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 marlysse - can you fix the broken

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MessageSujet: marlysse - can you fix the broken   marlysse - can you fix the broken EmptyDim 28 Avr - 15:06

⊰ salut, surprise j'ai fait 2 383 mi pour revoir sourire
Il est encore tôt. Tout le monde dort ou est sur le point de se réveiller. Tout le monde est sur le point de commencer une journée qui peut-être sera le premier jour du reste de leur vie. Mais dans ce flot d'être humain, il y en a d'autres qui terminent leur journée, une journée qui n'a pas vraiment était palpitante. Une journée presque banale, à quelques choses près.
Les urgences, un endroit toujours beaucoup trop bondé, toujours pleins de gosses en pleurs parce que soit-disant ils ont mal. Est-ce que l'homme avec la joue ouverte à l'air d'avoir mal ? Non, cet homme là il a l'air fort, il ne pleure pas. Il a la tête baissée et il a le dos rond et les mains qui pendent entre ses jambes. Il ne veut voir et devoir parler à personne. Il attend, tout simplement, avec ses écouteurs comme seul compagnon.
Autour de lui c'est un peu le même bazar que dans sa tête, à la différence qu'il n'est pas le seul à l'entendre cette fois-ci, l'entendre, le ressentir. Le garçon se sent, d'ailleurs, énerver par toute cette agitation. Le jeune homme, assit sur une chaise en plastique bleu, sert les points, un peu plus fort à mesure que les minutes passent. L'attente lui semble trop longue, sa tête lui fait trop mal. Il a mal, effectivement, sinon il ne se serait jamais rabaissé à venir ici, dans un hôpital devoir faire la cosette à un stupide medecin incompétent. S'il avait été chez lui il n'aurait jamais été dans ce genre d'endroit, il serait parti voir sa maman, ou celle de marvin, et elle l'aurait rassuré, lui disant que tout irait bien. Mais là, maintenant qu'il était parti, il était seul. Livré à lui-même. Il n'avait plus personne sur qui se reposer, plus personne pour lui dire que tout irait bien. C'était l'horreur, la panique. Pourquoi est-ce qu'il était parti de floride déjà ? Pour trouver l'amour, effectivement, quelle connerie.
Il se sent soulagé lorsqu'il entend la jeune femme, derrière la vitre, comme si elle avait peur d'attraper le choléra ou une maladie super grave. « Hashim Fisher ? » Le garçon se lève, il ne sourit pas, il a l'air totalement ailleurs. « Bonjour, donc vous avez écrit que vous vous étiez battu ? Très bien... » reprit-elle en écrivant des informations sur un bout de papier, ne laissant pas le temps à Ulysse de répondre et de lui dire que son stupide prénom était Ulysse et non Hashim, mais, soit, il n'est pas d'humeur et surtout il n'a pas l'énergie pour se battre à cette heure-là.. « Parfait, donc vous pouvez y aller, la chambre 010 sur votre droite. La porte devrait être ouverte, quelqu'un va venir s'occuper de vous. »
Le garçon sort de la pièce et entre dans un couloir aux murs blancs beaucoup plus calme, soulagement. Il est heureux, intérieurement, de ne plus avoir tout ce bruit qui lui tapait sur le système. Par contre, il était assez déçu, son mensonge risquait de le faire passer pour un nul qui ne sait pas se battre. Mais tant pis, il ne voulait pas avoir à passer des examens sur ses récents malaises inexpliqués. Et il préfère avoir quelque chose de grave, mais ne pas le savoir, plutôt que l'inverse.
Le métis rentre dans la chambre, sans même se tromper, et s'assoit directement sur le lit. Il sort son téléphone portable de sa poche avant de changer la chanson qui est en train de passer.


BABIE CLOUDS



Dernière édition par Ulysse Fisher le Dim 28 Avr - 22:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: marlysse - can you fix the broken   marlysse - can you fix the broken EmptyDim 28 Avr - 16:38


lights will
guide you home.


Que quelqu’un me bipe tous les infirmiers de garde disponibles, on va avoir besoin de monde, y a eu un carambolage sur l’autoroute. Tu es appuyé sur le comptoir, tu remplis de la paperasse administrative. Tu lèves la tête en entendant le médecin en charge. Il s’approche de toi, prend ton dossier et le parcourt rapidement du regard. Keegan tu vas à la mine avec les autres. Tu lui reprends le dossier des miens que tu signes avant de le remettre à la jeune femme derrière l’écran d’ordinateur. Tu l’as jamais apprécié ce type. Mais c’est ton supérieur, alors tu lui souris brièvement avant de te diriger vers les urgences. Tu lèves les yeux au ciel. Ce qu’il peut t’insupporter avec son petit air mesquin.

À la mine, c’est pratiquement la panique. Tu entends certaines personnes hurler, tu vois tes collègues courir dans tous les sens. Tu ne sais même pas où donner de la tête. Ce n’est pas la première fois que tu assistes à ce genre de scène mais c’est toujours déstabilisant. Tu es effrayé à l’idée de te tromper. Mais après tout, tu n’es pas seul, et tu ne fais que préparer les patients. À la rigueur, tu commences les soins les plus urgents, mais tu sais que la horde d’internes va bientôt débarquer. Et comme des vautours, ils se jetteront sur les cas les plus désespérés; parce que c’était toujours comme ça, la course à celui qui aura la personne la plus mal en point de toute la mine. Tu accoures vers un brancard où se trouve une vieille dame, la jambe en sang. Tu la rassures comme tu peux. Elle panique, cherchant son mari du regard. La secouriste pose ses yeux sur toi, elle secoue imperceptiblement la tête pour te faire comprendre que le brave mari en question n’avait pas survécu à l’accident. Tu prends une grande bouffée d’air, tu commences à l’examiner méthodiquement en prenant soin de ne pas lui faire mal. Parce que c’est ça aussi le boulot d’infirmier : savoir prendre sur soi pour faire correctement son job et annoncer les mauvaises nouvelles une fois la vie sauvée.

Après trois bonnes heures, le calme semblait revenir petit à petit aux urgences. Les arrivées se faisaient moins nombreuses et la pression était redescendue. Tu regardes ta blouse blanche; elle est maculée de rouge par endroit et tu sens du sang séché sur ton visage. Tu repenses alors à cet homme qui avait l’artère sectionnée… À peine la secouriste avait-elle retiré sa main de la plaie que le sang avait giclé. T’avais fait ton possible avant de voir arriver deux internes qui se chamaillaient presque. Au final, tout ne s’était pas trop mal passé. L’heure était maintenant au décrassage. Rapide. Parce que ta garde était loin d’être terminée.

Nouvelle blouse, tout propre, on t’appelle à l’accueil. Ta collègue te donne un nouveau dossier. Tu plaisantes quelques instants avec elle avant de te diriger vers la salle qu’elle t’a indiquée. 010. Tu prends pas le temps de lire la fiche de renseignements sur le chemin, t’attends d’être avec le patient en question. Tu pousses la porte tandis que ton regard se pose enfin sur la feuille. Tu refermes derrière toi. Tu restes le dos tourné, parce que tu viens de lire avec horreur le nom inscrit sur le dossier. Hashim Fischer. Tu sens ton cœur qui s’emballe atrocement. T’as des fourmis dans les doigts. Tu vois des petits points lumineux et tes oreilles bourdonnent. Non, c’était un cauchemar, c’était pas possible. Tu fais volte-face. Et là tu jettes le dossier sur la table à ta droite. Une main sur la hanche, tu te passes une main dans les cheveux puis sur le visage. Mais qu’est-ce que tu fous là ?! Tu te mords la lèvre. Tu as envie d’éclater, de pleurer. Pratiquement plus d’un an que tu ne l’avais pas vu. Tu avais coupé les ponts après quelques mois à lui rendre visite de temps à autre. Tu avais obtenu ton diplôme et tu étais arrivé à Chino il y a plusieurs semaines maintenant. Tu ne savais même pas qu’il était sorti de prison. Tu t’accroupis. Tes bras entourent tes genoux. Tu pleures, tu te laisses aller. Tous les souvenirs remontent à la surface; vos courses à cheval, les cookies de ta mère, ses déboires avec la justice, le manque, l’amour, l’abandon, la lâcheté. Ta fuite. Tu jures tout seul, tu te balances d’avant en arrière. Il doit te prendre pour un hystérique. Tu finis par te relever. Tu essuies les larmes sur tes joues d’un revers de manche. Tu reprends le dossier posé sur la table avec vigueur. Tu parcours rapidement la fiche de renseignements. Je vois que t’as toujours pas compris après ces deux ans… Tu fais référence à ses ennuis. À peine avait-il posé un pied à Chino qu’il s’était retrouvé au milieu d’une bagarre. Mais ça ne devait pas être ta faute, bien sûr. Au mauvais endroit au mauvais moment, hein ? Le ton est sarcastique. Tu reposes le dossier. Tu fais avancer le plateau métallique à roulette des soins jusqu’à lui. Tu lui arraches son téléphone des mains que tu balances à côté de lui. Reprenant ton flegme, tu enfiles des gants et tu examines son visage de tes mains. Tu restes professionnel mais tu n’es pas doux dans tes gestes. Vraiment pas. Une de tes mains vient chercher une compresse que tu viens coller sans vergogne contre la plaie. Tu tapotes pour la nettoyer. Sans douceur encore. Et tu continues, dans le silence le plus complet.

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MessageSujet: Re: marlysse - can you fix the broken   marlysse - can you fix the broken EmptyDim 28 Avr - 22:09

⊰ salut, surprise j'ai fait 2 383 mi pour revoir sourire
Pourquoi est-ce qu'il est là déjà ? Le garçon regrette déjà son geste, il n'aurait pas dû venir, il a déjà gâcher assez de temps dans cette stupide salle d'attente et le voilà encore à attendre dans cette stupide chambre d'hôpital. À croire qu'il n'y a que ça à faire dans cet endroit, attendre tout simplement la mort qui longe lentement chacun de ses couloirs.
Le garçon est toujours sur son téléphone portable, il a changé de chanson depuis un petit moment déjà, mais il a décidé d'envoyer quelques sms aux quelques personnes qui tiennent un peu à lui. Juste pour dire qu'il va bien, quelle ironie de dire ça, alors qu'il se trouve sur un lit d'hôpital, et qu'il ne sait pas quand il va rentrer. Il n'a dit à personne le pourquoi du comment, il était juste parti. Et puis, passez un jour ou deux de plus loin de la ville n'est pas très grave lorsque l'on sait qu'il a passé deux ans enfermé dans une cellule de prison. Ils peuvent donc bien attendre deux jours de plus. Juste le temps de convaincre une seule et unique personne. Il n'est pas là pour rester, juste pour convaincre. Il n'a pas encore les arguments en tête, mais il les aura, sur le moment il trouvera quoi dire. Mais être assit là, à ne rien faire, perturbe grandement le garçon. Il pourrait être en train de longer les rues, les moindres parcelles de goudron de la ville à la recherche de Marvin et le voilà à arpenter les couloirs d'un hôpital. Il s'en veut, à cet instant là, il voudrait se frapper lui-même, à défaut de frapper le mur.
Mais, pendant que le garçon est sur ton téléphone, quelqu'un rentre dans la pièce. Il ne prend même pas la peine de lever le regard, sûrement une stupide infirmière, il garde la tête flanquée sur le message qu'il est en train d'envoyer à une ancienne amie, qui espérait le revoir à sa sortie, pauvre fille si elle savait, si seulement elle savait la vérité. Tant pis pour elle, elle s'attache au mauvais gars. Et puis c'est lorsqu'il entend la voix de la personne qui venait d'entrer dans la pièce qu'ulysse relève la tête, instinctivement. Il n'en revient pas, comment c'est possible qu'une telle chose se produise, quelles sont les probabilités ? Qu'avait-il fait pour que ça arrive ? Il est là putain, juste devant lui, en chair et en os, avec toutes ces bouclettes sur la tête. Sa voix est restée intact. Par contre, il a grandi, il est encore plus beau. Il est magnifique dans sa blouse blanche. Le garçon le regarde, en essayant d'être le plus normal possible. Il fait tout pour ne pas montrer qu'un volcan commence à prendre forme en lui, pour ne pas qu'il voit qu'il est sur le point d'exploser. C'est horrible, c'est affreux. La sensation qui commence à naître dans le ventre du garçon. Il n'a plus mal à la tête, non, maintenant il a mal au coeur. Et la douleur s'intensifit lorsque le jeune homme devant lui s'effondre au sol, comme ça. Ulysse le regarde, au sol. Le garçon s'est instinctivement relevé comme s'il voulait l'aider, sauf qu'il n'a rien fait, il est simplement resté planter, debout, comme un con. Le moment que Marvin a passé au sol paru une éternité et en même temps une demi-seconde à Ulysse, mais surtout il a encore plus envie de le prendre dans ses bras, de lui essayer les larmes qui coulent le long de sa joue. Il ne veut pas le voir pleurer, il n'est pas là pour ça. Mais au fond cela veut dire que le bouclé tien à lui. Qu'il déclenche une émotion dans son corps, dans son coeur.
Et puis il s'est relevé et, comme si de rien n'était, il commence à lui envoyer des piques, comme quoi il a toujours eu et à toujours le don pour se mettre dans les ennuies. Alors qu'au fond c'est totalement faux. Ulysse regrette d'avoir menti, il ne veut pas que Marvin le voit comme le garçon qu'il était avant, Ulysse veut que Marvin sache qu'il veut et compte changer ! Le garçon ferme les yeux, se mord la lèvre inférieure. Il se rassoit sur le lit derrière lui et baisse la tête, les coudes à la hauteur des genoux et les mains jointes. Il les serre comme pour se retenir de s'énerver. Voir et entendre Marvin comme ça, ne réjouit pas du tout le garçon.
Ulysse n'a pas lâché un mot, pas un seul durant tout le soin, pourtant il aurait pu, il aurait dû. Mais il en avait été incapable. Marvin n'a pas non plus été des plus doux avec lui, mais il se dit qu'il le mérite. Il a été un connard, il le sait. Pourtant, le silence est pesant, surtout pour le métis. Il n'a même pas posé un vrai regard sur le bouclé, alors qu'il en meurt d'envie depuis trop longtemps. « Alors, comme ça il t'apprenne à faire mal au patient lors des soins, dans ton université, ou peut-être que tu crois que je ne sens plus la douleur. » Il a levé le regard et l'a posé dans les yeux verts du garçon en face de lui. Il avait brisé le silence qui s'était installé et osé regarder Marvin dans les yeux. Ulysse serre le point et se mord l'intérieur de la joue, non il se la dévore arrachant les peaux avec férocité. Lorsque Marvin se retourne pour aller chercher quelque chose dans sur le plateau métallique Ulysse tente de rattraper son mensonge, sauf qu'il s'enfonce un peu plus. « Crois pas, le mec avec qui j'me suis battu, il est dans un pire état que moi. » Dans sa tête cela sonnait tellement mieux, cela le faisait passer pour un dur à cuire, alors qu'en réalité cela le fait passer pour le pire des imbéciles. Du coup, il baisse à nouveau la tête, pour ne pas que Marvin rencontre son visage ou pire qu'il arrive à lire dans ses yeux, qu'il le déchiffre.



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MessageSujet: Re: marlysse - can you fix the broken   marlysse - can you fix the broken EmptyLun 6 Mai - 1:32


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Tu n’en reviens pas qu’il soit là, devant tes yeux, dans la même pièce que toi. Tu n’en reviens pas de le toucher, de sentir son odeur, d’entendre sa respiration. Pratiquement plus d’un an que tu ne l’avais pas vu, une longue année durant laquelle tu t’étais évertué à le chasser complètement de ta vie. Lorsqu’il avait été incarcéré dans cette maison d’arrêt en Floride, tu avais fait trois ans à la célèbre université de Duke. Tu étais presque à la fin de tes études d’infirmier, tu n’avais alors plus qu’une douzaine de mois à faire avant d’être diplômé. À cette époque, tu avais décidé de l’abandonner dans son propre enfer. Tu t’étais résigné; pour toi, jamais il n’aurait changé, et tu avais beau avoir tenté de le secouer, rien n’avait marché. Cette décision t’avait littéralement déchiré le cœur. Ta mère avait dû te relever, t’encourager à reprendre la route des cours. Tu considérais ce grand métis comme l’homme de ta vie, jusqu’à ce qu’il gâche tout à nouveau. Il était ton âme-sœur, mais tu le savais perdu, prisonnier de ses pulsions. Tu n’avais plus la force de rêver pour deux. Tu n’avais plus d’emprise sur lui, la distance et tes études avaient affecté votre relation. Alors tu avais jeté l’éponge. Une honte pour toi. Tu avais fui avec lâcheté, par pur égoïsme, par peur de rester dépendant de cet égyptien dont les yeux noisettes te faisaient littéralement fondre. Ces grands yeux noisettes que tu pouvais de nouveau contempler aujourd’hui. Tous ces sentiments te remontaient à la gorge. Elle était nouée, ta voix allait dérailler si tu parlais. Alors tu tâchais d’être silencieux pendant le soin.

Tu continues de nettoyer la plaie de sa joue. De ta compresse, tu retires l’excès de sang. Tu sais que tu n’es pas doux, tu ne prends pas la peine de faire attention à lui. Cette rancœur que tu gardes au fond de toi, tu ne te rends pas compte qu’elle est injustifiée. Tu l’avais blessé, tu l’avais laissé à terre. Et tu te permettais aujourd’hui de le frapper encore un peu plus au cœur. Ne serait-ce pas plutôt à lui de t’en vouloir ? Malgré ta fuite, il se tient là, devant toi. Et s’il était revenu pour toi ? Je suis pas là pour te caresser dans le sens du poil. Si tu n’es pas satisfait du soin, tu prends tes affaires et tu vas dans l’hôpital de la ville d’à côté. D’accord ? Si ton supérieur était dans le coin, tu pouvais être sûr de te prendre le savon du siècle, voire même de te faire renvoyer. Tu soupires à cette pensée. Mais je vais essayer de faire attention. Lâches-tu simplement, reprenant une nouvelle compresse sur le plateau de soin derrière toi. Il te regarde, il a osé poser ses yeux noisettes dans les tiens. Ta main est hésitante. Tu ne bouges plus et tu soutiens son regard le temps d’un instant. Tu reportes difficilement ton attention sur la plaie. Tu sens de nouveau cette chaleur t’envelopper le cœur et te monter à la tête. Tu sens même des papillons dans ton bas-ventre. Il brise de nouveau le silence de sa voix rauque, le ton dur. Il se croit malin à faire son dur à cuir. Il finit par baisser la tête, son regard suivant le mouvement. Les yeux rivés vers le sol, il se tait. T’es vraiment inconscient et immature. Tu ne changeras jamais, c’est affligeant… Tu soupires d’exaspération. Tu es fatigué de son comportement. Ça ne fait pourtant que quelques minutes que vous partagez la même pièce. Tu poursuis ton soin encore, jusqu’à ce que la légère plaie ait cessé de saigner. Tu places des stéristrips, faisant se rejoindre les deux bords de la plaie, pour permettre une meilleure cicatrisation. Ta blessure n’est pas profonde, ça ne nécessitera pas de points de suture. Garde ton pansement au sec jusqu’à ce qu’il tombe tout seul. Tu fais une pause, puis tu lui relèves la tête de ton index ganté qui soulève son menton. Et pour une fois, fais ce que je te dis, d’accord ? Le ton de ta voix est moins sec, plus doux. Dans la minute qui suit, tu lui fais baisser la tête et tes mains palpent ses cheveux à la recherche d’une quelconque autre blessure. Le reste de son visage semble intact. Pour une bagarre, tu me sembles étrangement propre. Vous êtes si proches l’un de l’autre. Rien que le fait de toucher sa peau te fait frissonner. Même sous les gants, tu sens sa chaleur. Son odeur t’enivre, te fait tourner la tête. Tu en as la chair de poule. Tes mains glissent de son visage à son cou, que tu examines attentivement, jusqu’à descendre sur son teeshirt. Tu soulèves un peu le vêtement, laissant apercevoir une partie de son ventre. Je peux ? Demandes-tu timidement. Il faut que je t’examine entièrement. Tu sens tes joues chauffer, tu es certain de rougir comme un idiot.

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MessageSujet: Re: marlysse - can you fix the broken   marlysse - can you fix the broken Empty

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