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 (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you

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MessageSujet: (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you   (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you EmptyLun 23 Sep - 19:23




oh baby give me one more chance to show you that i love you

all along it was a fever. a cold with high headed-believers. i threw my hands in the air said show me something. he said if you dare come a little closer. round and around we go. now tell me now you know. not really sure how to feel about it, something in the way you move makes me feel like i can't live without you.


L'obscurité. Rien que cela. Toujours cela. Une étendue éternelle et perpétuelle d'obscurité qui l'enserrait de ses étreintes étouffantes, bouffées d'oxygène soudaines desquelles il s'était toujours délecté inlassablement. La saveur humide et salée de la solitude dans l'ombre, dans la nuit, dans toutes ces choses que l'on ne pouvait pas voir mais qui demeuraient pourtant belles et bien présentes. Invisibles. Nichée tout contre le cœur de cette nuit qui battait la vie, qui battait le jour, un peu plus à chaque instant. Essoufflée elle finissait par se taire, muette et confiante. Laisser place à la solitude. Cette-même solitude qui sans cesse s'emparait de Simonsen, doucereuse et séduisante puisqu'elle n'avait que cela pour elle. Que cette tentation éternelle qu'elle représentait à ses yeux, péché dans lequel il s'était plongé depuis bien longtemps déjà pour ne plus jamais en ressortir. La solitude était sa seule amie. La solitude se soustrayait à elle-même en définitif.
Ainsi assis sur l'herbe fraîche et humide, les doigts se glissant entre chaque brin avec une once de plaisir infime qu'il éprouvait toujours pour chaque instant avant que, comme le reste il ne finisse par s'en aller, Aaron le regard plongé dans le ciel observait les astres sans jamais se lasser comme il le faisait depuis son enfance. La tête dans les nuages. La tête dans les étoiles. Perdu entre sa réalité et celle qu'on lui imposait, perdu entre cet endroit et celui qu'il s'imaginait. Il voyait plus précisément, l'avait toujours su. Souriait au soleil se levant, aux fourmis se glissant sur ses doigts, aux hululements des chouettes, aux yeux braisés des félins errants dans les rues dénuées de toute vie. Il n'aimait pas la vie. Il ne l'avait jamais aimée. La vie n'était que mort. La sienne n'était que cela, qu'un abcès permanent et brûlant d'une mort menaçant chaque instant un peu plus son corps si fébrile, si enfant encore. Il n'était que cela. Que l'insouciance, que la curiosité, que le maintenant. Sans lendemain, jamais. Il n'en possédait pas, se délectait d'aujourd'hui tant qu'il lui appartenait encore. Comme quelques secondes échouées et attrapées au gré du vent. Quelques infimes instants égarés par cette amertume et cette fatalité qui toujours revenait, perpétuel soleil levant et rougeoyant. Rien n'allait plus, et ce depuis longtemps. La lune ne brillait plus pour lui. Le vent martelait sa peau. L'humidité agressait sa chair tandis que les fourmis la rongeaient. Les chouettes menaçaient. Les regards des chats brûlaient, brûlaient répandant à feu et à sang ces ruelles désertes qu'il aurait tant aimées autrefois. Simonsen se leurrait dans ces songes qui un jour peut-être semblaient avoir été siennes, s'abandonnait à cette faiblesse béante et éternelle qui était la sienne : ses souvenirs. Quelques flashbacks encore de ce qu'il aurait aimé autrefois. Le sourire dans les décombres, martelé par la tristesse et ce regard implorant. Les regards embrasés et complices, cachés sous ces bandeaux de larmes et de cris. Quelques mots, précurseurs même d'autres encore murmurés au creux de l'oreille sourde. Inatteignable. Éternellement hors de portée. Caressé du bout des doigts dans les rêves et les idées. Caressé du bout des doigts dans l'espoir, ultime espoir qu'il représentait. Ultime flamme qui n'animait qu'Aaron, comme jamais auparavant elle ne l'avait fait. Plus vacillante. Plus braisée. Brûlante, brûlante comme jamais, telle le brasier immortel de cet amour qui l'était sûrement encore bien plus démesurément. Il n'aimait plus tout cela. Il le désirait pour lui, rien que pour lui, inavouable vérité muée par une résignation au parfum salé du ressac. Qui s'en allait et revenait, incessamment. Comme une mélodie connue par cœur  dont il aurait souhaité se débarrasser. Définitivement.
Impatient. Encore. Un soupir profond s'échappa d'entre les lèvres fines de Simonsen tandis que, fatigué, il s'allongeait sur l'herbe humide du parc, fermant les yeux. Le sourire aux lèvres, puisqu'il n'y avait que Daniels pour lui apporter cela. Un peu de bonheur. Assez pour survivre. Un souffle frais et revigorant. À la rosée du matin, à l'abandon du soir, habituel. Il n'y avait que lui, rien que lui. Toujours que lui. Tel une obsession, puisque cela relevait de cela, une ombre. Un pas en avant. Deux en arrière. Cette impression oui, qu'il avait de le perdre en osant lui parler. Ôter de cette fascination chaque instant un peu plus en apprenant à le connaître réellement. Un petit peu seulement. Une partie minime, à laquelle cependant il aurait préféré ne jamais toucher. Image de papier glacé à présent froissée. À présent réelle.
Quelques pas. Il les entendit s'échouer sur l'herbe fraîche et l'écoutait se plier sous son poids. Un sourire, léger et timide tandis que se redressant il ouvrait les yeux, posant son regard vif et quelque peu intimidé sur Daniels. Les ombres rongeaient son visage, les lumières des quelques réverbères s'échouaient sur l'arrête de sa mâchoire, celle de son nez, de son menton. Encore un sourire. Il était beau. Peut-être trop à ses yeux. Alors ainsi restant ainsi Simonsen parcourut sa silhouette discrètement sans rien dire, glissant quelques doigts gênés dans ses cheveux décoiffés. Le cœur battant, terriblement vite. Le souffle saccadé, déjà. Et cette envie irrépressible et dévorante qu'il avait de le faire sien mêlée à une timidité ancrée en lui telle un tatouage indélébile. Il parvint à se ressaisir pourtant. Aux quelques bruits lointains des voitures, sous le regard bienveillant de la pleine lune, aux rayons doux et chatouilleux il en devait sa confiance soudainement revenue. Assez pour quelque mots. Juste assez pour se calmer. La nuit était lui. Il était la nuit. Je suis content que tu sois venu. Vraiment. J'espère que l'endroit n'est pas trop... étrange. Enfin... Il baissa la tête, soudainement repris de quelques doutes éternels. Il avait toujours été l'étrange, le monstre. Ainsi peut-être Riley l'avait-il lui aussi considéré de cette manière. Il déglutit, difficilement, tandis que détournant le regard il évitait à présent celui de Daniels. Il était la nuit, oui. Haïssait la lumière.

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MessageSujet: Re: (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you   (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you EmptyMer 25 Sep - 13:18




Aaron & Riley
Love is a shadow, in the brightness it dies.

La vie était faite de rencontres hasardeuses, parfois étranges souvent transformatrices. Riley avait appris la leçon à ses dépens, bien souvent. Il n'était pas forcément la peine de s'accrocher à une personne que l'on voulait aimer, il s'agissait de laisser agir le temps, laisser les événements prendre le dessus sur vous pour que la vie soit tout simplement plus belle. C'était difficile de laisser sa chance au destin et au hasard, surtout lorsqu'on était un être un humain. L'homme est un animal qui veut tout contrôler, même l'incontrôlable. Ce n'était pas pour rien que l'orage était un fléau pour beaucoup de ces animaux, étant l'incarnation même de l'incontrôlable. Les sentiments, eux aussi, étaient incontrôlables. On ne maîtrisait pas la peur, on ne maîtrisait pas le deuil et encore moins l'amour. Ils étaient là, invisibles et se montraient au moment le plus inopportun, lorsqu’on en avait le moins le besoin ou l'envie. Et c'était bien le problème de l'humanité. Parce qu'au fond, on serait tous bien plus tranquilles si on ne ressentait rien, n'est ce pas? Avouez que de ne ressentir ni culpabilité, ni honte, ni chagrin, ce serait le meilleur moment de nos vies respectives. Et l'amour hein? C'était beau, magnifique, enjôleur mais quand une relation se cassait la gueule, que restait-il? Juste la dépression, la mélancolie, la tristesse ou bien la haine. Ce serait le rêve de se débarrasser de tout cela. Se contenter de déambuler sur cette terre à l'abri des peurs, des morts et des chagrins. Juste la vie sans ces mauvais instants. Mais malheureusement, même le serial killer le plus violent avait des sentiments et cela, c'était impossible de l'empêcher. Et Riley n'était pas même un meurtrier alors imaginez le tourbillon d'émotions qu'il devait vivre à l'intérieur. Entre la mort de sa soeur, sa fille, les crises de la mère de l'enfant qui n'arrivait plus à faire face à la réalité, la peur de sortir de chez lui, de croiser le chemin d'un misérable bus, Daniels n'était plus très loin de la crise d'angoisse perpétuelle. Il tentait de subsister pourtant. Il traversait les tempêtes, jour après jour, en priant que plus rien de catastrophique ne viendrait le torturer. Il voulait juste la paix. Il souhaitait juste arrêter de s'apitoyer sur son sort. Il voulait juste revivre, merde. Etait-ce trop demandé que d'oublier cinq minutes la mort et la colère pour embrasser un sourire des plus sains? A croire que oui. Et c'était le plus pathétique dans sa situation.

Pour l'heure, Riley avait décidé d'accepter de rejoindre Aaron au parc. Allez savoir pourquoi il y allait. Par pure curiosité probablement. Oui, puisque le jeune brun lui avait indiqué qu'il avait quelque chose à lui montrer. Forcément, cela éveillait l'intérêt même si Riley n'était pas d'un naturel forcément très curieux à la base. Mais Simonsen était une énigme, une de ces personnes qu'on aimerait bien comprendre même si on savait d'ores et déjà que c'était impossible. Aaron semblait si intouchable, si rêveur, bien loin des standards de cette société ravageuse. Et en un sens, cela apaisait Riley bien plus qu'il ne le pensait. Il n'avait pas besoin de parler avec Aaron, il n'avait pas besoin d'être le centre de l'attention en agissant n'importe comment et racontant n'importe quoi, Riley pouvait simplement se baigner dans un silence rassurant tout en coinçant son regard noisette dans celui d'Aaron. Et le monde tournait rond à nouveau. C'était aussi simple que cela. C'était la définition même de la paix dans son plus pur état. D'un pas décidé et d'une humeur paradoxale, Riley sortit de son appartement pour aller affronter le monde extérieur dans l'obscurité la plus effrayante et un poil glauque. Riley avança d'un pas rapide mais heureusement, il aperçut le parc bien vite. Et tant mieux. Il aurait moins peur si jamais la circulation le captait du regard, lui qui tombait bien vite dans les travers dans l'angoisse en croisant un bus ou autre situation trop dramatique pour être pensée. Daniels posa un pied sur la pelouse parfaitement tondue et l'odeur de rosée était déjà dans l'air. C'était rafraîchissant à cette heure, plus qu'il ne l'aurait pensé. Son pas se fit plus lent alors qu'il apercevait la silhouette réconfortante d'Aaron allongé dans l'herbe un peu plus loin. Un léger sourire agressa le coin des lèvres du plongeur alors qu'il s'approchait d'une démarche plus silencieuse qu'à l'accoutumée. Au final, il se posta devant le corps qui paraissait inerte de Simonsen. D'abord un silence. Comme toujours entre eux. Puis, Aaron, se redressant, qui lui confessait qu'il était heureux qu'il soit venu et ce, malgré la bizarrerie qu'annonçait ce moment. Le regard de Riley se posa sur l'horizon, sa poitrine se soulevant et s'abaissant avec un calme hors norme, avant qu'il ne capte les yeux du régisseur à nouveau.

"Pas plus étrange que d'habitude quand on se croise, je dirais. Mais, je peux savoir pourquoi tu m'invites au parc en pleine nuit ou ça fait partie de ta bizarrerie habituelle?"

Et ce n'était pas un reproche sorti de la bouche de Daniels. Juste une vérité qu'il n'arrivait pas à comprendre. Aaron. Même au lycée, Riley n'avait jamais su ce qu'il pensait. Rien ne traversait les traits du jeune homme et c'était déroutant pour quelqu'un d'aussi expansif que Daniels. Et sans plus attendre Riley s'assit en tailleur non loin d'Aaron, lui faisant face même si tout cela lui semblait bien étrange. Mais où était la normalité depuis quelques temps?

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MessageSujet: Re: (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you   (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you EmptyDim 29 Sep - 13:04




oh baby give me one more chance to show you that i love you

all along it was a fever. a cold with high headed-believers. i threw my hands in the air said show me something. he said if you dare come a little closer. round and around we go. now tell me now you know. not really sure how to feel about it, something in the way you move makes me feel like i can't live without you.


C'étaient les étoiles et les rayons brûlants au soleil levant, un peu de chaleur, un peu de glace, quelques sourires évanouis aux détours de secrets inavoués et tus par le temps. Quelques larmes séchées au coin du feu, de ce même feu, lancinant et brûlant qui électrisé s'emparait d'Aaron toujours un peu plus. Oubliés le reste, malgré le lien intime qu'ils avaient développé face au malheur, oublié la peine et l'eau, le regard et l'imploration. Ils n'étaient qu'égaux sous un même ciel bienveillant, enfants de la nuit déchus sous les phares et le sang. Retournés sur Terre par le drame et l'absence. Et cette perte, éternelle qu'ils s'infligeaient puisque jamais ils n'avaient souhaité se retrouver jusqu'ici. Que coïncidences perpétuelles, que desseins croisés et entremêlés pour parvenir jusqu'à l'air empreint d'une humidité propre à la nuit, propre à ce qu'ils étaient. Qu'une obscurité qui les guidait dans sa torpeur, entre ces peurs et ces angoisses qu'ils nourrissaient tous deux de la solitude qu'ils en tiraient. Un rond, une boucle qu'ils n'avaient de cesse d'emprunter en solitaire, sur deux chemins parallèles qui pourtant finissaient toujours par dévier de leur trajectoire. Mystères insolvables qu'ils représentaient pour le Monde entier comme pour eux-même. Mais la nuit était là, elle était toujours là. Rongeant leurs visages tiraillés par la peur et l'amour, les traits déformés par l'angoisse et la confiance. Par tous ces sentiments, toutes ces émotions. Qu'une saturation ancrée dans le temps et les âges, une saturation de ces choses qui leur filaient entre les doigts irrémédiablement, destin écrit à l'encre noire et épaisse. Comme la nuit, comme cette brume dans laquelle ils se leurraient et qui pourtant leur allait si bien. Noire et épaisse. Encre indélébile qu'ils effaçaient pourtant, autres lignes tracées aux larmes.
Ainsi le regard perdu entre les astres et la lune, rêveur rêvé, le coeur battant et le sang circulant probablement bien trop rapidement dans son être vulnérable il souriait, de sa propre manière. Imperceptible. Caché derrière son être maîtrisé et maîtrisable, perpétuel reflet de ce qu'on lui infligeait ou de ce que l'on pouvait attendre de lui. Une ombre qui entre les autres s'évanouissait, immobile et invisible. Qu'un éternel méprisé pourtant irréprochable. Aide silencieuse et oubliée qu'il avait été, parfois. Corps entier de bienveillance. Il n'avait jamais souhaité se venger un seul instant en dépit de ses peines les plus grandes. Il ne leur en avait jamais voulu. Ni pour ces coups que parfois il avait reçu, enfoncés dans quelques chairs et côtes brisées et ensanglantées, ni pour ces mots aiguisés qui lui avaient lacéré le cœur. Il ne leur en avait jamais voulu, non. Sauf à lui. Il le haïssait. Pour son impuissance, pour cet amour. Pour tout ce qu'il avait donné sans jamais recevoir, inlassablement. Une once de mépris. De rancœur déplacée et infondée. Il l'ignorait, pourtant peut-être était-ce l'essence même de cette passion qu'il vouait à Riley depuis toujours. Un peu de haine qu'il n'avait jamais connue ni même exploitée. Inégalable et tue au nom de l'amour. Il ne la connaissait pas. L'utilisait à bon escient, nourrissant son amour, oui de cela. De cette intensité lancinante, ultime lumière éclairant son être dans la nuit noire.
Quelques sourires, quelques mots abandonnés au souffle doucereux qui nourrissait quelques frissons - tout du moins Aaron se plaisait à l'imaginer. Et il observa de longues secondes, avide, toujours plus désireux et fasciné. Comme il l'était toujours. Impressionné par quelques traits tant désirés, tant aimés dans le silence et le mutisme. Quelques traits qui firent son cœur s'emballer. Quelques traits dont il s’imprégna un peu plus, toujours un peu plus. Un sourire triste naquit sur ses lèvres tandis que, détournant le regard, quelques images dramatiques lui revinrent à l'esprit, lui valant une inspiration profonde précurseur d'un soupir qui le fut tout autant. Enfonçant ses doigts quelque peu tremblant entre les brins d'herbe, dans le sol meuble du parc, ses prunelles s'échouèrent au delà des sentiers du parc, en ces quelques arbres alignés, droits et puissants. Il resta ainsi, silencieux de longues secondes, imaginant quelques scénarios et autres, se remémorant quelques uns qu'ils avaient déjà vécus. Les pires sûrement.
Son regard finit pourtant par se raccrocher à celui de Riley, toujours lorsque finalement il s'assit face à lui. Un sourire, enfantin, rêveur, un sourire Simonsen. Non dissimulé. Quelques yeux brillants de plaisir comme de délectation. Peu de choses le rendaient heureux dernièrement, pourtant elles étaient si simples. La présence d'un être aimé et chéri, plus que quiconque, plus que tout et n'importe quoi, plus que lui-même. Il capata son regard alors, si plongea même, dans ces abîmes plus profondes que là-haut encore, plus lointaines que les astres et plus expressives. Il y avait cette simplicité qui toujours les habitaient l'un et l'autre, ce désir irrépressible de se retrouver dans quelques mots spontanés et empreint d'un attachement qu'ils ne s'expliquaient pas, jamais. La fatalité, l'aide et les drames. La douleur, aussi. Celle qui se pansaient respectivement sans même sûrement le savoir, ni le vouloir. Celle qu'ils comprenaient.
Quelques minutes perdues dans l'ombre. Aaron finit par se redresser quelque peu, attrapant un sac encombrant qu'il avait ramené pour l'occasion. Le sourire aux lèvres, toujours, il en sortit un télescope qu'il mit en place avant d'effectuer quelques réglages, toujours sans rien dire. Il n'y avait rien à dire. Son frère le lui avait transmis, cette passion qu'il n'avait jamais partagée. Parfois rêvait-il d'être là-bas. Rêves d'ailleurs et d'autrement. Rêves inconnus. Ainsi lorsqu'il eut terminé il se tourna vers Daniels, quelque peu gêné, et sur un ton timide il reprit. D'où le choix de l'heure... C'est pas très utile en pleine journée. Quelques pieds sur terre. Il s'y perdit bien rapidement, levant le nez vers le ciel avec un infime sourire aux lèvres. Ce même ciel qu'il partageait avec le reste de sa fratrie, dispersée sûrement aux quatre coins du globe. Au moins ils partageaient cela. Ces étoiles là. Ainsi se perdant dans ses pensées quelques mots s'échappèrent de ses lèvres comme un souffle dans quelques murmures. J'ai toujours pensé que c'était à cela qu'on appartenait. À l'inaccessible...

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MessageSujet: Re: (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you   (RILEY/✰) look at the stars, look how they shine for you EmptyMar 1 Oct - 15:54




Aaron & Riley
Love is a shadow, in the brightness it dies.

Toutes ces questions lui tourmentaient l'esprit, la principale ayant trait, bien entendu, au but de sa vie.. Comprendre. Tenter de répondre au pourquoi indésirable qui lui trottait dans le crâne depuis toujours, ou presque. Cette interrogation avait fait sa place dès l'adolescence de Riley, lorsque la vie se résume aux premiers tourments amoureux, à la débâcle des sentiments surtout celle de la peur. Cette émotion ne l'avait pas lâchée depuis ses quinze ans. Riley se rappelait de ces moments là avec une insistance particulière: il revoyait la douleur, il la touchait presque du doigt. Mais pas la sienne. Celle de sa mère. Parce que l'amour, quoiqu'on en dise, ne pouvait se résumer à un sentiment non partagé. L'amour résidait dans la réciprocité, la promiscuité des coeurs et des âmes. C'était la leçon que Daniels avait appris à travers l'exemple d'un échec cuisant: le mariage de ses parents. Pour autant, cela ne l'avait pas empêché de copier ce modèle dans ses propres liens avec autrui. Tenter d'aimer de multiples femmes, tenter d'avoir un destin incroyable, encore plus fragile que celui de ses géniteurs. Et toujours ce pourquoi qui assénait son crâne meurtri. Pourquoi Riley n'arrivait-il pas à aimer ces femmes avec la même hargne qu'elles? Pour avoir essayé d'entrer dans un moule des années entières, il était évident que Riley n'arrivait pas à se contenter d'illusions. Plus maintenant. Il avait probablement fait du mal à la moitié de son cercle d'amis en agissant comme il l'avait fait. Mettre enceinte une adolescente, élever un enfant alors qu'il avait toujours été irresponsable et loin d'être le plus malin. Riley faisait tout de travers. Mais pourquoi? Toujours ce pourquoi. Etait-ce parce qu'il se retrouvait incapable d'aimer? Parce qu'il avait sans le vouloir épouser une souffrance analogue à celle de sa mère? Etait-il maudit par des forces occultes? Son crâne allait probablement exploser à force de tenter de comprendre l'inexplicable. Il n'y avait pas de forces supérieures, pas plus qu'il n'y avait un destin accroché à son âme rafistolé. Tout était une question de choix, de volonté également. Tout était question d'amour et de partage. Ce que Riley n'était pas capable de donner, ce qu'il n'avait probablement jamais donné. Riley n'était qu'une image, un hologramme sans consistance, sans valeur affectueuse pour le transporter. Une illusion. Un rêve. Une utopie. Une personne intouchable mais surtout indésirable. Riley n'était que destruction, il arrachait les âmes de leur hôte pour ne laisser en place qu'une tristesse infinie, qu'une envie de mort implacable. Et pourquoi? Parce qu'il était probablement né pour faire les pires choix. Pour faire pleurer. Pour assister à la mort, pour assister la faucheuse dans une entreprise loin d'être miraculeuse. L'orage était le seul temps qui arrivait à l'approcher, lui et son aura de destruction. Riley espérait que le vent tournerait un jour, que le beau temps se déciderait au dessus de sa tête. Espoir. Désespoir. Tout était si proche, la limite était si fine et tout ce qu'il pouvait faire, c'était attendre. Attendre ou bien agir. Changer tout simplement. Devenir meilleur. Arrêter l'hémorragie dans les coeurs voisins du sien, devenir lui même au lieu de se contenter d'une illusion fantasmagorique. Il n'aimerait jamais les véritables femmes de sa vie, il n'aimerait jamais ce qui était normal et sain comme lui disait son père lorsqu'il était encore enfant. Il n'était pas comme lui, ils étaient trop différents malgré un lien de sang irréprochable. Et Riley sombrait. Encore. Toujours. Inexorablement. Où était sa bouée de sauvetage? Où était son kit de survie? Le méritait-il de toute manière? A croire que oui, puisque Riley se retrouvait au parc avec Aaron. L'image même de sa survie. L'homme qui l'avait sorti de la fournaise, qui l'avait sauvé d'une mort certaine. Et il ne l'avait jamais remercié, il n'avait fait que l'ignorer par pur orgueil. L'adolescence dans toutes ses grandes lettres et ses principes moraux sans but réel.

Et assis face à lui, Riley regrettait. Il regrettait le temps où tout était simple, où tout était des problèmes d'adultes, pas ses problèmes. La vie de ses parents. Leur mariage. Ses frères et soeurs. Leur vie. Les moments de gamineries. Tout ce qui faisait rêver, tout ce qui lui manquait depuis que tout était parti en vrille. Le lycée. Ces moments où il était populaire, où le reste du monde traînait à ses pieds parce qu'il était cool, parce qu'il était sportif. Les moments où il ne voyait pas Aaron. Les moments qu'il regrettait le plus. Parce qu'au fond, Simonsen avait toujours mérité bien mieux que le mépris qu'il avait reçu de la part de tous les gamins de l'école. Aaron était un sauveur, sa bouée de sauvetage et Daniels ne lui avait jamais rein offert en retour. Juste quelques regards, des regards cachés derrière des faux semblants. Derrière la fausse image de lui même que Riley mettait en avant. Parce qu'il avait toujours eu peur. Et qu'encre aujourd'hui, il n'y avait que la boule au ventre qui lui prouvait qu'il était encore bien vivant et en compagnie du jeune régisseur. Bien entendu, il ne parla que par énigmes, c'était devenu une coutume pour Simonsen et Riley n'était jamais réellement certain de comprendre où il voulait en venir exactement. Lorsqu'il le vit se plonger dans une leçon d'astronomie sans signe avant coureur, Riley se mit à sourire en silence. Il se contenta de le regarder mettre en place la loupe, il le regarda juste lorsqu'il posa ses yeux contre l'objet pur observer toutes les étoiles qui ressortaient par leur splendeur. Juste un sourire. Juste un regard. L'inaccessible. Un bien grand mot pour un concept aussi inatteignable au fond. Daniels fronça les sourcils alors qu'Aaron se détachait de l'objectif, ses mots suspendus dans l'air.

"L'inaccessible... Ca n'existe pas, tu sais? Des hommes sont allés sur la lune, d'autres hommes ont construit les pyramides. Tout est accessible, même nos rêves, je suppose. C'est la volonté qui nous obtient ce que l'on veut. C'est nos actions qui font ce que l'on est et ce qu'on a le droit d'avoir. Peu importe ce que cela peut être."

Riley se rendit compte bien après coup de ce que cela pouvait signifier pour eux. Puisqu'il était question d'eux apparemment. Il baissa les yeux, se gratta la joue ostensiblement avant d'arracher à son tour quelques brins d'herbe. Qu'est ce qu'ils pouvaient bien être au milieu de cette immensité? Juste des brins d'herbe. Qu'on arrachait un à un jusqu'à ce que le sol ne soit plus que poussières ou bien souvenirs. Riley le savait. Il avait toujours su que le monde ne pouvait pas être si clément avec des âmes comme les leurs. Il finit par se relever, s'essuyant les mains sur son jean, avant de s'approcher du télescope. Jeter un oeil. Comprendre. Dire adieu au pourquoi. Avancer. Encore.

"Notre destin est quelque part dans ces étoiles, tu crois pas? Quand on veut quelque chose, il suffit de tendre la main pour le saisir au fond."

Un brin d'optimisme. La peur au ventre. Riley n'était qu'une lumière vague au milieu d'une myriade d'étoiles. Et il captait le regard brillant d'Aaron. Une ombre passant sur son visage. Sa beauté réverbérée par la splendeur stellaire. Et cette fois, il n'y avait pas de pourquoi à poser. C'était juste comme cela.

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