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 tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene

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Chandler Estherby
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Chandler Estherby

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MessageSujet: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptySam 11 Jan - 16:21


My brain has no heart, and my heart has no brain. That’s why when I speak my mind, I appear heartless and when I do what’s in my heart, I seem thoughtless.
crédit@tumblr — crédit@ unknow
Cela faisait plusieurs semaines que Jolene & Chandler ne s’étaient pas vus. Il fallait dire que le jeune écrivain avait été légèrement débordé dernièrement, ou plutôt depuis qu’il avait posté cette vidéo sur youtube, On lui avait proposé de nombreuses interviews ainsi que des passages sur des plateaux télé mais, il n’avait cherché la gloire, lui ce qu’il voulait c’était raconté ses histoire, pouvoir toucher les gens avec des mots. Rien de plus. Il avait cependant fini par accepter de parler à des journalistes, répondant tant bien que mal aux questions de ces derniers, même s’il avait toujours un peu de mal à expliquer pourquoi il avait choisi ce pseudonyme à la base. Un simple anagramme sous lequel il s’était caché durant des années. Il avait tout de même pris soin de garder sa promesse, postant une vidéo par semaine. Expliquant pourquoi quand il était petit, il détestait se brosser les dents, estimant que le dentifrice était une invention de l’industrie dentaire pour se remplir les poches sur le dos de gens naïfs. Il n’avait changé d’avis que vers l’âge de 15 ans. Par exemple. Mais, ces derniers jours, il n’avait rien de prévu, et avait donc pu passer une grande partie de son temps à écrire sur son ordinateur ses idées en vrac, parce qu’il avait un début d’histoire qui se dessinait dans sa tête. Et il faisait partie de ses gens qui passaient leur temps à se dire “non, c’est bon, je m’en rappellerais tout à l’heure” alors qu’il en était parfaitement incapable. Il avait donc pris l’habitude de tout noter, que ce soit sur des papiers, sur son ordinateur ou sur son téléphone, histoire de ne rien oublier. Chandler en avait profité pour envoyer un message à son amie, histoire de pouvoir rattraper le temps perdu, étrangement depuis qu’ils s’étaient rencontrés, ils ne s’étaient jamais vraiment quitté. … Ok, cette dernière phrase pourrait être mal interpreté. Non, les deux ne sortaient pas ensemble, ils n’étaient que des amis. Pas que Chandler trouvait Jolene pas à son goût ou quoi que se soit hein … Mais, c’était un peu compliqué à expliquer. Amis était la version simple. La version compliqué étant qu’elle lui avait tout de suite plu quand il l’avait rencontré en pleure et qu’il avait tout fait pour lui remonter le moral, alors qu’il s’agissait d’une parfaite inconnue. Deux ans déjà. Ils s’étaient recroisés, avaient continué à faire connaissance, sans jamais aller plus loin, il avait compris que les choses étaient relativement délicate du côté de Jolene. On lui avait d’ailleurs posé la question durant l’une de ses interviews, à qui était destiné la dernière dédicace de son dernier livre. Qui se cachait derrière sa phrase. Mais, il avait toujours refusé poliment de répondre, et changeait rapidement de sujet.
”I said never apologize for how you feel. No one can control how they feel. The sun doesn't apologize for being the sun. The rain doesn't say sorry for falling. Feelings just are." Iain THOMAS
This is for you J.”
Il faisait notamment référence au fait que lorsqu’il l’avait rencontré en pleure, elle avait passait une bonne dizaine de minutes à s’excuser. Répétant sans cesse qu’elle était désolée, qu’elle n’avait pas l’habitude de pleurer devant de parfaits inconnus. Chandler avait donc envoyé un message à la jeune femme, lui donnant rendez-vous au Jule’s Coffee à 16h, arrivant un peu en avance, il récupéra un café ainsi qu’un muffin au myrtille & alla s'asseoir à une table, attendant patiemment son amie. Son carnet sur la table, un crayon à la main, il gribouilla deux-trois dessins pour faire passer le temps.Et oui cette partie de la ville était sinistrée, ce n'était pas le meilleur endroit pour se rencontrer mais, c'est dans ce café qu'il l'avait rencontré pour la première fois, et tant que le Jule's Coffee serait debout, ça serait ici qu'il la rencontrerait pour boire un café. La vérité, c'était qu'il était un peu stressé de la revoir. Le matin, lorsqu'il avait appris l'histoire de la tempête, il avait fait de son mieux pour garder son calme face à la caméra mais, il n'avait qu'une envie : arracher son micro, partir dans un coin et appeler Jolene pour être certain qu'elle allait bien, qu'elle n'avait rien. C'était d'ailleurs ce qu'il avait fait le lendemain, rentrer chez lui pour la voir, voir ses amis, voir les dégâts. C'était là où il avait compris qu'il fallait qu'il arrête de se voiler la face : il était tombé lentement amoureux de la jeune femme au cours de ces dernières années. Il n'avait juste pas voulu l'assimiler, sûrement pour se protéger, la dernière fois cela lui avait valu de se faire planter devant l'autel à l'église, son ex-fiancée préférant prendre ses jambes à son coup avec son ex petit-ami. Alors forcément, il avait eu du mal à faire confiance pendant un moment. Il avait juste eu besoin de temps. Chantonnant une chanson d'Oasis, il écrivait les quelques idées qui lui passé par la tête et qu'il voulait écrire une fois qu'il serait rentré chez lui, devant son ordinateur. Son dernier bouquin avançait tranquillement.
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Jolene Jones
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyMer 22 Jan - 0:15


It's always have and never hold
You've begun to feel like home
What's mine is yours to leave or take
What's mine is yours to make your own


Quand Jolene reçut le sms d’invitation, elle était justement en train de penser à l’expéditeur et au fait que cela faisait un long moment qu’elle ne l’avait pas vu. Elle ne connaissait Chandler « que » depuis un peu plus de deux ans et pourtant, elle avait cette étrange impression de le connaître depuis toujours. Sa présence – et son soutien également à l’époque – était vite devenue une habitude pour la jeune femme, une constante. Comment, pourquoi ? Elle n’aurait su le dire, ce n’était pas le genre de choses qu’on expliquait, on le ressentait et c’était tout. Ces six derniers mois, la situation avait encore évolué… Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas l’habitude de rester ce laps de temps sans le voir, elle l’avait connu écrivain sous pseudonyme, maintenant il était révélé au grand public. Forcément, il avait moins de temps de libre. Don’t take her wrong, elle était plus qu’heureuse pour lui, elle devait juste… s’habituer. Oui c’était étrange, une fois encore. Dans tous les cas, elle n’avait pas eu à réfléchir une seule seconde avant d’accepter la proposition, comme toujours. 16h, l’endroit habituel. Je sais, ça faisait beaucoup d’habitude, mais les bonnes habitudes sont faites pour être gardées. L’esprit apaisé, JJ pouvait retourner vaquer à ses occupations, elle avait une traduction à finir de corriger et elle aurait tout juste le temps avant le rendez-vous.
Arrivée à destination, Jolene poussa la porte du café, elle aimait profondément cet endroit pour tout ce qu’il lui rappelait, toutes leurs rencontres. Machinalement, ses yeux scrutèrent la salle, recherchant Chandler quand bien même elle savait déjà où elle le trouverait. Ils avaient leurs habitudes, leur table en faisait partie. Et il était là bien entendu, plongé dans son petit calepin, un air concentré sur le visage, il ne l’avait pas vu entrer. Un sourire espiègle se dessina alors sur les lèvres de la brunette. Elle avait une idée, une idée stupide en tête. Sur la pointe des pieds, se faisant aussi discrète et silencieuse que possible elle progressa entre les tables pour rejoindre celle de son ami sans se faire remarquer. Une fois à proximité, elle le contourna pour se glisser dans son dos, et murmurer : Lost somewhere ? Avant d’éclater d’un petit rire cristallin une fois qu’il eut finalement porté son attention sur elle. C’était assez, plutôt même, bête, inutile et enfantin, mais c’était tout l’intérêt justement. Ça faisait du bien, un peu d’insouciance. Le rire se transforma finalement en sourire et elle reprit la parole. How’s M. Estherby doing ? Elle était contente de le revoir, sa présence lui avait manqué. Elle avait bien suivi quelques-unes de ses apparitions télévisées de ces dernières semaines, mais le voir derrière un écran ce n’était définitivement pas la même chose. Not too much tired ? La jeune femme ne pouvait que tenter d’imaginer la sensation que produisait l’effervescence médiatique, mais elle se doutait néanmoins que ce ne devait pas être de tout repos, même si on le faisait par amour de son métier. En temps normal, elle aurait sans doute conclu par un I’ve missed you, mais depuis qu’elle avait pris conscience de ses sentiments pas-pleinement-amicaux envers Chandler – pour faire simple – elle essayait d’éviter ce genre de paroles à connotation assez « nébuleuse », c’était… quelque peu compliqué.
Finalement, quelques habitudes avaient peut-être été un peu bousculées.
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyMer 22 Jan - 21:08

I hate the thought of you alone
I've been keepin' busy all the time
Just to try to keep you off my mind
Tryin' to figure out the time zones makin’ me crazy

@ simple plan - jet lag

Lorsqu’il écrivait, le jeune homme se trouvait dans un autre monde, une troisième guerre mondiale aurait pu éclater & il n’en aurait aucune idée. Aussi à cause du fait que généralement, il le faisait avec un casque branché & un volume sonore qui aurait pu rendre sourd n’importe qui. Mais, cela lui permettait de s’évader sa vie pour quelques minutes ou heures. Et mon dieu parfois il en avait besoin. Juste oublier où il se trouvait & qui il était. Sursautant lorsque Jolene lui murmura quelques mots à l’oreilles, il en rigola rapidement avec elle. “Yeah, in my new word.” Dit-il avec un grand sourire. Héra lui avait donné une idée de livre, aussi horrible que cela puisse paraitre. Et depuis plusieurs mois il travaillait dessus. Un livre dans un ton beaucoup plus graves que ses derniers livres, un changement de registre qu’il appréciait. “Thanks, I have now the impression to be a 50 years old.” Mr. Estherby sonnait beaucoup trop sérieux, ce n’était pas lui dans la vie de tous les jours, il était toujours le premier à sourire, il pouvait illuminer une pièce rien que par sa présence. C’était presque un don, il avait d’ailleurs été parfait devant les caméras & pour les séances de dédicaces. Mais, il était aussi heureux d’avoir retrouvé son chez soi, son chien qu’il avait dû laissé dans une pension, ne pouvant le laisser seul chez lui & s’il avait envisagé de laisser celui-ci chez Ryan ou même chez Jolene, il avait finalement changé d’avis, ne voulant pas l’imposer à quelqu’un. Il n’avait que quelques mois & s’il avait pu, il l’aurait emmené à vrai dire, un peu de compagnie ne lui aurait pas fait de mal. Après presque deux mois à faire le tour du pays, il était heureux de le retrouver, heureux d’avoir revu son meilleur ami, et Mia qui était maintenant sa copine, bien qu’ils s’appellaient de manière régulière et maintenant heureux de voir la femme qu’il aimait, même si elle n’avait aucune idée de ses sentiments. Il n’allait pas mentir, il avait apprécié pouvoir parler de ses bouquins, de rencontrer des gens qui lisaient ses livres, même si ça lui semblait toujours parfaitement impensable, mais il aimait être chez lui. “No it’s okay, I’ve been up till 3 or 4 in the morning writing, and I’ve slept like 10 hours, so I’m not gonna complain.” Un sourire sur les lèvres, il bu une gorgée de son café avant de fermer son calepin & de ranger ce dernier dans son sac. “It’s good to see you ... I’ve missed you.” Il parlait avec son coeur, elle lui avait manqué durant ce dernier mois, en tant qu’amie et parce qu’il avait pris l’habitude de la voir régulièrement au cours de ces dernières années. Ce n’était pas la meilleure chose à dire s’il voulait évité qu’elle s’imagine ce qu’il ressentait pour elle, mais il avait déjà décidé qu’il allait lui proposé un rendez-vous durant ces retrouvailles. L’écrivain ne pouvait pas passer les prochains mois à faire semblant, il c’était déjà voilé la face pendant trop longtemps. Elle dirait oui, elle dirait non. C’était son choix à elle mais, au moins elle saurait ce qu’il ressentait. Et il aviserait en fonction de sa décision. Oui, parce que continuer à la voir sachant pertinement qu’elle ne partageait pas ses sentiments serait probablement très douloureux … Il envisagea de reporter son idée de lui proposer un vrai rendez-vous. Au moins il ne souffrirait pas. Mais, continuer à être silencieux n’était pas non plus une solution. Chaque chose en son temps. “Anyway, how are you ? Did I miss something important ?” Car durant un mois, les choses pouvaient changer de manière radicale. La vie de la population locale avait bien basculé en une nuit. Son regard dans le sien, il se rendit compte à quel point sa présence l’avait manqué. Il était dingue de se dire qu’une personne pouvait influencer votre vie. "Fuck, I almost forgot, I've seen an exhibition of Carlos Amorales, you would love it" dit-il en sortant son téléphone pour lui montrer les photos qu'il avait pris.
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Jolene Jones
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyLun 27 Jan - 22:19

It is fear like if someone lost his glasses
and went to the glasses store
and they told him that the world had run out of glasses
and he would just have to do without

@ john green - looking for alaska

Ce fut avec un grand sourire, avant de rire à son tour, que Chandler prit l’arrivée plutôt spéciale de la jeune femme. Yeah, in my new word. C’était le genre de phrase que Jolene aimait entendre parce qu’elle sous-entendait que l’inspiration était sienne et qu’il était donc en train de plancher sur son prochain livre. Une très bonne nouvelle, une nouvelle qui devait définitivement le rendre heureux et par conséquent, Jolene également. Thanks, I have now the impression to be a 50 years old. Et c’était un peu l’effet escompté par la traductrice en émettant la question, pensa la concernée en prenant enfin place à la table. Elle était d’humeur taquine aujourd'hui il fallait croire. Elle se contenta de rétorquer par un rire à la remarque. Un homme de 50 ans, ce n’était vraiment pas la façon dont la jeune femme le qualifierait, il se rapprochait plus de l’image de la fraîcheur, de la légèreté même, mais dans le bon sens du terme, d’un homme en pleine force de l’âge... Enfin bref, elle s’égarait là ! JJ se força donc à remarquer son esprit sur les rails et à ne pas rougir également, ce serait mieux. No it’s okay, I’ve been up till 3 or 4 in the morning writing, and I’ve slept like 10 hours, so I’m not gonna complain. La partie « levé depuis 3 ou 4 heures du matin » extirpa une petite grimace à Jolene, Jolene et son lit qu’elle chérissait tant à un tel horaire. Enfin bon, c’était un écrivain alors c’était très certainement une chose plus que normale pour lui, rester debout une bonne partie – si ce n’est la totalité – de la nuit à suivre le flux de son inspiration. De toute manière, tant que ce n’était pas elle qui restait éveillée… It’s good to see you… I’ve missed you. Son sourire se figea quelques secondes, elle ne s’y était pas attendue. Secrètement, ça lui faisait plaisir bien sûr, mais elle ne savait jamais comment interpréter ce genre de phrases. Pour autant qu’elle le sache, de la part de Chandler cela pouvait être une pure déclaration d’amitié, mais aux oreilles de Jolene, cela pouvait prendre un autre sens et elle en était troublée. Des fois, elle se demandait. Elle se demandait ce qui se passerait si elle tentait de lui faire comprendre l’évolution qu’avaient pris ses sentiments, mais taisait bien vite cette possibilité. La vérité, c’était qu’elle avait peur de le faire fuir, de le perdre… qu’il ne les partage pas. Elle ne serait plus en mesure de passer du temps avec lui comme avant, comme si de rien n’était, pas sans peine en tout cas, une même peine qu’elle éprouverait néanmoins en s’éloignant de lui. Non, i comptait bien trop pour que les choses tournent de cette manière. Pourtant… Pourtant, elle ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette situation, il faudrait bien qu’à un moment ou un autre elle se décide à faire quelque chose sinon ça la boufferait de l’intérieur et puis elle s’était promis de tout faire pour aller de l’avant maintenant. Et Chandler pouvait représenter un de ces moyens. Finalement, la jeune femme se détendit et baissa légèrement les yeux. I’ve missed you too… it’s been too long. Certes, ce n’avait pas été si long que ça, mais tout de même. La notion de temps avait cette étrange tendance à devenir plus ou moins vague quand les sentiments étaient mêlés. Des fois, Jolene se demandait comment les choses auraient évolué si elle n’avait pas rencontré l’écrivain… Enfin, ce n’était pas ce à quoi il fallait penser dans ces moments ! Pour l’instant, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et c’était tout ce qui comptait, ça et rien d’autre, le reste pourrait bien attendre un peu... ou beaucoup. Anyway, how are you ? Did I miss something important ? Comme s’il avait pu manquer quoi que ce soit d’important sans que la demoiselle lui en parle, c’était absurde ! En guise de préambule, elle leva les yeux au ciel en souriant. Il était toujours l’un des premiers au courant dès qu’il se passait quelque chose, Jolene ne se voyait tout simplement pas ne pas lui raconter si un événement majeur se produisait. De toute manière, généralement l’une de ses premières pensées ou envies dans ce genre de cas était justement de l’en informer, alors autant dire qu’une telle chose était tout bonnement impossible. I’m fine, great since you’re back. Quoi ? C’était la vérité, et puis elle n’était plus à ça près après lui avoir avoué qu’il lui avait manqué. Elle ne pourrait pas se le cacher éternellement. Fuck, I almost forgot, I’ve seen an exhibition of Carlos Amorales, you would love it. Brusquement interrompue dans ses pensées, Jolene mit une fraction de seconde pour additionner 1 + 2  et ainsi porter son regard sur les photos que lui présentait Chandler. Elle avait toujours trouvé le travail d’Amorales magnifiquement captivant. L’écrivain la connaissait définitivement trop bien. Ces papillons, Ces nuées de papillons, le travail, la précision ne cessaient jamais d’émerveiller Jolene, elle aurait d’ailleurs sans doute passé des heures à les contempler si elle s’était retrouvée à l’exposition. Cependant, après quelques instants, elle ne parvint plus à se concentrer sur les clichés. Ainsi penchée vers le jeune homme, son attention se trouvait inconsciemment drainée par celui-ci. Elle pesait le pour et le contre. Finalement, elle se recula. That’s beautiful Chandler, but actually… Bon, c’était la partie la plus difficile maintenant. JJ ne savait pas comment… dire ça. Enfin si, le dire était simple, la façon de le dire c’était autre chose. I’d like to ask you something. Elle ne voulait pas qu’il interprète ou comprenne mal le sens qu’elle désirait justement donné à sa « demande ». Dieu qu’elle n’était pas douée pour ce genre de choses, elle était carrément rouillée – quand bien même on pouvait dire qu’elle l’avait été un jour. I don’t know how… It’s kind of… but… Et ça, ce n’était très certainement PAS du tout la bonne façon de faire. Par moment, cette fille était véritablement un cas désespéré ! Jolene inspira un grand coup, c’était inutile de passer par quatre chemins de toute manière parce qu’au final l’arrivée demeurerait la même alors autant être directe non ? If you’re okay, maybe someday we could go out, have dinner or something like that. I mean like… you know. Voilà, c’était dit, il n’y avait plus moyen de revenir en arrière maintenant, la brunette ne pouvait désormais plus qu’attendre une réponse de la part de Chandler. Une positive, de préférence. Enfin… dans la mesure où il comprendrait effectivement où elle voulait vraiment en venir parce que là… ce n’était pas gagné !
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Chandler Estherby
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyMar 28 Jan - 20:19

And men said that the blood of the stars flowed in her veins
@ c.s. lewis

I’m fine, great since you’re back. Il aurait pu presque rougir lorsqu’elle lui avoua cette dernière phrase, seulement il lui était impensable que la jeune femme puisse avoir des sentiments plus qu’amicaux à son égard. Elle était devenue sa confidente, sa meilleure amie avec le temps, il pouvait d’ailleurs compter ses amis sur les doigts d’une main : Ryan & Jolene. Mais, ça lui suffisait amplement, il n’avait jamais été du genre à être particulièrement populaire lorsqu’il était encore à l’école. Même si les choses semblaient avoir changés dernièrement. Selon lui, la jeune femme ne l’aimait pas, et elle ne le voyait que comme l’ami qu’il avait été durant les dernières années, celui qu’elle pouvait appeler à n’importe quelle heure du jour & de la nuit. Elle l’avait déjà fait d’ailleurs, l’appeler au milieu de la nuit parce qu’elle se sentait déprimée, et lui était venu la réconforter. Elle était sa meilleure amie avant tout. C’était pour ça qu’il avait tant de mal à lui proposer un rendez-vous, parce que si elle refusait, il avait de grande chance de la perdre. Ca aurait été trop compliqué. Alors il préférerait repousser le moment à encore quelques minutes, histoire de pouvoir profiter de sa présence avant de tout chambouler. Un sourire sur le visage, il lui tendit son téléphone pour qu’elle puisse profiter des quelques photos qu’il avait prit de l’exposition, il était certain qu’elle allait adorer. That’s beautiful Chandler, but actually…Wait … Elle n’aimait pas ? Cela lui paraissait parfaitement impossible. Ce n’était pas qu’il l’a connaissait mais, il l’a connaissait. Et elle lui avait déjà parlé d’Amorales, il était donc impossible qu’elle n’aime pas. I’d like to ask you something. Un air sérieux sur le doux visage de la jeune femme, il en fit de même, puisque cela semblait être de rigueur. Elle semblait chercher ses mots, il voyait dans ses yeux que son cerveau fonctionnait à mille à l’heure pour trouver le meilleur moyen de formuler sa demande. « You know you can ask me anything. » Lui lança-t-il pour l’encourager. C’était la vérité, elle pouvait lui demander n’importe quoi, il l’aurait fait. Il était amoureux, et quand il tombait amoureux, il en devenait presque stupide. C’était comme si cerveau décidait de partir en vacances durant quelques temps, et ce n’était qu’au bout de deux ou trois semaines que la réalité revenait frapper à sa porte. I don’t know how… It’s kind of… but… waoouuuuh. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait lui demander mais il était de moins en moins rassurer par ce qu’elle voulait lui dire. Des dizaines de scénarios étaient en train de défiler dans sa tête. She’s pregnant … WHAT THE FUCK ?! Pourquoi, cette idée lui était passée par la tête ? Cela restait un mystère. Cette dernière disparue rapidement, lorsqu’il se dit qu’elle ne lui aurait pas dit qu’elle voulait lui demander quelques choses. Les secondes continuant à s’écouler, son cerveau fonctionnait toujours à plein régime, imaginant toutes les situations possibles. If you’re okay, maybe someday we could go out, have dinner or something like that. I mean like… you know. wait, that was it ? Tout de suite rassuré, il commença même à rire, trouvant cette demande particulièrement étrange puisqu’ils mangeaient facilement une à deux fois par semaine ensemble. WAIT. Son rire fut comme suspendu dans les airs alors qu’il était doucement en train de comprendre où elle voulait en venir. S’il avait compris. « wait, what ? » Murmura-t-il avant de comprendre pleinement le sens de sa question. Les yeux écarquillés, la bouche entre ouverte, il fut comme figé. Il n’avait pour ainsi dire jamais envisagé cette possibilité, cette possibilité pourtant si simple : qu’elle aussi ai pu développer des sentiments au fil du temps. Comme une gifle mentale, il resta ainsi durant quelques secondes, l’air parfaitement stupide. Sortant de sa léthargie, il avait un poids en moins sur la poitrine, et commença à rire par simple réflexe, soulagé. Seulement, Jolene n’était pas dans sa tête, et elle devait le prendre pour un véritable malade mental. Gardant un sourire sur le visage, il lui prit la main pour la rassurer, comme il l’avait fait tant de fois sans arrière pensée. « Oh god, sorry. It’s just ... I was going to ask you the same thing. » Ok, là où elle avait trouvé le courage de lui poser la question, lui le cherchait encore au fin fond de son être. Sa main toujours dans la sienne, il resta ainsi plus longtemps que nécessaire, profitant de l’instant. Puis, son sourire s’élargit un peu plus, la regardant dans les yeux, il allait enfin poser la question qu’il avait voulu lui poser depuis quelques mois déjà, et qu’elle n’avait pas réussi à formuler. « Would you like to go on a date with me ? » Il n'avait toujours pas lâcher sa main, chose qu'il aurait dû faire depuis quelques secondes déjà. Mais à cet instant précis, il était juste heureux, cela faisait niait, stupide, ce que vous voulez mais, c'était la vérité.
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Jolene Jones
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptySam 1 Fév - 14:01

You've been on my mind
I grow fonder every day,
Lose myself in time
Just thinking of your face
God only knows
Why it's taken me so long
To let my doubts go

@ adèle - one and only

You know you can ask me anything. La phrase fit monter un léger sourire sur le visage si sérieux de Jolene. Bien sûr qu’elle le savait, il était son meilleur ami, celui qu’elle pouvait appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, pour n’importe quelle raison et elle l’avait déjà fait, à de nombreuses reprises. Elle savait pertinemment qu’elle pouvait et pourrait toujours compter sur lui, c’était en partie ça qui rendait sa « demande » si difficile, la dernière chose au monde que désirait la brunette était de détruire, d’endommager leur relation. Il était toujours là, prévenant, attentionné, parfait. Sur le moment, Jo se demanda comment elle avait fait pour ne pas se rendre compte plus tôt de ses sentiments naissant, qu’est-ce qu’elle avait pu être aveugle, s’en était presque affolant. Tout ça, ces pensées, lui, ça se bousculait dans sa tête et ne l’aidait pas franchement à formuler de façon correcte ce qu’elle s’efforçait d’exprimer. D’ailleurs, à en croire l’expression de Chandler, il n’en menait pas plus large qu’elle. JJ se mordit la lèvre, elle s’en voulait, énormément, de le faire cogiter de la sorte, elle savait pertinemment qu’il devait commencer à sérieusement s’inquiéter et à envisager les pires scénarii. La jeune femme inspira un grand coup, il fallait qu’elle se concentre et qu’elle parvienne à dire ce qu’elle avait à dire avant de les rendre tous deux fous. Come on, what do you risk ? tenta-t-elle de s’exhorter mentalement, sauf que ce n’était pas forcément la bonne solution vu tout ce qu’elle risquait justement. Okay, right. It’s gonna be fine. It’s Chandler, the sweetest guy you’ve ever known, even if he doesn’t share your feelings he won’t say anything. So now, go for it ! Ca y est, elle devenait folle ! Néanmoins, elle finit par formuler une ébauche de phrase compréhensible. De toute manière, elle ne serait pas capable de mieux. La réaction qui accueillie la révélation ne fut cependant pas réellement celle escomptée. Jolene avait envisagé beaucoup de choses, mais ça… pas vraiment non. Elle commença à se demander s’il avait bien compris où elle voulait en venir, prête à renoncer si tel n’était pas le cas, mais soudainement tout changea. Le rire se coinça dans sa gorge de l’écrivain et une expression presque choquée vint se peindre sur ses traits. Wait, what ? Oh my god, what did I do ? La question se répéta à l’infini, comme une litanie incessante dans l’esprit de la jeune femme. Elle voulut instantanément retirer ses paroles, revenir en arrière et tout effacer, elle voulut n’avoir jamais rien dit. Elle venait de tout gâcher, c’était limpide, il était tellement sidéré qu’il ne parvenait même pas à parler. Silly, silly girl ! What were you thinking ? You’re such a silly girl Jolene Jones. Elle n’arrivait même plus à le regarder, elle avait tellement honte qu’elle baissa la tête en fermant les yeux, souhaitant se faire toute petite et disparaître. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire ou faire maintenant ? C’était trop tard… Puis il recommença à rire, perturbant encore plus la traductrice, avant de saisir sa main. Oh god, sorry. It’s just… I was going to ask you the same thing. C’était à son tour d’écarquiller grand les yeux, avant de relever doucement le visage vers Chandler. Did I hear right ? Elle envisagea un instant que son ouïe lui jouait un tour, un très vilain tour. You... you were ? Il ne pouvait pas juste venir de dire ça, si ? Et pourtant, pourtant le sourire éclatant qu’il affichait ne mentait pas lui, la vue et l’ouïe ne pouvaient pas lui faire défaut en même temps tout de même… n’est-ce pas ? Si son visage reflétait ne serait-ce que le quart d’à quel point elle était perdue intérieurement ça devait être tout un spectacle à voir. Would you like to go on a date with ? Inconsciemment, Jolene retint son souffle. Ça y est, ils y étaient, le moment. Are… are you serious ? Malgré tout, elle avait encore du mal à y croire, ça lui semblait tellement irréaliste. Bien sûr, elle était celle qui avait initié tout ça, elle en avait bien conscience, et pourtant… pourtant, ça n’en paraissait pas pour autant moins invraisemblable. Elle avait demandé, mais sans réellement croire qu’il pouvait ne serait-ce qu’une seconde ressentir lui aussi la même chose. I… I mean… What, you mean what ? Rien, rien du tout en fait. C’était vrai, c’était réel. Ça se passait pour de vrai, il n’était plus question de rester abasourdie et muette. It’s just, I didn’t expect… Le temps des tergiversations était révolu, elle savait ce qu'elle voulait, apparemment il le savait également, il n'y avait plus d'hésitation à avoir, plus de crainte non plus. Une réponse, maintenant, c'était tout ce qu'il fallait. But yes, yes of course I’d like to ! finit-elle par répondre, riant doucement à son tour. Eh bien, ça avait été difficile ! Oh yeah, a silly girl, but a really really lucky one !
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Chandler Estherby
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyDim 2 Fév - 14:14

Do you ever wonder whether people would like you more or less if they could see inside you? …I always wonder about that. If people could see me the way I see myself—if they could live in my memories—would anyone, anyone, love me
@ John GREEN

Le cœur léger, il avait posé la question qu’il avait eu envie de lui poser depuis presque six mois déjà. Mais, n’avait jamais eu le courage de poser. Parce qu’il avait peur de perdre l’amitié de la jeune femme et que cela lui semblait inconcevable. Et il avait eu la possibilité d’utiliser come excuse le fait qu’il passait énormément de temps à travers le pays pour faire plaisir à son publiciste. C’était une excuse bidon mais, il l’aimait bien, ça lui permettait de se dire que cela ne servait à rien de lui demander puisque d’ici quelques jours il serait encore absent. Débuter une relation n’était pas le bon moment. Dans l’idée miraculeuse où elle accepterait d’avoir un rendez-vous avec lui. Oui, des excuses totalement bidon & n’ayant pour seul but que de le réconforter dans son idée qu’il ne pouvait pas encore lui poser la question. Depuis que sa fiancée c’était barré avec son ex petit-ami, il était vrai qu’il avait eu un peu de mal à trouver le courage pour proposer des rendez-vous. Au moins, il ne risquait pas de souffrir. Attendant la réponse de la jeune femme, qui ne pouvait être que positive puisqu’elle avait essayé de lui proposer sans réellement réussir à formuler sa demande. Are… are you serious ? fuck … Avait-il mal compris la demande de Jolene ? Peut-être qu’elle avait simplement voulu lui proposer de manger ensemble un de ces soirs, comme ils le faisaient régulièrement. Lui lâchant la main, il se sentit mal d’un coup. Nauséeux. Il s’était fait un film dans sa tête, et s’était planté magistralement dans l’interprétation des paroles de son amie. Il était de toute façon trop tard pour faire marche arrière. Respirant un bon coup, il reprit la parole. « Yes … I am. » Il continua à la regarder durant quelques secondes puis fini par baisser les yeux.  I… I mean… It’s just, I didn’t expect… Il se sentait parfaitement ridicule, et attendait patiemment qu’elle lui dise non, qu’elle se sente mal parce qu’elle ne partageait pas ses sentiments, et que les choses deviennent tellement gênantes qu’ils rentrent tous les deux chez eux. Mal à l’aise pour les prochaines semaines et se reparlant peut-être dans quelques temps, une fois les choses moins bizarres. But yes, yes of course I’d like to ! Relevant la tête, il était réellement surpris. so, she likes me. Un sourire réapparu sur son visage. Elle avait le don de lui faire vivre un ascenseur émotionnel. La tour de la terreur dans son cerveau & dans son cœur. Il ne s’était pas trompé. De nouveau léger, il eu presque envie de l’embrasser tellement il était heureux à cet instant précis. Mais, se dit qu’il valait mieux ne pas pousser le bouchon un peu trop loin. « Good … Good. » Perdu dans ses pensées durant quelques secondes, ce genre de micro-absence lui arrivait assez régulièrement. « Je crois qu’on peut dire qu’on forme un sacré duo … » Dit-il avant de rigoler. Elle qui avait dû mal à formuler sa question & lui qui nécessitait une bonne dizaine de minutes de préparation mentale avant de pouvoir le faire. Il savait qu’il était aussi horrible de penser ça mais, il était heureux d’avoir rencontrer la jeune femme. Horrible à cause des circonstances de leur rencontre. Il ne pouvait s’empêcher d’être égoïste & d’apprécier leurs moments ensembles. « J’ai entendu parler d’un nouveau restaurant dans le coin, qui est très bon il paraît. Si tu veux … » Il avait de toute façon prévu de proposer à la jeune femme de l’essayer mais, il aimait cette idée que ce soit un rendez-vous, et non simplement un repas qu’ils avaient l’habitude de faire. Un vrai rendez-vous.
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Jolene Jones
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptySam 22 Fév - 18:12

Happiness is like the old man told me
Look for it, but you’ll never find it all
Let it go, live your life and leave it
Then one day, wake up and she’ll be home
Home, home, home

@ the fray - happiness

Depuis les quelques instants précédents, ceux qui avaient enfin scellé la promesse de rendez-vous, un sourire ne quittait plus les lèvres de Jolene. Elle avait tellement craint ce moment, la réaction de l’écrivain et finalement il était clair maintenant que ça avait été inutile. Alors, elle ne pouvait plus penser à rien d’autre qu’au soulagement qu’elle ressentait et au bonheur, ce ravissement intérieur. Et apparemment il était dans un état similaire. Good… Good. Elle ria à l’air momentanément absent de Chandler, c’était typiquement lui et elle adorait ce côté de sa personnalité, tout en attendant patiemment qu’il reprenne la parole. Je crois qu’on peut dire qu’on forme un sacré duo… Oh que oui ! Et ce n’était rien de le dire, vraiment. La manière dont ils venaient de compliquer une simple demande, l’ascenseur émotionnel qu’ils s’étaient provoqués mutuellement. Jolene était persuadée que c’était beaucoup plus simple pour les autres, ce n’était pas possible autrement. D'ailleurs, s’ils avaient eu un public il aurait sans doute était plié de rire devant leur gaucherie. Mais ce n’était pas grave, qu’importe le chemin du moment qu’on parvenait en définitive à destination. C’est certain, mais où serait l’amusement autrement ? répondit-elle un large sourire aux lèvres, encore. Ils ne seraient pas eux-mêmes s’ils se comportaient autrement. Ils avaient tous deux un passé amoureux pour le moins compliqué, alors que pouvait-on réellement attendre d’autre d’eux ? Ils hésitaient, craignaient, tâtonnaient puis se lançaient, maladroitement, c’était touchant. Ils faisaient comme ils pouvaient avec leurs moyens, leurs faiblesses, leur caractère. Ce n’était pas parfait et c’était sûrement pour ça que ça marchait. J’ai entendu parler d’un nouveau restaurant dans le coin, qui est très bon il parait. Si tu veux… Oula oui bien sûr, il fallait convenir d’un endroit puis d’un jour et d’une heure aussi ensuite. JJ avait fait une telle fixation sur la demande en elle-même et le presque exploit qu’elle lui demandait, qu’elle avait totalement fait abstraction du reste ! Heureusement que ce n’était pas le cas de l’écrivain, ils auraient eu l’air bien fin autrement. Yes sure, I trust you on that matter. Et il valait certainement mieux, parce qu’avec la traductrice ils auraient sans doute toujours mangé dans le même restaurant. Elle n’était forcément au courant des nouvelles ouvertures ou ce genre de chose, et elle n’était pas spécialement très original non plus de ce côté-là, bien qu’elle aime changer et découvrir d’autres choses. Oui ce n’était pas logique, je sais, mais que voulez-vous ! A little change would do some good. Nouvel endroit pour nouveau commencement, la jeune femme aimait cette idée, beaucoup. Il fallait dire qu’elle avait encore un peu de mal peut-être à pleinement réaliser les aboutissants de tout ça, et ce serait très certainement le cas jusqu'au moment même du rendez-vous. Après tout, pour l’instant, tout cela demeurait des mots, des paroles et jusqu'au dit rendez-vous il pouvait bien se passer encore un million de choses venant éventuellement tout compromettre. Certes, c’était quelque peu pessimiste comme vision, mais eh tout n’était pas rose, tout ne se passait pas systématiquement comme prévu, les deux étaient bien placé pour le savoir. Enfin bref, ce n’était pas le cas de penser à ce genre d’éventualité, viendrait ce qui viendrait. Et pour la date ? Je sais que tu es pas mal pris ces derniers temps avec la promotion et toutes ces choses alors… Chandler était en effet un homme occupé, un écrivain occupé même depuis la révélation youtubienne de sa réelle identité, vous savez interviews et tout le bataclan. La brunette espérait juste de pas devoir attendre trop longtemps cette fois-ci avant de pouvoir le revoir, surtout vu les « nouvelles » circonstances. C’était sans doute bête et tout, mais elle avait peur qu’il ne change alors d’avis, rencontre quelqu'un ou que sais-je. Ridicule oui, ce n’était tellement pas le genre de Chandler, son meilleur ami, mais… mais voilà quoi, Jolene avait ce fabuleusement agaçant don de penser au pire en toute circonstance.
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Chandler Estherby
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyDim 23 Fév - 22:44

My days end best when this sunset gets itself
Behind that little lady sitting on the passenger side
It's much less picturesque without her catching the light
The horizon tries but it's just not as kind on the eyes

@ arctic monkeys - arabella

C’est certain, mais où serait l’amusement autrement ? Il y en aurait beaucoup moins, c’est certain mais, ils se faciliteraient la vie. Et pas qu’un peu. Seulement ils semblaient tous les deux apprécier se prendre la tête sur des choses que tout le monde (ou en tout cas la plupart de la population) trouvait facile à faire. Comme par exemple proposer à quelqu’un un rendez-vous. Ce n’était qu’un exemple bien sûr …. Et pour la date ? Je sais que tu es pas mal pris ces derniers temps avec la promotion et toutes ces choses alors… Il était vrai que les derniers mois avaient été assez fous, entre les vidéos sur youtube qu’il avait continué à faire toutes les semaines, comme il l’avait promis, et ses déplacements à travers le pays, il n’avait pas passé beaucoup de temps chez lui, et avec Jolene. Bien qu’ils s’étaient plus ou moins parlés tous les jours via skype ou téléphone. Il avait même annulé tous ses déplacements le mois qui avait suivi Héra, préférant être chez lui, auprès de la jeune femme, s’assurait qu’elle allait bien, que son meilleur ami allait bien, sa mère aussi (évidemment) et aider autant qu’il pouvait les autres. Seulement il avait promis certaines choses & avaient été obligé de reprendre la route pour terminer les séances de dédicace & les interviews. Mais, il était de retour pour de bon, il n’avait plus aucune interview en vue, plus aucune séance de dédicace, rien. Il était chez lui, pouvait écrire autant qu’il le voulait puisqu’il avait eu une idée pour un nouveau bouquin après la tempête, et surtout occuper ses journées comme bon lui semblait. Le seul problème était que si lui pouvait travailler depuis chez lui, ce n’était pas le cas de tout le monde. Souriant, il lui aurait bien proposé ce soir-même pour le rendez-vous, histoire qu’elle n’ai pas le temps de changer d’avis & de décider qu’il était peut-être mieux qu’ils restent amis. Il détestait la friendzone. « Je suis censé rejoindre ma mère dans une heure, pour la voir, manger avec elle. Elle veut que je lui raconte tout en détail, tu l’as connais. » dit-il en rigolant, il allait probablement passer trois heures à lui raconter quelque chose où une heure aurait largement suffi. Mais, elle adorait quand il lui racontait ses voyages en détail, ça lui donnait l’impression d’être là-bas avec lui. Et il ne pouvait pas lui refuser ça. Pas à elle. « Et demain soir je suis avec Ryan mais, le lendemain il n’y a aucun problème. On peut manger le soir ensemble. » Avoir ce rendez-vous qu’ils attendaient tous les deux avec impatience. Il avait dit ça avec un grand sourire, heureux. Et puis rapprocher la date, éviterait que l’un des deux aient le temps de trop réfléchir & de se dire que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça, que si ça ne marchait pas, ils auraient tout bousiller. Non, il voulait à tout prix qu’elle puisse penser cela, parce que même s’il fallait avouer qu’ils n’avaient pas été forcément chanceux, il ne doutait pas que cela puisse marcher entre eux. Oui plutôt il n’avait pas vraiment envie d’envisager cette possibilité alors qu’ils n’avaient même pas eu de rendez-vous. Tout d’un coup, il eu envie d’annuler le repas avec sa mère & de proposer à Jolene de sortir le soir même mais, il détestait ne pas tenir ses promesses, même si ça voulait dire qu’il allait devoir bientôt la quitter, histoire d’avoir le temps de repasser chez lui récupérer son ordinateur & aller chez la femme qui l’avait adopté.
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Jolene Jones
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MessageSujet: Re: tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene   tell me a piece of your history that you've never said out loud ~ jolene EmptyMer 19 Mar - 21:33

Break your plans tonight
Lay your hand in mine
There’s no guarantee we’ll make it, make this thing right
But break your plans for me tonight
Tonight...

@ the fray - break your plans

Voilà. Jolene commençait un peu à stresser. C’était bête, vraiment. Ce n’était pas encore le fameux jour, la date n’était même pas planifiée et pourtant, elle était là bêtement, nerveuse. Non pas qu’elle craignait réellement, c’était plutôt… l’anticipation ? Enfin, ce n’était pas clairement explicable. C’était juste que… eh bien c’était beaucoup plus concret maintenant et qui ne stresserait pas à l’approche d’un rendez-vous – sans compter qu’elle n’en avait pas eu depuis au moins une éternité. La dernière c’était avec son ex-mari, Reid, alors ça ne comptait pas réellement puisque, eh bien, ils étaient marié justement. Pas d’enjeux. Enfin bon, là ce n’était pas le bon moment pour ça, penser au stress, aux éventuels enjeux, à Reid. C’était un pas en avant, un grand, enfin, et c’était sur ça qu’elle devait se focaliser, rien d’autre. « Je suis censé rejoindre ma mère dans une heure, pour la voir, manger avec elle. Elle veut que je lui raconte tout en détail, tu la connais. » JJ répondit à la remarque et au rire de Chandler par un sourire amusé. Certes elle n’avait jamais rencontré la femme en question, mais elle en savait pas mal de ce que lui en avait dit son fils. Et donc effectivement, elle imaginait sans mal que celle-ci voudrait connaître la moindre petite anecdote qu’il avait pu vivre, voir, ce qui prendrait des heures à n’en pas douter. « Et demain soir je suis avec Ryan mais, le lendemain il n’y a aucune problème. On peut manger le soir ensemble. » Après-demain soir donc. Ça lui paraissait à la fois incroyablement proche et terriblement lointain. Ça n’avait aucune logique. Néanmoins, c’était très certainement le parfaite équilibre. Pas trop rapide, de sorte que ça ne fasse pas précipité. Pas trop éloigné, de sorte que les chances que l’un des deux vienne à changer d’avis et se rétracter soient réduites. Un bon compromis oui. De toute manière, Jolene n’aurait pas pu se libérer avant non plus. Elle devait finir une traduction sur laquelle elle travaillait, deadline dans trois jours, et devait aussi voir son frère d’ailleurs. Elle avait déjà dû reporter une fois, il n’accepterait pas une seconde – sans compter que ça lui mettrait la puce à l’oreille et que si c’était le cas, elle n’en verrait jamais la fin. Dieu l’en préserve ! « Après-demain soir me semble parfait. » Finit-elle par répondre en souriant doucement. A nouveau elle appréhendait un peu, Chandler n’était pas n’importe qui, elle tenait trop à lui pour le perdre, et en même temps elle avait hâte, vraiment hâte d’y être. De toute manière, on ne pouvait jamais savoir avant d’avoir essayé. Et puis elle le connaissait, elle le connaissait presque par cœur, ça pouvait fonctionner. « On dit 8 heures ? » Ni trop tôt, ni trop tard. Elle voulait pouvoir profiter de sa soirée, mais aussi avoir le temps de se préparer et se connaissant ça prendrait du temps. Pas pour les raisons que vous imaginez sûrement, mais parce que l’anxieuse en elle prendrait sans doute le dessus et elle voudrait alors que tout soit absolument irréprochable, quitte à la faire hésiter pendant des heures et se changer 10 fois. N’importe quelle fille la comprendrait, n’est-ce pas ? Puis elle réalisa l’heure. S’il avait rendez-vous avec sa mère dans une heure et qu’il devait encore passer chez lui, il valait certainement mieux qu’il ne traîne pas trop – même s’il fallait avouer qu’elle n’avait pas excessivement envie qu’il parte. « Il vaudrait peut-être mieux que je te libère maintenant. » Dit-t-elle d’un ton amusé. « Ça ne se fait pas de faire attendre sa mère ! » Qui plus est, ce n’était pas le genre de Chandler. « On se voit après-demain de toute façon. » La remarque était clairement inutile, mais Jolene aimait l’idée de l’exprimer à voix haute et ce que ça sous-entendait, c’était ridicule, mais elle aimait.

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