les images, jusqu'à ce qu'il comprenne et qu'il découvre. Son étudiant, ses regards longs, chauds, parfois dérangeants. Il ne l'avait pas noté au départ, il ne le comprenait pas. Qui voudrait de lui ? Personne n'aime Siger, personne ne doit aimer Siger, c'est aussi simple que ça, c'est presque même écrit sur son front. Il refuse les amitié longues, les relations sexuelles, les relations tout court presque. Certes, obligé de connaître des personnes pour son travail, il ne se considère absolument pas comme quelqu'un de sociable. Siger n'a pas d'amis. Il pourrait, mais non. C'est un choix de sa part que de tout refuser, que ce soir des sorties, des discussions etc... Siger s'enfonce dans son gouffre froid ou personne ne peut le juger, ou personne ne le déteste, mais ou personne ne l'aime. Il aurait pu avoir cette chance, avec Noam, de se faire aimer, sincèrement, mais qu'aurait-il pu lui offrir ? Rien. Voilà ce qu'il se martelait dans le cerveau, ce garçon mérite le mieux et Siger, il est le pire.

Certes, il y a toujours eu Eden, surtout quand on ne l'attendait pas. Il a toujours été là, dans tous les recoins de sa vie d'adulte, enfin, sa vie à l'université, quoi qu'il se passait, Eden était là, posant se regard bienveillant et le détruisant avec ses phrases cinglantes après quelques verres de vin ou bien, dans les bonnes soirées, de whisky. Est-ce qu'il est son ami ? Non, leur relation n'a pas de mot pour la décrire. Ils ont échangé des paroles, parfois des coups, des baisers etc... Ils n'ont cependant pas tout fait tous les deux, mais peut-être que ça va changer. Voilà ce à quoi pense Siger en écoutant une nouvelle fois ce message, laissé sur le répondeur de son téléphone. Eden Hallard est en ville.

Assit sur son canapé, le visage entre les mains, l'ancien universitaire se demande bien ce qu'il fait dans les coins et surtout, ce qu'ils vont bien pouvoir se dire. Siger n'a absolument pas l'intention de parler de la raison de son départ, c'est aussi simple que cela, autant dire que si Eden veut qu'il lui explique pourquoi il est partit sans dire au revoir à personne, il va pouvoir toujours courir. Il glisse sa main gauche dans ses cheveux avant de se glisse en arrière, soupirant fortement, il a une heure pour se préparer et se rendre au lieu de rendez-vous donné dans le message. Siger a toujours écouté Eden. Il faut le savoir, dans le domaine du possible, il n'a jamais bronché sur ce que son collègue lui demandait. C'était le seul à pouvoir le supporter en réalité. Il est insupportable autant que c'est un menteur, c'est pour dire. Parce que bien évidemment, Eden l'a percé à jour, sur son comportement, celui qu'il veut être, c'est à dire, celui qu'il n'est définitivement pas. Siger devrait vivre dans le noir, être un de ces artistes qui vivent de rien, que personne ne connaît et qui pourtant ont du talent. Rester dans l'ombre, voilà ce qui lui ferait du bien, alors que lui, c'était un universitaire, sous les feux de la rampes avec ses travaux d'art, ses conférences etc... Lorsqu'il enseignait, on lui collait souvent l'adjectif « énigmatique » aux baskets. C'est vrai qu'avec son visage froid, presque incapable de ressentir ne serait-ce qu'une once d'émotion, il ne semble pas être ouvert aux arts de toutes sortes, alors que c'est définitivement son domaine.

Noam n'en saura jamais rien. Il ne perd rien à ne pas le connaître.

Siger se redresse et décide d'aller enfiler une chemise préalablement posée sur le lit une heure plus tôt. Il prend un jean noir, file à la salle de bain s'occuper de deux trois choses avant d'en sortir, la main droite glissant sur son menton. Il embarque de quoi payer quelques verres, des cigarettes, toujours, une paire de lunettes, son écharpe, il vérifie qu'il a tout dans ses poches et le voilà qu'il sort de chez lui, les mains dans les poches, la cigarette au bord des lèvres. Marcher ne peut absolument pas lui faire de mal.

Le rendez-vous est fixé dans un lieu on ne peut plus public et c'est tant mieux, comme-ça, ils n'auront pas à lever la voix, ils ne pourront pas le faire. Ça fait sourire Siger, ce ne sont pas des hommes à scandales, même si l'envie va certainement apparaître, de se hurler dessus, ils ne le feront pas, ou alors, ce soir, ils trouveront un lieu plus adéquate pour mettre les choses au point, parce qu'Eden va se retrouver face à un mur, infranchissable bien qu'ébranlé. Noam, le départ précipité, la recherche d'un nouveau travail, le manque de marques dans cette ville, tout est problématique pour Siger et pour autant, rien ne se laisse voir sur son visage. Jamais il ne parle de lui, à personne, à quoi bon discuter avec des inconnus de sa vie ? A quoi est-ce cela peut bien servir. Siger n'a besoin de personne pour survivre. Cependant, il ne crachait pas avant sur la présence de son collègue. Eden semble bien être l'unique personne sur cette terre à bien pouvoir le supporter. C'est certainement ce qui fait de lui quelqu'un de particulier, mais Siger n'a pas besoin de lui, bien qu'il a évidemment de nombreuses questions à lui poser, pour comprendre pourquoi il est là, etc... L'universitaire écrase son mégot, le troisième du chemin, devant le café, il est en avance, comme à son habitude et s'installe à une table, les bras et jambes croisées, assénant froidement à la serveuse qu'il attend quelqu'un et qu'ils commanderont plus tard. Politesse ? Gentillesse ? Qu'est-ce que cela veut dire ?...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyJeu 25 Juil - 20:38


Est-ce qu’il est possible de critiquer une relation amoureuse ? Evidemment qu’il est possible de le faire cependant il y a critiqué une relation et garder la critique pour soit ou alors la faire entendre à la personne qui est concernée et peut être la blesser. De plus il n’y a pas que les relations amoureuses qui peuvent être critiquées. On peut parler également des relations amicales et ce n’est pas tout. Déjà bien avant notre époque les gens ne se privaient pas pour laisser leur esprit critique s’exprimer et lancer des pics vis-à-vis des autres que ce soit de manières discrètes et dans le dos de quelqu’un ou sans aucunes gênes en face. Il aurait été possible effectivement à Eden de critiquer la dite relation dont tout le monde n’a cessé de parler à un moment donné, la relation entre Siger et un de ses élèves. Mais à quoi bon la critiquer. Est-ce que les gens qui critiquent pense qu’ils font quelque chose de bien. Est-ce que cela va changer le monde et même l’améliorer ? Pas du tout, cela fait du mal à une personne ou peut être même au deux s’il l’une d’entre elle décide de mettre fin à la relation pour ne pas laisser courir les ragots plus longtemps. Peut être que la séparation est alors soudaine et n’est pas désirée pas même par la personne qui la met en place. On peut critiquer ce n’est pas un problème mais on le fait de manière réfléchit dans ce cas, avec des arguments valables et construit et surtout sans méchancetés volontaires. Certes, Eden est quelqu’un du genre franc et qui n’hésite pas à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, oui il n’hésite pas à dire ce qu’il pense au lieu de le garder pour lui et ensuite un jour de tout cracher sous le coup de la colère. Mais ce n’est pas parce qu’il est ce genre de mec qu’il aurait critiqué son collègue et ami à propos de la relation qu’il a eut avec un plus jeune que lui.

Pour lui il est clair qu’en termes d’amours il est difficile voir impossible de contrôler ses sentiments. On ne choisit pas qui on aime. Cela se fait comme ça. Comme certaines personnes le disent si bien ça nous tombe sur le coin de la figure sans prévenir et on ne fait qu’encaisser. Certes on peut des fois passer des années à taire nos sentiments par dépit ou simplement par volonté et aussi parce qu’on pense que cela va nous permettre de passer à autre chose mais ce n’est pas une solution. Ce n’est pas naturel. Eden à certes un caractère incroyable et est des fois à tendance insupportable surtout quand il l’ouvre alors que les autres cachent ce qu’il pense, jamais il ne se serait permit de critiquer la dites relation de Siger.  Jamais il ne serait venu à l’idée de notre professeur d’université de dire qu’il faisait cela parce qu’il avait une idée derrière la tête ou que c’était le genre de mec qui essayait de combler un manque. Il a bien entendu comprit que si son ami ne lui avait rien confié c’était par habitude de garder le silence et aussi parce qu’il n’avait surement pas envie de lui en parler. Cependant, il n’était pas dupe quant au départ de ce dernier. Partir sans le prévenir tout cela parce que les dires prennent une place trop importante pour lui et qu’il ne veut pas avoir plus longtemps sur lui. Ne pas prévenir parce qu’il doit sûrement avoir honte. Il n’a pas cherché à le recontacter plus tôt car tout d’abord il avait du travail et surtout parce qu’il était conscient que si Siger avait quitté les lieux c’était pour avoir sans doute un peu la paix. Alors le suivre directement après son départ n’allait absolument pas être la bonne idée du siècle. Rester de son côté et continuer de vivre sa vie semblait être un bon plan qu’il tâchait d’appliquer à la lettre.

Cependant, voilà il l’avait laissé tranquille pendant trop de temps à son goût et maintenant qu’il avait l’occasion de bouger et de peut-être renouer contact avec ce dernier et bien il n’allait sûrement pas laisser passer l’occasion. Un rendez-vous posé par téléphone et dont le lieu à été donné sur sa messagerie puisque ce cher Siger n’avait pas daigné répondre. Eden n’avait pas tenté de se faire une quelconque idée, il se fichait à vrai dire de savoir si son ami avait vu son appel et qu’il avait simplement fait exprès de ne pas y répondre ou si bien au contraire il était occupé et n’avait pas entendu son téléphone retentir. Ce qui lui importait c’était qu’il voit et écoute ce message et qu’il ne joue pas le mec ignorant. S’il agit ainsi alors Eden se retrouvera seul au point de rendez-vous ce n’est pas un problème pour lui mais c’est pour Siger que ce sera un problème car il ne faut pas qu’il reste ainsi. Il lui faut quelqu’un pour parler, il lui faut quelqu’un pour lui faire sa vie sociable. Non, pas qu’il n’en ai aucune quand Eden n’est pas là mais il lui faut quelqu’un qui le connaisse bien plus que les autres. Et cette personne peut être Eden. La ponctualité ? Oui, normalement c’est dans ses cordes cependant la tentation de trainer un peu sous l’eau à été plus fort que tout et surtout il lui a fallut faire le chemin jusqu’au point de rendez-vous qu’il a donné. Arrivé au café, il rejoint la table où il aperçoit son ami qui est venu grâce au ciel. Il prend place confortablement et fait signe à la jeune femme qui se trouvait à deux mètres d’eux de venir prendre la commande.

« Bonjour, un whisky s’il vous plait et pour ce monsieur et bien…ce qu’il vous demandera. »

Une fois qu’il a demandé ce qu’il désirait boire, il laisse Siger en faire de même de son côté. Il n’a pas à choisir à sa place ce qu’il désire boire. A vrai dire il aurait très bien put le faire et lui commander un alcool bien fort histoire qu’ils soient tous les deux en train de boire un petit quelque chose qui va leur décalquer l’estomac et leur monter peut être à la tête. Il étend ses jambes sous la table un peu comme il le ferait s’il était chez lui, il regarde alors son ami et prend parole.

« Tu me connais je vais être direct. J’en ai strictement rien à faire de pourquoi t’es parti sans rien dire et pourquoi t’es venu ici. J’ai bien l’idée effectivement et c’est pour ça que je te dis que je me moque fortement de savoir, tu sembles avoir eut tes raisons. »

Avant qu’il n’ai le temps de rajouter autre chose, la serveuse qui était venu prendre leur commande tout à l’heure venait de ramener son petit cul auprès d’eux afin de leur servir leur commande. Eden lui adressa alors un léger sourire et lorsqu’elle se retourna pour retourner à son service et s’occuper d’autres clients, il ramena son attention sur Siger.

« Alors ? Comment c’est la vie ici ? Plus facile ? Mieux ? La vie sans moi à pas été trop difficile ? »

Il attribua à cette dernière question un large sourire dont il a le secret et qui peut cacher tellement de signification mais qui dans ce cas-là n’est aucunement signe d’ironie ou de sarcasme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyJeu 25 Juil - 22:53


Eden & Siger.
« La même chose. » Soupire-t-il à la serveuse, levant simplement son bras, sans même lui offrir un regard, toujours dans ce jeu qui lui va si bien, qui lui colle comme un gant. De l'alcool fort, c'est tout ce dont il a besoin pour cette soirée, ces retrouvailles. « Tu es un emmerdeur. » Ce sont ses premiers mots en direction de son invité, même si c'est clairement Siger qui a été invité, il daigne enfin ouvrir sa bouche après avoir longuement observé son ami qui a prit plus, enfin, son ami, façon de parler. Eden Hallard, il n'a vraiment pas changé, c'est normal, cela fait à peine quelques temps qu'ils se sont quittés, pourquoi aurait-il changé. Sa main gauche glisse sur son visage, appuyant sur sa peau avant de bloquer un bâillement qui pointait le bout de son nez, certainement suite à derniers repas qu'il a sauté. « J'espère que tu vas m'inviter à dîner après le verre. » Ajoute-t-il avant d'écouter Eden cette fois, arborant un sourire qui au fur et à mesure des mots employés commence à disparaître. L'entendre dire qu'il sait pourquoi il a quitté l'université lui tord littéralement l'estomac et il crève d'envie de lui demander ce qu'il a entendu, si il est le seul à le savoir où si cette histoire à faire le tour de l'université, des universités même et Noam dans toute cette histoire, qu'est devenu cet étudiant dont il n'a plus de nouvelles. A vrai dire, Siger n'ose des fois plus ouvrir sa boite mail, de peur de voir un e-mail de son ancien étudiant ou pire, un mise à jour de sa fiction à son sujet. « Je vois, je t'en remercie, t'as toujours su tout savoir de toute manière. » Dit-il avec un léger rictus, reprenant peu à peu du poils de la bête, évitons donc les questions au sujet de son départ étant donné que dans toute sa nonchalance, monsieur Hallard n'en a rien à faire.

Un rapide passage de langue sur les lèvres, Siger regarde avec envie le verre se poser devant ses yeux, ce liquide ambré qui, de nombreuses fois l'a mis dans de sales états. Il a toujours adoré le whisky, ça et le bon vin français, à en boire des litres durant des repas ou des soirées arrosées. Ces soirées finissent toujours assez mal, du genre, personne capable de rentrer chez lui, même d’appeler un taxi etc... C'est quelque chose à vivre et parfois, à voir. « Est-ce que tu lorgnes le cul de la serveuse ou j'me fais des films ? » Demande-t-il, haussant un sourcil, tirant son verre pour qu'il soit plus proche avant de le lever et d'en boire une gorgée, haussant un sourcil à la question suivante d'Eden. « Oh, est-ce que je manque à monsieur Hallard ? » Un ton moqueur, très taquin, Siger a l'habitude d'en user avec l'universitaire. il le cherche, définitivement, Siger est sur la défensive. « Que dire de la vie Eden, tu me connais. Je ne me plais nulle part, je m'emmerde, clairement, je n'ai toujours pas trouvé de boulot, je ne fais rien de mes journées si ce n'est insulter les nuages, les meubles, les arbres et les gens, écrire des torchons et regarder les postes libres en tant que professeur dans les coins. » Il prend une longue inspiration, suivie d'un soupire avant de reprendre. « Tu m'imagines, moi à donner des cours à des adolescents ? Je crois que je tiendrais une semaine, peut-être deux avant d'égorger quelqu'un. » Ce n'est pas faux, il est certainement plus réaliste que n'importe qui dans cette situation, car même si il joue constamment un rôle, patient, il ne l'est absolument pas, c'est toujours quelqu'un qui a besoin de ce qu'il veut à la seconde ou il le veut, si on désobéit, on l'énerve et si on l'énerve ce n'est jamais bon, à moins qu'on arrive à lui retourner son jeu dans la gueule, ce que fait parfaitement bien Eden.

« Je dois cependant t'avouer que nos soirées, lorsque nous finissons étalés sur les canapés sans avoir la force d'aller plus loin sont sources de nostalgie. » lui aussi, use de son sourire secret, celui qui est en coin, accompagné d'un regard brillant, souvent porteur de bien plus de choses que de quelques mots liés pour faire une phrase. Eddington n'a certes pas sa langue dans sa poche, et est aussi très expressif lorsque l'envie lui vient, il aime bien réellement balancer ce qu'il veut, comme ça, sans se soucier de ce que les gens vont en penser, il ne se gêne notamment pas en compagnie d'Eden, l'unique qui manifestement l'a retrouvé. « Mais, qu'est-ce que tu fais ici ? Je doute que tu sois venu juste pour moi, je ne suis pas indispensable à ce point. » C'est vrai, qu'est-ce qu'il fait dans cette ville, loin de Londres, ils étaient très bien là-haut, les deux hommes avaient de très bons postes, certes, Siger a eu une sale histoire, mais ce n'est pas le cas de son invité, non ? Cette question intrigue énormément l'ancien universitaire qui boit une nouvelle gorgée de son verre sans le quitter du regard, le dévorant même du regard, il ne s'en est jamais privé, Eden le fait aussi, parfois. Ce soir, Siger a décidé de se laisser un peu aller, usant de toutes les expressions possibles et inimaginables à lire sur son visage, ne voulant pas rester figé tout le temps, son visage qui généralement est aussi communicatif qu'une tombe est ce soir, plus animé qu'une soirée d'adolescent. Une image très maladroite, certes, mais au moins, on saisit la nuance.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyVen 26 Juil - 0:11

Si seulement Eden avait sut que son ancien collègue de travail allait commander la même chose que lui il n’aurait pas marqué un temps d’arrêt et n’aurait pas gaspillé sa salive à dire à la serveuse qu’elle n’avait qu’à lui demander. Il aurait juste remplacé le un whisky par deux et le tour aurait été joué mais bien entendu les choses ne sont jamais aussi faciles qu’on le désire ou alors il a juste fait cela pour faire enrager son ami mais ce serait plus la première option que la seconde. En quoi cela l’emmerderait qu’il prenne la même chose que lui. Il n’y a aucunes raisons. Alors qu’Eden avait passé sa commande avec un certain sourire sur son visage ce n’était absolument pas le cas de Siger qui de son côté soupira en passant la sienne. Qu’est-ce qu’il y a encore ? Ce n’est tout de même pas cette jolie jeune femme qui serait en train de l’agacer à moins qu’elle soit déjà venu le voir tout à l’heure et qu’il ait eut un différent auquel cas Eden ne pourrait pas être au courant et donc comprendre de soupire soudain. Les premiers mots qu’il prononça en présence de son ami ne furent même pas pour lui à vrai dire ainsi les deux hommes en sont au même stat. Eden passant sa commande d’abord et la déléguant à son ami et Siger en faisant de même. La seconde pourrait être pour l’autre espérons le et ce fut le cas puis qu’après avoir passé sa commande chacun balança une réplique à l’autre. Du côté de l’ancien professeur d’université ce fut quelque chose d’assez sec et bref. Il rappelait à son ami qu’il n’était qu’un gros emmerdeur. Si ce n’était que ça. Ce n’était même plus une surprise pour Eden qui avait l’habitude de l’entendre lui dire ça. C’est à ses yeux comme un compliment que ce dernier peut lui faire. Quand on voit leur caractère respectif à la noix on se dit qu’ils font la paire.

« Evidemment que je suis un emmerdeur sinon ce n’est absolument pas drôle. Et puis tu penses que j’ai tenté de changé pour tes beaux yeux avant de débarqué ici. »

C’est fou cette joute verbale qui peut se faire entre les deux hommes. Cela peut durer pas mal de temps et c’est d’autant plus ludique pour Eden qu’il ne s’en priverait pour rien au monde. L’inviter à dîner ? C’est donc l’idée qu’il avait en tête ? Il espérait que s’il l’avait convoqué ici c’était pour ensuite l’inviter à dîner. A moins qu’il se dise qu’en récompense à sa venue il ai l’amabilité de l’invité à dîner. Peu importe ce qui lui fait penser cela.

« Bien entendu et puis ensuite j’avais même prévu de t’inviter dans mon plumard pour finir en beauté. Qu’est-ce que t’en penses ? »

Oh que oui c’est tout en beauté avec notre cher Eden et bien entendu il est difficile de lire dans sa phrase si cela est du sérieux ou juste de l’ironie pure. Seulement il serait bien capable à la fin de leur petit verre au café de l’invité à casser la croûte avec lui. Bien entendu dans les propos qu’il tient vis-à-vis de son départ et du fait qu’il sait qu’il est partit à cause de l’histoire avec le jeune étudiant, il ne cherchait pas à mettre en avant son côté monsieur je sais tout ou encore je suis capable de te sonder alors que les autres non. Il n’avait absolument pas envie de se vanter mais juste de lui mettre la vérité en face et de lui faire comprendre qu’il ne servait à rien de se creuser le cerveau pour tenter de trouver d’horrible mensonge à lui faire gober parce qu’il savait déjà tout ou du moins avait une partie des faits déjà en tête même s’il aimerait en obtenir d’avantage et connaitre sa version des faits et entendre son histoire.

« Je t’en remercie Siger, j’aurais sûrement dût m’appeler Sherlock. Et puis ce serait bien triste de devoir prendre des retrouvailles en se lançant sur un tel sujet. Je ne voudrais pas qu’on se tape sur la tête si rapidement tout cela parce que tu vas te noyer dans un filet de mensonge et essayer de me mentir comme un enfant. »

Voilà alors la serveuse qui revient avec leur commande. La conversation ayant commencé entre les deux il n’avait pas eut le temps de voir le temps passer et de se mettre à râler du temps qu’elle mettait à servir. Peut être est-ce également parce qu’elle avait fait son travail correctement et qu’elle n’avait pas prit trois plombes à préparer la commande des deux clients à qui elle sert à présent les deux verres de whisky. Un sourire en coin prend place sur le visage d’Eden quand ce dernier lui demande s’il est ne train de mater le cul de la serveuse ou si c’est simplement ce dernier qui est en train de se faire de fausses idées.

« Mais non voyons tu sais que c’est le tien que je préfère…bien entendu que je lui reluque le derrière comment veux-tu que je matte le tien t’es assis. Et puis on va pas se privé de qu’on nous offre. »

Et voilà que ce dernier se met à répondre à une des questions posée par notre cher Eden. Il s’emmerde, il passe apparemment ses journées à râler et alors pourquoi ce dernier à-t-il décidé de quitter les lieux si ce n’est pour se retrouver dans une merde internationale autre part. Il ne pouvait pas juste passer outre les dires des autres, utiliser l’ignorance. Tout le monde sait que l’ignorance est la pire des choses. Il aurait laissé les gens parler, il aurait simplement laisser toutes ces personnes s’amuser à jouer à celui qui sait tout et mieux que tout le monde et qui peut dire du mal jusqu’à ce qu’ils s’en lassent et se la ferme à nouveau. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux trouve un autre sujet sur lequel critiquer et dire des conneries.

« Est-ce que tu me manques ? Hum…je sais pas je pense que des fois ta tête d’imbécile me manque un peu et puis j’avais personne à emmerder sans avoir de plainte derrière. Je te rappelle que tu faisais cours à des adolescents avant alors pourquoi cela ne serait pas le cas à présent. Tu peux bien continuer à jouer ton petit jeu de menteur avec tes élèves et tenter de te faire passer pour le vilain professeur que tu n’es pas. »

Encore une fois il ne put s’empêcher de laisser éclater un petit rire quant à sa dernière réplique. C’est fou les conneries qu’ils peuvent s’envoyer à la figure mais il sait très bien que c’est histoire de se moquer de lui et qu’il a un peu raison. Il lui a tout le temps répété ce genre de chose. Mais voilà qu’une confidence qui semblerait sincère et surtout soit en rapport directe avec Eden pointe le bout de son nez. Les soirées avec notre professeur d’université semblent manquer à Siger. Il est vrai que les soirées seul comme il en faisait avec Siger ne sont pas aussi drôle et pourtant il s’en est déjà fait mais cela n’a pas le même effet. Parler seul chez lui c’est passer pour un fou alors que quand ils sont deux ils se balancent ce qu’ils pensent et crachent sur les autres.

« Hum…nos soirées sont moins amusantes quand je les fait tout seul je confirme. Du coup maintenant que je suis là nous allons devoir les reprendre j’en suis désolé pour toi. C’est une obligation que je te met sous le nez.  Ce que je fais ici ? A vrai dire cela fait un certain temps que je sais que tu es ici mais effectivement je n’allais pas débarquer si tôt et surtout tu avais besoin d’être seul. J’ai la chance d’avoir eut un peu de temps pour moi et le voyage et j’en ai profité et une fois qu’on a eut besoin de moi ici pour l’université et bien j’ai débarqué. Du coup je fais deux en un. »

Eden saisit alors à son tour le verre de whisky  et en vide à peu près la moitié. C’est délicatement qu’il le repose sur la table et observe son interlocuteur sans rien ajouté de plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyVen 26 Juil - 10:58


Eden & Siger.
Siger glisse sa main gauche dans ses cheveux, haussant un sourcil, toujours aussi surprit de constater qu'Eden puisse comprendre ce à quoi il pense aussi rapidement. Est-ce donc comme ça que les amis se voient entre-eux, ils se comprennent en un regard ? Qu'est-ce ? Une complicité, une alchimie ? La question taraude l'ancien universitaire qui se contente de sourire avant de lui répondre. « Tu es un emmerdeur et je suis un connard, je crois que tous les deux, nous sommes la paire idéale. & je ne pense pas qu tu as changé pour mes beaux yeux, je me demandais si tu avais changé tout court. » Dit-il en passant son doigt sur le rebord de la table, glissant son index de gauche à droite nonchalamment. Il garde son sourcil haussé attendant sagement les réponses d'Eden. Son comportement est tout a fait particulier, Siger ne s'est jamais réellement fié aux convenances de la bonne société, il vit un peu dans son propre monde et il faut le prendre comme il vient, c'est ce qui est bon avec Eden c'est qu'ils se comprennent, ils peuvent s'insulter, se balancer toutes les merdes possibles et inimaginables, ils ne pourront jamais se détester, parce qu'ils se comprennent et se supportent, c'est certainement le mieux qui est arrivé dans la vie de Siger, qui solitaire jusqu'au bout des os, a trouvé quelqu'un capable de rester avant sans avoir envie de l'étrangler après deux ou trois répliques. « Oh et merci, je trouve aussi que mes yeux son magnifiques. » Ajoute-t-il soudainement, rebondissant sur le compliment d'Eden, oui, clairement, Siger est un enfoiré, on ne peut certes pas le tirer de cette réplique, mais Eden le sait lui.

« Ah... Je t'arrête tout de suite mon ami, une invitation à dîner ne se termine pas nécessairement dans un plumard, d'autant plus que je refuse dormir dans un hôtel. » Monsieur est d'autant plus chiant, il commente tout et n'importe quoi et réellement là, il se défend, ne pas avouer à son ami qu'il n'a jamais eu de relations sexuelles et quelque chose qu'il se refuse à faire, il n'en parle à personne, c'est son petit jardin secret. Ça montre bien ce que dit toujours son compagnon, que c'est un menteur, parce que ça reflète qu'il n'a pas confiance en lui et qu'il ne se sent absolument pas prêt à le faire. Après, ils se sont déjà embrassés, touchés etc... mais ça n'a jamais été très loin, les nombreuses excuses de Siger ont toujours parfaites pour se sortir de ce genre de situations et souvent, il a eu de la chance, quelque chose est venu les bloquer. « & je me permets d'ajouter que, la dernière fois que tu as essayé d'abuser de moi, tu as déchiré tous les boutons de ma chemise et ce soir, je porte ma préférée alors non, tu ne me prendras pas dans ton plumard, je t'offrirai un baiser si éventuellement ton comportement me satisfait. » Il termine sa phrase en buvant une gorgée de son verre, offrant un haussement de sourcil suggestif à son ami. Siger joue littéralement avec le feu, c'est amusant pour lui, mais un jour, il va se brûler, jusqu'à présent, après être toujours passé entre les mailles du filet, il n'a plus peur de rien et baisse sa garde, se lançant de plus en plus loin, se rapprochant de la flamme. L'ancien universitaire attend un moment avant de rebondir sur les fesses de la jeune femme. Il a déjà eu l'occasion de boire une gorgée, même plusieurs, la verre est déjà presque vide et pourtant, ils ne sont là que depuis quelques minutes. « Je t'offrirai mes fesses plus tard, tu pourras marcher derrière moi si tu en as envie. Cependant, en échange. » Un sourire légèrement lubrique apparaît sur son visage. « Je veux pouvoir toucher le tien. » Oui, ça va réellement dans les deux sens, Siger aussi à le droit de profiter d'Eden, non ? Même s'ils ne feront rien, il peut bien se permettre de faire ça, non ?

« Son cul est laid. » Finit-il par dire, vulgairement avec une pointe de jalousie qu'il ne masque pas, il a aussi un léger air boudeur. Siger aime que les choses lui appartiennent, car même s'il ne s'offre pas à son ami, de peur des conséquences en plus d'un manque de confiance, le fait certainement de perdre le contrôle à un certain moment de l'acte par exemple, il reste jaloux et très possessif. « Ne joue pas sur les mots, c'était des pré-adultes ceux de l'université, les autres, ce sont des adolescents, des jeunes pré-pubères qui ne pensent qu'à s'envoyer en l'air. Comment veux-tu que je puisse parler d'art sérieusement avec ? » Un air de égout fait son apparition sur son visage avant qu'il ne reprenne. « Tu l'aimes bien ce vilain professeur, non ? » Il continue sur la voix de l'humour pour se protéger, jusqu'à présent, ça c'est toujours bien passé pour lui, lors des conversations comme celles-ci, Siger s'en est toujours bien sortit, mais quand ils sont ivres, c'est là qu'il s'en prend toujours plein la face, faut dire que l'alcool généralement, ça délie les langues, dans tous les sens du termes, ils en sont le couple témoin. Le rire de son ami fait encore des échos dans ses oreilles, Siger garde son sourire et lève son verre une dernière fois, avalant le contenu, enfin, le reste d'une seule traite, grimaçant légèrement, à ce rythme là, dans deux verres, les deux seront incapables d'aller dîner.

« Tu te fais des soirées tout seul ? Pauvre Eden. » Soupire-t-il, l'air faussement désolé, avant d'à son tour lui offrir un rire que peu ont eu l'occasion d'entendre, l'alcool le rend un peu plus sociable, même après un verre, tout le monde sait que le premier verre de whisky, c'est le pire de tous, ceux d'après, ils n'ont plus de goût, déjà. « Tu pourrais mettre tellement de choses sous mon nez... je sais que tu en crèves d'envie. » Il sourit en coin, faisant rouler sur verre sur la table n'ayant que faire du regard apeuré de la serveuse qui le observe au loin, se demandant si oui ou non, il va casser le verre. «  Tu vas rester ici ? » Demande-t-il subitement, après avoir eu un léger éclair de tendresse sur son visage après qu'Eden ait dit qu'il voulait le laisser seul moment, qu'il se retrouve avec lui-même. Siger est définitivement surprit de l'entendre dire cela, est-ce qu'ils vont donc se côtoyer plus souvent qu'avant, peut-être même qu'ils vont décider d’emménager tous les deux afin d'éviter trop de frais etc.. Les questions s’enchaînent dans sa tête à une vitesse ahurissante. « On va se voir souvent alors. » Il baisse les yeux, observant le verre à moitié vide ou plein de son ami, alors que le sien, couché sur la table est totalement vide. A votre avis, qui des deux hommes à la main sur cette conversation ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyVen 26 Juil - 14:08

Ce geste qu’à Siger ce n’est pas quelque chose d’anodin aux yeux d’Eden qui sait très bien que lorsqu’il agit ainsi c’est qu’il à l’air surpris. Bien entendu il lui arrive de passer délicatement sa main dans ses cheveux et d’hausser les sourcils alors que rien ne le tracasse mais dans le cas présent cela semble être le comportement d’Eden qui le chiffonne ou l’intrigue ou encore le surprend. Eden, un chieur professionnel et Siger de son côté un royal connard. A deux ils sont le duo phare pour en rendre plus d’un complètement givré et dingue. Ils sont aussi les plus fort pour être sûr de s’attirer des ennuis et de se manger une mandale en disant peu de choses mais en trouvant rapidement les bons mots pour blesser les personnes d’en face. Bien entendu quand Eden dit quelque chose ce n’est pas dans le but de blesser mais seulement de donner son humble avis mais si un jour notre cher Siger lance à Eden le défi de faire monter le sang à quelqu’un en le blessant et en lui balançant à la tête tout ce qui lui passe par le cerveau alors il n’hésitera pas à le relever et peut s’avérer être un excellent jouteur verbal. Quoique cela ne semble déjà pas être un secret quand on voit ce qu’ils se balancent avec Siger.

« Pourquoi est-ce que tu veux que j’ai changé ? Je n’ai aucune raison d’avoir changé et surtout rien qui a eut l’occasion de faire naître un nouvel Eden. »

Voilà que ce dernier rétorque un petit merci à propos de la réplique qu’Eden à lancé sur le fait qu’il ne croyait quand même pas qu’il allait changé juste pour ses beaux yeux. Bien entendu il aurait été dommage que Siger passe à côté de l’occasion de rebondir sur cette dernière réplique et de jouer sur ses paroles. Remerciant alors son ami de complimenter ses soit disant beaux yeux, Eden lève alors les yeux au ciel vis-à-vis de ce comportement. Ce n’est pas une réaction digne de quelqu’un qui serait capable de le snober ou qui trouve cela puéril mais c’est juste qu’il s’y attendait tellement à ce genre de réaction mais que d’un côté il se doutait bien que l’ancien professeur n’avait pas spécifiquement changé. A vrai dire tant mieux car il ne voulait pas spécialement débarquer et voir un Siger changé du tout au tout. Bien entendu si c’était le cas alors il aurait prit le temps de se faire à ce nouveau personnage et à tenter d’intégrer dans son esprit ce qui était nouveau à son propos mais il semblerait que ce ne soit pas un passage nécessaire et ce n’était pas plus mal. A propos du dîner que Siger espère se faire payer par Eden, évidemment il été impossible pour notre professeur d’université de ne pas rétorquer quelque chose en rapport avec la proximité qu’ils peuvent avoir des fois et la complicité et puis ce genre de réplique il sait les prendre comme il faut et n’ira pas se vexer ou être outré comme cela peut être le cas si Eden sortait ce genre de phrase à d’autre personne.

« Tous les dîner ne se termine pas dans un plumard je n’ai absolument pas insinuer cela. C’est toi qui interprète mes propos de façon assez bizarre. Et puis qui à dit que j’allais te faire dormir dans un hôtel. T’as jamais goûté aux plaisirs de dormir à la belle étoile toi. »

Et voilà que c’est repartit. Bien entendu Eden aurait très bien put se la fermer et juste lui dire qu’il n’était pas question de dormir dans un hôtel ou tout simplement se demander pourquoi il avait tout de suite en tête l’idée qu’il l’emmènerait dans un hôtel mais non cela aurait été trop court et surtout trop facile. Eden est plutôt du genre à monter encore un petit peu le truc et renvoyer encore la balle on ne sait jamais jusqu’où on peut aller avec les deux zigotos. Voilà que Siger ne peut s’empêcher d’ajouter quelque chose disant qu’apparemment dernièrement il a déjà tenté d’abuser de lui et qu’il lui avait abîmer sa chemise en la lui retirant de manière assez violente. Il prétextait aussi que ce n’était pas possible d’agir ainsi ce soir car ce dernier portait sa chemise préférée. Oh mais quel chieur celui-là. Il n’avait qu’à se défaire de ses vêtements lui-même ainsi il n’y aura pas de problème au niveau des fringues et surtout pas de problèmes de déchirures. Enfin depuis le début les propos ne sont que pures plaisanteries et taquineries mais justement avec eux des fois ce qui est dit peut être source de vérité et de désirs cachés. Il prend alors sur ses talents d’acteur pour laisser une mine de mec dégouté s’afficher sur son visage.

« Pardonnes-moi mais je ne me souviens pas avoir abusé de toi très cher. J’ai juste examiné combien la nature pouvait faire de bonnes choses. Tu sais je peux apprendre à être délicat en plus…on peut retirer ça comme un tee-shirt. Il existe des tas de solutions. »

Alors qu’Eden aurait très bien put rétorquer quelque chose et surtout qu’il en mourrait d’envie il n’a cependant rien fait du moins pas pour le moment. Il a surtout prit le temps d’examiner ces petits jeux de regards dont Siger est en train de faire usage. Il s’offre le plaisir de boire encore une ou deux petites gorgées de son verre de whisky pour aller au fil de la conversation et surtout pendant que Siger se plait à reprendre parole. L’ancien universitaire dit alors à son ami qu’il lui offrira effectivement son postérieur mais que cela se fera plus tard. Bien entendu il ne laisse pas cela sans exception, si effectivement il le lui autorise à l’avoir il pose un procédé d’échange à ce propos.

« Je pourrais mater le tien et toi ploter le mien. Je crois que l’égalité n’est pas ton fort très cher. Et puis tu sais très bien que je n’ai pas spécifiquement besoin de ton autorisation mon cher et puis tu sais surtout que c’est à tes risques et périls de t’aventurer à toucher mon derrière. »

En parlant de postérieur d’ailleurs, il ne s’était pas privé notre cher professeur de mater celui de la serveuse qui avait aimablement prit leur commande et qui peu de temps après était revenu pour la servir correctement et sans embuches. Son cul est à vrai dire plutôt pas mal et bien entendu Eden ne s’était absolument pas privé de profiter de la belle vue que cette dernière était en train de lui offrir, sûrement pas de manière voulue. A moins qu’elle ai des vues sur Eden et que ce dernier ne s’en soit pas rendu compte mais bon il faudrait qu’il soit complètement con et occupé pour ne pas le voir. Bien entendu Siger voulait être sûr qu’il n’était pas en train d’halluciner et qu’il était bien en train de voir son ami qui reluquait le cul de la serveuse. Il n’allait tout de même pas lui mentir et effectivement il a confirmé ses croyances. Mais voilà que monsieur fait son jaloux et qu’il n’hésite pas à dire devant Eden qu’il trouve que le cul de jeune serveuse est tout simplement abominablement laid.

« Tu ne sais pas apprécier les bonnes choses bon cher ami. La preuve. »dit-il en se désignant lui-même et pour faire comprendre que s’il savait les apprécier il saurait profiter du plaisir d’avoir Eden. Oui, faire des phrases à double sens c’est aussi un peu le genre d’Eden et c’est amusant ensuite de savoir si la personne en a saisit les deux sens ou si ce n’est que l’un d’entre eux qui à traversé l’esprit de la personne et dans ce cas là alors lequel. « Hum…si je l’aime bien ce vilain professeur ? C’est un piètre menteur mais oui je l’aime plutôt bien. Il me semble que ses cours sont plutôt intéressant et mon dieu quand il est face au tableau je crois qu’il ne se rend pas compte qu’il est plus intéressant que l’œuvre en elle-même. »

Comment ? Encore une phrase à double-sens ? Non ce ne serait absolument pas le genre d’Eden de les accumuler. Si vous pensez ? Bon peut être un peu mais en même temps quand on le met dans la lancée il est difficile de s’arrêter surtout quand la personne qu’il a en face de lui n’hésite pas à en faire de même et qu’il s’agit de Siger. Alors qu’il voit que le verre de son ami est complètement vide mais que le sien ne l’est pas encore, il se dépêche de terminer le sien mais bien entendu en ayant quand même l’envie de se le vider cul sec. Il lève ensuite la main pour faire signe à la serveuse de venir et lui commande deux autres verres de whisky.

« Evidemment que je vais rester ici maintenant que j’y suis. On a pas des postes de professeur d’université qui font gagner autant de tunes de partout. Déjà qu’il faut avoir la patience d’attendre pour en avoir un je ne vais pas quitter le mien comme ça. Et puis je te dis j’aime bien changer un peu d’endroit de temps en temps. Bah écoute si monsieur grognon veut bien qu’on se voit plus souvent comme c’était le cas avant alors bien entendu et à vrai dire même si tu veux pas je compte venir te faire chier chez toi alors oui je pense et j’en suis même sûr on va se voir plus souvent. T’es content pas vrai hein ? »

Voilà que la serveuse se ramène à nouveau et dans le mouvement notre cher Eden lui fait signe de poser l’addition sur la table pour qu’il paye maintenant. Il sort alors son portefeuille et dépose l’argent dessus. Il note un petit truc sur le ticket et le tend à la serveuse qui vient lui prendre.

« Oh fait mademoiselle regardez bien le ticket je crois que vous avez fait une erreur. Tout en bas vous verrez. »

Quelle erreur ? Oh trois fois rien juste le numéro de téléphone d’Eden qui s’amuse encore une fois à jouer avec le feu et surtout à s’amuser un petit peu surtout qu’il ne connait personne dans cette ville à part Siger.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyVen 26 Juil - 22:10


Eden & Siger.
La question n'est pas là, il ne pense pas qu'il a changé, mais il a pensé au fait qu'il pouvait changer, il a l'impression d'avoir quitté la capitale depuis tellement longtemps. C'est juste que son sens de l'avancement du temps n'est plus le même. Il baisse doucement les yeux, glissant sa main sur son menton. Il a appuyé sur le bon bouton Eden certes, mais, approximativement. « Je ne sais pas. » Dit-il en  haussant les épaules. C'est vrai, pourquoi ? Personne ne change autour de lui, pourquoi est-ce qu'il espérait qu'Eden avait changé ? C'est réellement le bordel dans sa tête à ce sujet, est-ce que c'est l'alcool, est-ce que c'est lui tout court ? Il ne vaut mieux pas qu'ils continuent sur ce sujet, de un, parce qu'il boit et de deux parce que c'est quelque chose qu'il ne maîtrise absolument pas. Eden a déjà trop le dessus sur la conversation pour le laisser poser ce genre de question, pour le laisser continuer sur cette voie bien trop difficile pour Siger. « Tu as raison, j'aime bien cet Eden là, ne change pas. » Ajoute-t-il avec un grand sourire, levant son verre vide à son ami. Au moins, Eden n'essaye pas de tout reprendre à zéro, il assume ce qu'il est, ce qu'il fait, contrairement à Siger qui lui, dès la moindre difficulté abandonne tout. Comme là, avec Noam, dès que ça a commencé à se compliquer, il a tout abandonné. Les choses prenaient un côté sérieux qui lui a fait trop peur, il ne veut pas être sérieux, il ne veut pas être avec quelqu'un, il ne veut pas qu'on le connaisse, il veut être seul. Il n'y a qu'Eden, l'unique, à le comprendre, à assumer son amitié, à le pousser, à rentrer dans son jeu et à toujours lui donner des piqûres de rappel sur son comportement.

« Comment ça c'est moi ? Se sont tes paroles qui font que je pense ça et tu ne peux pas dire le contraire, dès qu'on fait quelque chose tous les deux, tu veux me mettre dans ton plumard, tu n'as jamais abandonné l'idée de m'avoir nu dans tes bras, je me trompe ? » Demande-t-il avec un air tout aussi lubrique, il ne veut pas passer pour le pervers, mais il l'est, cependant Eden n'est pas mal dans son genre. Il faut avouer que les deux hommes se plaisent mutuellement, cependant, du côté de Siger, le sexe c'est n'est réellement pas possible et il a bien trop honte pour l'avouer, même si parfois, il laisse des sous-entendus dans ses conversations, tendant des perches, certes trop fines, mais le faisant quand même. Il imagine que peut-être si quelqu'un le savait, il se sentirait mieux, mais en même temps, c'est Eden, et si ça se trouve, il va se foutre de sa gueule et s'en aller, l'abandonnant. Parce que c'est quand même un sacré connard, parce qu'il le chauffe, tout le temps en s'en allant comme une fleur, plus d'un aurait tout cassé pour le mettre dans son lit et le garder dans ses bras, histoire de lui faire fermer sa gueule avec des moyens pas très chrétiens. « Tu te moques de moi là j'espère, tu me vois, moi dormir à la belle étoile alors que je porte un costume qui coûte la peau des fesses ? Et quand bien même, je refuse. Tu viendras chez moi si tu veux. » Il se laisse un peu rattraper, il l'invite carrément chez lui, est-ce qu'il va prendre la perche ou est-ce qu'il va insister sur la nuit à la belle étoile, parce qu'il pourra l'avoir, après quelques verres, Siger ne lui refusera plus rien et du coup, il l'aura dans la poche et sachant qu'Eden n'est pas du genre à abuser d'un autre, il ne se passera rien dans la soirée. « Mais dormir, juste. » Il ne peut s'empêcher d'ajouter ces trois mots là, pour se faire comprendre clairement, chiant comme pas deux.

Siger hausse les sourcils et garde son sourire en coin, effectivement, songer à ce dernier moment cette chemise déchirée, ce sont de bons souvenirs tout de même. « Tu trouves que la nature a fait quelque chose de bien chez moi ? » Demande-t-il d'une voix rauque, son regard est brillant, il passe sa langue sur ses lèvres, ainsi que sa tête sur ses mains. « Tu veux être délicat ce soir ? » Un nouvelle fois, il passe sa langue sur ses lèvres et se recule, appuyant son dos sur sa chaise, glissant sa main gauche sur son torse, passant ses doigts sur ses boutons et défaisant les premiers. « Comme ça ? » Demande-t-il d'une voix presque rauque. Il est temps qu'il arrête de regarder cette serveuse et qu'il soit jaloux lui aussi, qu'il ne le regarde que lui, il faut que Siger soit le spectacle. Bon, une nouvelle fois, il a un comportement de connard, pire que tout. « Tu voudrais peut-être t'en charger toi-même ? Qui sait... Si tu ne veux pas, je suis certain de trouver quelqu'un pour le faire. » Sa voix est basse, il ne veut pas que tout le monde l'entende. Il jette un coup d’œil dans la salle à la recherche d'un homme, oui, toujours un homme, jamais de femmes, elles n'ont jamais attiré son œil. Il ne trouve pas d’intérêt chez une femme, mais par contre, chez les hommes, du moins, seulement certains, il ne crache pas dessus. « Après tout, tu ne te gênes pas pour mater le cul de cette serveuse, je peux bien moi aussi faire quelque chose, tu ne penses pas ? » Chercher réellement la jalousie est un plaisir pour lui. Siger continue de sourire, buvant ses quelques paroles avec tout autant de plaisir, amusé par ses quelques mots qui suivent, notamment lorsqu'il lui dit que son corps est plus beau que les œuvres. « Tu crois que je devrais poser nu pour des artistes ? Tu pourras aussi venir te rincer l’œil... » Un clin d’œil ponctue sa phrase avant qu'il glisse une nouvelle fois sa main sur son torse, tendant sa tête en arrière, offrant une pleine vue sur son cou pendant quelques secondes. « J'ai faim Eden. » Soupire-t-il doucement. L'air détendu, il se remet correctement et voit le bras levé, il entend les quelques mots et rapidement, deux nouveaux verres de whisky arrivent. Siger ne manque pas de lancer un regard noir à la serveuse, pour lui faire comprendre qu'il est à lui. « Allons-y alors, je t'offre mes fesses, et toi les tiennes et on s'amuse tous les deux, comme ça, nous sommes sur le même niveau. On peut faire ça en même temps après tout. » C'est certainement un très bon compromit, pour mettre un terme à ce souci d'égalité.

« Alors toi, tu arrives et tu trouves un job dans une université ? Je peux me brosser, je n'y arrive pas, personne n'a besoin d'un universitaire spécialisé en art. Tous des connards. » Grogne-t-il après avoir récupéré son sérieux, assez rapidement d'ailleurs. Le voilà qui croise ses bras sur son tors,e soupirant comme un gamin à qui on a retiré son plus beau jouet. Ce qui est vrai, l’enseignement, même pour un menteur comme lui c'est tout ce dont il avait besoin. « Tu pourras parler de moi à cette université ? Je t'offrirai beaucoup de temps avec ma personne si c'est ce que tu désires.Tu peux voir ça comme un échange, comme tu le sens. » sa phrase, accompagnée d'un clin d’œil se termine. Bien évidemment qu'ils vont passer du temps tous les deux, certainement plus qu'avant d'ailleurs et ça, même si Eden n'accepte pas l'échange. D'un œil distrait, Siger n'a cependant pas loupé la jeune femme, le ticket, le message, le payement etc, cependant, il n'a pas fait un seul signe, n'a absolument pas montré son intérêt. Le voilà qui grogne, doucement certes, mais Eden ne peut pas le manquer. « Dépêche-toi de boire. On s'en va. » Lui ordonne-t-il avant de prendre rageusement son verre et s'en boire rapidement le contenu en deux longues gorgées.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptySam 27 Juil - 1:33

Certes Siger avait quitté les lieux pour aller s’exiler ailleurs. Partir dans un endroit où personne ne le connaitrait. Passer entre les mailles des gens qui le connaissent et qui ont des informations sur sa vie et qui sont donc susceptibles d’oser le critiquer sur sa petite vie tranquille quoiqu’apparemment mouvementée au niveau sentimentale. Il aurait très bien put changer pendant ce court laps de temps Eden n’aurait rien put y faire et seulement s’adapter comme cela aurait été le cas si Eden de son côté avait quelque peu changé. Les gens n’ont d’autre choix que d’accepter ou alors tracer leur route s’ils ne sont pas contents. Après tout on ne peut tout de même pas demander à quelqu’un de redevenir la personne qu’elle était avant. Sauf si elle passe à l’opposé de ce qu’elle était du genre quelqu’un que tout le monde apprécie à la personne la plus détestée tout cela à cause de son comportement. L’exemple est peut être un peu vague mais l’idée y est. Eden se demande bien pourquoi est-ce que Siger voudrait que son ami soit différent. Il se demande pourquoi est-ce qu’il aurait changé. Il réfléchit intérieurement et pour lui-même afin de chercher et peut-être trouver quelque chose qui aurait put le faire changer. Peut être que le départ soudain de son ami aurait put le faire changer mais non absolument pas. Sans doute espérait-il et savait-il qu’à un moment donné il allait pouvoir le revoir, qu’il allait le recontacter et avoir la chance de le recroiser. Mais par la suite l’autre homme lui assure qu’il a raison et qu’il n’a absolument pas à changer car de son côté lui adore la personne qu’il est. Cela tombe bien car il n’avait absolument pas dans l’idée de changer de si tôt. Enfin ce n’était pas encore au programme.

C’est assez amusant de voir le beau brun levé son verre comme s’il allait trinquer. Ce n’est pas drôle par le geste en lui-même mais c’est comique quand on s’aperçoit que son verre est déjà vide. C’est qu’avec les deux hommes, les verres d’alcools s’enchainent assez rapidement quoique cela peut largement dépendre des soirs mais il semblerait que ce soir ce soit une soirée où les verres vont s’enchaîner plus que rapidement. A moins que l’un d’entre eux ne décide de ralentir ou du moins de mettre le frein et de se contrôler. Cela risque difficilement d’être Eden quand on connait sa belle amitié avec la bouteille d’alcool. C’est vrai qu’à chaque fois qu’ils sont ensemble Eden tente d’avoir son petit rapprochement avec Siger, il tente quelque peu de peut être finir avec bien plus qu’un baiser ou qu’un rapprochement physique mais le côté coincé et peureux de Siger prend malheureusement le dessus.

« Je vois absolument pas de quoi tu parles Siger…je veux juste te montrer combien je peux être athlétique et confortable très cher. »

C’est définitivement impossible pour Eden de répondre à Siger sans amener un petit peu d’humour ou du moins sans être sérieux. C’est qu’il est insupportable celui-là. Alors qu’il lui dit qu’il ne parlait pas spécifiquement de dormir à l’hôtel mais pourquoi pas de dormir à la belle étoile surtout vu le temps qu’il fait en ce moment ce dernier rétorque qu’il n’était pas le genre à dormir à la belle étoile et encore moins ce soir là vu le costume qu’il portait. Si ce n’est que le costume il pourra lui en filer un. Que d’excuses pour ne pas avoir à finir seul avec son ami du moins c’est l’idée que cela en donne. Eden laisse échapper un soupire et c’est bien entendu désiré mais pas spécifiquement exagéré. Siger dit alors qu’il préfère largement qu’il vienne à la maison plutôt que de rester à la belle étoile.

« Pffff t’es chiant ! Menteur et chiant ! Tu ferais même genre que ton costume te préoccupe tout ça parce que tu as peur de céder à ma beauté fatale. On verra bien où on terminera chacun ce soir. »

Les phrases à double sens. Quelle bonheur ces petites phrases pleines de subtilités. Pleines de messages cachés. Il n’y a rien de mieux pour s’amuser. C’est un peu plus compliqué quand il s’agit de les comprendre et quand on est la personne qui les reçoit et qui doit les déchiffrer mais une fois qu’on à comprit le truc alors c’est autant un jeu d’enfant à comprendre et on prend autant de plaisir à renvoyer la balle. Voilà que monsieur se questionne, s’interroge sur ce qu’Eden lui dit. S’il trouve que la nature à fait quelque chose de bien chez lui. Etait-ce sincère ou juste pour le taquiner et l’intriguer. Pire était-ce juste quelque chose pour l’appâter ? Il fit alors mine de réfléchir et rétorqua.

« Hum...ouai tes cheveux c’est vraiment quelque chose de bien et puis ton talent de menteur oh mon dieu je crois qu’on aurait pas put rêver mieux. Ce que j’adore par-dessus tout c’est…ton torse. »

Eden l’admire cependant très attentivement. Siger se met alors à bouger encore et encore ce qui n’est pas spécialement habituel chez lui. Il l’observe toujours avec la plus grande attention et suis le moindre de ses gestes. Il le voit reculer pour s’adosser à son siège et lorsque ses doigts viennent déboutonner les deux premiers boutons de sa chemise ce qui à bien entendu tendance à surprendre notre cher Eden mais à l’attirer inévitablement. Il doit tout de même se contenir et reste cramponner à son siège. A vrai dire ce dernier à brillamment trouvé le moyen de détourner son regard du cul de la serveuse pour le ramener sur lui. Il avait lorgner le derrière de la demoiselle assez longtemps et maintenant c’était à Siger d’avoir l’attention d’Eden.

« Pas la peine de chercher quelqu’un, je pense avoir toutes les capacités pour le faire si tu as besoin d’une aide. »

L’universitaire voit son ancien collègue faire mine de chercher un homme dans la salle qui pourrait se charger de faire ce qu’Eden aimerait tant faire mais cela fait bien rire ou du moins sourire notre professeur qui sait très bien qu’il n’en sera rien. Contrairement à Eden ce dernier n’est pas foutu de se lever et de faire ce qu’il est en train de prétendre alors que de son côté Hallard serait vraiment capable d’agir vis-à-vis d’une femme. Il serait capable d’aller voir la serveuse et de faire quoique ce soit la preuve il a déjà bien agit avec le numéro de téléphone. Nouvelle question de l’ancien professeur d’université qui rebondit sur la remarque qu’il a faite, pourrait-il poser pour des gens. Pourrait-il être l’œuvre d’art au lieu d’être la personne qui en explique le contenu et les étudie. Il réfléchit alors à cette idée et observant le coup de ce dernier il rétorque.

« Hum…si je peux être de l’audience pour me rincer l’œil alors oui je pense que tu peux poser par contre je suis pas sûr que tu sois réellement du genre à le faire. A moins que je te fasse boire une bonne bouteille de vodka juste avant. »

Voilà que celui-ci à faim mais c’est comme par hasard quand il vient de recommander deux verres d’alcool histoire de ne pas resté à table avec rien à boire. C’est bien triste d’être à une table de café ou dans un bar sans avoir rien à boire. Mais le sérieux revient assez rapidement dans la discussion car il semble encore une fois être jaloux mais cela ne concerne pas une personne cette fois-ci mais plutôt le fait qu’il ai réussi à trouver un travail en débarquant ici mais en même temps il n’aurait pas été jusque là s’il n’avait pas une promesse de job. Il lui demande alors s’il sera possible à ce dernier de parler de lui à ses supérieurs histoire de peut être obtenir une place par la suite. Il va tout de même jusqu’à lui mettre un place un échange qui lui plaira évidemment s’il arrive à le faire rentrer dans l’université en tant que professeur en art. Le grognement qui s’en suit semble tout de même concerner le petit numéro de téléphone laissé sur le ticket de caisse et il en est même un petit peu sûr lorsque Siger lui dit de se dépêcher de terminer son verre pour pouvoir aller manger un petit truc et donc se barrer d’ici. Il chope donc son verre aussitôt qu’il le peut et le vide d’un coup et d’un seul. C’est un peu brûlant au niveau de la gorge mais on s’y habitue.

« T’arrête de faire la tête un peu ! Il faut bien que je me trouve des plans. Je ne vais pas moisir parce que monsieur veut pas se donner au dieu suprême que je suis. Et puis elle est pas laide du tout cette petite. »

Il repose le verre sur la table et le suit afin d’aller manger où ce dernier désira quoique la faim n’est pas trop présente pour Eden mais si c’est le désir de Siger alors il est prêt à le suivre pour qu’il bouffe un truc et qu’ensuite ils aillent autre part.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptySam 27 Juil - 21:56


Eden & Siger.
Il est temps que les deux hommes s'en aillent de cet endroit. Siger n'en peut plus de cette ambiance et il a chaud, réellement chaud, alors est-ce que c'est la proximité avec son ami, son énervement envers la serveuse ou bien l'alcool, ou encore, un mélange des trois. Ce n'est définitivement pas le problème de cette soirée, là, ce qui risque de causer quelques difficultés, c'est l'alcool, cela doit faire quelques temps déjà que Siger n'a pas enchaîné les verres aussi rapidement, d'autant plus que, l'estomac vide, il perd un peu plus le contrôle, certes, il ne va pas commencer à danser nu sur les tables, mais il risque cependant de faire des conneries, ou pire que tout, perdre le contrôle et ça, il refuse catégoriquement de se laisser aller, guider, dans un monde qu'il ne connaît pas. Sans connaissances, Siger ne fait rien et ici, dans le sexe, le sujet abordé, il y a la théorie et la pratique, l'un ne peut pas aller sans l'autre, savoir comment faire ne veut pas dire qu'au moment venu, tout va se passer comme c'était écrit dans le livre ou sur internet, d'autant plus que rares sont les recherches faites à ce sujet puisqu'à son âge, il n'a toujours pas trouvé un réel attrait, ou besoin à ce sujet. Il ne se rend pas compte que toute cette frustration qui grandit en lui fait de son personnage en enfoiré finit qui, avec un bon coup, serait certainement plus détendu. Il n'y a réellement pas plus tendu que Siger comme personne dans ce café, ou bien même dans cette ville. Sérieusement, qui à son âge est encore puceau ? Peut-être 1%. Ça doit sembler surréaliste de voir un homme comme lui, qui a eu l'occasion de pouvoir le faire de nombreuses fois, mais, il s'en est toujours bien tiré, gardant son secret au fond de lui-même, un de plus, il ne les compte plus. Siger glisse sa main gauche dans ses cheveux, essayant de se recoiffer et surtout, occuper ses mains, se donner une contenance devant les derniers mots de son ami. « Confortable, c'est vrai, j'avais oublié que tu as toujours adoré te coucher en dessous moi. Quoi que. Je dois t'avouer, je préfère le contraire. » Dit-il avec un air nonchalant et un sourire en coin, lui aussi avoue qu'Eden est confortable, parce qu'heureusement pour lui, il n'a pas toujours été en dessous, toujours en se battant, gardant ce côté qui n'est pas le sien, toujours garder le dessus, ou faire comme si c'était le cas. Heureusement qu'Eden lui laisse toujours le choix. Ils se comprennent bien là-dessus aussi.

Siger ne supporte pas la perte de contrôle, il panique lorsque c'est le cas et il ne veut pas paniquer, il ne comprend pas comment les gens peuvent constamment vivre avec la panique, l'angoisse, on pourrait carrément dire qu'il a l'angoisse d'être angoissé. Lui, c'est simple, il n'a jamais vécu de relation, alors, il ne va jamais en avoir, point barre. Un rire s'échappe doucement de ses lèvres avant qu'il ne tende une nouvelle fois sa tête en arrière, c'est dingue, Eden se croit réellement parfait en disant que c'est une beauté fatale ou il essaye encore de garder cette joute verbale qui leur convient si bien, quoi qu'il en soit, il pourra toujours compter sur Siger pour répondre à ce genre d'attaque. « Tu ne crois pas que si tu étais réellement une beauté fatale, je ne serai pas déjà nu dans ton lit en train de te supplier que tu me prennes ? » Tourner autour du pot, mais à quoi bon cela peut servir ? Il dit toujours ce qu'il pense, par contre, effectivement, lorsqu'il s'agit d'agir, si ça vient de lui, rares sont les fois ou il prend les devants tout seul, souvent, il a besoin de quelqu'un pour le pousser à agir, parce qu'il ne s'écoute pas lui-même, enfin, il ne s'autorise pas de faire des choses qu'il n'a pas l'habitude de faire. Sait-on jamais où est-ce que ces histoires peuvent le mener, la prise de risques est infime dans sa vie, si ce n'est quasi inexistante. « Et mes costumes, mon cher, j'en prends énormément soin, certains aiment les déchirer, les balances un peu n'importe où dans l'appartement, moi je les protège. » Une phrase qui ne sert à rien, en voici, en voilà, sa défense se place toujours au dessus de tout et jamais il ne va l'abandonner, c'est comme baisser sa garde, certes, en ce moment, elle n'est guère haute, mais elle est toujours là et omniprésente. « J'ai comme l'impression que tu as une idée pour ce soir. » Il termine sa phrase avec un clin d’œil, avant qu'ils ne reprennent.

Il hausse un sourcil, intrigué, sa salive disparaît dans sa bouche, sa gorge devient subitement sèche, c'est dingue comme quelques compliments peuvent faire monter la tension. Siger sent qu'il veut le pousser à bout et Dieu sait qu'il est proche du bout. « Me...Merci... » Souffle-t-il avant de passer ses mains sur son visage, il a bien plus que chaud, il faut réellement qu'ils s'en aillent, qu'ils changent de sujet, qu'ils passent à autre chose, qu'ils prennent l'air. Siger a besoin d'une cigarette, de deux même et de calme, pas de paroles aguicheuses comme celles-ci, lui, il n'a pas le niveau de son ami pour répliquer sur un ton pareil, ce n'est juste pas possible. Espérons qu'il ne lui en veuille pas. « Tes.. Tes mains, j'ai... Toujours apprécié tes mains. » Il n'ira pas plus loin, mais quoi qu'il en soit, il est plus que sincère en parlant de ses mains, il adore les sentir sur lui, notamment sur son torse et rien que d'y penser. Il retient un léger frisson, pourquoi est-ce qu'il réagit de la sorte. Il se met à gigoter sur sa chaise, regardant autour de lui, tapant ses doigts sur la table etc.

« D'accord. Tout à l'heure. Tu pourras le faire. » Dit-il à vois basse, abandonnant l'idée de trouver quelqu'un pour venir défaire les derniers boutons de sa chemise et ainsi rendre jaloux son ami. Certes, Sigr n'aurait jamais été voir quelqu'un, il peut le dire, faire croire qu'il va le faire, mais jusqu'à présent, il n'a jamais eu le cran de le faire ; Il faut aussi avouer, qu'il n'a jamais été réellement ivre en public, c'est toujours avec Eden, alors, on ne sait jamais, peut-être que des ailes peuvent pousser dans son dos et faire de lui quelqu'un qui ose tout, juste dans le but de le rendre jaloux. « Mais juste la chemise. » Ajoute-t-il, préférant rester clair sur la suite, pour le reste de la soirée, il a encore les idées claires après tout, il a toujours su s'arrêter au bon moment et sauver sa peau, cela ne doit pas changer ce soir. Un rire s'échappe soudainement de ses lèvres, surprit de la réplique de son ami. « C'est ce à quoi je pensais. C'est dingue ce que tu arrives à me cerner. » Dit-il en haussant les sourcils de façon suggestive, il le comprend, mais il manque pas mal de choses encore et c'est ce qui fait étrangement sourire l'ancien universitaire. C'est un menteur et un très bon cachottier.  « Tu devrais peut-être un jour me laisser ivre avec des inconnus, sait-on jamais comment est-ce que je peux terminer, c'est vrai, tu me gardes toujours pour tes beaux yeux... Tu n'es  donc pas partageur Eden ? » Soupire-t-il en se poussant en arrière, faisant tenir la chaise sur les deux pieds arrière, jouant encore un peu, sachant qu'ils vont quitter cet endroit rapidement, le ticket donné, les consommations payées, le message à la serveur, le regard noir de Siger, les commentaires de son ami sur la beauté de la jeune femme, l'envie de s'amuser etc... La jalousie de l'ancien universitaire est immanquable, elle se ressent notamment dans ses mots, froids et agressifs.

Il se lève, se tenant une seconde à la table avant de prendre une démarche assez, chaloupée, s'offrant au regard d'Eden et des autres, sa chemise ouverte, son regard brillant, il doit avoir une sacré allure. Poussant la porte, prend une immense inspiration, ne s'allumant pas sa cigarette tout de suite, il a une idée derrière la tête bien évidemment. Il va prendre son temps avant de la mettre en œuvre... Ou pas. « Où est-ce que l'on va désormais monsieur Hallard, ma vie est entre vos mains. » Dit-il imitant la voix d'une femme éperdument amoureuse dans un film à l'eau de rose. Oui, c'est un mauvais acteur. Puis, quelques seconde plus tard, après avoir vu son mi s’éloigner de la porte, il s'en est rapproché. Siger a tendu sa main vers celle d'Eden pour lui glisser son briquet entre les doigts. Les yeux noirs, la voix rauque, changée en quelques secondes, il reprend la parole. « Allume-moi. » Souffle-t-il, son torse collé au sien. Qui a dit que le feu ça brûlait ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyDim 28 Juil - 1:55

Partir. C’est ce qui trotte dans la tête de Siger. Mais ce n’est sûrement pas arriver dans sa tête comme ça par hasard. Quelque chose lui a donné envie de partir. Quelque chose ou alors quelqu’un. Pour être plus précis, la serveuse. Cette jeune femme qu’Eden de son côté prenait un malin plaisir à mater et même draguer après avoir comprit qu’elle semblait peut être intéressé par sa personne. Décidemment ce dernier n’est absolument pas partageur ou alors on peut aussi dire mauvais joueur. Mais les deux lui vont si bien et il serait vraiment très difficile pour Eden de choisir un de ces descriptifs pour qualifier son ancien collègue. Il n’aime pas perdre ce genre de joutes verbales face à Eden et pourtant il est un piètre adversaire mais sans aucuns doutes l’un des plus talentueux parmi tous les autres qu’Eden à put affronter et surtout son préféré. Toutes les femmes terminent dans les bras d’Eden et s’endorment dedans c’est bien une preuve qu’il est confortable et que ses bras le sont d’autant plus. Sacrilège ! Il faudrait que Siger arrête de tenter de rétorquer quelque chose quand Eden lui envoie quelque chose à la figure. Il ne peut pas répondre à tout et l’homme ne peut pas avoir réponse à tout. La preuve puisqu’Eden des fois n’a fait que snober quelques répliques de son amis tout simplement parce qu’il n’avait rien à dire dessus ou tout simplement à ajouter. Il arrive que des fois on ne puisse pas surenchérir sur ce qui a été dit. C’est aimable de lui dire qu’il est assez confortable mais cela ne le mène à rien à part à se dévoiler plus ou moins. De plus voilà encore ce sourire en coin qui prend place sur le visage de Siger. Tentative d’air mystérieux. Non cela ne peut guère être cela mais alors aguicheur plutôt. De toutes manières à ce propos il y a toujours une alternation. Ce n’est pas tout le temps à la même personne de profiter du confort des bras de l’autre.

Eden prend alors l’initiative de ne pas relever ce que Siger vient de rétorquer à propos du confort des bras de ce dernier mais également au fait que ce n’est pas toujours la même chose et qu’il y a roulement. Réponse inutile à cela à moins de vouloir s’enfoncer d’avantage. En voilà une réplique qui à le mérite d’obtenir une réponse de la part d’Eden. Voilà qu’il à prit la peine de rétorquer face à l’auto-éloge qu’il s’est faite. Pourquoi serait-il une beauté fatale si à côté il n’avait pas encore réussi à le foutre dans son plumard et le faire crier grâce deux fois. Oh que c’est petit de répondre ainsi, vraiment très petit mais il doit savoir qu’Eden à plus d’un tour dans son sac et plus d’un qui puisse ramener son ami à la dur réalité de sa personnalité. L’universitaire reste alors bien adossé contre sa chaise et croise ses doigts enfin les entrelace comme s’il allait être sérieux et rétorque sereinement et avec assurance.

« Tu ne crois pas que si je le veux réellement j’aurais put te faire boire comme un trou depuis longtemps et abuser de toi. Je préfère juste jouir de mes victoires et de mon plaisir avec quelqu’un dans le même état que moi. Si tu n’es pas encore dans mon lit à me demander cela c’est parce que tu as encore ce balai là où pense. Parce que tu n’es qu’un froussard qui à peur de l’inconnu. Et surtout…je dis bien SURTOUT parce que tu ne sais pas apprécier les bonnes choses il semblerait. »

Aouch que cela doit faire mal et pourtant il y a dans ces propos une part de provocation, une part de réalité mais surtout une perche. Une grande perche qu’Eden lui tend pour pouvoir admettre qu’il a raison. Afin qu’il puisse peut être s’en rendre compte ou si alors il le sait déjà qu’il se décide à peut être vouloir changer et tout faire pour y parvenir. Des phrases inutiles en veux-tu en voilà ! Encore et encore de l’inutile. Il faudrait des fois apprendre à cet ancien professeur d’art à l’université à se taire lorsqu’il est avec Eden et qu’il s’agit de parler pour ne rien dire enfin parler pour dire ce genre de chose. Genre de phrase qui aurait à vrai dire la même utilité qu’un silence. Il se frotte ensuite l’œil et quand son interlocuteur dit qu’il semble comprendre qu’Eden à une idée, ce dernier ajoute un froncement de sourcil.

« Je n’ai absolument aucune idée pour la suite de notre soirée. Puisque tu ne veux pas partager la belle lune avec moi allongé à même notre mère la Terre ou encore un lit. J’irai où le vent me portera Sig. »

Regardez faire le pro ! Le beau ! Le talentueux Eden ! Beau parleur, grand orateur et joueur. Capable de faire monter le sang à la tête du mec le plus têtu qu’il n’a jamais connu et surtout le plus menteur et manipulateur. Enfin l’un d’entre eux peut être pas le meilleur. Entendre ce dernier balbutier un petit « Merci » comme une jeune fille en fleur qui se voit attribuer un compliment est une source d’amusement chez lui. Il ne semble pas habitué aux compliments et surtout pas habitué à déceler les valables des non valables. De plus, il semble tellement déstabilisé que ce remerciement semble être la seule chose qu’il puisse répondre aux propos de son ami. Du moins ce fut le cas jusqu’à ce que ce dernier enchaîne avec un semblant de compliment ou devrions nous dire une tentative de renvoi de compliment. Cette relance de Siger fait sourire Eden qui ne s’en cache pas et regarde ses propres mains avant de reporter de nouveau son regard sur l’autre homme. Le voilà qui est décontenancé, perdu ou du moins il semble perdre le contrôle. Vouloir dominer mais être dominé par son ami. Le malaise et le trouble se lit dans ses gestes, il ne cesse de gesticuler, ne sait plus quoi faire de ses mains.

« Si tu savais ce qu’elles peuvent faire… »

Et voilà le tour est joué ! Comment ramener monsieur à la réalité alors que ce dernier tente de faire croire qu’il peut se faire retirer la chemise par quelqu’un d’autre qu’Eden. C’est tout simple. Il suffit simplement de lui rappeler qu’il sera incapable d’agir ainsi et déjà d’aller voir un autre homme pour lui proposer de le faire à moins de s’être vidé tout le stock d’alcool du café-bar. Il cède enfin accordant à son digne ami la possibilité d’être l’auteur de l’enlèvement de sa chemise mais seulement de sa chemise préfère-t-il préciser. Dommage ! Mais bon c’est l’idée qu’il en a actuellement peut être que plus tard les choses en seront tout autrement. Le garder rien que pour lui ? Alors c’est l’idée qu’il a de son ami universitaire ? Pourtant ce n’est absolument pas le cas. Il l’a laissé partir. Il l’aurait laissé avoir des aventures et sortir avec du monde si cela était son envie mais ce dernier ne semble pas opérationnel vis-à-vis de sa vie amoureuse alors à quoi bon le laisser tout seul. Autant en profiter et passer le plus de soirées possibles avec lui. C’est donc exactement ce qu’il fait dès qu’il en a l’occasion.

« Moi pas partageur ? Je te partage avec qui tu veux très cher. C’est toi qui te ferme au monde. Du coup j’en profite et je te garde pour moi le plus de temps possible. Je pense que c’est totalement loyal et légitime. »

Jalousie. Haine de la jeune femme, ce dernier doit bien avoir du mal à le cacher car il est clair que c’est ce qui pousse Siger à vouloir quitter les lieux. Peut être un peu sa faim et encore cela ne serait même pas étonnant que ce soit un prétexte pour partir et faire en sorte que ce jeu de séduction n’opère plus entre Eden et la serveuse. Terminant son verre d’une traite, c’est Siger qui attire son regard et bien entendu en se comportant d’une manière tout à fait inhabituelle et faite tout simplement pour qu’il ne soit sûrement pas tenté de regarder ailleurs. Une voix féminine pour parler. C’est bien une première chez ce dernier. Il ne rétorque rien pour l’instant mais se permet de laisser une pointe d’amusement se faire voir. Oui, il est amusé par le comportement de son ami et ne fera pas comme s’il n’en avait rien à faire. Il sent que cela peut être intéressant si peut-être ce dernier rentre encore dans le jeu. Le voilà dehors, ayant rejoint Siger dans la rue, à un petit mètre une ruelle à l’écart et devant eux un taxi qui semble attendre d’avoir du service. L’ancien universitaire se rapproche alors d’Eden, il voit alors la main de ce dernier se tendre vers lui, son briquet qui lui est alors soudainement glissé entre les doigts. Il ne comprend pas tout de suite, du moins pas avant qu’il ne réplique à nouveau. Il reprend sa voix et lui ordonne de l’allumer. Ce n’est pas tout, ce dernier s’est rapproché de façon à ce que le torse de nos deux amis soit collé.

C’est donc ainsi qu’il veut procéder. Il veut continuer mais dehors. Il semblait pourtant qu’il ne soit pas du genre à s’afficher mais plutôt à se cacher. Cela ne dérangerait en rien Eden de s’afficher et d’agir en public mais pour le bien de ce qu’il aurait peut être en tête il préfère largement bouger et surtout continuer de rentrer dans son jeu. Gardant le briquet de Siger entre les doigts et agrippant le col de la chemise de ce dernier il se penche au niveau de son oreille et lui murmure.

« Tes désirs…sont des ordres mon grand cependant il me faudra bien plus que la chemise pour t’allumer à la perfection. »

Il laisse sa main glisser le long de son torse et avant d’arriver à un endroit où se trouve quelques parties intimes il vire sur le côté pour saisir son bras et l’embarquer vers le taxi. Il grimpe derrière et désigne au conducteur que c’est à Siger qu’il faudra s’adresser pour savoir où il allait devoir les mener. Entre autre une traduction littérale amenait à comprendre qu’il faudrait que Siger file son adresse au conducteur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyMar 30 Juil - 22:22


Eden & Siger.
Les remarques précédentes sont passées à la trappe, non pas par impolitesse, pas du tout, ils sont bien au dessus de cela tous les deux, mais juste, elles ressortiront, un jour ou un autre, mais il est réellement temps que les deux hommes s'en aillent de cet endroit, Siger ne peut plus rester ici, il va encore boire trop vite et là, Eden n'aura pas besoin de l'emmener bien loin pour qu'il soit ivre a n'en plus tenir debout et ainsi réaliser le moindre de ses désirs, bien que, comme il le dit, il veut pouvoir profiter pleinement de l'ancien universitaire et non pas se taper une loque, ce qui est judicieux de sa part étant donné qu'il serait clairement une loque sous alcool. C'est parfois difficile de faire les choses correctement, même tenant très bien l'alcool, l'universitaire sait pertinemment qu'il n'est pas maître de ses moyens, il sent déjà maintenant ses mouvements être moins coordonnés et plus évasifs, c'est très dangereux, quoi que d'ici une demi-heure, il sera comme un sous-neuf, mais que si il ne boit pas, or, il sait où ils vont aller désormais et il va boire à nouveau, heureusement pour lui, c'est du whisky qu'ils vont reprendre et donc, il va éviter la pire des choses, le mélange d'alcool. Siger ne reste pas non plus insensible à la remarque sur l'objet qui se trouve logé entre ses fesses, ce fameux balais dont tout le monde parle. Évidemment qu'il l'a, il ne peut clairement pas le nier, et bien profondément d'ailleurs, mais c'est quelque chose de plus personnel que tous les autres qui sont simplement coincés, il est bien plus complexe comme personnage, c'est plus profond. C'est un problème difficile à cerner et ça, malheureusement, Eden ne peut pas le voir sur lui, lui ce qu'il va continuer à voir, c'est cet homme qui ment et qui n'a pas confiance en lui, mais qui ne se gêne pas pour chauffer les autres, enfin, les autres, chauffer Eden quoi. Il n'a jamais réellement été capable de s'attaquer à quelqu'un d'autre. Sait-on jamais ce qu'il peut se produire avec autrui, peut-être que la réaction à ses avances et à sa technique du « je me barre, j'ai une urgence » soit différente que celles d'Eden. D'ailleurs, il bénit l'homme en face de lui d'être patient. Peut-être qu'un jour, sa patience sera récompensée et ce moment risque d'arriver bien plus tôt qu'il ne le croit.

Tout ce qu'il s'est passé avec Noam a eu un impact sur son comportement et là, clairement, Siger s'est rendu compte du mal qu'il peut faire aux gens en jouant son rôle, en endossant celui du méchant sans réellement l'être, en détestant ceux qui ne doivent pas être détester, en gagnant un rôle qui n'est pas le sien. Noam et Eden sont les deux qui ont su le comprendre et le cerner, Siger à fuit Noam, Eden est le seul a être resté et à avoir pu la chance de le faire. Les deux hommes se suivent, se comprennent et font tout tous les deux. Noam était quant à lui trop jeune, trop naïf, il ne pouvait pas détruire sa vie à aimer quelqu'un qui n'est définitivement pas quelqu'un de bien. L'ancien universitaire ne se rabaisse jamais en disant qu'il n'est pas quelqu'un de bien, il le sait et ne veut pas que les autres aient à le supporter. Il est bien trop complexe à comprendre, le cerner n'est pas un jeu d'enfants, car même si Eden se montre le meilleur à ce jeu, il est encore malheureusement, loin du compte. Il s'en approche, mais ce n'est pas encore ça et bien évidemment, malgré un retournement de situation, Siger n'est pas près à se confier, il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. Un haussement de sourcil suit les paroles d'Eden au sujet de ce qu'ils vont faire plus tard, il ne sait pas ce où-est-ce qu'ils vont finir et dit qu'il ira ou le vent le mènera, ce qui fait étrangement soupirer Siger qui a parfois l'impression d'être un enfant, devant un autre enfant, ce qui n'est cependant pas plus mal pour eux deux. Une nouvelle fois, il reste silencieux à ses paroles et se contente de rouler des yeux, notamment avec les quelques mots partagés au sujet du fait qu'il soit possessif à son tour et veuille profiter de l'ancien universitaire, avant de prendre son chemin pour aller dehors et c'est enfin dehors qu'ils daigne ouvrir sa bouche, certes, pour dire des conneries, comme à son habitude, mais il parle. Rien que l'histoire avec la cigarette. Un jeu.

L'image de ses mains persiste dans sa tête ce qui, peut-être arrive à le faire rougir, mais, c'est vrai, que même si jusqu'à présent, elles n'ont jamais dépassées certaines barrières, elles sont divines et ça, personne ne peut en douter. Eden marche toujours dans ce genre de jeu et c'est ce qui donne tout le charme, ils ne peuvent pas s'en passer et parfois, on a même l'impression qu'ils vont de plus en plus loin, comme ici, ils sont clairement en public, mais Siger, il s'en fout, il ne connaît. personne, personne ne le connaît donc. À l'université avant, ce n'était pas du tout le même problème, puisque tous avaient plus ou moins une image de lui dans la tête. C'était la bête noire des professeurs et étudiants aussi. Il avait réellement le mauvais rôle, ça lui collait tellement bien à la peau, jusqu'à Noam, tout se passait bien dans sa vie, même si parfois la solitude pesait, il suffisait d'appeler Eden pour qu'il rapplique avec des bouteilles, parfois un repas chaud et ils finissaient sur le canapé à décuver pendant des jours. Le bon vieux temps qui semble peut-être avoir un nouveau futur, une nouvelle jeunesse comme on dit parfois. Doucement, la main d'Eden se sert contre le col de sa chemise et ils se retrouvent tous les deux, encore un peu plus proches qu'en avait décidé Siger quelques secondes plus tôt, collant son torse au sien. Ses yeux brillent d'une lueur qu'on ne croise pas souvent. Le visage de son ami s'approche du sien, mais à défaut de l'embrasser ou bien d'allumer la cigarette, il glisse ses lèvres à son oreille et lui glisses quelques mots qui ne font qu’électriser le corps de l'ancien universitaire. La cigarette qui était perchée entre ses lèvres vient de tomber par terre. La chemise, allumer, perfection. Les mots font échos dans son cerveau, cependant celui-ci a décidé de ne rien analyser, le laissant dans le désarroi le plus total. Sa voix n'est plus d'ailleurs, incapable de prononcer un mot, sa salive se fait péniblement avaler, dans un mouvement lent et douloureux. Tout ça à cause de son autre main qui après avoir glissée sur son torse a terminé son chemin près d'un endroit bien trop stratégique, inconnu au bataillon d'Eden d'ailleurs. Avant qu'il ne puisse répliquer, ni se déplacer ou faire quoi que ce soit, Eden l'attire dans le taxi, Siger avant complètement oublié qu'il y en avait un derrière eux. C'est surprit qu'il glisse dans celui-ci, se collant à son ami sans gênes, glissant sa jambe gauche sur les siennes. Il se mord la lèvre inférieure, décidément, il se lâche. Siger se racle la gorge et donne l'adresse du lieu où il habite, pas question de se rendre dans un restaurant ce soir. « J'espère que tu vas cuisiner. Enfin, tu vas cuisiner. » Grogne-t-il en bougeant son dos, cherchant une position plus confortable alors que le taxi démarre enfin. « Je t'offrirai le dessert si tu désires. » Certes, il est incapable de donner ce qu'il a de lui, cependant, il peut offrir, ça sera une première, un effort considérable qu'il est prêt à faire pour son ami. Les quelques secondes de répit offertes avant qu'il ne termine dans le taxi ont été bénéfiques pour qu'il se calme des deux attouchements précédant. Sa jambe gauche grimpe clairement sur celles de son ami, un soupire s'échappe de ses lèvres ouvertes et il pose sa tête en arrière avec un léger sourire satisfait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 12 Aoû - 10:06

Il est généralement aisé de cité les raisons qui poussent quelqu’un à se forger une image, une personnalité. Le premier car peut être celui d’une personne qui à peur qu’on la devine trop facilement, qu’on la connaisse par cœur enfin qu’on arrive à lire en elle comme dans un livre ouvert trop facilement et que cela en devienne une faiblesse. Qu’elle soit à vif à vrai dire et qu’elle ne puisse plus rien caché du tout par conséquent se créer une personnalité ou donner une image précise aux autres permet d’être quelqu’un d’autre aux yeux de ceux à qui on veut offrir cette image de nous et ensuite pouvoir être soi-même avec ceux que l’on veut. Le second cas serait peut être un passé douloureux, une sale expérience que l’on a put vivre et qui nous aurait mené à nous forger une carapace, une personnalité. On s’imagine que notre ancienne personnalité peut être maudite ou tout simplement mauvaise, nous à amené trop d’emmerdes et qu’en prendre une autre changera totalement les choses. A vrai dire on ne peut que s’imaginer les choses et faire des suppositions. De son côté Siger s’est crée une personnalité cela n’en fait aucun doute et sur cela Eden n’hésite pas du tout. Il n’a jamais eut en tête l’idée qu’il se fasse des idées ou qu’il soit complètement à côté de la plaque. Seulement la seule idée qu’il a en tête c’est cette histoire avec le petit jeune. Pour lui c’est sans doute cette histoire qui la poussait à se faire passer pour un autre. Si ce n’est pas à cause de cela alors il est vrai que pour une fois Eden n’aura pas la moindre idée de ce qui aura put causer ce changement soudain à moins que ce soit un évènement dans son enfance ou quelque chose dans le genre.

Evidemment qu’Eden rentre dans le jeu. Il plonge et se jette dedans, il y nage comme un poisson dans l’eau et y prend un grand plaisir. A ce jeu c’est un vrai gamin mais aussi un vrai pro. Il aime ce genre de joue verbale avec Siger et c’est un peu un passe temps et un terrain sur lequel il peut s’aventurer sans avoir trop de craintes et plus de certitudes de l’emporter qu’autre chose. Après c’est également un terrain minés car on peut envoyer des pics qui peuvent s’avérer être vrais et en recevoir en retour. C’est en fait un moyen de dire ce que l’on pense comme de juste jouer en disant des trucs que l’on ne pense pas mais dans ce genre de truc il faut savoir démêler le vrai du faux. Eden ne comprend pas Siger sur le fait qu’il n’assume pas ce qu’il est ou encore qui il est et qu’il continu à se faire une personnalité et lorsqu’il s’agit de jouer à ce petit jeu et bien il se moque complètement de qui se trouve autour. Bien entendu il garde une certaine limite mais il reste déjà un peu plus ouvert qu’en général et avec les autres. Eden à parfois l’impression que l’universitaire tente de prendre le dessus ou de se convaincre qu’il a le dessus entre eux deux cependant notre cher professeur aime montrer que c’est lui qui à toujours ou du moins majoritairement eut le dessus sur lui et cela depuis que leur petit jeu à commencé entre eux. Pour exemple alors que ce dernier se colle pratiquement à Eden, il aime se saisir de son colle pour se rapprocher encore plus de lui et ajouter un petit plus. Encore une fois ce n’est pas Siger qui à eut le mot sur la distance qui allait les séparer.

Ce qui arrive ensuite pour Siger est pour tout dire le genre de chose qui intérieurement amuse bien Eden surtout quand on sait que c’est lui qui provoque ce genre de réaction mais la cigarette qui tombe des lèvres de l’ancien universitaire et un signe de réussite pour notre professeur. Plus un mot ne sort de la bouche de Siger suite aux paroles d’Eden, il n’ajoute rien du tout et se contente de suivre le pas, de se laisser entrainer tel un pantin. Installé confortablement il laisse l’ancien universitaire filé son adresse et prend le soin de se mettre correctement une fois que l’ancien collègue à fait ce qu’il fallait il semble ne pas se déranger à s’étaler sur Eden. Sa jambe gauche prenant place sur celle de notre professeur sans aucunes gênes. D’après Siger il a envie qu’il cuisiner et il cuisinera pour eux, il pense vraiment que pour le coup Eden sera esclaves de ses envies.

« Hum…je n’ai pas très fin contrairement à certain mais tu sais j’ai une petite spécialité qui devrait te convenir. Quant au dessert j’ai hâte de voir ce que tu pourras m’offrir. »

Encore ce sourire en coin qui prend place et sans la moindre hésitation et gêne bien au contraire. Cependant Eden s’aperçoit que son ami se sent sans doute trop à son aise c’est à vrai dire une bonne chose pour lui mais une mauvaise chose car il va croire que c’est lui qui gère tout en ce moment entre eux deux. Etant dans le taxi et sachant que la simple présence du chauffeur n’allait peut être pas plaire à Siger il ne tenta rien d’autre qu’une attention discrète et caressa sa cuisse délicatement descendant jusqu’à son mollet e remontant à sa cuisse et s’arrêtant à la limite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyVen 30 Aoû - 17:02


Eden & Siger.
L'idée de glisser sa jambe entre les siennes et définitivement une bonne idée, ça lui permet, après avoir décalé son dos sur le côté de trouver une position tout à fait confortable. Certes, elle doit définitivement être particulière aux yeux du conducteur du taxi, mais celui-ci doit regarder la route et quoi qu'il advienne, il ne se passera rien dan cette voiture. S'il ne s'est jamais rien passé avant en privé, il ne se passera jamais rien en public. Siger se laisse un peu réchauffer par l'alcool, certainement qu'il a bu trop vite, car même s'il maîtrise, il a le droit de faire quelques écarts et quoi qu'il advienne, il a une grande confiance en son ami et sait qu'il ne va jamais profiter de lui. C'est aussi pourquoi boire en plus ce soir devient rapidement quelque chose à éviter. S'il veut effectivement faire des efforts et se montrer plus réceptif il va devoir freiner clairement la consommation. Ne serait-ce que pour sa santé. Il pousse un long soupir de bien être, il le surjoue bien sur pour le faire entendre à Eden, certainement aussi le faire soupirer, mais jusqu'à présent, ce qui l'intrigue c'est sa réponse, au sujet du repas. Manifestement, lui n'a pas faim. Siger lui oui, il ne mange rien généralement et ce soir, avec Eden, c'est l'occasion de remplir cet estomac qui est si souvent vide, ou alors, plein, mais simplement de café ou éventuellement de thé lorsqu'il trouve quelqu'un pour lui en faire un potable. Siger fronce les sourcils avant de répondre. « Une petite spécialité ? Tu vas m'en parler ou tu vas rester secret jusqu'à la fin ? » Les devinettes, ce n'est pas son genre, enfin, il adore en faire, mais déteste lorsqu'on lui en fait, il risque éventuellement de s'énerver, de s'agacer et de vouloir le frapper, il va perdre, comme toujours, mais il se battra quand même. Après tout, ça reste simplement le nom d'un repas. « On verra bien si tu es sage ce que je peux faire pour toi, je me sens de bonne humeur et un tantinet généreux, je pense que ce soir sera une première pour toi. » Il termine d'un air vaguement rêveur, manquant d'ajouter que ça sera une première pour lui aussi. Les relations physiques n'étant pas du tout son domaine de prédilection. A son âge, ça peut éventuellement choquer, mais c'est être fermé d'esprit si l'on ne comprend pas son mode de vie, différent des autres. Siger est bien comme il est et ne se plaint pas, du moins l'homme qu'il prétend être ne va jamais se plaindre. L'autre, caché depuis des lustres n'a jamais rien osé dire. Est-ce qu'au fond, il existe encore ? N'a-t-il pas été effacé par le personnage. Le réel détruit par le fictif, c'est tout à fait possible, à vrai dire, jamais il ne s'est posé la question.

Siger est ce qu'il est, même si c'est un mensonge. Au fond, nous sommes tous des mensonges. Est-il réellement possible de passer sa vie à dire la vérité ? Certainement pas, un jour ou l'autre, même sans le savoir, on est obligé de mentir et ça commence toujours doucement, jusqu'à ce qu'on commence à maîtriser le mécanisme. L'ancien universitaire pince les lèvres et hausse un sourcil lorsqu'il sent une main de glisser sur sa jambe, de son mollet jusqu'au haut de ses cuisses, il se mord l’intérieur de la bouche, essayant de ne pas le regarder, de ne pas frissonner. Il ne doit pas savoir, il ne doit pas comprendre que ça lui fait des choses et bien plus qu'il ne le croit. C'est quelqu'un de particulièrement sensible. Siger n'a pas l'habitude qu'on le touche, rares sont les personnes qui ont le droit de poser un doigt sur lui, Eden est un chanceux. Il espère qu'il le sait. Il ne peut pas ne pas le savoir. Siger, c'est un peu comme l'interdit, l'inconnu. Heureusement qu'Eden ne glisse pas sa main sur son genou, il a toujours été sensible du genou. Enfin, ça, il ne vaut mieux pas qu'il le sache.

L'ancien universitaire roule des yeux, cette fois, observant son ami, à propos de la main sur sa jambe. L'envie lui vient de grimper sur ses genoux et de se retrouver à califourchon sur lui, mais, même si ça semble être une excellente idée, il ne risque pas de le faire. Pas envie de payer le chauffeur de taxi et de se faire virer alors qu'ils sont à peine à la moitié du chemin. Vivement qu'ils arrivent chez lui, qu'il puisse manger et voir jusqu'où il est capable d'aller. Voir si c'est réellement un beau parleur ou alors s'il peut clairement faire des efforts, vaincre sa peur et tenter de s'offrir en offrant quelque chose. Se donner lui-même n'est pas encore possible, il n'y croit pas. Ce que Siger ne sait pas, c'est lorsqu'on arrive au fameux moment, parfois, on ne sait pas comment faire, ni quoi faire, comment se débrouiller, son comporter, on perd tout, on abandonne sa raison et quelque chose d'autre, dans le cœur se met à tout régir. Il pince ses lèvres une nouvelle fois avant de poser sa main sur celle de son ami, il lui offre un très léger sourire. Un peu gêné, adoucit par l'alcool, certainement, il laisse volontiers le silence s'installer jusqu'à la fin du voyage et jusqu'à ce que le taxi se stoppe, les déposant devant l'immeuble de l'appartement de Siger. Bien placé en ville, juste un peu sur le côté pour éviter le grand centre. Un emplacement parfait pour lui. Il décale sa jambe assez rapidement après avoir glissé un billet au chauffeur et sort le premier du taxi. L'envie de fumer une cigarette revient, mais il fera ça sans doute plus tard, sur la terrasse, pendant qu'il laissera son ami aux fourneaux. Il attend qu'Eden vienne avant de rentrer dans l'immeuble et de grimper les trois étages à pieds, un peu de sport. Il ouvre rapidement la porte de l'appartement et laisse son compagnon du soir passer devant lui. « Mon humble demeure. » Dit-il dévoilant un salon sombre, peu décoré, des livres un peu partout etc... Un bordel à la Eddington.
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyVen 30 Aoû - 23:18

Prendre place en toute tranquillité et sans se soucier le moins du monde de savoir si cela dérangeait notre professeur c’est exactement ce qu’était en train de faire Siger cependant Eden n’allait pas râler, il voulait juste voir jusqu’où Siger allait pouvoir pousser la chose après il avait l’air d’être si bien installé et de prendre tellement son pied avec pourtant tellement peu de chose de faite. Au départ il semblait être un peu dans la galère et ne pas trouver de position dans laquelle il se sentirait à l’aise mais c’est justement le fait de déposer sa jambe sur celle d’Eden qui lui permit de se sentir un peu mieux. Eden l’observait du coin de l’œil afin de voir comment ce dernier se comportait et s’il comptait faire autre chose ou apporter un petit désir supplémentaire ou une spécialité qu’il sortirait d’on ne sait où. Ceci dérangera peut être Siger mais notre cher homme n’a absolument pas faim, il était sorti et avait donné rendez vous au bar pour boire parce qu’effectivement il avait une petite soif quoique peut être un peu grande mais il n’avait absolument pas faim et ce n’est toujours pas le cas. C’est pour ça que question repas il était plus en train de taquiner l’autre homme, il sait très bien que ce dernier est beaucoup plus gourmand que lui et qu’il est sans doute d’eux deux celui qui voudra le plus réellement passer par la case repas mais Eden espère qu’il réussira à lui faire changer d’avis et lui faire oublier sa faim pour le nourrir autrement.

« Pardon ? Te faire part de ma petite spécialité et petite surprise ? Tu rigoles ou quoi je compte bien continuer à te rendre dingue et me taire jusqu’au bout voyons sinon ce n’est absolument pas drôle. »

Bien entendu qu’Eden sait que cela va l’agacer mais en même temps depuis le début il ne fait pas tout pour lui faciliter la vie, il tente de tout faire pour agacer ou faire craquer son cher et tendre ami mais celui-ci tient plus que tout mais Eden sait que cela ne va pas pouvoir durer toute la soirée et il est têtu voire même persévérant et à un moment donné cela va péter et son ami cédera. Il n’aime surement pas devoir attendre et voudrait surtout avoir la réponse maintenant et sans avoir à demander mais malheureusement pour lui il a face à lui un grand joueur. Un joueur qui n’aime pas perdre et qui adore voir les autres se tordre jusqu’à définitivement abandonner. Oh oh apparemment il sera question d’une première pour notre universitaire, cela sent apparemment très bon pour Eden puisque Siger semble se sentir de bonne humeur et même d’humeur à faire des choses inhabituelles pour les beaux yeux de son meilleur soutien. Eden surpris par cette révélation ne peut s’empêcher de tourner la tête vers l’autre homme et de le dévisager afin de voir s’il n’est pas ne train de se moquer de lui mais il semble effectivement que ce soit la pure vérité et qu’il soit sincère. Il jubile intérieurement de voir cette quasi victoire obtenue alors qu’ils ne sont même pas encore arrivé à destination.

Finalement il pose sa main sur celle d’Eden et le silence prend place entre eux. A part le bruit de la voiture et peut être la radio qui est allumée on entend plus rien du tout. De plus Eden ne trouve pas l’intérêt de parler, il n’a rien à dire et même pas un petit truc qui ferait monter la tension entre eux ou quoique ce soit. Des fois il faut profiter du silence qui s’offre à nous. Finalement le temps ne passe pas si lentement puisqu’ils arrivent à destination sans vraiment qu’Eden ne s’en rende compte, il s’attendait réellement à ce que le trajet soit encore plus long. Il quitte alors le véhicule laissant son ami payer le taxi. C’est un peu osé mais en même temps pour les boissons c’était lui qui avait glissé l’argent pour payer les rafraichissements alors il n’allait pas s’en vouloir de laisser Siger payer le reste. Ils pénètrent dans l’immeuble et c’est alors trois étages qui attendent nos deux jeunes hommes mais ce n’est absolument pas un problème, il les monte sans rechigner et l’appartement de Siger s’offre à lui, il lui autorise à y mettre les pieds et c’est avec curiosité qu’il l’inspecte, il jette des coups d’œil de loin mais la curiosité se fait ressentir. Il regarde alors le bordel monstrueux, retire sa veste qu’il dépose sur une chaise.

« Ma parole c’est…hiroshima ! Tu devrais te reprendre je t’assure ! Même chez moi c’est un peu plus ordonné ! Enfin quand j’avais un chez moi disons. »

Certes il avait dit qu’il n’allait pas faire à manger mais connaissant ce chieur il décida d’aller voir le frigo de ce dernier et de faire un petit truc assez rapide. Des œufs, des herbes et un peu de sel et voilà une omelette de concocter avec autant de temps de nécessaire. Il lui dépose alors dans une assiette.

« J’espère que tu as juste faim pour cela car je n’ai pas la patience de faire autre chose. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 2 Sep - 17:53


Eden & Siger.
La réaction d'Eden au sujet de son appartement semble quelque peu démesurée, en effet, Siger ne s'attendait absolument pas à cela. Certes, c'est effectivement le bordel, cependant, ce ne sont que des feuilles, des essais, des livres ouverts à des pages stratégiques, peut-être même quelques tableaux éparpillés au sol, éventuellement des tâches de peinture sur le parquet. Bon... Avouons que ce n'est pas la chambre la mieux rangée du monde, mais ce n'est pas la pire non plus et c'est ce que Siger appelle son bordel organisé. Il a toujours été comme ça, brouillon, mais en même temps, calculé. Ses œuvres sont pareilles, il met de l'ordre dans le chaos. Ils se connaissent depuis tellement longtemps qu'il ne devrait sans doute pas lui en tenir rigueur, mais quand bien même, il s'en charge et ça, sans se faire prier, ce qui a le don de faire grogner et bouder Siger. Il aurait du le faire entrer dans un hôtel, commander à manger et passer aux choses sérieuses. Au lieu de ça, le choix de son appartement, un lieu familier où il se sent à peu près bien est censé l'aider pour la suite de la soirée qui s'annonce prometteuse pour Eden qui manifestement n'attend qu'une chose, le dessert qu'il a commandé, ce qui a le don de mettre l'ancien universitaire mal à l'aise, même si cela ne se voit absolument pas sur son comportement. C'est un très bon menteur et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer, même si il a décidé de s'ouvrir un peu plus ce soir, quitte à passer pour un con ou même un retardé étant donné ce qu'il cache derrière cette froideur quotidienne. « Tu peux garder tes commentaires pour toi Hallard, je te signale que mon appartement ressemble étrangement beaucoup au dernier dans lequel tu passais la majeure partie de tes nuits à tenter de me mettre dans ton lit. » Il appuie un peu sur le 'ton' étant donné que c'était un peu comme s'il partageait l'appartement. Avoir quelqu'un en plus dedans ça lui faisait du bien à Siger, même s'il ne le partageait pas. Son silence en dit toujours plus long que sur les mots qu'il emploie. Il ne faut jamais se fier à ce qu'il dit, il manie très bien la parole et peut faire croire n'importe quoi, c'est son visage et surtout ses yeux qu'il faut scruter afin de comprendre, enfin, seuls ceux qui ont le 'plaisir' de le connaître réellement le savent. Siger, cet énigme vivante aux yeux de tous. « Je crois que ton appartement n'était pas mieux. » Ajoute-t-il en lui lançant un faux regard noir, enfin, c'est juste pour le geste. S'il avait pu, il lui aurait aussi mit un coup de poing sur l'épaule, mais manque de bol, voilà que son invité s'est glissé dans la cuisine, en quête d'ingrédients pour le fameux repas tant attendu.

Enfin, tant attendu par un seul protagoniste. Siger n'est absolument pas un gros mangeur, c'est plutôt le contraire, lui c'est monsieur je saute les repas comme si de rien n'était, mais parfois, comme maintenant, la faim reprend le dessus et ainsi, profitant des talents de son invité, il espère rassasier sa faim pour les quelques jours à venir, d'autant plus qu'il vient de boire et que, s'ils continuent, comme ils le font toujours, il risque de ne pas réellement se sentir bien. Surtout que ce soir, il est bien décidé à lui offrir quelque chose, quoi ? Ça reste encore à discuter, c'est une décision qu'il vient de prendre, elle n'est pas mûrement réfléchie, mais au moins, elle est là. Les minutes se transforment en secondes et sans qu'il est le temps de dire quoi que ce soit, une assiette se présente devant ses yeux. Tel un enfant prit par surprise, il reste sans voix quand aux derniers mon d'Eden, contrairement à ce que celui peut croire, ces quelques mots lui font mal. Il plante sa fourchette dans l'omelette après s'être assit sur le canapé, son regard s'est éteint quelques secondes avant de reprendre une couleur normale. « Tu es donc juste venu pour ça ? » L'interroge-t-il d'une voix calme, il ne l'attaque pas, Siger a besoin de savoir si Eden est avec lui depuis tout se temps dans l'optique de le mettre dans son lit. « Si c'est le cas, je pense que tu peux prendre rapidement la porte. » Ajoute-t-il toujours aussi calmement, même si sa voix devient quelque peu plus froide. « Si ce n'est pas le cas, tu peux rester. » Les choses sont mises à plat, lui qui s'attendait à lui proposer de s’installer avec lui, le temps que les choses se calment et qu'il trouve un chez-lui, Siger se retrouve à retourner sa veste et à opter pour une nouvelle tactique. « Sérieusement, Eden, si je n'ai jamais encore été dans ton lit, c'est bien qu'il y a une raison, non ? » Demande-t-il, l'interrogeant du regard, la fourchette posée dans l'assiette, après avoir simplement mangé deux morceaux, la faim à quelque peu disparue, l'homme le plus secret qu'Eden a jamais connu se dévoile peu à peu. « Tu ne t'es jamais interrogé à ce sujet là ? Parce que je ne fais pas ça pour le plaisir, tu sais comment je suis, tu es un des rares à me connaître. » C'est vrai qu'il n'a réellement qu'une seule personne récurrente dans sa vie et c'est bien évidemment Eden.

L'ambiance a définitivement perdue de sa légèreté, bien sur, elle était tendue auparavant, mais ce n'était pas plus mal, ça mettait les points sur les i et les deux hommes savent où est-ce que ça allait finir, mais comme chacun le sait, Siger est le briseur d'ambiance par excellence. Son manque de compétence en sociabilité ne lui permet pas de trouver le bon moment pour aborder le bon sujet, lui, il prend comme ça vient dans sa tête, c'est à dire, en bordel. Il serait tout aussi capable de se déshabiller entièrement et de dire à Eden de faire ce qu'il à a faire pour la suite, c’est une option, étant donné qu'il n'a pas d'expérience, bien qu'il soit loin d'être un inculte, il pourrait le faire comme ça, s'offrant à lui de façon peut orthodoxe.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 2 Sep - 18:51

Emmerder Siger un passe-temps ? Non, pas du tout c’est complètement impossible et pas du tout le genre et la façon de faire d’Eden. Bien évidemment que c’est le style de notre universitaire mais en même Siger ne s’attendait pas à voir Eden complètement changé tout simplement parce que ce dernier à quitté la ville et qu’il n’était plus avec lui. Il a toujours été lui-même qu’il soit en sa compagnie ou avec quelqu’un d’autre. Pour le coup bien entendu que sa réaction face à l’état de l’appartement de Siger était démesurée mais en même temps c’était juste un tout petit peu pour l’emmerdé et parce qu’effectivement il a toujours eut tendance à avoir un petit bordel qu’il considéré comme organisé à ses yeux. On a tous notre petit bordel organisé mais là c’est plus un bordel c’est le résultat d’une bombe nucléaire qui n’a toujours pas été traité et ce qu’il voulait lui montrer ou du moins il voulait l’embêter sur ce point et voir s’il allait encore une fois réagir à ses petits pics habituels.  Alors que Siger s’amusa à lui faire une remarque vis-à-vis de l’état de son possible ancien appartement, il éclata de rire et le laissa néanmoins terminé son propos avant de songer à y répondre sans trop laisser traîner ça.

« Oh mais qu’il est adorable…nous avions peut être un lieu commun cependant l’organisation n’en était pas pour autant la mienne.  Et puis je n’ai jamais dit que ton bordel me dérangeait juste qu’on dirait Hiroshima et que sur ce point tu es toujours le même mais ce n’est en rien une remarque péjorative mon grand. »

Il ne peut s’empêcher de relancer un petit détail sur cette fois-ci l’appartement d’Eden qui d’après ses dires n’était pas mieux que le sien. Pour le coup on en est pas si sûr mais Eden ne trouva pas vraiment l’envie ou encore l’intérêt à poursuivre là-dessus ou du moins à réfuter ses propos. Il préfère largement s’atteler à la cuisine pour lui préparer un petit plat assez rapide parce qu’il n’est pas très fanatique de cette pièce dans un appartement ou une maison et préfère y passer le moins de temps possible. Ce n’est pas un cordon bleu mais il sait se débrouiller en cuisine cependant il n’aime pas spécifiquement le faire. Il le voit prendre l’assiette et aller manger sur le canapé mais il ne comprend pas les mots qui suivent et sa réaction. Que veut-il dire par-là ? Aurait-il mal interprété les propos qu’il vient de balancer ?

«Hein ? Attends quand je dis que j’ai pas la patience pour faire autre chose c’est parce que tu sais très bien que je déteste être aux fourneaux. J’ai beau être un fin cuisinier et savoir confectionner de bons plats, moins de temps j’y passet mieux je me porte.  Mais bon je peux toujours prendre la porte c’est vrai.»

Que veut-il encore dire par ces questions et ces remarques ?  S’il n’a pas été dans son lit c’est pour une raison pure et simple dans la tête d’Eden c’est tout simplement parce que Siger à un balai dans le c** depuis le jour où il a eut un problème avec ce petit jeune et que l’histoire à commencé par s’ébruiter enfin depuis toute cette petite époque.

« Je ne me suis jamais interrogé parce que cela semble évident Siger, tu as ce que je pense là où je pense depuis que je te connais et je pense que je suis le seul à pouvoir te l’ôter faire de toi un homme, un vrai ! Un qui n’a pas peur d’être qui il est et qui comprendra un jour qu’il faut être soi-même. »

Il ne prend même pas la peine de s’assoir à côté de ce dernier et préfère rester devant lui, les bras croisés et d’attendre ce qu’il a d’autre à lui dire cependant il ne semble pas disposé à lui balancer autre chose à la figure ou à tenter de faire sortir autre chose de la bouche d’Eden. Cependant si ce n’est peut être pas son cas de son côté l’universitaire peut encore l’ouvrir pour rétorquer tout un tas de chose s’il en a l’envie.

«  C’est bon ? T’as fini de faire genre t’es mystérieux au point que je ne te connaisse pas assez et faire le mec qui a encore des choses à me cacher. Et puis pour ta gouverne je te rappelle que si j’avais vraiment qu’une envie débordante de sexe j’aurais eut simplement à te laisser en plan pour aller voir la petite serveuse du bar. Au lieu de ça j’ai fait le chemin avec toi jusqu’ici et je t’ai fait à manger comme promis. T’as besoin d’autres preuves ou je peux m’arrêter là ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 2 Sep - 19:25


Eden & Siger.
Siger est pire que sur la défensive, il interprète tout mal et se sent de moins en moins à l'aise ici, alors qu'Eden ne fait strictement rien de mal. Il ne comprend pas pourquoi il agit de la sorte, mais c'est certainement pour se protéger. Mais de quoi ? Eden ne lui fera jamais de mal, il le sait, ce n'est pas son unique ami pour rien après tout. L'ancien universitaire enfonce un gros morceau de l'omelette dans sa bouche afin de se faire taire et d'ainsi réfléchir avant d'ouvrir sa bouche et de dire une nouvelle connerie. « Désolé... » Grogne-t-il de façon presque inaudible après avoir cru que son ami lui faisait des reproches au sujet de son appartement. Siger doit absolument se calmer sinon, il va réellement perdre la seule personne qui compte encore à ses yeux. Certes, il y a encore Noam et ses mails, ses appels, mais ce n'est pas une bonne relation pour les deux protagonistes, couper les ponts serait la meilleure chose à faire, cependant, les deux refusent de s'en occuper, donc ils continuent comme ça. Siger espère que le jeune homme va rapidement se lasser de lui et surtout, trouver quelqu'un qu'il peut avoir et non pas un fantôme lâche comme Siger. Si effectivement il a tout quitté c'est bien à cause de Noam, parce que même si personne ne s'en doutait, personne ne savait ce qu'il se passait, cette histoire allait mal terminer. L'ancien universitaire ouvre la bouche, prêt à faire de nouvelles confidences au sujet de Noam, amis il se retient, au dernier moment plus intéressé par ses paroles. Il n'aime pas cuisiner. Il avait oublier ce détail, c'est d'ailleurs bizarre du fait qu'il soit excellent cuisinier et qu'il déteste faire ça, c'est encore une différence qui fait d'Eden un être à part et encore plus appréciable parce qu'il ne fait pas les choses comme les autres. Siger sait qu'il a de la chance de l'avoir, mais, il est de ceux qui cassent tout dans les pires moments, comme là, à trop vouloir se défendre, il va finir par attaquer et ainsi se retrouver seul, c'est ce qui lui pend au nez depuis des lustres. Il n'en veut pas de cette solitude, même s'il l'apprécie, souvent, l'être complètement, ce n'est pas pour lui, Siger a besoin de quelqu'un pour assurer ses arrières et être là quand il en a besoin. Il se souvient une fois, d'une sale journée de cours, de remarques blessantes, d'attaques sur sa vie par un étudiant plus qu'insolent, le soir là, il s'était faufilé chez Eden, dans ses bras, sans un unique mot, juste profitant de sa chaleur pour s'endormir finalement contre lui. C'est ça ce dont il a constamment besoin.

« Tu parles du balais que j'ai dans le cul ? C'est bon, je pense qu'on en est plus à se voiler la face avec les termes. » Dit-il avec dédain, bougeant ses mains dans le vide, comme à son habitude. Il sait ce qu'il veut lui dire avec ces quelques phrases. « Je suis comme ça depuis le début comme tu dis. » Et il ne se sent pas réellement prêt pour changer, même si effectivement Eden a tout à fait raison, il est le seul à pouvoir le lui enlever et ainsi faire de lui un... ? Un homme ? Paniqué, Siger lève ses yeux vers son ami, essayant de lire dans son regard si il sait, si il a deviné pourquoi tant de défense pour ça. « Alors... Tu... » Le voilà qui se perd dans ses mots, incapable de continuer la formulation de sa phrase, il comptait lui demander si c'était plus que de l'amitié qu'il éprouvait, si éventuellement il éprouve quelque chose pour lui, mais c'est fort possible, on ne peut pas ne pas éprouver quelque chose et rester avec Siger. Il est tellement invivable parfois. Lentement, il secoue la tête sur les côtés, se sentant de plus en plus vulnérable face à Eden et il n'a réellement pas l'habitude, ça se déstabilise, c'est pourquoi il plonge sa fourchette une nouvelle fois dans son repas et se remet à manger, écoutant la suite des paroles de son ami qui a décidé de rester en face de lui, les bras croisés. Dès qu'il s'arrête à manger, au milieu de l'omelette, qui est très bonne, mais il n'a guère plus faim il repose son regard sur son ami, un regard quelque peu désolé.

« Elle n'en valait pas la peine Eden, je pensais que tu avais meilleur goût. » Lance-t-il dans un élan d'orgueil, il se permet même de lui lancer un regard noir pour accompagner sa phrase, rien que de songer aux mains d'Eden sur cette jeune femme lui donne la nausée et ça lui coupe définitivement l'appétit. « Donc tu sais ce que je suis, ça n'est même pas un secret pour toi. » Grogne-t-il doucement, en parlant de sa virginité qu'il garde depuis plus de trente ans pour lui désormais. « Je ne sais même pas comment tu fais pour me supporter. Je ne me supporte même pas moi-même et toi, quoi qu'il advienne, tu reviens toujours et tu ne te laisses jamais démonter par tout ce que je peux te dire. » Dit-il croisant ses bras sur son torse, limite avec un regard boudeur. Siger se sent vulnérable et a honte de lui, c'est un combo dont il n'a visiblement pas l'habitude de ressentir. Il n'ose même pas lui demander ce qui lui brûle les lèvres. C'est d'ailleurs le cas de le dire, parce qu'il n'attend qu'une chose, un baiser et il se doute que celui-ci ne sera absolument pas comme les autres, qu'il va sceller quelque chose dont il ne connaît rien. Siger n'a jamais aimé et ne s'est jamais laissé aimer, est-ce que le moment est arrivé ou est-ce qu'une nouvelle fois, il interprète mal ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 2 Sep - 21:32

Certes Eden est dans l’appartement de Siger mais ce n’est pas pour autant qu’il va se laisser marcher sur les pieds et laisser la confusion se propager il préfère largement faire comprendre immédiatement le vrai fond de sa pensée et le vrai sens de ses propos plutôt que de le laisser dans son interprétation faussé après s’il ne change toujours pas d’avis sur ce qu’il pense et à dit et bien tant pis mais au moins les choses auront été claires et comprises à leurs justes valeurs. Eden aurait peut être mieux faire de se taire à un moment donné et de ne pas l’ouvrir pour continuer à lui répondre et dire ce qu’il pensait vraiment car s’il avait prit un peu plus de temps avant de surenchérir il aurait put constater que de son côté Siger avait à un moment donné voulu parler pour dire quelque chose. Mais de quoi s’agissait-il ? Etant donné qu’il n’a pas eut la présence d’esprit pour une fois de se taire il ne le saura jamais à moins que Siger se décide à en parler de nouveau un peu plus tard mais seul le temps permettra de le savoir. Il est tout de même bizarre que l’ancien universitaire n’arrive pas à se mettre en tête la manière de fonctionner de son cher ami, il sait très bien qu’il ne juge pas enfin il juge mais en donnant sa vision des choses à la personne concerné et ne va pas critiquer derrière son dos. Quand il n’aime pas un truc il le dit directement à Siger sans faire d’histoire.

Bien évidemment qu’Eden parlait du fameux balai dans le cul que Siger à enfin bien entendu c’est encore une fois une façon de parler mais cela à toujours été la petite remarque faite à Siger et cela le sera toujours ou du moins jusqu’à ce qu’il change radicalement et encore on ne sait pas si cela va finir par arriver. Bien entendu ce serait assez cool qu’il se décide à se le retirer et à changer un petit peu à ce niveau mais cela ne dépend que de lui. Le pire c’est qu’il le sait qu’il est ainsi depuis le départ puisqu’il le dit lui-même. S’il le sait il ne ressent pas personnellement une envie de changer enfin peut être pas une envie mais une nécessité que cela se fasse. Il semblerait que les paroles d’Eden ait touché Siger puisque ce dernier en perd son vocabulaire et commence à bégayer ou du moins à perdre sa faculté à parler.

« Alors je…je quoi ? Tu pourrais au moins faire l’effort de terminer tes phrases Sig ! »

Malheureusement pour Eden ce dernier ne semble pas décider à reprendre la fin de sa phrase mais plutôt décider à se réfugier dans son dîner confectionné spécialement par son invité d’ailleurs c’est peu commun que ce soit l’invité qui fasse le repas pour l’habitant mais bon ce n’est qu’un petit détail dont on évitera de tenir compte.

« Ah oui ? Alors pourquoi tu l’as mangé si elle ne valait pas la peine ? Moi quand j’aime pas je mange pas tout simplement et puis j’aurais put aussi ne pas cuisiner tu sais. »

Siger s’amène alors à demander à Eden s’il sait alors ce qu’il est réellement. Que veut-il dire par-là ? Que doit-il savoir et puis même s’il ne le sait pas et qu’il le découvre ce soir qu’est-ce que cela peut faire ? Il ne veut pas se décider à dire tout de suite ce qu’il a en tête au lieu de tourner autour du pot et de tenter de savoir si son invité c’est la vérité et sait vraiment ce qu’il est.

« Si je sais quoi ? Que tu es un homo ou un bi refoulé ? Refoulé au niveau de la société parce que moi perso tu sais que je le sais et ça te dérange pas plus que ça. Est-ce que je ne remarque pas ton comportement d’ado puceau alors que tu pourrais te comporter comme un homme sûr de lui…ah oui ça je vois aussi. Si je reviens à la charge et que je me laisse pas faire c’est parce que si je décidais de prendre la fuite à chaque fois cela ne me permettrait pas de garder une bonne relation avec toi et une importante surtout. Je te rappelle que t’es quand même un des rares qui peut arriver à me tirer du lit en pleine nuit si t’as un problème.»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 2 Sep - 22:02


Eden & Siger.
Un nouveau grognement accompagné d'un roulement de ses yeux accompagne sa réponse prochaine à Eden qui se fout littéralement de lui parce qu'il n'arrive pas à parler. Il pourrait aussi lui tirer la langue, mais il n'est pas assez ivre et n'a pas assez de cran pour le faire, c'est pourquoi, il se rabat sur ce qui normalement ne lui fait jamais défaut, sa réparti, mais manifestement, ce soir, c'est plus compliqué que prévu. « Je fais ce que je peux Eden et arrête de te foutre de ma gueule. » Même pas de s'il te plaît, après tout, c'est un jeu entre les deux hommes, ça leur arrive souvent, mais surtout lorsqu'ils sont ivres, ce qui n'est pas le cas et ce qui devrait l'être au moins, il ne passerait certainement pas pour un con qui est incapable de formuler des phrases grammaticalement correctes. De son côté, Siger ne relève pas le fait que c'est son invité qui fait le repas, il faut avouer que Siger qui fait la cuisine ça n'arrive pas souvent, voir jamais, celui-ci serait encore capable d'empoisonner ses invités sans le savoir étant donné son niveau... D'ailleurs en parlant de ça, il se met à sourire, détendu de voir que son ami aussi se trompe, enfin, ne comprend pas ou il veut en venir, du moins, c'est l'impression qu'il donne, parce que Siger parlait de la jeune femme et non pas du repas qu'Eden lui a servit, manifestement, cela a mené à un véritable quiproquo qui mérite une fin heureuse. « Je parlais de la serveuse, tu sais, celle à qui te matais le cul sans trop te gêner. Je n'ai absolument rien contre ton omelette, je l'aime beaucoup d'ailleurs. » Il termine sa phrase en jetant un coup d’œil sur son assiette à moitié vide, un record d'ailleurs étant donné qu'il n'avale généralement rien, si ce n'est du liquide de la fumée de cigarette, en parlant de ça, il serait temps de s'en allumer une. Siger glisse sa main dans sa poche à la recherche de son briquet et prend le paquet de cigarettes déposé sur la table, il en tire une et l'apporte au coin de ses lèvres en même temps qu'il approche un cendrier et qu'il allume ce qu'il a au bout des lèvres poussant un léger soupire de bien-être. Quoi qu'il advienne, les cigarettes seront toujours là avec lui étant donné que c'est un accro, un vrai de vrai, quoi qu'en ce moment, il fume un peu moins, mais il est bien décidé à remédier à cela. Quitte à mourir, il faut bien le faire de quelques chose, non ?

Siger croyait que son ami avait découvert son lourd secret qu'il garde depuis des années, mais manifestement ce n'est pas le cas, enfin, il n'en est pas loin en disant qu'il se comporte comme un adolescent puceau, en réalité, c'est plus un adulte puceau, il lui fera savoir un peu plus tard, le temps qu'il reprenne un peu ses esprits et qu'il commence à répondre, profitant de la fumée de sa cigarette et de la nicotine qui commence peu à peu à courir dans ses veines et à l'apaiser. L'effet escompté est arrivé. « Tu sais pertinemment que je n'aime pas les femmes, je suis homosexuel, point barre, au moins, je sais ou se trouve ma sexualité, je ne mange pas à tous les râteliers si tu veux tout savoir. » Enfin, pareil, façon de parler étant donné qu'il n'a clairement jamais mangé à un râtelier en particulier, mais ce dont il est sur c'est que jamais ô grand jamais, il n'a été attiré par une femme et c'est bien tout le contraire. « Tu peux me décrire ce que ça veut dire important pour toi ? Je pense comprendre, mais ça m'intéresse de savoir ce que tu penses de nous deux, de ce que nous sommes, parce que nous sommes définitivement quelque chose. » Dit-il en se redressant, cigarette en bouche et assiette à la main, il se permet d'aller rapidement déposer celle-ci dans la cuisine et de revenir armé d'une bouteille de whisky et de deux verres qu'il dépose sur la table basse avant de taper la cendre de sa cigarette dans le cendrier qu'il a préalablement mit en place. Siger se remet sur le canapé, dans un soupir de bien-être. Il est désormais un peu moins anxieux, cependant, il se sert rapidement un verre qu'il boite en deux gorgées. Il fixe son ami avant de lui faire signe de s'installer, qu'il ne reste pas debout et qu'ils soient tous les deux à la même hauteur. « Je me permets de dire que je ne suis pas un adolescent puceau, mais un adulte puceau. » Cette fois, c'est fait, c'est dit, c'est enterré, maintenant, il va aller chercher une pelle et creuser la tombe de la honte.

Il vient de lui avouer clairement ce qu'il cache depuis des lustres et croyant qu'il s'en doutait, c'est un peu plus simple d'autant plus que le whisky va certainement l'aider à se lâcher pour la suite, bien qu'il ne désire pas se retrouver à ramper jusqu'au toilettes pour vider le contenu de son estomac. Siger est réellement une personne à part entière, il ne fait définitivement rien comme les autres. « Je suis ravi d'entendre que je suis un des rares pour lequel tu te lèves en pleine nuit si j'ai un problème, cependant, je veux bien avoir la liste des autres parce que j'aimerai beaucoup avec cette exclusivité... » Il dit ça en même temps qu'il se ressert un verre et qu'il en offre un à son invité, le pauvre a perdu les bonnes manières entre temps. Certes, monsieur répond un peu dans le désordre, mais au final il se retrouve toujours dans ce qu'il dit et ce n'est pas plus mal, espérons que la fin de soirée se déroule pour le mieux, étant donné tout ce qu'il vient de lui dire, la balle est clairement dans le camp d'Eden.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyLun 2 Sep - 22:42

Arrêter de se foutre de sa gueule ? C’est réellement ce que veut Siger ? Ce n’est pas sûr qu’Eden arrivera à agir comme tel après tout c’est un peu son passe-temps favori, c’est un peu ce qu’il fait la majorité du temps si ce n’est tout le temps où il est avec l’ancien universitaire. Ce n’est pas le seule qui prend souvent mais disons que c’est haut la main celui qui prend le plus cher le plus fréquemment enfin du moins quand ils se voyaient déjà beaucoup à l’époque où Siger n’avait pas encore décamper maintenant qu’il a réussit à retrouver la trace de son ami cela risque de recommencer de plus belle de toutes manières mais en acceptant de revoir son ami, Siger doit s’avoir qu’il doit s’attendre à la même chose qu’avant et qu’Eden n’a pas changé pour autant. Ce qui est d’autant plus drôle chez Siger c’est de regarder ces petites mimiques avant que ce dernier n’ait encore prit le temps de rétorquer quoique ce soit comme par exemple à ce moment précis son petit roulement au niveau des yeux ainsi que ce grognement qui devrait sans doute faire comprendre à Eden que ce n’est absolument pas drôle du moins que pour lui et qu’il va sûrement s’en prendre une verbalement dans les secondes qui suivent. Cependant on sent bien le fait qu’il n’est pas content et cela simplement parce qu’il n’a pas dit «s’il te plait ». Ce n’est même pas un choix qu’il lui laisse mais un ordre. Mais bon il est bien placé pour savoir que ce n’est pas lui qui va se plier aux règles maintenant ou du moins qui va s’amuser à obéir au doigt et à l’œil.

Rien que pour le faire chier justement il serait capable de ne pas l’écouter du tout et pour la moquerie c’est disons le vraiment ce qu’il ne fait jamais. Il n’a jamais tenir rigueur des signes de mécontentement à ce propos et continu de se payer sa tête. Pour le coup il s’agit d’un gros problème de compréhension pour Eden qui avait crut comprendre que son ami parlait de l’omelette alors que ce dernier parlait en réalité de la serveuse du bar où ces derniers se sont rendu tout à l’heure pour boire tous les deux mais surtout pour se voir parce qu’Eden voulait reprendre contact avec lui tout simplement.

« Han je vois…au temps pour moi. Cette serveuse me méritait amplement comme je devais la mériter. Tu penses que je méritais qui dans ce cas ? »

Ce mec fume comme un pompier. Certes à un moment donné il a été ainsi pour beaucoup de personnes mais pour le coup Eden a prit la décision de ne pas y toucher ou plus enfin de moins en moins quoique on peut dire que ce dernier est passé surtout à l’alcool et boit plus qu’autre chose mais il sait quand même resté sobre et avoir une vie normale loin de l’alcool en journée et avoir des soirées où il ne va pas au bar ou alors où il ne s’enfile pas de l’alcool par litre. Pour le coup Eden se retient bien de s’avancer vers Siger et de lui retirer cette cigarette pour la jeter par la fenêtre mais bon après la mauvaise humeur de ce dernier ne va faire que de se multiplier et pour le coup ce n’est absolument pas à faire.

« Je vois ce que tu veux dire mais si jamais tu veux faire allusion à moi à un moment donné sache que je ne regrette absolument pas de goûter à tout les râteliers comme tu dis, la chaire des femmes et leur poitrine est tout de même une chose purement magique ! »

Voilà que Siger se met à réfléchir enfin du moins à trop réfléchir parce que le fait qu’il réfléchisse n’est pas en soi un problème c’est plutôt lorsqu’il pousse la réflexion aussi loin c’est juste prise de tête et généralement quelque chose qui n’est pas prêt de se terminer en espérant que ce soit le contraire pour le coup. Eden fronce alors le regard lorsqu’il entend son ami lui demander de décrire le mot important quand il parle de la relation qui les concerne.

« Oh non Eddington tu vas pas jouer à ça avec moi…tu sais ce que veux dire important depuis que je me casse le cul à te provoquer sans cesse, à te pousser à bout pour faire exploser ton envie sexuel et ton côté bestial, tu sais ce que veux dire important quand tu essayes de repenser à tout à l’heure dans le taxi aussi. Alors ne pose pas la question. »

Siger se lève et fait son petit manège en prenant l’assiette et ce qui va avec pour le ramener dans la cuisine et se sert à boire enfin il fait comme il ferait s’il était tout seul du moins c’est ce qu’Eden essaye de se dire après tout il ne peut pas deviner ce qu’il fait quand lui n’est pas là, cela serait un peu difficile. Quoiqu’il pourrait bien savoir si Siger s’amusait à lui dire qu’il agit ainsi quand il est seul enfin bref cela n’est qu’un petit détail. De nouveau installé sur le canapé il fait signe à Eden d’en faire de même mais bon il ne voulait pas spécialement s’installer mais s’il reste plus longtemps ici ce n’est pas debout qu’il allait être le mieux. Il décide alors d’accepter la proposition et s’avance vers le canapé, il entend alors la modification de Siger qui lui explique qu’il est bel et bien puceau.

« Han mais ado puceau ou adulte puceau le comportement n’en est pas différent. Puceau ou enfin dépucelé cela ne changera rien en la personne que tu es ce sera juste un détail dans ta vie ou peut être un jour important j’en sais rien c’est à toi de voir. Je disais juste que t’avais le comportement de quelqu’un de pas assuré quoi du coup j’avais plus ou moins raison. Mais ça c’est parce que tu m’avais pas rencontré avant. »

Dit-il en souriant de manière amusé. Bien entendu que cette réplique était faite pour l’embêter. Il aurait sans doute fait avec n’importe qui d’autre s’il n’avait pas rencontré Eden mais pour le coup c’est un domaine et un point sur lequel il peut l’emmerder et se venter de peut être y parvenir un jour. Il se ressert un verre et cette fois-ci prend la peine d’en proposer un à son invité ce qui change de tout à l’heure.

« Siger repose ce verre tu peux pas parler sans boire c’est pas possible. Je sais que je suis le buveur par excellence mais pour le coup j’avoue que tu commences déjà à être out et j’ai pas envie de te ridiculisé en te montrant que je peux tenir encore longtemps. »

Cependant il ne va pas refuser le verre maintenant qu’il est remplit, il prend alors le verre en main et le vide mais ne s’en ressert pas, il le pose bien au contraire sur la petite table qui se trouve devant lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyMer 4 Sep - 0:12


Eden & Siger.
C'est agaçant, Siger voudrait gagner cette joute verbale, s'enfuir dans ses bras et s'endormir contre lui, terminer sa soirée en se sentant en sécurité, mais plus les minutes avancent et plus les deux hommes ne font que de se lancer des pics, de se répondre avec plus ou moins de hargne. L'ancien universitaire n'aime pas perdre et ça, tout le monde le sait, d'autant plus qu'on ne peut définitivement pas le louper, cependant, une nouvelle fois, Eden est le seul qui peut le faire réellement perdre sans qu'il ne fasse un scandale, d'autant plus qu'il n'a jamais perdu contre quelqu'un d'autre, par que Dieu seul sait que parfois perdre à du bon, notamment avec cet homme qui décidément sait comment s'y prendre avec la gente féminine et la gente masculine. « Tais-toi Eden, elle ne te méritait pas c'est tout ce que je dis. Elle méritait quelqu'un de moins bien que toi et... Toi, tu m'as moi, tu n'as pas besoin d'aller forniquer ailleurs. » Siger se rend compte qu'il dit ça bien trop rapidement. Faisant allusion à une exclusivité qu'il n'a pas mais qu'il offre à Eden puisqu'il est l'unique à pouvoir le toucher sans faire sonner l'alarme du contact physique. Certes, il y a eu Noam, mais ce n'était qu'un baiser, celui d'un Adieu et d'un amour qui ne peut exister en dehors des esprits. « Enfin, non, tu fais ce que tu veux, manifestement, tu as un appétit sexuel assez important pour vouloir coucher avec n'importe qui, d'autant plus que ce n'est pas à moi de te dire ce que tu dois faire. » Rajoute-t-il avec un peu de hargne bien qu'il fait comme s'il s'en foutait, levant ainsi sa main et le déplaçant dans le vide, tout ça en évitant soigneusement son regard. Il tire sur sa cigarette tout en fixant son invité, sachant que celui-ci n'aime pas le voir fumer. Ils se cherchent entre eux, l'un adore boire et boit plus qu'il ne devrait et l'autre est accro à la cigarette, quoi qu'on peut dire que Sigr accumule les deux, cependant, ils n'ont pas les mêmes réactions à l'alcool et c'est ce qui veut tout dire. L'un des deux à une accoutumance à en faire peur, l'autre, quant à lui est un petit joueur malgré sa carrure.

Les prochaines paroles d'Eden pourraient presque lui filer la nausée. Siger passe sa main sur son visage, il sait pertinemment qu'Eden le cherche en disant cela, mais il en a horreur. Le fait qu'il discute des femmes de cette manière, qu'il fasse allusion même de très loin à des relations qu'il a eu avec... Déjà, ça le rend excessivement jaloux et ça le dégoûte. Cependant, il ne peut s'en vouloir qu'à lui-même, s'il s'était déjà offert, ils ne seraient pas en train de discuter, mais plutôt en train d'avoir des relations physiques, bien plus amusantes. « Merci de m'épargner les détails veux-tu. Je suis heureux que tu puisses avoir tout ce que tu veux, mais cela ne m'intéresse absolument pas. » D'autant plus qu'avec le physique qu'il a, il ne doit pas chercher bien loin, les filles doivent tomber comme des mouches devant lui, surtout celles qui cherchent un homme mature. Le pauvre Siger baisse même ses yeux pour regarder son torse, non, effectivement, lui n'a pas de poitrine. Il tire une nouvelle fois rageusement sur sa cigarette et voyant que celle-i est presque terminée, il hésite à en préparer une seconde, mais rapidement, se rend compte que là, Eden ne se gênera pas pour la lui retirer et ainsi lancer une nouvelle joute verbale qui risquerait de terminer avec un jeu de mains ! & qui dit jeu de mains, dit jeu de vilains. L'instant d'après, en écrasant son mégot dans le cendrier, il se met à réfléchir aux paroles qu'il vient de lui lancer. Il se rappelle vaguement de ce qu'il s'est passé dans ce fameux taxi, de quelques paroles mais surtout de cette main qui s'est retrouvé bien plus bas qu'elle n'aurait du. Il penche légèrement la tête sur le côté, essayant vainement de chasser cette sensation qui lui fait d'ailleurs élégamment croiser les jambes afin de répondre. « Tu parlais d'une exclusivité. Enfin, tu disais que tu me gardais pour moi étant donné que je fermai aux autres... » Il se concentre à nouveau essayant de creuser plus loin, mais rien ne s'ajoute à ça. C'est sans doute le plus important, il a d'ailleurs de la chance qu'il s'en souvienne, parce qu'à ce moment là, l'alcool était bien dans sa tête et tapait, d'autant plus que cette main l'avait pas mal déconcentré. C'est donc de la faute d'Eden, et puis c'est tout.

« Je me permets de dire que tu n'as jamais réussit à faire exploser ce désir sexuel qui est censé m'habiter et quant au  côté bestial, je n'y crois pas... » Dit-il comme se de rien n'était, mais, juste après, il ajoute. « Tu devrais peut-être t'énerver... » C'est certainement assez vilain comme réplique, mais, remercions le whisky. Siger sait qu'Eden est du genre à s'énerver et pas qu'un peu et que généralement ça vaut le détour. Sinon, pour en revenir à avant, le côté bestial, ce n'est absolument pas son genre, ça lui arrive d'avoir des petits éclairs comme ça, où il veut le dessus dans les relations physiques, mais il préfère définitivement le contraire, se sentir protéger et dans les bras de quelqu'un qui sait ce qu'il fait. Pour le moment, ça lui suffit amplement et ça ne risque pas de changer.

« Ce n'est pas un détail. » Grommelle-t-il en lui lançant un regard noir, une nouvelle fois. Sa virginité qu'il a gardé jusqu'à maintenant n'est pas qu'un simple détail, c'est bien plus que ça et d'ailleurs, c'est pour ça qu'il ne daigne pas à la donner, parce que plus le temps passe et plus ça devient important, c'est définitivement pire qu'un cercle vicieux, cependant, il sait à qui il va la donner, ça commence à devenir réellement clair en lui, même s'il ne le dit, pas, même si cela ne se voit pas. « Je ne sais pas comment me rassurer. Je sais que si j'arrive à retirer ce balais que j'ai dans le cul et que je saute la tête en avant ça ira certainement mieux, mais je ne sais pas comment faire, je ne sais même pas si je suis prêt pour faire quoi que ce soit. J'ai vécu plus de trente ans sans ça, je vois pas pourquoi ça devrait venir comme ça. » Certes, même devant le ton amusé d'Eden, Siger prend ça très sérieusement, il répond avec un visage crispé et presque inquiet, il sent peu à peu que ses bras bougent avec moins d'assurance et que son cerveau se ramolli, cependant, il s'en sort encore comme un chef. « ça semble si facile pour toi, ne serait-ce que pour en parler... » Ajoute-t-il en regardant son verre avant de lever les yeux, intrigué du commentaire de son invité sur justement le liquide ambrée qui lui fait de l’œil depuis quelques minutes. « Je ne suis pas out ! » Dit-il, comme si c'était un enfant qui se défendait face à un commentaire du genre 'mais non, tu n'es pas capable de le faire'. Siger fronce les sourcils et continue de regarder ce verre. « Tu vas m'empêcher de le boire ? » Demande-t-il avant de lever doucement ses yeux, de l'observer la tête légèrement penchée sur le côté.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyJeu 5 Sep - 0:03

C’est bien dommage pour Siger qu’Eden soit si têtu, Eden sait combien cela peut être agaçant d’avoir en face de lui quelqu’un d’aussi têtu que lui si ce n’est plus mais pour lui ce n’est pas un problème puisque c’est lui à qui le dessus des joutes verbales qui se déroulent entre eux. Cela le dérangerait si effectivement il était à la place de Siger, si c’était lui qui n’avait pas le dessus. Oh que oui il n’aimerait pas ça car c’est tout simplement un mauvais perdant. Est-ce qu’Eden s’arrêtera à un moment de la soirée pour laisser ce dernier gagner ? Hors de question cela n’est absolument pas dans le genre de notre homme à moins qu’il en ai tout simplement assez pour la soirée, qu’il n’ai plus envie de jouer et qu’il ai autre chose en tête, une autre envie alors oui il arrêtera de parler et de surenchérir mais il faudrait que cette chose soit bien trop important pour lui pour qu’il décide de ne pas renvoyer la balle.

« Si elle me méritait pas j’en doute enfin qu’elle me mérite ou pas je pense que cela n’est qu’un détail par contre quand tu dis que moi je t’ai toi j’ai bien envie de rire. Comment tu peux dire une tel chose alors que ça n’a jamais été loin. »

Ce qui est le plus drôle à voir dans ce genre de joute verbale c’est l’agacement de Siger quant à l’entêtement d’Eden à lui tenir tête et à continuer de rajouter des choses, d’avoir toujours à dire, l’agacement de ce dernier qui espère sans doute avoir enfin le dessus jusqu’au bout mais malheureusement voir le jeu être maitrisé en majorité par son ami et rival ou encore le gagner et le perdre pour le regagner et le perdre à nouveau. La hargne de Siger ne devrait pas être aussi visible du moins s’il ne veut pas que son ami continu de se moquer de lui car en ne pouvant pas se retenir et en laissant ses réactions se voir il ne fait que provoquer le rire et l’amusement chez son invité et donc par conséquent l’envie de poursuivre dans cette direction. Lorsqu’Eden s’est mit à parler de ce plaisir de coucher avec une femme ou encore ce qu’il apprécie chez une femme dans ses moments de tendresse ce n’était pas pour l’embêter du moins pas totalement, il était sincère et disait réellement ce qu’il pensait, il n’inventait pas pour faire chauffer d’avantages et péter les plombs l’homme qui se trouvait face à lui.

« Crois-moi si tu y avais goûter tu ne ferais pas l’écœuré ainsi. »

Il est en train de plaisanter là ? S’il n’a jamais jusqu’ici réussit à le faire éclater et le pousser jusqu’au bout. Il aurait réellement aimer que cela soit le cas ou bien au contraire il est bien content que notre cher Eden n’ai pas tenté de le pousser plus loin et ait respecté son envie de s’abstenir parce que jusqu’ici c’est quand même ce qui s’est déroulé. Il n’a pas été plus loin que ce que ce dernier désirait, il n’a pas forcé un habit à se retirer ou une action à se faire sans l’accord de ce dernier. S’énerver. Pourquoi devrait-il s’énerver ? C’est totalement absurde. A quoi cela lui servirait de s’énerver surtout s’il n’en ressent pas le besoin, il est vrai que cela aurait put se faire depuis longtemps mais cela n’aurait sans doute rien apporté de bon.

« Tu es absurde…tu sais bien que si je n’ai pas réussit comme tu dis c’est parce que jusque là je t’ai respecté, je n’ai rien tenté parce que tu bloques, ne désire rien. Je n’ai pas envie de faire quelque chose en forçant la personne, je ne vois pas où est le plaisir. Le plaisir n’est pas de violer la personne mais de prendre du plaisir avec. Et je ne vois pas en quoi m’énerver me sera utile…tu peux me dire ? »

Il aimerait bien savoir ce que Siger veut dire quand il lui dit qu’il devrait s’énerver. Il a beau réfléchir, Eden n’arrive absolument pas à comprendre pourquoi s’énerver changerait les choses. Pour Eden, la virginité de son ami n’est qu’un détail, il restera son ami et cela ne changera pas. Il aurait put être dépucelé ou encore puceau comme il vient de lui dire cela n’aurait pas changer leur lien d’amitié. Ce n’est à ses yeux qu’un détail, certes ce petit détail à une importance capitale pour Siger car il s’agit de quelque chose qui le concerne directement mais dans une relation amicale ce n’est qu’un détail et rien d’autre. Quand Siger ose affirmer qu’il n’est pas out comme vient de le dire Eden, notre universitaire ne peut s’empêcher de perdre son sourire et de regarder sérieusement son ami, arquant un sourcil et attenant que l’ancien professeur se décide à avouer qu’il l’est totalement.

« Non, mais c’est certainement pas à moi que tu vas la faire à l’envers. Tu es out et on ne discute pas là-dessus et bien évidemment que je vais t’empêcher de le boire même s’il faut que je trouve une autre occupation pour tes lèvres. »

Une autre occupation pour ses lèvres ? C’est-à-dire ? C’est pourtant simple quoiqu’il y a plusieurs sortes d’occupations. Une cigarette, de la nourriture, un chewing-gum et bien d’autre possibilité. Eden prend alors le verre qu’il vide lui-même et pose sur la table puis il se retourne à nouveau vers Siger et décide d’occuper ses lèvres comme dit plus tôt. La tête penchée de l’ancien universitaire est en plus de cela une bonne tentation et raison d’agir ainsi, Eden s’approche et l’embrasse afin d’imager ses propos.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptySam 19 Oct - 23:36


Eden & Siger.
Est-ce qu'on peut réellement le voir comme un enfant dans le corps d'un adulte ? Certainement pas, bien que son comportement pourrait montrer des liens, ce n'est pas le cas, il reste un adulte qui a les idées trop posées au sol, il ne laisse pas un seul instant ce qu'il pense s'élever dans l'imaginaire, lui, tout ce qu'il voit, c'est des obstacles et du temps. A quoi bon commencer à coucher avec des personnes alors que ça fait trente ans que l'on n'a jamais rien fait ? Est-ce que c'est comme commencer à fumer trente ans après notre venue au monde ? Siger a ses questions qui tournoient dans son esprit, il a beau savoir de quoi il parle, savoir ce que c'est, il n'a jamais rien vécu de tel, le sexe est une inconnue dans son cerveau pratique étant donné que la partie théorique a toutes les données nécessaires. La tête légèrement penchée sur le côté, il inspecte les détails, ce qu'il a devant lui, c'est à dire Eden et puis, il analyse le moindre de ses mots, s’imprégnant des consonances et de ce qu'il tente vainement de lui faire comprendre. C'est comme si toutes les phrases prononcées quelques secondes plus tôt ne sont plus. Elles ont disparu et il se retrouve dans un travail de déchiffrage assez conséquent sur le pourquoi de cette réponse, c'est pourquoi il a besoin d'un certain temps de latence avant de daigner ouvrir sa bouche et laisser des mots sortir de celle-ci. Siger n'est pas ivre, pas encore, il n'en est pas loin, c'est peut-être son but désormais, boire à ne plus rien se souvenir de cette soirée qui devait se passer en sa faveur, qui commence à déraper. Des leçons, voilà ce qu'il est en train de se prendre, son ignorance se fait ressentir à chaque fois qu'il dit quelque chose ou bien qu'il essaye avec verve de répliquer sur son ami qui tient l'alcool aussi bien que sa raison. C'est un combat inégal qui lui fait prendre son air boudeur, déçu de savoir que quoi qu'il advienne ce qui risque d'arriver pour lui n'est qu'une lourde défaite, cependant, il a encore des pions en mains qui peuvent lui permettre de calculer la force de cette défaite, de ce qu'il va en faire. Nous apprenons de nos défaites, après ça dépend desquelles. Siger est totalement silencieux, il laisse les mots rentrer en lui et constituer des phrases, comme s'il essayait vainement de reformuler des phrases avec les mêmes mots entendus, un travail de titans, un travail tout simplement impossible. « Je... Je ne sais pas. » C'est clairement vrai, on ne peut pas dire phrase plus censée à cet instant précis. Tout ce qu'il entend et daigne comprendre lui fait penser ça. Eden le pose devant des faits accomplis, devant des situations inédites, devant des choses qui peuvent lui faire peur. Il n'a pas perdu sa superbe, loin de là, celle-ci se régénère, elle reprend du poils de la bête, elle va revenir, plus tard, son esprit s'est juste totalement embrouillé. Le whisky pourrait être une excellente excuse si jusqu'à présent, il n'a pas essayé de faire croire que non, il n'était pas out. Honte à toi Siger Eddington, tu te mets toi-même des bâtons dans les roues.

La facilité c'est pour les tapettes. C'est bien bon de se dire ça, mais ce n'est définitivement pas avec ce genre de répliques que Siger va se sortir de cette situation dans laquelle il s'enfonce de plus en plus profondément étant donné qu'il ne remédie pas un seul instant à ce silence. Enfin, ce n'est pas avec son, je ne sais pas, qu'il va trouver une solution, un échappatoire ou je ne sais quoi de semblable. La seule chose qui passe dans son esprit et qui pourrait le sauver, c'est sa propre interprétation de la réponse d'Eden au sujet de la possession, il a dit qu'il en était toujours loin, parce que ça n'a jamais été loin entre tous les deux. Siger se demande si c'est ça, les relations ne peuvent donc que se baser sur le sexe ? Est-ce que c'est là la base de quelque chose de solide, n'est-ce donc pas qu'un atout ? Sans jamais modifier sa tête de place, il se questionne un instant, comprenant alors, tout du moins, essayant, sa pensée, peut-être est-elle commune a autrui, peut-être pas ? Peut-être que d'autres songent comme lui, c'est à dire que le sexe n'est pas base d'une relation, mais bien loin de là. Certains conservateurs ne basent pas leurs relations sur le sexe aussi bien qu'ils peuvent se marier avant de consommer. Cette question est réellement en train de retourner son esprit et pourtant, il n'en dit pas un mot, il essaye de comprendre en quoi la réponse, ou bien en quoi son interprétation va les aider dans ce qu'ils sont en train de faire. Siger de son côté s'avoue vierge, il essaye de se faire comprendre alors que lui-même ne se comprend pas, tandis qu'Eden essaye tant bien que mal d'expliquer la raison de ses choses et sa vision des choses. C'est comme si la communication leur fait défaut ce soir, comme si ce n'est pas une soirée pour des mots d'une grande importance, parce qu'il est évident que pour Siger, lui apprendre qu'il est encore puceau était quelque chose d'énormément difficile. Eden n'a pas relevé cela, pour lui, c'était un détail comme un autre. Siger soupire doucement rien que de se remettre à penser à cela. Il pose son regard sur son verre de whisky, vide, et manifestement pour ce soir, il le restera étant donné qu'Eden en plus de décider de le faire taire d'une manière ou d'une autre va le faire arrêter de boire, continuant en disant qu'il est out. Indéniable désormais. Il roule des yeux, l'homme assit, la tête penchée sur le côté, l'homme qui possède cette appartement, qui n'a toujours pas de travail, qui a fuit pour éviter de se confronter à l'amour réel d'un étudiant et qui là, fuit cette conversation qui selon lui risque de tourner en rond étant donné que deux hommes têtus en face à face, ça ne finit jamais bien. Il ne se considère pas comme un perdant puisqu'il dialogue avec lui-même, donc, personne ne prend le dessus sur personne et c'est une idée qui le rassure. Hors de question de perdre.

Revenons juste un instant en arrière. Siger a parlé d'énervement chez Eden, avec un sourire espiègle, joueur, il sait définitivement de quoi est capable son ami et l'a déjà vu en colère, il sait ce que ça donne mais n'a jamais eu affaire à lui dans un état presque second. Son attaque à ce sujet était bien là-dessus, sur sa capacité à s'énerver de rien pour en arriver au tout. Siger a été intrigué par cet Eden là, qui crie, qui hurle et qui se laisse dominer par des émotions que lui constamment refoule, ravale et vit avec, jamais il ne hurle, il reste cynique et s'offre à une activité dénommée la méchanceté gratuite, certainement plus douloureuse que cette haine jaillissante, naturelle et enivrante. Eden est un naturel qui fait tout à l'instinct, il ne semble pas se préoccuper de questions qui ne font que bloquer l'esprit, il vit et il vit bien, ce qui n'est pas le cas de Siger qui, toujours dans cette même position ne voit rien venir, si ce n'est le corps de son ami se rapprocher. Lorsqu'Eden pose ses lèvres sur les siennes, c'est comme une bouffée de chaleur dans ce corps toujours froid. Les yeux grands ouverts, il prend une demi-seconde avant de répondre au mouvement des lèvres de son ami, glissant aussitôt ses mains derrière son dos, le rapprochant automatiquement de lui, l'attirant, recherchant de la chaleur, fermant enfin ses yeux pour profiter du baiser. Bien qu'il soit littéralement novice dans le domaine du sexe, ses baisers quant à eux... Eden ne peut que le confirmer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. EmptyMar 12 Nov - 17:15

C’est très difficile de dire que l’on voit un adulte dans un corps d’enfant parce que généralement quand on est enfant on aime faire tout ce qu’à notre âge il est normal de faire à la rigueur on peut dire d’un enfant en âge d’être au collège et qui est peut être un peu trop sérieux et un peu trop adulte dans sa tête qu’il est effectivement qu’il s’agit d’un adulte dans un corps d’enfant cependant le contraire est bien plus facile à trouver. Choisissez tout simplement les personnes étant atteintes du syndrome de Peter Pan, ces personnes qui ne veulent pas grandir et reste jeunes dans leur petite tête. C’est compréhensible pour certains cas et il faut dire qu’on veut si vite quitter l’enfance que cela peut effrayer certaines personnes et quand on est adulte on se rend compte bien assez vite que l’enfance était un bien beau moment. Combien de personne regrette plus que tout de ne pas avoir profité à fond de leur enfance ? Combien de gens ce sont demander un jour s’il y aurait un moyen de remonter dans le passé et de leur permettre de profiter de cette enfance un peu plus qu’il ne l’avait fait avant ? La réponse est simple. Chaque jour il y a des tas d’adultes qui ont ce genre d’envie, des tas de personnes qui aimeraient pouvoir avoir cette possibilité et malheureusement jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas concrètement faisable. Siger essaye peut être de mettre Eden comme étant la personne responsable de tout un tas de chose, comme étant l’ignorant de la situation mais alors qu’il lui annonce qu’il était encore puceau il s’attend peut être à une réaction extravagante de la part de ce dernier. Pourquoi serait-ce le cas ? Après tout on perd tous sa virginité à un moment donné et qu’il l’ai perdu il y a vingt ans ou qu’il la perde dans une dizaine d’années ou moins cela importe peu. Cela ne concerne que lui et à la rigueur la personne qui lui fera perdre cette virginité s’il daigne la mettre au courant. Sinon ce genre de chose reste personnelle et anodine bien qu’importante pour la personne qui l’a encore.

Il pense sans doute qu’Eden va s’arrêter en plein dans leur conversation sérieuse et lui dire qu’il est platement désolé et qu’il aurait dut s’en douter, qu’il aurait dut remarquer et ne pas le brusquer. Mais qu’est-ce qu’il croit depuis le début ? Qu’il essaye de faire quoi ? S’il ne l’a pas encore eut dans son lit c’est peut être par question de respect. Il n’a à ce jour encore jamais couché avec une femme qui n’était pas consentante. Il n’est pas violeur et pour lui ce genre d’acte est fait pour prendre du plaisir et de préférence un plaisir mutuelle alors son but n’est pas de forcer la personne avec qui il est. Voilà tout ce que répondre Siger c’est qu’il ne sait pas. Il lui pose des questions et il n’y a pas de réponses concrètement valables qui ne parviennent à sortir de sa bouche et malheureusement c’est le contraire qu’Eden aurait voulu entendre. S’il fait son fier il devrait avoir quelque chose à rétorquer derrière et cela ne semble pas être le cas. Tant mieux d’un côté car cela laisse la victoire à Eden comme cela à toujours été le cas mais des fois il préfère laisser cette victoire de côté et entendre une réponse valable sortant de la bouche de son ancien collègue. Quand bien même Eden ne voudrait que du sexe avec ce dernier il n’est pas en mesure de le forcer et de s’amuser à le bourrer juste pour cela. Peut être cherche-t-il quelque chose de sérieux ou bien au contraire quelque chose de simple et pas prise de tête comme cela à jusqu’à présent était le cas.

Il lui avait bien dit qu’il était capable de tout et bien capable de l’occuper autrement qu’en buvant. Il était bien possible qu’Eden arrive à faire oublier l’envie de boire de l’alcool et visiblement en l’embrassant il y était parvenu puisque Siger s’aventura à mettre ses mains derrière le dos de son ancien collègue afin de le rapprocher de lui. Laissant ce baiser se faire et n’étant pas le premier entre eux il y mit fin quelques secondes après et déclara.

« Je t’avais bien dit que j’arriverais à t’occuper et te faire oublier ton envie de boire. Je suis plus attractif qu’une bouteille. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty
MessageSujet: Re: I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.   I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

I'm clinging to your breath that touched the wind ~Eden.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HAVE YOU SEEN MY GHOST? :: RP PEACEFUL PLACE-