Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

Partagez
 

 Julia ~ I look inside myself and see my heart is black

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Julia Cole
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Julia Cole

◆ messages : 32
◆ inscription : 09/04/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : On
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 0:32


 
 Julia Cole
❝ La vie, mon vieux, c'est pas de la tarte. Si vous n'avez pas le cœur solidement accroché, on vous réduira en bouillie avant que vous n'ayez trente ans. ❞
CRÉDITS : Tumblr - Stephen King. ~ AVATAR ©Teresa Palmer
 ❖ ❖ ❖
nom :Cole prénom : Juliana âge : 26 ans. lieu de naissance : Manhattan nationalité : Américaine origines : Américaine je présume. statut civil : Officiellement célibataire. Officieusement, rien de sain. occupation(s) : Serveuse dans un bar miteux. traits de caractère : Douce - Attachante - Tétue - Sympathique - impulsive - Lunatique - Dépendante - Tolérante - Excessive - Manipulatrice - Calculatrice - Enthousiaste - Brisée - Imprévisible - Authentique - Tenace -  troubles/symptômes connus : Julia, elle souffre d'addiction à un tel point que tout, absolument tout ce qui lui procure bien-être ou plaisir, est susceptible de la faire basculer dans une dépendance incontrôlable, et ce malgré une farouche détermination à vouloir se réguler. Ses efforts sont nombreux, mais puisqu'elle ne parvient à se maîtriser, elle préfère éviter certaines activités, comme par exemple : le jeu. Après tout, elle souffre déjà du vice de la drogue et de l'amour. C'est déjà bien suffisant. citation d'appartenance : 05.

 - the world is an imperfect place -
Julia a été déposée devant les portes d’une paroisse dès son plus jeune âge. Sa famille venait de l’abandonner avec, dans son couffin, une simple lettre pour expliquer ce geste ignominieux. Dans un premier temps, c’est un orphelinat géré par des sœurs qui s’occupèrent d’elle jusqu’à ce qu’elle soit recueillie par une famille afro-américaine issue de la petite bourgeoisie. Particulièrement croyants, ces gens l’ont élevée dans le respect des valeurs catholiques. Peut-être même l’ont-ils aimé comme si elle était leur propre fille. Il n’empêche qu’aujourd’hui, elle ne la voit plus. Elle n’ose pas. Elle sait que son comportement les a particulièrement déçus. Elle-même n’est pas tout à fait fière d’elle alors qu’elle sait. Elle sait qu’elle aurait pu faire d’autres choses. De grandes choses. Elle s’est un peu gâchée sans qu’elle puisse se trouver de véritables excuses pour avaler la pilule.  (2) Julia, elle se maquille très peu. Un peu de blush et un peu de mascara suffisent, en général, à l’embellir… En réalité, si elle évite à sa peau le supplice du fond de teint, c’est principalement parce qu’une fois le soir venu, pour travailler dans ce bar un peu miteux où la clientèle se résumé à quelques piliers de comptoirs, son patron lui réclame d’être agréable à regarder, jolie et souriante. Alors, le soir, elle s’attarde davantage à mettre en évidence la couleur de ses yeux et à s’illuminer la peau d’un peu de couleur. (3) Elle ne porte pas de parfum. Juste de l’essence de patchouli. Ça sent fort. Ses collègues n’aiment pas toujours, mais cette odeur la rassure. Sa mère adoptive en portait toujours. À présent qu’elle ne la voit plus, elle aime se laisser surprendre, parfois, par cette odeur si familière. (4) Elle est complètement décalée. Elle a un rythme de vie qui lui est propre et qui correspond tout à fait à ce manque de stabilité qu’on reconnaît à sa vie en général. Elle, pourtant, elle est plutôt stable. Elle sait ce qu’elle veut, ce qu’elle ne veut pas, elle ignore simplement comment s’y prendre pour obtenir ce qu’elle souhaite justement. Alors, elle se laisse porter par le courant. En conclusion, elle ne se couche jamais avant 4h du matin, et ne se lève que rarement avant midi. (5) Toutes ses journées commencent par un jus d’orange. Elle ne peut rien manger de solide avant 10 h du matin et, étant donné ses horaires, il n’est jamais garanti qu’elle se lève à cette heure.  (6) Petite, elle rêvait d’être réalisatrice. Depuis toute petite, elle a une passion pour le cinéma. C’est une mordue de film. Elle en regarde régulièrement. Elle est capable de citer le nom des réalisateurs et le casting de tous les films qu’elle a vus et appréciés. (7) Lorsqu’elle est attendue quelque part, elle est systématiquement en retard. Elle ne le fait pas exprès. En fait, elle occupe ses journées à combler ses dépendances dans une activité qui lui en créent d’autres. Elle a souvent du mal à décrocher quand elle est occupée. (8 ) Elle a fumé sa première cigarette à l’âge de 12 ans dans l’unique but d’impressionner un gars un peu plus vieux qui lui avait tapé dans l’œil. Il ne l’a jamais regardée et elle a nourri sa première addiction. Fumer est très vite devenu une habitude irrécupérable la poussant parfois à fumer un paquet par jour. Elle adore sentir la nicotine s’infiltrer dans ses poumons et lui couper le souffle. Pour elle, c’est jouissif. (9) Adolescente, elle tombait amoureuse comme on tombe de sa chaise. Elle rêvait au Prince charmant et était souvent le rencontrer à tous les coins de rue. Pourtant, ses principes catholiques l’empêchaient de se donner au premier venu. Pour elle, si l’autre était amoureux, il l’attendrait forcément. Elle a donc appris à ses dépens – et très rapidement – que l’amour n’est pas un long fleuve tranquille, qu’il est fait de souffrance et d’abandon. Elle n’en démordait pas pourtant. Elle resterait vierge jusqu’au mariage jusqu’à ce qu’elle rencontre Gabe. Gabe et sa gueule d’ange. Gabe et sa manière un peu rustre qui savait se faire désirer. Gabe qui, par son caractère, lui donnait lunatiquement l’impression d’être aussi importante que le contraire. Plus souvent le contraire d’ailleurs. Aussi a-t-elle nourri pour lui une forme d’obsession malsaine qui l’a poussée à l’aimer jusqu’à la déraison. Elle lui cède tout, en feignant le contraire et, si elle tente parfois le jeu de l’indifférence, elle finit toujours, à un moment donné, par lui abandonner tout ce qu’elle a de force, de courage et de détermination. (11) Le dimanche est le seul jour où elle s’accorde une grasse matinée de flemmarder des heures durant devant la télévision. C’est la journée ciné pour elle. C’est sacré. (12) Elle a peur de vieillir, de mourir, de mal vivre, de l’aimer davantage, d’être abandonnée, d’être oubliée et d’être reléguée au rang dégradant du rien, du néant. Elle a peur des araignées également. (13) Petite, elle a failli se noyer dans une piscine. Depuis, elle a une peur panique de l’eau dès lors qu’elle ne touche plus la terre ferme. (14) Si elle fume des joints régulièrement, elle n’apprécie que moyennement les drogues plus dures ou hallucinogènes. Pourtant, il suffit de peu pour qu’elle en gobe une quand même. (15) L’avion, ça lui fait peur également. Elle l’a pris une fois. Les trous noirs l’ont tenue en éveil tout le long du vol. L’idée même de grimper dans un jet la paralyse complètement. (16) Elle vit dans une maison offerte par Gabe. Elle a un chien également, offert par Gabe. Sa garde-robe explose de fringues griffées et, eux aussi, ils ont été offerts par Gabe. Parfois, elle se sent comme une pute exclusive qu’on entretient. Elle aimerait s’en défaire, mais elle n’y parvient pas. Elle n’ose pas. Elle n’imagine pas sa vie loin de lui ou même sans lui. Que deviendrait-elle ? Une âme errante sans but, parce qu’il est le centre de sa vie, le centre de son univers, son seul centre d’intérêt réel. (17) Avant de rencontrer Gabriel, elle n'avait jamais bu un seul verre d'alcool. Il l'a fait plonger avec lui et, il n'est pas rare qu'elle boive plus souvent qu'elle ne devrait.  


Suite à la pagaille qu'Héra à laisser derrière elle au cours de ces six mois, comment se porte votre personnage ? Au vu de la violence de la catastrophe, Julia se demande encore comment elle a pu survivre. Elle, elle n’était pas avec la populace pleine de fric en train de se pavaner à la fête organisée ce jour-là. Non. Elle, elle se morfondait dans sa chambre, les yeux rivés sur son téléphone en espérant un message. Parfois, elle faisait l’aller-retour jusqu’à son ordinateur portable au cas où il lui aurait laissé un message du fin fond de cette Grèce où il mène des transactions douteuses. Alors, elle a tout vu. De la fenêtre de sa chambre, elle a vu des voitures s’envoler, des poteaux se détacher du sol et elle a entendu les vitres se briser les unes après les autres. Elle trouva refuge dans sa salle de bain où, transie de peur, elle demeura longtemps recroquevillée sous l’évier. Toutes ses pensées convergeaient vers une seule et même personne. Une personne à maudire pour l’avoir abandonné là, au-devant d’une catastrophe naturelle qui a bien failli sa peau. Aujourd’hui encore, elle se demande comment elle a pu survivre. Rien n’était moins sûr et d’autres n’ont pas eu cette chance. Alors, elle remercie le ciel d’être saine et sauve et, dans un moment de doute et de faiblesse, elle s’est même surprise à se promettre un renouveau : plus de drogues, plus d’alcool, plus de baise intense qui ne mène à rien avec ce mec qui ne la mérite pas. Or, sa ville en friche lui a rappelé cette peur détestable de retrouver son coeur dans le même état que cette ville. Sa ville d'adoption qui peine à se reconstruire après tant de blessures. Elle sait ce que c'est, les blessures. Elle ne sait que trop.
 - wherever i go, trouble seems to follow -
Je suis épuisée, mais je n’ai pas le courage de me lever. Même la faim qui tiraille mon estomac ne suffit pas vraiment à me pousser hors de mon lit. Ça m’arrive parfois. Peut-être plus fréquemment que je ne veux bien l’admettre. Je suis en proie au vague à l’âme et, après une nuit de travail couplée à l’insomnie, je ne parviens pas à trouver le sommeil. Je pense, je réfléchis. Je cogite et je soupire sur cette peur maladive d’être à nouveau abandonnée. La première fois, j’ai honteusement été jetée sur le parvis d’une Église comme une vulgaire merde, un rebu, une indésirable confiée aux bons soins d’un curé avec pour seule explication, une lettre. Une lettre à lire le jour de ma majorité. Une missive pathétique où ma génitrice, femme mariée coupable d’adultères, préféra se séparer du fruit de ses entrailles pour préserver ses noces. L’enflure. Elle n’a pas pu assumer et aujourd’hui, je suis là, la vingtaine bien sonnée à me débattre avec mes traumas, mes craintes les plus profondes et mon ingratitude.

J’ai été adoptée par des gens biens, des gens honnêtes, des gens dévoués à mon bien-être. Tyra, pieuse épouse stérile de son état avait toujours rêvé être mère. Elle nourrissait cet espoir depuis sa plus tendre enfance. Aussi, à l’annonce de son infertilité, n’a-t-elle pas hésité un instant à me recueillir sous les recommandations de la paroisse. J’étais, d’après ses souvenirs, un poupon dodu et facile à vivre. Je respirais la santé. Aux yeux de ces gens de bien, ces grenouilles de bénitier bien pensantes, j’étais un cadeau du ciel, un don de Dieu pour compenser leur douleur. Alors, dès mon plus jeune âge, j’ai senti peser sur mes frêles épaules le lourd fardeau de la perfection. Tirée à quatre épingles, je me devais de les accompagner à la messe. Mes résultats scolaires étaient la seule préoccupation de mon papa qui, du haut de son statut de bourgeois coincé, graissa la patte des directeurs d’écoles élitistes. Et, j’ai bien réussi. Je n’ai pas eu le choix. Je craignais qu’il cesse de m’aimer si je n’étais pas à la hauteur de leurs espérances. Pourtant, j’ai osé. J’ai osé annoncer à mon paternel que cette carrière d’avocate qu’il m’envisageait ne m’intéressait pas vraiment, que mon souhait, le mien, c’était de rejoindre une académie d’art pour apprendre le métier de réalisateur. Trop discrète pour fouler les planches de Broadway, je voulais raconter des histoires en utilisant les images. Je voulais les traiter, les habiller de musique et faire rêver les gens passionnés, les gens comme moi. Je me rappelle parfaitement la réaction de mon père. Je n’avais que 11 ans, pourtant le souvenir est net, incisif. Dans son regard se sont succédé déception et colère. Puis, haussant le ton pour la première fois depuis mon arrivée dans cette maison bénie, il s’est mis à hurler après moi. Mon choix ne valait rien, sa décision prévalait sur mes désirs et j’ai courbé l’échine. Je me suis pliée à ses exigences à contrecœur, persuadée d’être capable d’accepter de les satisfaire malgré mes projets. Sombre conne. Nos relations n’ont fait que se dégrader après cette soirée-là.

J’ai commencé à mentir pour sortir, à falsifier mes résultats scolaires, à fumer des cigarettes avec mes copines dans les toilettes de l’école pour impressionner un mec qui ne m’a jamais calculée. J’ai raté une année, j’ai été renvoyée. La petite merveille revêtait dangereusement le lest d’un boulet qu’on traîne à ses pieds et, lorsque la vérité éclata sur mes frasques, j’écopai d’un sermon de mon papa, de ma mère, de mon oncle et du Diacre de la paroisse. Il m’a fallu battre des lances avec des hommes et des femmes dont j’ignorais tout et qui ne savent de moi que le tableau peu flatteur qu’on dressait de ma personnalité. À leurs yeux, je n’étais plus qu’une enfant rebelle et irresponsable que l’on aliénait à grands coups de chantage : « Si tu continues, on te mettra dehors » sérinait-il souvent, alors quand il décida de m’envoyer à Chino, chez son frère, je n’ai pas protesté. J’ai feins la docilité et j’ai préparé mes bagages pour vivre auprès de son ainé méconnu réputé austère. Je ne l’avais rencontré que peu de fois. Fatigué par son âge déjà avancé, il se déplaçait peu. Toutefois, il était alerte et vif. Son regard brillait de cette lueur d’intelligence semblable à celle de mon père. La différence, c’est qu’il avait de l'esprit, il était plus tolérant également et, à ses côtés, je me suis construit une identité propre, mais surtout aussi fragile qu’un château de cartes.

Le souffle d’un mâle suffit à détruire mes efforts pour toucher du doigt l’indépendance que je convoitais. Un homme paradoxal qui m’incita à ouvrir la boîte de Pandore. Entre la drogue, l’alcool et le sexe, ma vie flirtait dangereusement avec la décadence. J’en suis tombée amoureuse à contrecœur. Il a éveillé mon champ des possibles, il était la possibilité d’une île. Avec lui, j’effleurais du bout des doigts mes rêves idéalisés d’émancipation. Le retour à la réalité fut rude cependant. Particulièrement rude et, en toute logique, j’aurais probablement dû le quitter, m’enfuir, filer à l’anglaise en quête d’un avenir plus sain, plus stable. Or, pour moi, pas de happy end. Pas de End tout court, et pour ma pénitence, j’écopai d’une peine de réclusion à perpétuité. Désormais, je ne retrouvai de place au cœur de ma famille que si j'éconduis Gabriel. Impensable. Inenvisageable. Crédulement éprise, je rassemble mes maigres affaires et je m’en vais comme je suis venue : avec cette désagréable sensation de n’être rien. Personne. Néant.

Je ne prétendrai certainement pas qu’en frappant à la porte de chez Kostas, je n’ai pas craint qu’il me jette à son tour. Au contraire, mes jambes tremblaient et mon cœur battant s’inquiétait d’avoir été trop excessif. Que je le préfère à mes proches n’était ni la garantie d'une réciprocité, ni l’assurance de former enfin un couple. Nous n’en étions pas un à l’époque. Nous ne le sommes pas davantage aujourd’hui. Pourtant, devant mon visage penaud peut-être s’est-il senti impliqué. Il m’hébergea quelques jours avant de m’offrir une maison légèrement retirée. Il me légua une voiture également. Un petit bijou de mécanique qui lui couta les yeux de la tête. Alors, oui, naïvement, j’imaginai qu’il m’aimait autant qu’il n’adorait mes formes. Je me suis bercée d’illusions jusqu’à ce que je comprenne que mon exclusivité dans son existence n'était réel que dans ma tête. Il cumulait les conquêtes et les aventures. Il m’offrait une bonne occasion de le quitter, mais je suis restée pourtant. Je me suis accrochée à ses phalanges avec la force du désespoir. Je ne supporterais pas un nouvel abandon. Je ne survivrais pas d’être réduite à peu de chose tant il compte pour moi. Je me laisse donc entraîné malgré moi dans le tourbillon qu’est sa vie. Je me veux paradoxe à l'aide de jeux de dupe tandis que je me tiens sciemment à sa disposition. Je supporte ses manières dégradantes, ses crises de colère, ses humeurs instables, son peu de considération pour mes états d’âme, ses façons de cultiver ma reconnaissance, parce que sans lui – c’est indéniable – j’aurais sans doute fini dans la rue à vendre mon corps pour quelques poignées de biftons sales.

Évidemment, je me serais détestée. Vouée aux enfers, j’aurais abhorré croiser mon reflet dans un miroir. Aujourd’hui, il est le seul que je voudrais haïr de toutes mes forces. Je ne suis, à ses yeux, qu’un objet dont on jouit en toute impunité. La preuve étant, il a quitté la ville sans même venir me saluer. Il est parti sans prendre le temps de me dire au revoir dignement. Il m’a simplement fait passer le message par ce chef de sécurité déplacé comme un pion afin qu’il puisse veiller sur moi. J’aurais pu être flattée. Vraiment. Or, j’ai suffoqué chaque seconde de son absence. Durant ces longs mois où – j’en suis certaine – il roucoula en Grèce sous le couvert d’un marché juteux, j’ai actionné le mode robot, survivant difficilement aux symptômes de la dépendance. Bon sang, comme je m’en veux. Je m’en veux de lui accorder tant d’importance. Je m’en veux de lui accorder autant de place. Je m’en veux de m’inquiéter pour lui, de souffrir pour lui, de me battre avec lui. Je m’en veux au point de chercher inlassablement dans mon âme dévastée des trésors de courage insoupçonné. J’en suis incapable pourtant. Je crois – à mon grand damn – que je ne suis bonne qu’à en être amoureuse. C’est la seule chose que je fais correctement. Je ne suis que ça, une femme amoureuse un peu perdue entre deux sentiments contradictoires à son égard : la noblesse de l’amour et l’opprobre de la haine.
 
prénom/pseudo : bb  age :Pfffff. Me vexer pas !  pays : B.  fréquence de connexion : Souvent !  comment as-tu atterri sur lost along the way ? Gabriel, par l'intermédiaire de FB, ou des fameux groupes FB... un commentaire ? Merci pour l'accueil ! Sérieux. Certains forums devraient en prendre de la graine.


Dernière édition par juliana 'Julia' Cole le Ven 11 Avr - 0:11, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Kostas
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Gabriel Kostas

◆ messages : 45
◆ inscription : 24/03/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS :
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 1:00

Excited Yep Fire Look Godness famous Beauty God cara Cutie well cut héhéé héhéé pfiou pfiou ass bave dance hug bril king Excited Yep Fire Look Godness famous Beauty God cara Cutie well cut héhéé héhéé pfiou pfiou ass bave dance hug bril king Excited Yep Fire Look Godness famous Beauty God cara Cutie well cut héhéé héhéé pfiou pfiou ass bave dance hug bril king Excited Yep Fire Look Godness famous Beauty God cara Cutie well cut héhéé héhéé pfiou pfiou ass bave dance hug bril king Excited Yep Fire Look Godness famous Beauty God cara Cutie well cut héhéé héhéé pfiou pfiou ass bave dance hug bril king Excited Yep Fire Look Godness famous Beauty God cara Cutie well cut héhéé héhéé pfiou pfiou ass bave dance hug bril king 

BIENVENUE, bonne chance pour l'écriture de la fiche et je suis contente de te voir ici *-* Merci encore d'avoir choisi mon scéna !!! Comment on va s'amuuseeeeer  bril 
Revenir en haut Aller en bas
Julia Cole
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Julia Cole

◆ messages : 32
◆ inscription : 09/04/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : On
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 1:24

Ah mais clairement ! J'ai trop hâte de boucler cette fiche !!! Siffle Siffle 
Demain ! Demain ! Demain  héhéé  héhéé 


Revenir en haut Aller en bas
Jodie Spivet
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Jodie Spivet

◆ messages : 1002
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 3/3 Erin- Juliet - Charly
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Madison Street

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 10:57

Bonjouuuuuuur **

Bienvenuuuuue à toi ;). N'ayant pas de nouvelles de l'autre Julia je pense que tu n'as pas à t'inquiéter pour le rôle. Hâte de lire ta fiche ;).
Revenir en haut Aller en bas
Julia Cole
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Julia Cole

◆ messages : 32
◆ inscription : 09/04/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : On
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 11:08

Merci à toi !!
Tu remarqueras que mon prénom est plutôt loufouque, mais j'ai fait pour un mieux compte tenu que le pseudo normal était bloqué.  Embarassed Embarassed 
Revenir en haut Aller en bas
Chandler Estherby
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Chandler Estherby

◆ messages : 467
◆ inscription : 15/08/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0/2 (ollie & ryan)
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 13:05

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUE God 
Si jamais tu as besoin d'un lien, hésites pas  moustache 
Revenir en haut Aller en bas
Jodie Spivet
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Jodie Spivet

◆ messages : 1002
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 3/3 Erin- Juliet - Charly
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Madison Street

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 15:11

Oui je comprends. J'ai tenu au courant l'autre Julia. Si elle ne donne pas de nouvelles d'ici quelques jours tu pourras changer ton pseudo ;).
Revenir en haut Aller en bas
Charly Sawyer
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Charly Sawyer

◆ messages : 156
◆ inscription : 20/01/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 3/3 libres ; tc
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Waverly Avenue

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 15:31

Bienvenuuuue : :D

Super choix de scénario, j'espère que tu vas bien t'amuser ici :)
Revenir en haut Aller en bas
Lou Reid
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Lou Reid

◆ messages : 29
◆ inscription : 23/02/2014

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 17:47

Scénario au top, très bon choix !
Bienvenue I love you I love you
Revenir en haut Aller en bas
Julia Cole
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Julia Cole

◆ messages : 32
◆ inscription : 09/04/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : On
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 17:57

Chandler: je n'hésiterai pas un seul instant !! Crois-moi ! Sam quoi. Il est trop trop trop mignon !!
Lou : J'adore Cristal. Je la trouve mignonne. Excellent choix d'avatar donc. Par contre, à moins que tu te sentes de m'attirer dans l'enfer du jeu si tu replongeais, vaudrait mieux qu'on reste loin l'une de l'autre (ou pas... en fait... pas )
Charlie : J'adore ce prénom. Merci beaucoup pour tes encouragements.
Jodie : Pas de problème ! Dès qu'elle sera supprimée, je reprendrai une apparence nominale normale...
Revenir en haut Aller en bas
Noah Miles
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Noah Miles

◆ messages : 151
◆ inscription : 02/03/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 01/03 libre (Lou, tc, Stobart)
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Waverly Avenue

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 18:29

Teresa est sublime  bril 
BIENVENUUUUUUUUUUUUE !  Maggle 
Revenir en haut Aller en bas
Lou Reid
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Lou Reid

◆ messages : 29
◆ inscription : 23/02/2014

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 18:55

Tiens, ça peut être interessant tout ça !
Je te mpotterais dès que ta fiche sera terminée, qu'on parle business I love you
Revenir en haut Aller en bas
Erin Walker
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Erin Walker

◆ messages : 33
◆ inscription : 07/02/2014

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 19:15

Bienvenue et très bon choix de scénario tu vas faire un heureux I love you
Revenir en haut Aller en bas
Julia Cole
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Julia Cole

◆ messages : 32
◆ inscription : 09/04/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : On
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyJeu 10 Avr - 19:29

Noah : Ohhhhh le joli Logan Lerman ! Il est tellement mignon !
Erin : Quel excellent choix d'avatar ! J'adore Emilia. a mon sens, c'est elle qui fait GoT
Lou : Avec plaisir !  God God Siffle 
Revenir en haut Aller en bas
Jolene Jones
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Jolene Jones

◆ messages : 234
◆ inscription : 24/11/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0/2 libres (chandler, reid)
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : #W123, waverly avenue

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyVen 11 Avr - 9:54

Teresa Godness cette femme est à tomber !!! bril 
Soit la bienvenue parmi nous, tu as choisi un scénario démentiel. Yep 
Revenir en haut Aller en bas
Chandler Estherby
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Chandler Estherby

◆ messages : 467
◆ inscription : 15/08/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0/2 (ollie & ryan)
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyVen 11 Avr - 13:28

J'ai beaucoup aimé ta fiche & vu que la créatrice a déjà crée un sujet, je suppose qu'elle a validé ta fiche mdr

Je te valide, éclates toi bien I love you

ah & il faudrait à tout prix que tu changes ton gif dans ton profil, ça déforme toute la page  Arrow 
Revenir en haut Aller en bas
Julia Cole
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Julia Cole

◆ messages : 32
◆ inscription : 09/04/2014

IN MY SICKHEAD
TOPICS : On
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER :

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyVen 11 Avr - 13:45

Ouaiiisss j'ai vu ! Je me suis trompée de case ptdr...
Je l'ai enlevé.
Merci pour la validation et oui, elle m'avait validée en PV.
Merci beaucoup en tout cas !!
Revenir en haut Aller en bas
Toby Reid
EVERYTHING IS OKAY, NOTED.
Toby Reid

◆ messages : 839
◆ inscription : 02/06/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 2/5 Elisa - Lou
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbary Drive

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyVen 11 Avr - 18:57

Très bonne fiche hâte de lire vos rps **
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  EmptyDim 13 Avr - 12:11

J'ai adoré ta fiche, hâte de te voir à l'oeuvre avec notre Gabe international.  Winner 
Bref, sois la bienvenue parmi nous, et superbe choix d'avatar en passant.  tongue I love you 
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty
MessageSujet: Re: Julia ~ I look inside myself and see my heart is black    Julia ~ I look inside myself and see my heart is black  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Julia ~ I look inside myself and see my heart is black

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» we are lost inside (r)
»  ⊹ Orphan Black
» Julia ~ ça te dirait 20 min de plaisir sans sentiments ?
» don’t get too close it’s dark inside it’s where my demons hide ~ tony
» you don't love me, you just sayin that shit to get to me girl {julia - pg16+}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HERE COMES THE SUN :: LOCKED OUT OF HEAVEN :: SAFE AND SOUND-