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 stop this stroller, please.

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MessageSujet: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyVen 10 Mai - 22:06


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

Je ne veux pas reproduire la même « erreur » que mes parents. Ils n'étaient jamais là, pour moi, toujours au travail. Je me sentais vraiment délaissée. Je ne veux pas qu'elle soufre de mes absences. Je me rappelle exactement ce « sentiment » de haine envers mes parents, essayant d'attirer « leur attention ». Ella, a déjà perdu son « père » y a maintenant cinq mois. Je crois que plus tard, elle ne s'en souviendra pas. Et ça sera mon devoir de lui remettre ces « lettres » et de lui raconter comment était son « papa » chéri. Il adorait passé du temps avec elle, autant qu'il le pouvait. Il m'a même dit que.. Il est hors de question, que cela recommence comme auparavant. Je ne replongerai pas, du moins pas maintenant. Elle me rappelle tellement mark pourtant. Il est temps de se changer les idées. Je vais la récupérer pour pouvoir rester ensemble dehors. Il n'y a aucun patient important, aujourd'hui. Je ne peux très bien me défaire de mes responsabilités. Je me redresse, en déposant cette photo de notre famille, avant de marcher pied nu pour chercher des vêtements propres. Le temps est magnifique. Je devrais peut-être mettre une robe fluide, et une paire de claquette pour accompagner « l'ensemble », oh sans oublier sûrement mon chapeau. Il ne faut se protéger du soleil, d'ailleurs.. Je vais préparer le « sac » de Ella. Il faudra des jouets, et quelques compotes pour le goûter. Je crois qu'il y a tout maintenant. J'ai même rajouté un chapeau pour ma chérie, et quelques vêtements de rechanges. Je me mets donc à marcher en dehors de la maison, en refermant à clé, avant de me retrouver quelques minutes après devant la « nounou » qui m'attendait apparemment. « merci beaucoup ! » remerciais-je la nourrisse, avant de mettre mon enfant dans la poussette qui se mit à bouger partout, comme chaque fois qu'elle est contente de me revoir. Je me dirige maintenant, vers le « parc » ou il y a beaucoup, mais vraiment beaucoup de monde. Je n'ai pas envie qu'on me reparle de mon mari, si ce n'est pour me faire replonger maintenant. Je prend une grande inspiration, en regardant « Ella » un moment pour me donner du courage. Je commence à faire les premiers pas, avant de marcher pour trouver un coin tranquille. Je crois que cet endroit suffira. Il n'y a aucun bruit, et cela semble beaucoup de plaire à Ella. Je vais donc nous installer pour s'amuser ensemble pendant quelques minutes.

Je la dépose ensuite, ainsi que l'ensemble de ses « jouets » qu'elle s'empressa de me réclamer en me tirant sur mon haut. Il est vrai que le « livre musical » est très amusant, cela permet d'apprendre tout en chantant. Je la regarde pendant un moment, s'amuser avec quand elle me veut qu'on partage ensemble ce moment, avec faisant des imitations de monstres, qui me remonta de suite ma bonne humeur. Le « graaaa » était très signification pour ma chérie, cela voulait dire un dinosaure, ou un monstre pour effrayer les autes enfants, ou adultes qui essayaient de me faire du mal. Je la trouve vraiment adorable, quand elle s'amuse à faire le « monstre ». Je la vois en train de dire « papa » sans qu'il ne soit auprès d'elle pour la rassurer. Je vais me sentir mal à ce moment, pour mon enfant, mais également pour moi. Je sais que c'est dur de se remettre d'une mort, mais la mienne est encore plus douloureuse, même après des mois, c'est insupportable. Je me redresse soudainement, décidant de changer d'air pour ne pas me remettre à pleurer. Il était difficile de dire « non » aux larmes surtout maintenant. Je n'aime cependant pas me mettre en public. Je devrais trouver un bar pour boire quelque chose, et me changer les idées, mais aussi pour nourrir mon enfant. Je voulais l'allaiter, mais cela va sans douter équerrer beaucoup de clients. Je lui donnerai le biberon. Je soulève ma chérie pour la mettre dans sa poussette, qui continue à faire des imitations de monstres, tout en marchant vers la sortie, pour se dirigeait vers un « café » pas très loin. J'en voyais un pas très loin d'ici, ou il y avait beaucoup de place, et d'ombre pour protéger mon enfant. Je me dirigea vers ce café agréable, en compagnie de ma puce qui commençait à s'impatienter soudainement. Je crois qu'elle commence à avoir faim. Je devrais peut-être commencer à la nourrir. Je m'installe sur une chaise, après être arriver dans le « café » et commanda un verre de grenadine avec des glaçons. Je prépara pendant ce temps le biberon, tout en gardant un œil sur la poussette, qui ne tarda pas à bouger comme si elle était en « déficience » et que cela allait conduire la poussette en bas de la « pente ». Je me redressa soudainement, quand elle se mit à dégringoler sur le trottoir, ce qui choqua beaucoup de monde, mais ce n'était pas de ma faute. Je me suis mise à courir après elle, en priant que quelqu'un se décide à me venir en aide. J'étais en train de paniquer, en m'imaginant déjà le « désastre » dans lequel je retrouverai mon enfant. Je me mis à pleurer quelques larmes, en suppliant d'arrêter cette poussette. « Arrêter cette poussette ! Je vous en supplie ! »
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyVen 10 Mai - 22:59


STOP THIS STROLLER, PLEASE.feat Elizabeth Corday + Edwin Pignon



La nuit avait été rude pour moi. J’étais de garde et j’avais passé la plus grande partie de ma garde à aider des enfants victime d’une collision frontale d’un autocar contre un camion. Ils ne s’en remettront pas facilement, et certain d’entre eux auront peur lorsqu’il faudra à nouveau monter dans un véhicule motorisé. Ils étaient tous venu dans mon bureau, on avait fait un cercle et on avait commencé à parler de ce qui nous faisait peur, de ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on réussit à passer outre une de nos peurs. Il n’est pas facile pour ces enfants de mettre des mots sur leur sentiments, sur ce qu’ils ressentent. Certains se débrouillent bien, mais d’autres cherchent leurs mots, bégaient par moment, et se rétractent lorsqu’ils veulent dire quelque chose. Soit c’est à cause du choc, ou alors ils ne savent réellement pas mettre des mots sur ce qu’ils vivent au quotidien. On était resté presque toute la nuit à parler ensemble, et j’avoue que sur la fin je commençais vraiment à être fatigué, mais je me forçais à rester éveillé pour les gamins, pour les aider du mieux que je pouvais. Si le seul bien que je pouvais leur faire c’était être une oreille attentive et bien je la serais. Se fut une infirmière qui nous stoppa, elle décréta que les enfants devaient retourner dans leur chambre pour se reposer un peu, ce qui est logique vu ce qu’ils viennent de vivre. Avant qu’ils ne partent, je leur avais donné des bonbons, parceque les bonbons c’est bon ! Ensuite, j’avais rangé en vitesse mes affaires, et était sortit de l’hôpital. Je m’étais changé en vitesse. J’avais passé un pantalon d’équitation, un polo et une paire de bottes. Hé oui, j’allais monter à cheval.

Je sais qu’il serait plus raisonnable que j’aille au lit, que je me repose, mais pas tant que je n’ai pas vu Maïwen, ma très chère compagne. C’est la seule règle que je me suis imposée et que je tiens. Même si je suis fatiguée, malade, ou que je n’en ai pas la force, et bien je vais la voir. Pour le moment, c’est elle qui compte le plus à mes yeux, alors aller lui rendre visite tout les jours est logique pour moi. Elle à besoin de moi, et j’ai énormément besoin d’elle. Pour aller mieux, pour me sentir vivant, pour être moi-même tout simplement. Le cheval est une thérapie, et je suis la preuve vivante que cette thérapie est la meilleure qui puisse exister. Finalement, au diable les consultations et les médicaments prescrits. Comme quoi par moment il n’y a que les animaux qui puissent vraiment nous aider à aller mieux. Parcequ’ils ne trahissent pas, parcequ’ils sont fidèle, et surtout parcequ’ils écoutent tout nos malheurs. Ce sont des vrais amis, et ceux là ne vous lâcheront jamais.

J’allais m’arrêter pour prendre un café à emporter, il me faut bien une dose de caféine si je veux tenir le coup. J’avoue que tout le monde me dévisageait, il n’est pas courant de croiser quelqu’un habillé en tenue d’équitation j’en conviens, mais de là à me fixer, il y a un monde de différence. Enfin, je n’y fais pas attention, et je monte la côte pour arriver au magasin. Cependant, quelque chose me fit stopper net. Une poussette dévalait la pente toute seule. Ce n’est pas logique quelque chose comme ça. Je me précipite en travers du chemin de la poussette et la retient comme je peux. Finalement, plus de peur que de mal, l’enfant n’a rien c’est tout ce qui compte. Je pris la petite fille dans mes bras, et lui souriait.

>>Alors comme ça on se lance à l’aventure ?

Puis, je remontais la pente, l’enfant dans la poussette pour plus de sécurité. C’est dingue, une poussette vient de dévaler une pente toute seule et personne ne se serait mis en travers du chemin pour rassurer le parent qui doit être mort de peur. Mais dans quel monde on vit ? C’est la vie d’un enfant qui est en jeu bordel ! Les gens sont des imbéciles par moment. Finalement, se fut la supplication de la mère, entre coupée de sanglots qui me fit penser que ça devait être son enfant que je venais de sauver.

>>Elle n’a absolument rien, si ce n’est qu’une envie de partir à l’aventure toute seule, lui répondis-je un sourire aux lèvres pour la faire déstresser.


(c) alysha
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyVen 10 Mai - 23:44


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

Je ne la vois nul part. Je me demande si quelqu'un à fait l'effort de stopper cette « poussette ». Il n'y a vraiment personne. Je crois que le monde est beaucoup trop « injuste ». Il voit un enfant dans une poussette qui dérive dans un endroit, et aucune réaction « immobile » comme un mur. Je me sentais déjà mieux protéger en « écosse » tu es sûr d'être attendu, et aider au moins dans mon pays natale. Je me met à souffler un moment, avant de retrouver mon bébé dans le bras d'un homme qui ne semblait pas « effrayer ». Je remercie, le bon dieux d'avoir sauver mon enfant. Je ne survivrai pas sans mon trésor. Je me met à rejoindre cet homme, ainsi qu' « Ella » qui semblait apprécié la compagnie de cet inconnu. Je peux déjà voir qu'il avait habitude des « enfants », à sa façon de lui parler, mais également de la tenir. Il doit déjà avoir un enfant, ou du moins s'en être déjà occuper. Je suis cependant mal à l'aise, cela fait longtemps que je n'ai pas communiqué avec un homme, ou quelqu'un d'autre. Je cesse donc de pleurer, en premier temps, avant de me frotter les yeux innocemment pour me montrer « potable ». Il déposa le bébé dans la poussette, avant de me rejoindre, en remarquant que c'était moi « sa mère ». J'en ai peur hélas, pour pouvoir être aussi maladroite, et ne pas remarquer le problème de la « poussette ». Il me semble que c'était Mark qui devait s'en occuper. Je crois qu'avec notre voyage, et le retour à l'étranger elle a finalement « céder ». Il serait préférable de la changer, ou réparer si besoin est bien évidement. Et cela me permettra de faire des économies. « Elle n’a absolument rien, si ce n’est qu’une envie de partir à l’aventure toute seule ! » Il était sûr qu'elle avait envie de partir à l' « aventure » et cela ne l'avait même pas effrayer. Je l'ai entendu en train de faire le monstre, tout en rigolant quand la poussette dégringolait. Je doute, qu'elle reste sur « place » cependant dés qu'elle pourra elle partira sûrement comme moi, à l'étranger même si c'est pour faire un métier différent. Je suis cependant rassurée qu'elle n'est rien du tout. J'ai tellement eu peur de la perdre, qu'une crise cardiaque aurait très bien pu m'arriver, en cours de chemin. Je lui serais éternellement reconnaissant d'avoir sauver mon enfant. Je la sors de la poussette pour la prendre dans mes bras, et venir embrasser tout en lui demandant si tout allait bien, mais apparemment, on dirait, vu qu'elle commence déjà à essayer de m'attraper les cheveux. « merci, mille fois d'avoir sauver mon enfant ! » remerciais-je avant de répondre à son humour par rapport à l'envie d’escapade de ma chérie, qui semblait bien apprécier de sortir souvent dehors, pour partir découvrir le monde. « oui, effectivement.. même si j'aurai voulu partir à l'aventure avec elle ! » rajoutais-je en répondant à son sourire, tout en observant ma chérie qui était en train d'écouter notre conversation d'une oreille distraite.

« Je vous suis reconnaissante, cependant.. » terminais-je, avant de mettre ma puce dans sa poussette pour remonter doucement la pente, et qu'elle puisse se remettre de cette « aventure » périlleuse cependant. Je crois qu'elle ne se rend pas compte, de ce qu'elle a vraiment vécu. Je n'en suis toujours pas remise, et est du mal à remercier cette personne malgré tout qui a sauvé mon enfant de la mort certaine. Je détournais le regard légèrement, en me mordant la lèvre, étant dans l'incapacité de trouver quelque chose d'autre. Je devrais me présenter, cela serait peut-être un bon début, comme ça par la suite.. Je connaîtrais le sauveur de mon enfant. Il est évident de passer par là, avant de continuer notre conversation. Je le regarde de nouveau, un peu intimidé étant tout de même un bel homme. Je n'ai pas vu de personne depuis une semaine, et tomber sur quelqu'un comme ça, ça me paraît étrange. Je ne parle pas sa tenue vestimentaire, mais le fait de m'envoyer un homme alors que je viens de perdre mon mari y a cinq mois maintenant. Je m'abstiens de dire quoique ce soit. Je ne voudrais pas m'humilier à cause de ma « mélancolie » maintenant. J'aurai peut-être une chance de me racheter. « Je m'appelle Elizabeth.. Elizabeth Corday ! Et ma fille s'appelle Ella ! » Je me stoppa alors pour pouvoir être face à lui. Je ne suis pas censé continuer ma route pour une « présentation ». Je me rappelle également que Ella devait prendre son biberon, avant de dégringoler. Je crois qu'on ne devrait pas trop s'éterniser, pour qu'elle puisse dormir un long moment, après avoir pris déjà son biberon. Je m'abaisse doucement pour lui remette la tétine, pour qu'elle puisse s'endormir un peu. Je me lève après, et m'essuie proprement ma robe pour ne pas me salir et ne pas être potable devant le monde, ou cet inconnu. « vous vous y connaissez avec les enfants.. ? » demandais-je par curiosité, en voyant que mon enfant n'avait pas mal réagi dans les bras de cet homme, ni même réclamer sa mère. Il doit sûrement en avoir, ou avoir un métier qui s'en approche du moins, malgré qu'il faudrait être pédiatre pour vraiment comprendre les bébés, vu qu'elle n'est pas encore un enfant à ce stade là, mais ça arrivera bientôt. Il me tarde de la voir marcher, ou même parler. Je suis réticente sur le mots « papa » mais elle comprendra, du moins.. Je l'espère surtout !
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptySam 11 Mai - 8:11


STOP THIS STROLLER, PLEASEfeat Elizabeth Corday + Edwin Pignon



Durant tout notre voyage, à l’enfant et moi, je lui avait parlé. Je sais qu’elle ne peut pas me comprendre, mais je lui parlais pour la rassurer comme elle avait en face d’elle une personne qui lui est inconnue. Ce n’est pas rassurant pour un enfant d’avoir un inconnu face à lui alors qu’il est dans sa poussette, un endroit réconfortant, qu’il connait, et qu’il apprécie. Mais contrairement à ce que je m’attendais, l’enfant n’a pas commencé à pleurer, elle avait un grand sourire dessiné sur les lèvres, et tendait les mains vers moi. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres, avant de lui saisir doucement une main et de la regarder attendris. Elle était absolument adorable comme petite fille. Finalement, on retrouva sa maman, qui était soulagée de la voir en vie, et sans blessures sur le corps. Elle me remercia à la suie de ça, mais pour moi, il était tout naturel d’aider cet enfant.

Par la suite, je l’accompagnais lorsqu’elle remonta la pente. J’avoue que je ne sais pas pourquoi, j’aurais pu les laisser toutes les deux, elles devaient certainement avoir des choses à faire entre elles. Ca avait porté ses fruits, parceque la mère se présenta. Elizabeth Corday…Ca me dit quelque chose, j’ai déjà entendu ce nom quelque part, mais je ne parviens pas à retrouver où. C’est peut-être une de mes anciennes patientes, la mère d’un enfant que j’ai soigné. Quoi qu’il en soit, ça me disait énormément de choses.

>>Edwin Pignon, et oui j’ai l’habitude des enfants, je suis psychologue pour enfants. Lui répondis-je un sourire aux lèvres.

Mais bien sûr, c’est là que j’avais déjà entendu son nom, à l’hôpital ! Mais j’avoue que je ne me mêle pas tellement avec les autres médecins. Je reste dans mon secteur, entouré d’enfants à tenter tant bien que mal de les aider. Par moment il m’arrive d’aller voir un patient sur demande d’un médecin. Soit parcequ’il représente une menace pour lui et les autres, mais ce n’est pas ma spécialité. Je rends ce service quand on a besoin de moi et qu’il n’y a aucuns autres psychologues sur place. J’avoue que j’ai toujours du mal à faire ce genre de consultations. Certaines personnes doivent être placées en hôpital psychiatrique pour leur bien, et d’autre non. Mais je ne me sens pas capable d’être celui qui place ces personnes. C’est une lourde charge de le faire, et je n’ai pas l’impression que j’ai des épaules assez larges que pour supporter ça.

>>Mais je vous ai déjà croisée à l’hôpital il me semble. Du moins, je ne me souviens que d’une personne avec ce prénom et ces cheveux. Ce n’est absolument pas péjoratif hein ! J’aime bien vos cheveux.

La ferme Edwin tu t’enfonce toujours plus profondément. J’espère qu’elle ne va pas mal le prendre, et qu’elle ne va pas m’engueuler et me retourner une claque magistrale devant tout le monde. Je ne voulais pas la blesser, c’est juste que je n’ai jamais croisé personne avec des cheveux aussi bouclés et que je me souviens d’elle à cause de ça. C’est comme, les gens se souviennent de moi à cause de mon nœud papillon et de ma veste en Tweed. Je dois être le seul à m’habiller de cette manière et ça les marques. Au point que lorsque je croise un patient dans la rue, il m’interpelle pour être sûr qu’il s’agit de moi.

>>Allez, pour vous remettre de ces émotions, je vous offre un café.

Voila l’invitation était lancée, soit elle acceptait et je prenais un café avec, ce qui allait me retarder pour aller voir Maïwen, soit elle refusait et j’allais voir mon cheval plus vite. Tout dépend d’elle maintenant. Mais au fond, j’espère qu’elle va accepter de prendre un café avec moi.


(c) alysha

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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptySam 11 Mai - 15:31


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

Je me doute qu'elle attende longtemps. Je crois qu'elle va réclamer son « biberon ». On doit retourner à ce « café ». Il doit sûrement un « lien » spécial. Je me souviens que la dernière « fois » elle s'était mise à gesticuler, avant de se m'appeler, en pleurnichant. Je me demande, s'il ne serait pas « pédiatre » pour avoir une approche. Il me dit quelque chose, cependant. Je l'ai déjà vu quelque part. Oh, peut-être à « l'hôpital » ! Il y a tellement de monde, qu'il est impossible de tout connaître. Je connais seulement mes collègues, avant mon départ pour me remettre de la « mort » de mon mari. « Edwin Pignon, et oui j’ai l’habitude des enfants, je suis psychologue pour enfants. » se présenta-t-il, avant d'avoir un « illumination ». Oh, donc c'est pour ça qu'il s'entend autant avec les enfants. Je trouvais ça étrange du comportement de mon enfant. Et c'est donc pour ça qu'il me rappelait quelqu'un. Je ne le vois pas souvent, mais des collègues ont déjà parler avec cet homme. Il pourrait peut-être parler avec « Ella », quand elle sera « adolescente » ou « enfant » pour essayait de la comprendre, ou même de la rassurer par rapport à son « paternel » qui est mort. Je ne sais pas comment aborder le « sujet » ou même réagir à sa « réaction ». Je ne veux pas la voir pleurer, ou même déprimée. Je pourrais peut-être lui demander. Il sera sûrement d'accord, mais elle est beaucoup trop « jeune ». « Enchanté ! » répondis-je, en lui souriant chaleureusement. Je suis devenu « médecin » pour guérir des humains, comme j'aurai voulu soigner mon homme de son cancer. J'aurai pu devenir « cancérologue » pour soigner son cancer, et pouvoir le conseiller, mais ce n'est pas mon choix d'avenir malheureusement. Il y avait sûrement d'autres « traitements » c'est dommage d'abandonner maintenant. « Mais je vous ai déjà croisée à l’hôpital il me semble. Du moins, je ne me souviens que d’une personne avec ce prénom et ces cheveux. Ce n’est absolument pas péjoratif hein ! J’aime bien vos cheveux. » se rappela-t-il avant de faire une remarque sur mes cheveux. Il est fort possible qu'on s'est déjà croisé à l'hôpital, mais cela m'étonnerait.. Je ne sors que rarement, ou pour demander des « dossiers » de mes patients. Ils ont quoi mes « cheveux » ? Ils sont peut-être ondulé, mais au travail ils sont la plupart du temps attachés. Et comme ça personne n'a pu observer au « complet » mes cheveux. Je m'en doute, mais c'est « étrange » de me connaître grâce à mes « cheveux ». Oh, c'est sûrement pour se faire pardonner. Je me met à rigoler, en écoutant ce qu'il vient de me dire, ayant sûrement par de ma réaction, ou de ce recevoir une « gifle » de ma part.

« Merci beaucoup, mais c'est rare de me voir avec les cheveux détachés, au travail ! Je me souviens également d'un homme avec un nœud papillon, et d'une veste en tweed ! Et maintenant d'une tenue d'équitation ! » répliquais-je, en souriant amusé, tout en vérifiant que mon enfant dorme tranquillement. Ella dort paisiblement. Elle se réveillera sûrement pour son « goûter ». J'ai pris deux compotes, et son biberon avec de l'eau. Il faut qu'elle s'habitue à « l'eau » et ne plus boire uniquement du lait. Bref. Je me souviens d'un homme avec un nœud papillon, qui se le retouchait souvent ou bien une veste une veste en tweed. Je ne l'ai vu que deux fois, vu qu'il y a toujours un « malade » qui me réclame, mais à part ça dés que possible.. Je rentre à la maison pour prendre de chez la nounou, et m'occuper de mon enfant. « Allez, pour vous remettre de ces émotions, je vous offre un café. » m'offre-t-il pour pouvoir se faire pardonner. Il n'avait pas besoin de se faire pardonner. J'accepte cependant, pour le moment on avait rien de prévu, et faut nourrir ma chérie qui va réclamer son biberon. J'ai même pas pu boire ma grenadine. Il a dû sûrement la reprendre, ou quelqu'un a dû la boire. « J'accepte volontiers ! Je dois également donner le goûter à Ella ! » acceptais-je en continuant mon chemin. Il n'y a pas beaucoup de monde, dans celui auquel nous étions aller ensemble. Ella pourra dormir tranquillement, après avoir déjeuner. Je surveillerai la poussette, ou la bloquerait. Je ne veux pas recommencer la même « erreur ». Je tiens énormément à ma chérie. Il faut remonter cette pente de nouveau, nous sommes bientôt arriver. Je reconnais déjà certains endroits, ou même rues. Je surveille Ella qui commence à bouger un peu. Elle ne va sûrement pas tarder. Il ne faut pas s'éterniser plus longtemps. « vous n'avez pas quelque chose à faire ? » demandais-je, en se doutant qu'il devait sûrement être occupé, ou faire attendre une femme à la maison. Je ne néglige pas qu'il doit en avoir une, vu qu'il est plutôt bel homme. Je m'arrête devant un café qui me semble plutôt « calme ». La petite commence à s'agiter de nouveau, donc je me pose sur une chaise calmement, avant de la prendre pour sortir les compotes, et le biberon. Je me doute que j'aurai le temps pour la nourrir, au moment de son réveil donc autant préparer avant. Et surtout que dés qu'elle verra les compotes, elle gesticulera tout le temps, ayant hâte de pouvoir manger. Oh, elle est vraiment mignonne ! Je la revois en train de bouger partout, tout en souriant bêtement, en ouvrant la bouche pour manger [...]
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptySam 11 Mai - 20:30


STOP THIS STROLLER, PLEASEfeat Elizabeth Corday + Edwin Pignon



Comme quoi, on ne peut pas connaitre toutes les personnes avec lesquelles on travail tout les jours. Bon, on ne travaille pas dans le même secteur aussi, ce qui explique qu’on ne se connaît pas vraiment. J’ai déjà entendu son nom dans les couloirs, et je l’ai peut-être même déjà croisée, mais je ne me souviens pas tout le temps des personnes que je croise. Si je me souviens d’elle ce n’est que pour une raison, ces cheveux. Ca peut vous sembler étrange, mais je n’ai jamais croisé d’autre personne avec des cheveux aussi bouclés. Je sais que c’est stupide, mais je retiens les personnes à cause d’un point qui leur est spécifique, c’est le seul moyen pour que je me souvienne de quelqu’un. C’est comme moi qui ne m’habille pas comme tout le monde, on se souvient de moi uniquement à cause de ça.

>>Ah oui, la veste en Tweed et le nœud pap’ c’est moi ! J’essaye d’éviter la tenue d’équitation au travail, c’est moins professionnel. Lui répondis-je avec un sourire amusé.

Finalement, elle avait accepté mon offre pour aller boire un café ensemble. Elle devait nourrir sa petite fille en plus. En espérant qu’il ne se passe pas deux fois la même chose, et que sa poussette décide de rester en haut de la pente. Je veux bien courir après mais je ne garantis pas que je cours aussi vite. Donc, j’espère qu’il n’y aura aucuns incidents qui viendront nous déranger pendant que nous prenons notre café. Se serait mieux qu’on le prenne au calme ce café, pour parler, faire plus ample connaissance. C’est toujours mieux de parler hors de l’hôpital et de se connaitre en dehors de notre lieu de travail. D’habitude je ne suis pas aussi ouvert aux autres, je ne prends pas ce genre d’initiatives, mais j’avoue qu’Elizabeth à un côté avenant et rassurant, c’est pour ça que je lui ai proposé un café.

>>Je dois aller monter à cheval, je m’y rendais justement, venez avec moi, ça vous changera. Enfin, si personne ne vous attend et si vous n’avez rien d’autre à faire.

Je n’aimerais pas qu’elles soient en retard à cause de moi. Le père doit peut-être les attendre, ou les retrouver quelque part pour ensuite aller faire un tour avec elles deux. Elles ont peut-être un rendez-vous important pour la petite Ella et il serait dommage qu’elles soient en retard parceque je les ai invitées à venir à l’écurie avec moi. Je ne serais pas déçu si Elizabeth refuse, je comprendrais parfaitement, on a tous quelque chose à faire. A la base, je devais prendre un café à emporter et aller directement au manège et me voila entrain de prendre un café et retarder l’heure de rendez-vous avec la seule fille qui compte dans ma vie, ma jument. Quelle ironie quand même. J’ose faire attendre la personne qui compte le plus pour moi.

Le serveur vint finalement nous demander ce qu’on voulait consommer. Je pris un grand café noir, il me fallait une grande dose de caféine après la nuit de garde que je venais de faire. J’allais tomber endormis si je ne prenais pas rapidement un café, et je n’ai pas envie que ça se produise ainsi. Je peux aisément faire des longues gardes sans jamais avoir besoin de dormir, mais au bout d’un moment le manque de sommeil me rattrape et je m’en veux. Pendant mes études j’ai fait plusieurs jours sans dormir, pour étudier, ou alors suivre des autres psychologues durant mes années de stages, et je n’ai jamais ressentis de besoins de dormir. C’est certainement avec le temps qui passe que je dois plus souvent dormir. Je m’en veux parceque je ne me sens absolument plus d’aucunes utilité et c’est généralement à ce moment que quelqu’un à besoin de mes services. Ah la vie est quand même injuste par moment.


(c) alysha

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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptySam 11 Mai - 21:27


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

« Ah oui, la veste en Tweed et le nœud pap’ c’est moi ! J’essaye d’éviter la tenue d’équitation au travail, c’est moins professionnel. »

Je suis généralement, en tenue de travail -blouse blanche- et cheveux attachés. Il n'est pas pratique de travailler avec les cheveux sur le « visage ». J'aurai du le reconnaître, il y a qu'une seule personne qui travaille sans « blouse » -même si cela devrait me surprendre- mais au contraire, beaucoup d'entreprises acceptent la « tenue vestimentaire » des salariés. Je ne peux regarder mon « bippeur » comme on me réclame souvent, pour des opérations, ou même des patients malades. Je ne supporte pas les « opérations » depuis que celle de mon mari n'a pas fonctionné comme prévu, et qu'il a eu soudainement une « rechute ». Je ne veux plus opérer. Je m'en sens incapable. J'ai les doigts qui tremblent, et des « visions » ou nous étions encore ensemble. Je ne peux pas « refuser » c'est mon devoir, et dans notre famille c'est une « obligation ».

« Je dois aller monter à cheval, je m’y rendais justement, venez avec moi, ça vous changera. Enfin, si personne ne vous attend et si vous n’avez rien d’autre à faire. »

Je dois sûrement le retarder. Je ne savais même pas qu'il faisait équitation. Je le sais à présent, mais cela se voyait à sa tenue vestimentaire. Je faisais du cheval, mais cela remonte à des années lumières. Je crois que c'est à partir du lycée que tout s'est soudainement arrêter. Je n'avais plus le temps, et me consacrer plus à ma passion « la médecine ». Je voulais depuis toujours guérir des personnes malades, ou souffrantes. Je me suis rendu compte, que je ressemblais beaucoup trop à mes « parents ». Bref. Je ne sais pas si c'est une « bonne » idée. Je crois que c'est préférable de s'arrêter maintenant. Je ne suis plus habitué aux hommes. Je ne veux pas porter la « malédiction » sur un autre homme. Hélas. Je doute que quelqu'un m'attend. Il y avait autre fois quelqu'un qui m'attendait. Mark. Il est mort y a cinq mois, et maintenant.. J'essaie de faire le « deuil » et de ne plus souffrir de la « mélancolie ». Je n'arrive pas à l'oublier, et beaucoup trop de chose me font penser à lui. Je crois que je dois « vivre » avec cette douleur.

« Je ne sais pas.. Je ne voudrais pas vous déranger ! Et pour ma part, cela fait longtemps que je ne suis pas resté avec un homme.. Hélas, il n'y a personne qui m'entend, maintenant.. »

Je commande un café comme à mes habitudes. Je vois ma chérie qui vient à peine de se réveiller, mais donc l'odeur de compote commence à la faire gesticuler partout. Je la dépose de nouveau dans la poussette, en la maintenant avec mes pieds. Je rigole doucement, en la voyant bouger partout dés son réveil, quand elle a vu les compotes. Elle est vraiment mignonne à faire le « monstre » encore. Je crois que c'est son petit « jeu ». J'ouvre le pots de compote, avant de lui en donner doucement. Oh, elle adore les pots de compotes à la « fraise ». Je lui fais goûtée tout cependant. Je lui nettoie la bouche, avant qu'elle regarde Edwin. Il ne faut pas parler ou même la déranger sinon elle va être « divertie » et ne pas se concentrer sur son goûter. Et c'est reparti pour attirer son attention !

« Ella ! »

Je la regarde sourire, avant qu'elle se retourne pour réclamer sa compote. Je lui remet de la compote à la bouche, avant qu'elle ne regarde encore une fois Edwin. Je crois que c'est le fait qu'elle ne le connaît pas, qui la fait détourner son regard. Je ne peux m'empêcher de rigoler, au moment ou elle ouvre le bouche en grand pour demander la compote, mais du mauvais côté. Je lui met la compote de son côté, en nettoyant sa bouche pour lui remettre ce qu'elle n'a pas manger. Et elle se remet à gigoter dans la poussette, en refaisant le monstre. Je fais exactement comme elle, la trouvant irrésistible. Je n'ai pas honte de jouer au « monstre » même devant un collègue de travail. Il faut bien me connaître pour savoir que mon enfant, et tout ce qui compte pour moi. Je serais prête à faire le monstre, ou à chanter pour qu'elle répète pour divertir « Ella » et qu'elle ne se sent pas toute seule. Je crois qu'elle est tellement « divertie » par cet homme, qui va lui être impossible de lui faire changer le regard. Je tend la compote à Edwin, lui faisant comprendre, qu'il devrait lui donner, cela éviterait de me faire une courbature.

« Je crois que vous devriez lui donner ! Cela m'évitera de me faire une courbature ! »
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptySam 11 Mai - 22:34


Stop This Stroller, Please feat Elizabeth Corday + Edwin Pignon



Bon, je ne suis pas venu ici pour parler boulot ! J’en sors justement et j’aimerais oublier cette nuit horrible que je viens de vivre. Tous ces enfants et leurs malheurs. J’ai choisi cette branche j’en suis conscient, mais tout des malheurs d’un coup c’est énorme, même pour moi. J’ai toujours pensé que je pourrais m’en sortir, que j’avais les épaules assez larges pour supporter les soucis d’enfants, mais avec le temps je me rends compte que non. Je savais déjà que le monde des enfants n’était pas aussi rose qu’on pouvait le penser, que par moment il était même plus horrible que celui des adultes, j’en ai fait les frais durant ma jeunesse. Enfin, si on peut appeler ça une jeunesse. Je n’espérais même plus qu’il puisse être plus vivable pour eux, je veux juste croire que de jours en jours le monde des enfants est meilleurs et que plus jamais ces petit êtres seront confronté à des problèmes d’adultes. Mais je sais que ce n’est qu’une illusion. Malheureusement.

>>Oh je m’excuse d’avoir parlé de ça alors, je ne voulais pas vous blesser. Et non, vous ne me dérangez pas, si je vous propose de venir c’est que je suis ravis de vous invitées toutes les deux.

Je devais de toute façon aller au manège, quand bien même j’étais dans un grand état de fatigue. Voir Maïwen allait me remettre d’attaque, me redonner tout le courage que j’avais perdu cette nuit, et me donner la force de continuer à avancer dans ma vie. C’est bizarre de dire ça, mais si je ne vais pas la voir régulièrement, je me sens vide, c’est grâce à elle que j’ai la force d’avancer, de faire des efforts pour me sortir de mon mutisme, de faire des rencontre. Elle me pousse à être meilleur. Si je ne vais pas la voir régulièrement, je déprime, je suis moins concentré sur mon travail, et je pense à elle, à comment elle va, s’il ne lui est rien arrivé de grave. Ma première pensée du jour lui va ainsi que ma dernière pensée. Pour moi ce n’est pas un simple cheval, c’est ma meilleure amie.

Ensuite, mon attention fut portée sur Elizabeth qui essayait de nourrir sa petite fille tant bien que mal. Je pense que c’est parceque je suis présent avec elles, que la petite n’a pas envie de manger. Voir un inconnu est toujours excitant pour les enfants. C’est une nouvelle tête qu’ils découvrent, et ils ont envie d’aller voir de plus près, de toucher, de se faire leur propre opinion de la personne qu’ils viennent de voir. Mais Ella est une petite fille bien curieuse pour son âge, elle n’avait même plus envie de manger la compote que lui présentait sa maman. Un sourire se dessina sur mes lèvres, cette scène est vraiment marrante et touchante à la fois. Il y a tellement de tendresse dans les gestes d’une mère, j’ai toujours trouvé ça magnifique.

Finalement, Elizabeth me tendit le petit pot de compote, en m’expliquant que je réussirais peut-être à faire manger sa petite fille. Je me saisis du pot, alla près de la poussette, pris la petite fille sur mes genoux, et plongea la cuillère dans la compote. Je dois avouer qu’ensuite je ne savais pas trop quoi faire, j’ai connu des gestes maternels dans ma vie, mais je n’en ai pas souvenance. Entre les coups de mon père et les sanglots de ma mère, je ne sais pas me souvenir des moments de tendresse que j’ai vécus. Pourtant, je suis persuadé que ma maman à eu des moments de tendresse avec moi. Je fis donc appel à mon imagination pour faire manger la petite fille. La cuillère se transforma en avion l’espace d’un instant. La faisant voler devant Ella, je priais pour qu’elle ouvre la bouche. Ce qu’elle fit, elle devait être impressionnée de voir sa cuillère être un avion je pense. Ou alors elle se fou juste de sa maman et voulais que je lui donne à manger. Les enfants sont durs à comprendre par moment.

>>On en est à un avion Ella, il y en a encore qui vont arriver, lui dis-je un sourire aux lèvres, en lui présentant une nouvelle cuillère devant la bouche.

Finalement, je ne m’en sortais pas si mal pour un célibataire endurcit !


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptySam 11 Mai - 23:27


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an unfortunate accident is a good meeting.

Je crois qu'elle commence à s'impatienter. Je devais déjà lui donner le goûter, avant cet accident avec la poussette qui m'a ralenti davantage, en dehors de la rencontre d'un collègue de travail qui a prolongé le moment privilégier de mon enfant. Je me remet à présent à parler avec Edwin, en divulguant une information sur mon « statut ». Je ne sais pas vraiment, si c'est une « bonne » idée, car se remettre directement avec un homme, comme ça après la mort de mon mari.. cela pourrait casser ma réputation, et me donner une mauvaise image devant « Ella ». Je ne veux pas qu'elle croit que je me remet avec un autre homme. Je ne suis pas ce genre de femme, à me changer les idées en allant draguer, ou même coucher. Je ne sais pas si je pourrais m'en remettre, ou même continuer à vivre. Je ne crois pas qu'une autre « relation » serait envisageable. Je ne voudrais pas le reperdre encore. Je crois que ça serait le plus « dramatique », et que cela confirmerait ma théorie, comme quoi.. l'amour n'est pas fait pour moi !

« Oh je m’excuse d’avoir parlé de ça alors, je ne voulais pas vous blesser. Et non, vous ne me dérangez pas, si je vous propose de venir c’est que je suis ravis de vous invitées toutes les deux. »

Il n'a pas à s'excuser. Il ne pouvait pas le savoir. Je voudrais cependant ne pas évoquer son « nom » ou même comment cela est « arrivé ». Il se pourrait que cela ouvre de nouveau une ancienne douleur. Je vais donc replonger dans la mélancolie, tout comme les dernières fois ou ma famille, ou même amies ont essayés de me remonter le moral, mais leurs paroles n'ont fait qu'empirer les choses. Je ne peux pas faire demi-tour maintenant. Il a bien répondu à ce que je lui ai dis auparavant. Je pense qu'on est censé venir. Je ne fais rien de mal après tout. Je pense qu'elle sera contente de voir un cheval, en dehors des « livres » pour bébé, ou même peluche dans sa chambre. Je crois même qu'elle sera tellement « intriguée » qu'elle n'osera pas le toucher.

« Ce n'est pas de votre faute, vous ne pouviez pas savoir ! Je suis d'accord alors, mais pas longtemps.. elle doit faire sa sieste, et j'ai des documents à remplir pour demain ! »

Je sais que je ne suis pas censé « travailler ». Je fais seulement mon travail pour que mon enfant ne manque de rien. Je dis comme mes parents. Je sais cependant que c'est différent, vu que mon mari est mort y a cinq mois, et même avec son héritage.. cela ne me donne pas la permission d'arrêter mon travail. Je dois aussi déposer dans son berceau mon trésor. Je pense qu'au trajet du retour, elle sera déjà en train de dormir. Je vais peut-être être seule de nouveau. Je sais que c'est mauvais pour moi. Je ne vais pas aller chez un étranger, pour ne pas replonger tous les « soirs » tout de même. Je vais essayé de ne plus y penser. Je ne peux m'empêcher de regarder notre vidéo de « mariage » ou il pleuvait beaucoup.. cela me rappelle de bon souvenir, comme de mauvais, étant donner qu'il était au premier stade de sa tumeur.

Je le regarde en train de donner la compote. Je crois qu'elle est tellement « intriguée », qu'elle en oublie totalement le goûter. Il a fallut donc qu'il s'en occupe personnellement. Je pense que cela permettra de voir un autre homme que son « père ». Je la vois en train d'ouvrir la bouche, et de manger, en train d'observer Edwin qui faisait « l'avion ». On dirait vraiment deux « enfants » c'est vraiment adorable. Je crois qu'il est resté un « enfant » et que c'est pour ça qu'il a autant de facilité avec mon enfant, ou même les autres. Je trouve que ça lui va plutôt bien. Je me met à sourire, en voyant comment il s'y prenait pour donner son goûter. Je m'approche doucement, et embrasse sa joue comme un remerciement. Il devrait savoir pourquoi le « remerciement ». Oh, également parce qu'il est irrésistible comme grand « enfant ». Je suis habitué à tomber que sur des bels hommes, maintenant. Il y avait mon mari qui était bel homme, maintenant Edwin qui sera le prochain. Je ne veux pas qu'il y en est. Je veux rester seule dans ma chambre, en train de culpabiliser pour ne pas avoir été davantage auprès de mon homme. Je devrais faire « l'avion » également pour occuper pendant qu'elle va sa marraine, ou même de la famille. Je permet souvent qu'on la nourrit à ma place, comme ça elle se familiarise avec « sa famille ». Je me remet à ma place avec un sourire aux lèvres, en voyant que mon trésor avait frappé dans ses menottes, au moment du bisou comme une approbativement de sa part sûrement. Je crois qu'elle est contente pour moi, du fait de rencontrer des inconnus aussi originale, et qui en plus travaille à l'hôpital..
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyDim 12 Mai - 8:34


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Les gens qui vous voient, peuvent aisément penser qu’on est une petite famille, qu’on n’est absolument pas des inconnus les uns pour les autres. La confusion est aisée en effet, la petite sur les genoux du père entrain de la nourrir et la mère qui regarde attendrie la scène. Pourtant, ce n’est pas ça, on est juste des collègues de travail qui apprennent à se connaitre petit à petit. C’est étrange mais c’est comme ça, je suis externe à cette petite famille décousue si j’ai bien compris ce que venait de me dire Elizabeth. C’est triste, parceque si le père est partit, en laissant deux magnifiques femmes seules, c’est un vrai dégueulasse, comment on peut faire ça ? Je ne comprendrais jamais. Enfin, il se peut que se soit plus grave et que le père soit mort. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, et je ne vais pas le demander, se ne serait pas très poli.

>>Si vous voulez parlez, pas à un médecin, juste à un ami, je suis là. Je sais qu’on ne se connait pas très bien, mais il est toujours plus simple de parler à un étranger. Lui dis-je d’une voix calme en posant une main sur la sienne.

Je sais qu’on pourrait penser que je sors cette phrase à chacun de mes patients, comme tout bon psychologue. Pourtant ce n’est pas le cas non plus. J’adapte mon discours en fonction de la personne que j’ai en face de moi. Et j’ai l’impression qu’Elizabeth à besoin d’un discours rassurant. J’espère qu’elle ne va pas prendre ça comme une tentative de psychologue raté, parceque ce n’est pas ce que je suis, et puis, je ne soigne que très rarement des adultes. Je n’ai pas beaucoup d’expérience avec eux, si celle que j’ai acquérit pendant mes années d’études et de stages, mais ça s’arrête la. Après, je me suis spécialisé alors j’ai arrêté de soigner des adultes. Et donc, je n’ai que de simples souvenirs d’un entretient psychologique avec quelqu’un de majeur.

>>C’est Maïwen qui va être contente de voir des nouvelles têtes alors.

Et puis elle aime les enfants ! Avec moi elle est capable de faire les pires bêtises du monde, de m’envoyer balader, et de me faire tourner en bourrique, mais pas les enfants. Avec eux elle est très gentille, si elle est mal placée et que ça la gène, elle attendra qu’il n’y ai plus d’enfants à côté d’elle pour pouvoir bouger, puis elle prend doucement toute la nourriture qu’ils lui présente. Franchement, elle à beau avoir son petit caractère de pisseuse, lorsqu’il y a un enfant autour d’elle, elle devient une crème et elle ne bouge plus. Elle m’étonnera toujours.

C’est étrange comment un enfant peut avoir ses préférences. Il serait logique que se soit sa maman qui arrive à la faire manger, mais pas en ce moment. C’est peut-être que mon avion fonctionne mieux que ce que j’aurais pensé. J’ai opté pour cette option, ne sachant pas quoi faire d’autre avec un bébé de sept mois qui refuse de manger. Finalement, je m’en sors mieux que ce que j’avais prévu. Moi qui pensais que mes sombres années enfantines allaient me suivre jusqu’à la fin de ma vie, et bien je me trompais peut-être. J’espère me tromper! J’espère ne jamais devenir comme mon père, ne jamais porter volontairement la main sur une femme ou sur un enfant. Je ne veux pas être ce genre d’homme !

Finalement, alors que je faisais voler mon super avion pour que la petite Ella daigne manger, je sentis quelque chose sur ma joue, c’était chaud, doux, agréable. Un bisou! Ce geste inattendu de la part d’Elizabeth fit plaisir à la petite, qui frappa dans ses mains. Pour ma part, je rougis légèrement. Ca doit être une des premières fois qu’on m’embrasse spontanément. Ah non, une fois j’ai aider une petite fille et la mère ne sachant pas quoi faire m’a sauter dessus et m’a littéralement embrassé. A la suite de ça, tous mes collègues m’ont charrié pendant des mois. Ah je ne sais plus où me mettre ! Qu’est-ce que je dois faire ? Lui en refaire un, ou alors non ? Y’a-t-il une signification derrière ce bisou ? La plupart des gens peuvent en voir, mais je suis inculte dans ce genre de démonstration d’affection, alors je ne sais pas….Ah quel idiot je suis par moment !


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyDim 12 Mai - 10:52


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

Je ne veux pas parler de ça. Je crois qu'on a suffisamment « souffert ». Je me rappelle quand elle a remarqué l'absence prolongée de son « père ». Il est préférable « d'éviter » le sujet de conversation. Je ne souhaite pas replonger, maintenant. Il est pourtant dur de ne pas « craquer » alors que nous évoquons mon mari. Il ne faut pas remuer d'ancienne « blessure » qui à la moindre occasion remonte à la surface. Je serre le poings doucement, en baissant légèrement mon regard, pour me frotter les yeux doucement. Il n'a jamais été question de voir un « psychologue » ou même « un médecin ». Il ne peut pas comprendre ma douleur de perdre mon homme. Il essayera de détourner le problème, ou de me faire comprendre les « morales », mais cela n'enlèvera pas mon « chagrin » et ma « peine ». Je ne me doperai pas de cachets, comme les grands « sportifs » et inutile d'insister cela ne marchera pas. Je ne veux rien à avoir avec « eux ». Il n'y a qu'à mon enfant, que je peux tolérer ça, car elle aura besoin de vivre « son enfance » le cœur léger.

« Si vous voulez parlez, pas à un médecin, juste à un ami, je suis là. Je sais qu’on ne se connaît pas très bien, mais il est toujours plus simple de parler à un étranger. » dit-il d'une voix calme, en posant sa main sur la mienne.

Je ne veux pas pour le moment. Il n'a jamais été « facile » d'évoquer mon mari. Il serait parti, en nous abandonnant, cela serait « possible ». Il ne s'agit pas uniquement d'une rupture, mais d'un départ « définitif ». Il y a cinq mois que le « cancer » nous l'a enlevé. Je serre doucement sa main, pour lui faire comprendre.. que j'apprécie son « aide » mais pour le moment, le sujet est « délicat » et pourrait me faire replonger. Il est toujours facile de parler à un inconnu, quand on a habitude du relationnel. Je peux essayer d'évoquer dans une « phrase » pourquoi nous souffrons toutes les deux. Je contrôlerai mes paroles, pour ne pas « souffrir » davantage. Il ne faudrait pas m'enfoncer, ou me faire replonger.

« il est.. mort.. d'un cancer.. cérébrale.. » répondis-je, en posant mon poignet sur ma bouche, tout en retenant mes « larmes » de couler.

Il suivait un traitement. Il avait même fait une « opération ». Il avait rechuté, et cela n'avait qu'empirer la situation. J'ai déjà failli le perdre pendant cette « opération ». Il avait perdu conscience. Je ne veux pas retomber « amoureuse ». Je ne veux pas revivre cet enfer, une deuxième fois. Je suis peut-être « égoïste », mais c'est normal après ce que nous avons vécu ensemble. Il faut me changer les idées. Je trouve que le « cheval » n'est pas une mauvaise idée, à présent. Je ne suis pas lunatique, mais changeante, en fonction de mes « humeurs ». J'en suis sûr qu'elle sera contente de voir un « cheval ». Il faut dire qu'en dehors des bruitages, des images pour enfants, et une peluche.. cela va l'impressionner beaucoup. Oh, ça sera sa « première fois » pour monter sur un cheval. Il va de soit qu'elle va adorer !

« C’est Maïwen qui va être contente de voir des nouvelles têtes alors. » affirme-t-il, en parlant de sa jument.

Oh, j'en doute même pas une minute. Il paraît que certains animaux adorent les enfants. Il se pourrait que ça soit le cas de sa jument. Il ne faudra pas s'inquiéter cependant, si elle se met soudainement à pleurer. Il faudra seulement la mettre dans « la poussette » avant de rentrer à la maison pour travailler. Et pour le moment, tout se passe très bien. Je crois qu'elle apprécie Edwin, ou peut-être est-ce parce qu'il se « ressemble » étant deux enfants. Oh, moins comme ça elle aura un ami du même âge qu'elle. Il est certain d'accepter plus facilement la nourriture d'un avion, ou d'un inconnu aussi mignon qu'elle, que de sa maman qu'elle connaît par cœur. Je peux la nourrir tout le temps, cela lui changera de voir une nouvelle « tête ». Je fais des efforts pour rester le plus de temps avec mon enfant. Je ne veux pas ressembler à mes parents. Ils n'ont jamais été là pour moi, et encore moins maintenant.

Je crois qu'il ne sait pas trop comment réagir à ma « bise ». Il n'y a rien de « sentimentale ». Je ne nies pas qu'il est bel homme.. mais ça s'arrête à un « ami ». Je ne peux pas me remettre de la mort de mon mari après cinq mois seulement. Je suis une femme « sentimentale » qui a besoin de temps. Je lui passe ensuite le biberon, après que le pots de compote soit terminé, ainsi que la bouillie au légume. Je l'observe, en train de gigoter étant impatiente de boire son « biberon ». Je crois que l'eau lui permet de mieux digérer les compotes. Je remet convenablement mon bébé, pour que sa tête soit plus élevé que le biberon. Il ne faut pas qu'elle s'étouffe, même si elle se débrouille très bien toute seule déjà. Il ne devrait pas tarder à terminer le biberon. Il n'y a pas beaucoup d'eau, seulement quelques centimètres.

« C'était bon, ma chérie ! Oh que oui, tu en as partout ! » dis-je amusé de la voir avec de la compote, avant de l'essuyer avec une « serviette » propre. « on va voir le « dada » maintenant ! » informe-t-elle à sa chérie, avant de la reprendre doucement pour avoir quelques moments, pour la déposer dans sa poussette.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyDim 12 Mai - 14:10


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Je pouvais aisément comprendre qu’Elizabeth ne veuille pas parler du deuil qu’elle a. C’est logique, on ne sait généralement pas mettre de mots sur ce que l’on ressent, on n’a pas envie de parler, et on se dit que personne peut nous comprendre. Tout le monde passe par une période similaire. Je ne suis pas passé par la, mais je n’aimais pas la personne qui m’a été enlevée. Pour moi, c’était un soulagement, une sorte de poids qu’on m’enlevait des épaules. C’était une chance pour moi, j’avais tant prié pour que ça se produise et finalement c’était arrivé. Il est absolument horrible de souhaiter la mort de quelqu’un, ce n’est pas humain. Pourtant, j’avais huit ans à l’époque et je ne souhaits qu’une chose, la mort de mon père. A ce moment, je me trouvais horrible, je ne me sentais pas comme tout les autres enfants qui aimaient leur père, et qui voulaient passer du temps avec. Non, pour moi j’étais un monstre, une erreur sur pieds, comment un gamin pouvait souhaiter ça du plus profond de son âme ?

>>Toutes mes condoléances. Je sais qu’il n’est pas facile de perdre quelqu’un que l’on aime…quoi que non en fait. Je ne peux qu’imaginer. Pour moi ça à été un soulagement, c’est bizarre à dire je sais… Lui dis-je tout en tenant tendrement sa main dans la mienne.

Seul quelqu’un qui à connu les mêmes souffrances que moi, et à qui on a volé une partie de son enfance peut me comprendre. Quelqu’un qui a perdu un être qu’il aimait profondément, de tout son corps et de toute son âme ne peut pas comprendre le soulagement que j’ai ressentis lorsqu’on m’a apprit la mort de mon père. Quelqu’un qui perd un être qui lui est cher doit se demander comment j’ai le droit de dire ça. Mais quand on a vécu ce que j’ai vécu, quand on a vu ce que j’ai vu on se dit qu’il est plus logique que se soit un soulagement que j’ai ressentis à ce moment. Cependant, ce n’est pas parceque j’ai perdu mon père que j’ai pu vivre. Par la suite, je me suis occupé de ma mère, je la consolais durant les longues nuits où elle pleurait toutes les larmes de son corps, j’ai fait certaines tâches de la maison. Tout ça par un petit garçon de huit ans. Je n’ai pas eu d’enfance, c’est peut-être pour ça que je suis un grand enfant.

Lorsque le repas de la petite Ella fut finit, sa maman me tendis le biberon, et la repris ensuite, une fois tout le repas terminé. Dans un sens, j’étais soulagé, j’avais peur de faire quelque chose de mal, de blesser ce petit bout tout mignon. Je sais qu’il n’y a aucuns risque parceque je faisais extrêmement attention à mes gestes, mais comme je n’ai pas l’habitude d’avoir d’aussi jeunes enfants dans les bras je suis un peu stressé. Une fois la petite nettoyée de la compote qu’elle avait sur le visage, je finis mon café, j’ai besoin de cette dose de caféine sinon je vais m’endormir sur place ! Ce ne serait pas marrant, étant donné que j’ai promis à ces deux femmes d’aller voir mon cheval.

>>Alors mesdemoiselles, prêtes à aller au manège ? Leur demandais-je avec un certain entrain dans la voix.

Au moins de cette manière mère et fille allaient pouvoir se changer les idées, et ne plus penser à la douleur qu’elles doivent toutes les deux ressentir. Si j’ai pu les faire penser à autre chose le temps d’une après-midi et bien je serais extrêmement fier de moi. Même si pour ça je vais enchainer deux jours sans avoir fermer l’œil. Le bien être des autres passe souvent avant mon bien être. Je peux toujours aller au lit dès que j’aurais fini mon services, mais ces deux femmes sont triste, très triste, et pour le moment les amuser, et les faire sortir est ce qu’il faut faire. Ne surtout pas les laisser toutes les deux, à ruminer le deuil et à vivre avec. Ok, Elizabeth vivra avec ce manque au quotidien, logique, mais avec le temps la douleur va s’estomper, du moins, je le crois. Pour ma mère, la douleur n’est jamais partie, elle est toujours présente. Donc, en fin de compte, j’hésite à dire si la douleur s’estompe au fil du temps, je ne sais malheureusement pas y répondre à cette question.


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyDim 12 Mai - 15:56


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

Je souhaite ça à personne. Je comprend la douleur qu'on « ressent ». Je l'ai également découvert, en annonçant le « décès » d'une personne. Il est dur de dire à quelqu'un, que tel ou telle est « décès ». Je m'en rappelle parfaitement. Je revois encore ce moment, ou mon mari est comme endormi dans la chambre. J'ai dû affronter ça toute seule, en essayant de surmonter sa « mort » et de calmer l'inquiétude de mon enfant. Je suis devenu « mélancolique » me mettant à pleurer, à chaque photo, ou souvenir qui me rappelait mon mari. Je ne voulais pas sortir de ma chambre, et même maintenant.. J'ai encore du mal, de temps en temps. J'ai cependant trouver ma « force » de me battre : mon enfant. Je me bat chaque jours. Je fais en sorte de m'en sortir. J'ai du mal peut-être, mais ce n'est qu'un début. Il faut du temps pour réussir à faire le « deuil » d'un proche, ou d'une personne.

« Toutes mes condoléances. Je sais qu’il n’est pas facile de perdre quelqu’un que l’on aime…quoi que non en fait. Je ne peux qu’imaginer. Pour moi ça à été un soulagement, c’est bizarre à dire je sais… » explique-t-il, tout en tenant ma main tendrement dans la « sienne ».

Je vais paraître « bizarre ». Je haïs les « condoléances ». Il n'y a rien de « personnel ». Je ne supporte pas quand ça tombe sur moi. Je vois des sourires moqueurs, ou des personnes qui le disent par « obligations ». Il n'est jamais « facile » de perdre quelqu'un. Il y a des choses qu'on peut se remettre, et d'autre « non ». J'ai certes « blessures » qui ne s'effaceront pas. Le temps n'y changera rien. Il est dur d'imaginer la souffrance de quelqu'un. Il n'y a pas longtemps, une femme m'a dit que la douleur est différente.. pour chaque personne, même si c'est la mort d'une même personne. Je peux affirmer que c'est « étrange » mais ça doit sûrement venir de quelque part. Je tourne la chose dans tous les « côtés ». J'ai peut-être trouver.. il a du ne pas en souffrir peut-être parce que la personne n'a pas été « proche » de lui, ou qu'elle a été « violente » cela peut arriver, ou c'est qu'il cache sa douleur, ne voulant pas l'avouer. Je suis une personne « réfléchi » effectivement.

« Merci beaucoup ! Il faut le vivre pour « comprendre » ! Oh, ça dépend si la personne a souffert à cause de la personne, ou qu'elle n'a pas été autant proche.. cela peut-être compréhensible ! » remerciais-je, tout en expliquant mon point de vue sur « la douleur ».

Je surveille la poussette, en terminant également mon « café ». Je ne veux pas d'un autre accident, maintenant. Je regarde de nouveau ma choupinette, qui se met encore à faire le monstre, tout en tapant des pieds. Je dois bien avouer qu'elle est « dynamique » pour son âge. Je ne peux pas payer, cela me fait « bizarre » pour la première fois. Je n'ai pas habitude qu'on me paye un « restaurant » ou même un « café » depuis sa mort. Je vais devoir aussi la changer, dans quelques heures. Je sais déjà quelle robe, demain elle va pouvoir mettre. Je vais devoir m'en séparer pour la déposer chez la nounou. Je crois que mon travail me prend trop de temps. J'ose me plaindre de mes « parents » alors que je suis comme eux. Je m'en sors cependant, mais cela ne doit pas empiéter sur ma vie familial.

« Alors mesdemoiselles, prêtes à aller au manège ? » nous demande-t-il, avant qu'elle se mette à frapper dans ses mains, comme pour suivre le rythme d'une « chanson ».

Je commence à la pousser doucement, en m'avançant pour pouvoir le « suivre » jusqu'à son cheval. Je lui remet dans sa bouche sa « tétine », en voyant qu'elle me regardait en bougeant de nouveau dans sa poussette. Je n'aime plus sortir « dehors » depuis un moment. Je cherche cependant à me rassurer, en venant parler à quelqu'un, ou même en regardant de temps en temps mon enfant. Je ne sais pas quel « diable » était là. Je ne pue m'empêcher de prendre sa main. Je ne suis pas amoureuse. Je cherche du réconfort, ou être rassurer.. et vu que c'est un ami, et collègue, ben ça me rassure de pouvoir le tenir, comme pour m'empêcher de sombrer de nouveau. Je ne sais pas, mais ça me fait drôle tout de même. Je suis légèrement rouge, en ce moment, ne sachant plus ou me mettre. Je ne suis pas « timide », pourtant. Je me demande, si c'est parce qu'il est bel homme..ou que c'est quasiment un inconnu que ça me fait « cet effet » sur moi. Il s'est soudainement stoppé. Je suppose que ça doit être là. Je crois bien qu'elle a déjà trouver le cheval. Je la vois bouger tout le temps, en faisant des gazouillements, pour pouvoir parler, mais elle ne pourra que dire « papa » ou « maman » dans quelques mois uniquement. Je relâche doucement ma main, en observant les alentours.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyDim 12 Mai - 18:53


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Ah pourquoi j’avais commence à parler de la mort, du deuil et de tous les sentiments que l’on peut ressentir à la suite de tells évènements? C’est un sujet extrêmement délicat, et je n’aime pas forcément en parler. Chaque individu à sa façon de voir la mort, s’il y a quelque chose après. On ne vit pas notre deuil de la même manière, certaines personnes restent dans le déni éternellement, ne voulant pas admettre que l’autre ne vit plus. Certains vivent très bien leur deuil, des gens comme moi en fait. Mais il y a une raison caché, une raison valable. Ce n’est pas pour autant que tout va bien dans leur vie. Certains viennent en consultation car ils se sentent honteux de se réjouir de la mort d’un proche. Ils ne savent pas pourquoi ils sont heureux, ou alors ils veulent parler tout simplement. Et nous sommes là, nous psychologues, à écouter tout les malheurs des gens. C’est notre choix d’être cette oreille attentive pour les autres, d’être la personne qui tentera de les aider. Par moment c’est un rôle pesant, et nous devons aller voir un de nos confrères pour vider notre sac à notre tour.

>>C’est tout à fait vrai, certaines personnes méritent tout simplement de mourir, dis-je d’une voix lasse.

Apprend à la fermer Edwin ! Elle vient de perdre son mari et toi tu lui dis que certaines personnes méritent la mort. T’es vraiment le pire imbécile qui puisse vivre sur cette terre ! Je n’ai jamais mesuré l’étendu de mes paroles, je parle sans me rendre compte de ce que je dis par moment. Il m’arrive souvent de mettre les pieds dans le plat à cause de cette particularité. Par la suite, lorsque je me rends compte de ce que je viens de dire, je culpabilise, et j’essaye par tous les moyens de me sortir de la situation délicate dans laquelle je me suis mis tout seul. Ce qui n’est pas aisé par moment, je bégaye, essaye de dire quelque chose de compréhensible et de logique, mais généralement ça rate, et complètement.

Une fois notre café finit, je payais l’addition, je l’avais invitée, je paye c’est logique ! Elle remit sa petite fille dans la poussette et nous allions en direction de l’écurie pour voir Maïwen. La pauvre, elle doit m’attendre avec beaucoup d’impatience, du moins je l’espère. Alors que nous marchions tranquillement, je sentis quelque chose se glisser dans ma main. Je jetais un rapide et discret coup d’œil pour voir que la jeune femme me tenait par la main. Ca ne me dérangeais absolument pas, je ne savais juste pas quoi faire. C’est la première fois que ce genre de chose m’arrive. En réponse à sa, je lui serrais doucement la main, pour la réconforter, pour lui prouver que je ne suis pas qu’un psychologue qui écoute. Et puis, au diable ce que peuvent penser les gens dans la rue, au final, ils ne nous connaissent pas et ne savent pas ce qu’on a vécu. S’ils se permettent de nous juger, parceque ça les dérange ou tout simplement parceque ça les choques, qu’ils le fassent, moi ça ne me dérange absolument pas. Ce qui n’est peut-être pas le cas d’Elizabeth en fait. Au final, on pouvait aisément passer pour un jeune couple avec enfant, alors que ce n’était absolument pas le cas.

Lorsque nous arrivons, je les entrainais directement vers le box de Maïwen. Cette dernière était très étonnée de voir des nouvelles têtes. Tellement qu’elle arrêta de manger son foin et qu’elle passa la tête par l’ouverture du Box pour leur dire bonjour à sa manière. C’est-à-dire, en hennissant très fort, et en approchant de très près son bout du nez pour les sentir, mais surtout pour les salir. Ah elle ne peut absolument pas s’empêcher de faire quelque chose comme ça. Cependant, lorsqu’elle remarqua qu’il y avait un jeune enfant avec nous elle se calma directement. Je lui mis son licol et la sortit, ainsi elle pourrait se rendre compte plus facilement des personnes qui l’entourent. Elle est habituée à ne voir que moi, alors je ne sais pas ce qu’elle pourrait faire.

>>Voila, je vous présente Maïwen ! Elle aime salir les gens, ce qui explique que vous serez bonnes à aller au bain quand vous rentrerez. Expliquais-je un sourire aux lèvres.


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyDim 12 Mai - 19:56


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« C’est tout à fait vrai, certaines personnes méritent tout simplement de mourir. » répondit-il, à ce que je venais de lui répondre précédemment.

Je ne peux m'empêcher de sortir un ricanement. Il n'arrêtera pas de me surprendre, décidément. Je crois qu'il doit être également un « sacré » numéro. Je doute que cela pourrait paraître « mauvais » de la bouche de quelqu'un. Je ne peux reprocher à un enfant, de dire n'importe quoi, ou même de dire des âneries, qui ne sont pas censé toucher tout le monde. Il doit sûrement parler de cette personne dont il ne regrettait pas « sa mort » et non de mon mari. Il a tellement de chose à « apprendre » comme les enfants. Je me doutai pas que j'allais tomber sur un adulte restant éternellement adolescent. Je crois que ça s'appelle « le symptôme de peter pan ». Je dois dire, qu'il représente parfaitement ce symptômes. Il ne veut pas grandir sûrement à cause d'un « enfance » douloureuse, ou trop stricte un peu comme moi..

« un grand enfant, voilà ce que vous êtes ! On ne peut reprocher à un enfant de dire des « âneries » ! Je comprends mieux pourquoi Ella vous apprécie ! » rajoutais-je, en reportant mon regard sur mon enfant, qui se mit soudainement à sourire bêtement.

Je n'ai pas intention de le « vexer ». Je dis simplement que deux enfants ne peuvent que s'apprécier. Je trouve que ça à du bon, personnellement ça permet de mettre « la bonne humeur » et de pouvoir rien « regretter ». Et comme par hasard, ça nous permet de nous redonner le « sourire » quand nous avons perdu tout « espoir ». Cela ne durera que le temps d'une après-midi. J'aimerai avoir quelqu'un, pour m'empêcher de replonger. Je doute cependant que cela soit une bonne idée. Je risque de le perdre encore une fois. Je ne suis vraiment pas « doué » pour garder mes hommes. Je ne veux pas retomber « amoureuse ». Je sais que ma mère cherche à me remettre avec un homme. Je crois que dés qu'elle sera que j'ai passé mon après-midi avec « Edwin ». Je vais vivre un vrai enfer, avec un questionnaire qui durera une « éternité ». Je doute qu'elle le fait exprès, mais elle veut seulement que j'oublie « mark » du moins que je fais mon « deuil » mais ça n'arrivera pas. Je ne peux pas me remettre de la mort de mon homme. Je l'ai aimé éperdument, c'est comme enlever une partie de « mon cœur ». Il peut guérir avec de « l'amour » mais faut de la volonté. Je n'ai pas cette volonté de m'en remettre, ou de recommencer une « nouvelle » vie.

Il nous guide à travers « les box » pour nous emmener vers sa jument. Je crois qu'elle est autant surprise que ma choupinette. Je vois qu'elle me regarde étonnée de voir un « cheval » pour la première fois. La revoilà qui se met à gigoter partout, tout en souriant amusé quand le cheval se met à nous éclabousser. Je crois qu'une douche, sera la bienvenue ce « soir ». Ella en redemande, non mais elle s'arrêtera jamais. Je crois qu'elle va bientôt terminer dans la « poussette ». Je m'approche doucement de la jument, en prenant la main de mon enfant. Je la dépose doucement sur l'animal, quand elle se met à faire un « oooh ». Je me met à sourire, en voyant qu'elle apprécie beaucoup la jument. Elle va me demander un « cheval » quand elle sera grande. Je sens qu'elle va me harceler, pendant quelques temps. 

« Voila, je vous présente Maïwen ! Elle aime salir les gens, ce qui explique que vous serez bonnes à aller au bain quand vous rentrerez. » présente-t-il, avant de nous expliquer qu'on devra prendre un bain en rentrant.

Je devrais la réveiller pour la « douche ». Je ne suis pas sûr qu'elle apprécie, cependant. Je crois qu'elle va mettre à pleurer, ou à râler pour faire comprendre « son opinion ». Je vois bien ça, qu'elle aime salir les personnes, et la petite « fille » adore se faire salir par un cheval. Je me vois mal la changer toutes les cinq minutes, parce que mademoiselle se met à « rigoler » uniquement quand on vient de la salir. Il n'y a aucun soucie, ça part très bien à la machine, mais cela n'est pas très propre de se salir 24h/24 tout ça pour amuser les « enfants ». Je me demande si vraiment elle a conscience qu'elle est plein de boue, maintenant. Je crois qu'elle va prendre ça pour du « chocolat » et non ça n'est pas du chocolat. Je ne peux même pas lui en donner. Je pourrais bien dans des yaourts, mais si c'est pour qu'elle s'en mette partout. Je regarde en souriant Edwin, appréciant le mal qui se donne pour nous redonner le moral, ainsi que le « sourire » à toutes les deux. Je crois que c'est la première fois que quelqu'un se donne autant de mal. Il faut dire que peu de personne accepte de se soucier de moi, après « ma mélancolie » qui me rend désagréable. Il n'y a que ma mère qui essaye tant bien que mal de me supporter cependant.

« enchanté Maïwen » dis-je, en caressant doucement la jument. « Ella adore se faire salir par Maïwen ! Je la vois depuis tout à l'heure, en train de rigoler ! » rajoutais-je, en observant mon bébé qui gigotait de nouveau. « Je crois qu'une bonne douche ne sera pas de « refus » après une après-midi pareille ! » expliquais-je, en reportant mon attention sur le bel homme.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyLun 13 Mai - 18:41


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Pourquoi avait-elle ricané? C’était tout à fait sensé ce que je venais de lui dire, c’était basé sur une expérience vécue, et certains de mes confrères peuvent confirmer qu’une personne qui est heureuse de la mort de quelqu’un n’est pas forcément un dérangé mental. Il y a pleins de personnes qui sont dans ce cas, et il n’est pas toujours très facile de les aider à avancer et à se dire qu’elles sont tout à fait normal. Sur le coup, je me sentais un peu vexer, parceque je lui disais la vérité, et qu’elle ne voulait pas y croire. Ou alors, comme elle l’avait fait remarquer, elle pensait qu’il s’agissait de bêtises dites de la bouche d’un grand enfant.

>>Pourtant, ce ne sont absolument pas des bêtises. C’est du vécu, c’est quelque chose avec laquelle je vis constamment, et ce n’est certainement pas quelque chose que je dis sans réfléchir. Parceque être heureux de la mort de quelqu’un est absolument horrible lorsqu’on y réfléchit. Beaucoup de gens se pensent fou parcequ’ils ont été heureux lors d’un décès. Alors que, c’est parfaitement logique d’être heureux si la personne décédée vous a fait souffrir, ou pire, vous a battu… Lui expliquais-je en essayant de garder une voix neutre, mais ce n’est pas si facile que ça.

C’est une des premières fois que je parle ouvertement de ça. Je n’ai jamais aimé dire que mon père me battait et que j’ai été le plus heureux des garçons lorsqu’on m’a apprit sa mort. Je n’ai pas envie que les gens sachent que sa mort m’a fait plus plaisir qu’un cadeau de Noël déposé sous le sapin. Personne n’est au courant de cette partie de mon histoire, et heureusement. Je n’ai pas envie que des gens s’apitoient sur mon sort parceque j’ai été battus. C’est la dernière chose que je veux. Pour le moment, je veux aller de l’avant, ne plus y penser, et surtout ne jamais devenir comme lui, au grand jamais !

Une fois au manège, je leur avais présenté Maïwen, et pendant que ces demoiselles faisaient plus ample connaissance, je m’étais éclipsé vers la sellerie pour prendre tout le matériel dont j’avais besoin. En chemin, deux ou trois cavalières qui m’avaient vu arrivé accompagné me demandaient s’il s’agissait de ma petite famille. Elles me disaient que j’étais un cachotier d’avoir caché ma femme et ma fille, de ne pas leur avoir dit que j’étais papa. Elles ajoutèrent que la petite était absolument adorable et très mignonne. Malheureusement pour elles, ce n’était pas ma famille, juste une amie, une collègue. J’avais essayé de le leur faire comprendre, mais elles continuaient à faire leurs insinuations. Ce n’est pas que ces insinuations me dérangeaient, j’avais peur qu’elles blessent Lizzie, c’est pour cette raison que je leur expliquais calmement la situation. C’est une collègue qui vient de perdre son mari et je la fait sortir de chez elle pour qu’elle ne déprime pas, tout simplement.

Lorsque je revins, je plaçais dans la main de la petite, une toute petite brosse pour qu’elle puisse nettoyer Maïwen. Ca ne changera surement rien du tout, mais autant qu’elle s’amuse un peu, et ce n’est pas Maïwen qui va lui faire du mal. De mon côté, je m’activais pour qu’elle soit prête le plus rapidement possible pour faire une surprise aux deux femmes qui m’accompagnaient.

>>J’espère que vous n’avez rien de prévu, mise à part prendre un bain en rentrant. Lui demandais-je avec un sourire aux lèvres.

J’allais les emmener en balade ! Quoi de mieux pour décompresser, penser à autre chose et passer du bon temps ? Lorsque je n’ai pas le moral, que je suis un peu déprimé, ou alors tout simplement très fatigué, je pars en balade. Le grand air me fait du bien, il me ressource, me fait oublier tout les petits tracas que j’ai eu pendant ma journée. J’espère que se sera pareil pour elles deux. Je préparais donc Maïwen avec sa selle et sa bride, tout en me demandant si Elizabeth devinait ce qu’on allait faire. Une fois que la jument fut parée de tout ce qu’il fallait, je me retournais vivement vers les deux femmes.

>>On part en balade mesdemoiselles !


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyLun 13 Mai - 20:51


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Je ne voulais pas le « vexer ». Je suis peut-être un peu maladroite. Je voulais simplement dire que c'est une « ânerie » dans le sens de « raconter » ça à quelqu'un qui aurait perdu un proche, ou même un mari. Je ne l'ai pas mal pris cependant, comprenant qu'il ne parlait pas de « mon mari » mais uniquement de cette « personne ». Je ne peux pas être à sa « place » cependant. Je n'ai pas eu des parents « exemplaires ». Ils étaient toujours très « préoccupés » par leur travail. Je faisais de leur vie « un enfer » pour me venger de leur « absences ». Je voulais tellement avoir une famille « normal » qui s'occuperait de « moi ». J'ai eu beaucoup de mal à me familiariser avec les adolescents. J'avais un sérieux manque d'amour fraternel à « combler ». J'ai pourtant un sacré caractère, une vrai adolescente insupportable, qui essayait seulement d'attirer l'attention de quelqu'un qui voudrait de moi. Je crois que c'est là que « mon mari » m'a comme sauvé la vie. Je me suis senti aimé dés mon début dans cet hôpital. Je les voyais comme une deuxième famille.

« Pourtant, ce ne sont absolument pas des bêtises. C’est du vécu, c’est quelque chose avec laquelle je vis constamment, et ce n’est certainement pas quelque chose que je dis sans réfléchir. Parce que être heureux de la mort de quelqu’un est absolument horrible lorsqu’on y réfléchit. Beaucoup de gens se pensent fou parce qu’ils ont été heureux lors d’un décès. Alors que, c’est parfaitement logique d’être heureux si la personne décédée vous a fait souffrir, ou pire, vous a battu… » raconte-t-il douloureusement, en expliquant sa situation actuelle, tout en étant vexer.

Je n'en doute pas, une seule minute. Je dis simplement que c'est une « ânerie » de le dire à une personne qui a perdu quelqu'un. Je n'ai pas pensé qu'il disait ça « sans réfléchir ». Je l'ai définitivement « vexer », et c'était pas mon intention « principale ». Je ne pouvais pas le deviner, mais j'aurai réagi différemment en apprenant la « vérité ». Je ne trouve pas ça « horrible » seulement ça dépend du vécu de chacun. Je peux essayer de comprendre, qu'une personne ayant souffert à cause des « nazis » veulent la mort « Hitler », ou qu'une personne veut la mort d'un « meurtrier » pour la mort de quelqu'un […] Je ne comprends pas. Je ne comprend « vraiment » pas. Je ne sais pas comment on peut « battre » un enfant. Je haïs ces personnes, du plus profond de mon cœur. Je sais pourquoi maintenant il était « content ». Je l'aurai été également. Je peux garantir que si j'aurai été « sa mère » même si mes sentiments pour cet homme restait intact.. J'éloignerai Edwin. Je me prendrais même des « coups » pour le protéger. Je crois que s'il était encore en vie. Je lui cracherais dessus, en lui disant toute ma « haine » contre lui. Je lui aurai fait comprendre également.. qu'il serait mort, s'il venait toucher une nouvelle fois à « Edwin ». Je laisse couler une larme. Je crois que maintenant, il va croire qu'il va devenir comme « lui ». Il ne deviendra pas comme lui. Il est un homme totalement « différent ». Je l'aiderai pour rester sur la bonne « voie » si besoin. Je ne veux plus qu'il souffre. Je sais c'est surprenant de ma part. J'ai seulement du mal à me remettre des choses émouvantes. Je ne peux pas croire que des hommes comme ça « existent ». Je prend sa main doucement, en caressant sa « joue » tendrement.

« .. maintenant c'est terminé, tu ne souffriras plus, Edwin.. tu n'es pas obligé de vivre avec ça, tu peux recommencer une nouvelle « vie ».. plus personne ne te touchera maintenant, je te le promets.. et c'est compréhensible, que tu es voulu sa « mort ».. et tu n'es pas un monstre, tu es tout à fait normal.. cependant je t'interdis de dire que tu es comme « lui ».. vous êtes deux hommes différents.. » pensais-je vraiment, en appuyant sur mes propos, voulant lui faire comprendre qu'il n'est plus « seul ».

Je dis ça uniquement, parce que j'ai « conscience » qu'après ses « horreurs » il va penser être comme cet homme. Je ne me rend pas compte cependant des mes « paroles », mais je vais tout de même les respecter. Je tiendrai « parole » étant son amie, et ne voulant que son bonheur. Je sais que c'est plutôt « étrange ». on aurait pu croire qu'on était « ensemble », mais nous ne sommes que collègue. Je promets de ne plus « apitoyer » sur moi-même avec la mort de « mon mari » ou de mon enfance. Je veux qu'il soit heureux pour une après-midi. Il n'est plus tout « seul » maintenant, et si besoin également il pourra compter sur « moi ». Je suis peut-être mélancolique, mais m'en sort tout de même grâce à mon enfant. Je me battrais pour lui également, s'il ne peut plus se « battre ». Je fais plus qu'une amie, peut-être.. Je ne veux pas qu'il souffre seulement. Il a tant fait pour nous aujourd'hui, qu'il m'est impossible de ne pas lui être redevable, surtout que je l'apprécie beaucoup tout comme ma choupinette. J'en suis sûr que si elle comprendrait, et qu'elle serait du même avis que moi.

Je regarde l'enfant qui s'amusait à nettoyer Maïwen. Je prend sa minuscule main, pour maintenir la « brosse » et lui montre exactement les « gestes ». Je l'observe discrètement, tout en surveillant mon enfant qui souriait bêtement, contente de s'occuper pour la première fois d'un « cheval ». Je ne m'en rend pas compte, mais dans sept mois elle marchera, et dira ses premiers mots comme « papa » et « maman » même s'il ne sera certainement pas à ses « côtés » ou du moins qu'une photographie. Je me demande, cependant ce qui « l'active » autant. Il pourrait profiter avec « nous » deux.

« J’espère que vous n’avez rien de prévu, mise à part prendre un bain en rentrant. » demande-t-il, espérant de profiter ce moment ensemble.

Je ne crois pas qu'on a prévu « quelque chose ». Je pense que même s'il y avait vraiment quelque chose de prévu, ma choupinette ne voudra pas repartir maintenant. Je serais donc dans « l'obligation » de rester. Je ne peux donc pas refuser de rester longtemps. Je suis incapable de refuser quelque chose à mon enfant. Je sais que je suis trop « mère poule » malgré mes absences. Je veux me racheter, et surtout être avec « Ella » le plus longtemps « possible ». Je ne veux pas être comme mes parents. Je me répète, mais j'ai l'impression d'être comme « eux ». Je l'interdis de dire qu'il est comme lui, alors que moi-même c'est ce que je me « répète » inlassablement. Je ne vaux pas mieux que les autres. Je crois seulement qu'il mérite le « bonheur ». Je l'observe toujours en train de préparer la jument. Oh, il y en a une qui va être « heureuse » soudainement. Je devrais mettre la poche kangourou pour qu'elle « voyage » avec moi. Je vois tout de même qu'elle se débrouille bien à la peigner.

« On part en balade mesdemoiselles ! » nous fait-il la surprise, pour étonner la petite qui se met directement à se retourner.

Je regarde la réaction de mon enfant. Je retiens la « brosse » qui tombe, au moment ou elle se met de nouveau à gigoter. Je dépose l'objet à côté pour ne pas l’abîmer. Je vais ensuite près de la poussette pour mettre la poche kangourou. Je met ensuite dedans la choupinette, qui se met à bouger. Je suppose que je suis censé « monter » en première. Il se pourrait qu'il soit « galant » en plus. Je m'approche de la jument. Je vois l'observe se « baisser » pour m'aider à monter avec le bébé sur la poche kangourou. Je la remercie, en la caressant doucement. Wouah, ça fait super longtemps ! Je n'ai plus autant habitude. Je suis censé prendre les rennes ou pas ? Je ne garanti pas qu'on aille loin. Je suis mauvaise « cavalière » ayant arrêter « l'équitation » à dix-huit ans. Je serais plus rassuré, si c'est Edwin qui prend les « rennes ». Je me demande s'il va monter, ou nous guider à pied. Il était censé faire sa « balade » sans nous au départ. On va lui empêcher de se promener avec sa jument.

« wouaah ça fait super longtemps ! » m'étonnais-je, avant de reporter mon attention sur ma choupinette qui adorait être en hauteur. « tu nous accompagnes, j'espère.. cela serait dangereux de me laisser toute seule ! » expliquais-je ayant une mauvaise notion du temps, mais également de l'équitation.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyLun 13 Mai - 22:01


Let’s Have Some Fun! feat Elizabeth Corday+ Edwin Pignon



C’est gentil de sa part de vouloir me remonter le moral, en me disant que je n’étais pas comme ce père que j’haïssais du plus profond de mon âme. Pourtant, je ne suis pas convaincu que je ne deviendrais pas comme lui. J’ai très peur de finir comme lui, de porter des coups sur ma famille, de les blesser et de les envoyer à l’hôpital. C’est ma plus grosse hantise, c’est une des raisons pour laquelle je ne suis pas encore en couple, j’essaye de retarder cette échéance. Je n’ai pas envie de faire souffrir les gens que j’aime, je veux les voir avec le sourire et en bonne santé, et je suis persuadé que ce n’est pas au près de moi qu’ils seront le mieux. Je me trompe peut-être, et même très certainement, mais je n’ai pas envie de le savoir maintenant.

Le contacte de sa peau sur la mienne eu un effet électrisant, je ne m’attendais pas à cette réaction. Enfait, je ne savais pas vraiment à quoi je m’attendais, c’est une des premières fois qu’une femme agit comme ça avec moi. C’est tout nouveau, et je ne sais pas vraiment comment réagir face à ça. Alors, je pris délicatement sa main qu’elle venait de poser sur ma joue dans une main et la gardais en la serrant doucement pour la remercier. Puis, je posais mon regard dans le siens et lui répondis :

>>Je vis avec depuis que je suis tout petit, et ça me hantera encore. Et je pense que je deviendrais comme lui, son sang coule dans mes veines, je suis son fils après tout, et on a tendance à reproduire les mêmes gestes que nos parents. De plus, une fois qu’il était mort, j’ai du m’occuper de ma mère, j’ai jamais connu l’amour parental, du moins de ce que je me souviens, alors je doute que je deviendrais un homme meilleur que lui.

Par moment il m’arrive de revoir ses poings s’abattent sur moi, ses mains me saisir avant de me lancer dans un coin de la pièce. Je revois ma tête heurter violement le sol, mon sang couler, mes bleus qui apparaissaient sur mon corps, ou mon bras dans le plâtre. Toutes ses blessures sont encrées en moi, et certaines sont marquées sur ma peau grâce à des cicatrices, pour que jamais j’oublie l’enfer que j’ai vécu pendant huit années. Je vois aussi les coups portés sur ma mère, leurs engueulades, les cris de terreurs de ma mère, et ensuite les excuses de mon père. Et ma mère les croyaient, elle pensait qu’il allait devenir un homme meilleur…La bonne blague. Ces cauchemars hantent mes nuits, et m’empêchent de dormir, ou me réveillent durant la nuit. Pourtant, avec le temps, je devrais en faire de moins en moins des cauchemars, mais ce n’est pas le cas, j’en fais toujours autant. Il y a peut-être une raison, mais je n’ai pas envie de parler de mes soucis avec quelqu’un, alors je ne trouverais jamais le moyen de me défaire de ses cauchemars qui me hantent.

Je regardais la petite Ella s’occuper de Maïwen, ça avait l’aire de lui plaire en plus. Je sens qu’elles vont souvent venir voir la jument avec moi. Ca ne me dérangerait pas en plus, et je ne crois pas que ça dérangerait Maïwen, elle qui aime les enfants. Ca nous ferais de la compagnie en plus, et de la bonne compagnie. Enfin, on verra bien si Elizabeth accepte de revenir, se serait bien. Je ne le lui avouerais pas, ce n’est pas dans mes habitudes, j’espère juste qu’elle dira oui si jamais je lui demande de revenir un jour avec moi. Je sais qu’il ne doit pas être facile pour elle. Elle vient de perdre son mari il y a seulement quelques mois, et elle tombe sur moi et on fait déjà es activités ensemble. Elle doit être légèrement perdue la pauvre.

Après avoir mis Ella dans une poche kangourou, elle monta à cheval, et me demanda si je venais, ce qui était préférable parcequ’elle n’avait plus pratiqué depuis longtemps. Au début, j’avais prévu de marcher à côté, ce qui ne me dérange pas en fait, mais finalement, j’optais pour la solution, je monte avec. Si on ne fait que marcher, Maïwen tiendra le coup. Je pris donc place derrière Elizabeth, pris les rênes et demanda à Maïwen d’avancer.

>>T’as déjà monté à cheval Elizabeth ? Je n’avais pas fait attention…mais je venais de la tutoyer, c’était sortit tout seul, j’espère que ça ne va pas la déranger.


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyMar 14 Mai - 16:11


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« Je vis avec depuis que je suis tout petit, et ça me hantera encore. Et je pense que je deviendrais comme lui, son sang coule dans mes veines, je suis son fils après tout, et on a tendance à reproduire les mêmes gestes que nos parents. De plus, une fois qu’il était mort, j’ai du m’occuper de ma mère, j’ai jamais connu l’amour parental, du moins de ce que je me souviens, alors je doute que je deviendrais un homme meilleur que lui. » explique-t-il de son point de vue, sur son avenir personnel.

il ne faut pas être figé dans le « passé ». il faut aller de l'avant, et garder en mémoire uniquement des « pensées » positives. Il ne deviendra pas comme « cet homme ». Il est peut-être son enfant, et a du sang de ses parents, mais ça n'a aucune « incidence » sur son « avenir » en lui-même. Il est le seul à pouvoir choisir sa « destinée » et ses « choix ». Il veut peut-être « tester » pour être convaincu. Je ne crois pas que ça soit « les gestes », mais plutôt « les erreurs ». Il ne faut tout de même pas aller à l'excès des parents. Je ne devrais pas lui dire, mais une « amie » s'est fait violer et battre par son paternel, cela ne l'a pas empêcher d'avoir deux enfants, et de former une famille. Il y a des moments, ou elle s'en prend aux enfants, mais uniquement pour les « protéger ». Je n'ai jamais connu l'amour parental, également. Je suis allé de main en main, ayant des parents indisponibles. Je n'ai jamais eu d'affection, ou même d'attention de leur « part ». Je suis tout de même arrivé à une mère pas exemplaire, mais qui vaut mieux que « la mienne » cependant. Je serre doucement sa main, avant de lui répondre.

« et alors.. que tu sois son enfant, ne veut absolument rien dire. Je rectifie, on reproduit les mêmes erreurs que nos parents, mais cela ne va pas l'excès. Je n'ai pas connu l'amour parental également. J'ai toujours voyagé dans les bras de « nounou, baby-sister » parce que mes parents étaient toujours au « travail ».. et cela ne m'a pas empêcher d'être une « bonne » mère.. » répondis-je, en lui faisant comprendre que cela ne signifiait pas, qu'il allait devenir comme son « père ».

Il faut cesser de parler de « malheur ». Il y a une longue balade qui nous « attends ». Il faut qu'il prenne les « rennes » cependant. J'ai arrêté l'équitation, y a bien trop longtemps pour être « la cavalière » maintenant. Je ne suis pas rassurée, rien qu'à l'idée de devoir « diriger » un cheval qui me ne connaît pas, et qui va sûrement être « perturbé » par le changement. Je vois cependant que cela plaît beaucoup à quelqu'un. Je suis en train de la regarder, en train de gigoter, tout en souriant de bêtement. Il se mit derrière moi, tout en prenant les « rennes » pour demander à Maïwen d'avancer doucement. J'observe les alentours, trouvant la vue « merveilleuse » à cette hauteur. Je crois n'être pas la seule, depuis un moment déjà « Ella » a cessé tout mouvement, en ouvrant grand la bouche. Cela me fait « bizarre » de remonter. Je sens la chaleur de son corps, tout en étant contre moi pour tenir les « rennes ». Je suis légèrement gênée, voire même déstabilisée. Il faut dire que ça fait que cinq mois, et me revoilà maintenant avec un homme. Je ne suis pas encore habitué, même si ce n'est qu'un ami.

« T’as déjà monté à cheval Elizabeth ? » me demanda-t-il, en me tutoyant pour la première fois.

Je montais auparavant, mais ça date de mon « adolescence ». J'ai abandonné, pour poursuivre plus sérieusement mes études dans la « médecine ». Je voulais sauver et guérir des personnes en danger. J'ai eu également à faire à mes « parents » qui me trouvaient pas « sérieuse » de me consacrer à un animal, qu'à mon avenir professionnel. Il voulait que je reprenne l'affaire « familial ». Il en était hors de question. Je savais que cela allait me conduire dans le même « chemin » que tous les deux. Je rêvais déjà d'une famille, et d'avoir un enfant.. même si mon travail comptait beaucoup. Bref, donc ou je suis déjà monté.. cela me permettait de me « libérer » et d'être en pleine « nature ». Je me rappelle même avoir confier « mes chagrins » et « mon bonheur » à ce beau étalon noir que m'avait offert quelqu'un. Je rêverais de revenir en arrière, seulement pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. J'ai tellement perdu, même la « meilleure » chose, mon homme.. Je pourrais lui annoncer, et même lui demander de ralentir son travail, pour ne pas négliger sa santé. Il aurait déjà commencé le traitement avant.

« oui jusqu'à mes dix-huit ans, après j'ai du me consacré à la « médecine ».. puis mes parents m'ont forcé à abandonner l'équitation, pour me plonger plus sérieusement dans mon avenir professionnel.. » expliquais-je tout en répondant à sa question.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyMar 14 Mai - 20:19


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J’ai du mal à croire que je ne vais pas tomber dans les travers de mon père. Il est vrai aussi que je n’ai jamais essayé de me mettre en couple pour voir si ça m’arrive. J’ai bien trop peur de refaire les mêmes gestes, de blesser quelqu’un que j’aime. C’est totalement exclu que je blesse une personne qui est chère à mon cœur. Il est possible que je ne fasse pas comme lui, que je sois un meilleur amant, un meilleur père, que je sois tout simplement meilleur que lui, mais je n’ai jamais testé, donc je ne peux pas dire si ça se produira ou pas. Elizabeth à l’air de penser que ce ne sera pas le cas, que je serais meilleur, mais elle n’a pas connu mon père et nous ne sommes pas assez proche pour qu’elle me connaisse entièrement. Avec le temps peut-être qu’elle apprendra à mieux me connaitre.

>>Je n’en suis pas si sûr moi. On ne réagit pas tous pareil, et j’ai peur de ma réaction, j’aurais horreur de moi si je reproduisais la même chose et que je volais l’enfance d’un de mes enfants. C’est horrible d’avoir perdu cette belle période de la vie.

Je parle en connaissant cette sentation. Je ne veux pas qu’un enfant vive la même chose. Durant l’enfance on doit être heureux, insouciant, rire et s’amuser et pas crever de peur tout le temps, être caché des heures dans des coins sombres pour ne pas être vus. Mais le plus horrible dans tout ça, c’est de vivre si proche de la mort si jeune, d’être déjà à cet âge là conscient que la mort nous guette. On grandit trop vite, et on a déjà des problèmes sur les épaules trop tôt. Ce n’est pas ça l’enfance ! C’est tout sauf ça ! Et je ne comprends toujours pas comment des parents peuvent voler cette période de la vie à leur propre enfant. C’est absolument horrible !

Lorsqu’on partit en balade, je vis que la petite fille était absorbée par le paysage qui défilait sous ses yeux. Elle ne bougeait plus, ce qui devait soulagée sa mère, qui devait avoir mal au dos à force d’avoir sa petite fille qui bouge tout le temps. Ce qui me faisait bizarre dans cette balade, c’est de sentir le corps d’Elizabeth contre le mien. C’est étrange comme sensation, ce n’étais pas dérangeant, c’était agréable se sentir une autre chaleur contre la sienne. Cependant, j’étais légèrement gêné et déboussolé, je ne savais pas vraiment quoi faire. J’avais envie de descendre, mais d’un autre côté, j’étais bien contre elle. Ah quelle situation étrange.

>>Oh, pourtant il n’y a pas mieux comme sport, enfin pour moi. Mais maintenant, tu sais que si tu as une petite envie de monter à cheval tu n’as qu’à me le dire.

Je ne comprends pas comment on peut demander à un enfant d’arrêter sa passion. Surtout l’équitation, car le cheval est une thérapie, et ils aident au développement des personnes. Et puis, c’est un ami, on lui confie tout nos malheurs, tous nos bonheurs. Il nous accompagne dans toutes les étapes de notre vie. Je sais que c’est un achat conséquent, et qu’il y a des responsabilités à avoir, mais ça nous apprend à s’occuper d’un être vivant, d’être responsable tout simplement. Alors je ne comprends pas comment on peur demander à son enfant d’arrêter. Et si c’est un problème pour les études, il est toujours agréable d’aller souffler un moment ailleurs et d’aller au grand air. Enfin, chacun voit ça à sa manière.

>>Elle à l’air d’apprécier la balade Ella, c’est cool. Tu crois qu’elle va s’endormir, ou alors elle sera tellement captivée qu’elle restera éveillée ?

Oui, je ne connais pas cette petite famille depuis longtemps, mais je les aime déjà, c’est étrange. Et puis, j’aime les enfants, alors je ne peux pas m’empêcher d’être à l’écoute de la petite Ella.


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyMar 14 Mai - 21:17


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« Oh, pourtant il n’y a pas mieux comme sport, enfin pour moi. Mais maintenant, tu sais que si tu as une petite envie de monter à cheval tu n’as qu’à me le dire. » m'invite-t-il sans vraiment le dire, à voix haute.

Je suis du même « avis » que lui. Il n'y a pas mieux comme « sport » que l'équitation. Je pouvais me confier à un compagnon, qui ne te « juge » pas, et qui t'écoute d'une oreille « attentive ». Je me sentais moins seule, et abandonnée. Je ne voulais pas quitter le « box », et avait même dormi deux fois auprès de mon étalon. Je crois que c'est à ce moment là, qu'elle voulait que je « vende » mon cheval. J'ai voulu m'interposer, mais mon « père » m'a frappé violemment pour la première « fois ». Je ne le reconnais même plus. Je prend ça pour une « invitation ». Je n'aime pas m'imposer, ou déranger. J'accepte volontiers. Je ne voudrai pas m’immiscer entre « le cheval », et son cavalier. J'ai également du travail. Je ne suis pas comme mes « parents », mais j'ai des « obligations » et des patients qui m'attendent. Je fais cela uniquement pour « Ella ». Je veux qu'elle ne manque de rien, sans pour autant être « pourri gâtée ». Je serais mettre les « limites » en étant une bonne « mère » en même temps.

« mes parents sont de très « connu » chirurgiens, et ils veulent que leur « enfant » soit exemplaire, donc pas de distraction envisageable.. quand on est « riche à souhait », on exige le maximum de son enfant.. » expliquais-je clairement ma situation familial, qui n'est pas une « enfance » idéale. « Serais-une invitation M. Pignon ? Je ne voudrais pas m’immiscer entre vous deux ! » demandais-je avant de rajouter ma phrase de la « fin » avec un léger sourire amusé.

Il ne faut pas comprendre « mes parents ». Ils ont leurs « règles » même étant stricte, c'est le monde du « luxe » comme on dit. Il faut dire que tout à un « prix » maintenant. Je dois assumer mon milieu sociale. Je ne demanderai pas autant de mon enfant. Je veux seulement qu'elle soit bien « éduqué » et qu'elle ne soit pas une enfant « gâtée » qu'elle en devient « prétentieuse ». Je n'ai jamais été ce genre de personne. Je ne veux pas qu'elle devienne ce « genre » de personne. Je veux qu'elle reste l'adorable « puce » qu'elle a toujours été. Je la vois toujours autant plein d'admiration. Je crois qu'elle n'oubliera pas cette « journée ». Je dois tout ça à Edwin, sans cette rencontre miraculée.. J'aurai perdu mon enfant, et serait encore plus « malheureuse ». Je doute qu'elle serait d'aussi bonne humeur. Je crois que cette rencontre nous a changé la vie « radicalement ».

« Elle à l’air d’apprécier la balade Ella, c’est cool. Tu crois qu’elle va s’endormir, ou alors elle sera tellement captivée qu’elle restera éveillée ? » me demande-t-il, en commençant à apprécier mon enfant, qui s'était depuis un moment mis à adorer le bel homme.

Je n'en doute pas une minute. Je crois qu'elle est « captivée » par tout qui l'entoure. Je suppose qu'elle ne va pas dormir de la nuit, ou tout au contraire s'endormir rapidement, sans même besoin de chanson. Je crois que ça s'appelle « le miracle » d'une balade en cheval. Ça m'étonnerait qu'elle s'endorme maintenant. Justement le fait qu'elle est « captivée », la gardera « éveillée » pour un moment. Je pense qu'elle va en redemander également. Je la vois bien en redemander, quand elle sera en âge de « parler ». Je lui chantonne doucement une chanson « dans la forêt lointaine » qui fait bien référence à notre balade ensemble. Je souris, en la voyant bouger la tête, tout en regardant autour d'elle, en essayant de se tourner vers « nous » pour regarder Edwin qui « parlait ».

« Oh ne t'inquiète pas, elle n'est pas prête de s'endormir. Je crois qu'elle ne va pas oublier cette magnifique « journée ». » rassurais-je, avant de reporter mon attention sur l'extérieur.

J'observe les « alentours » avant de remarquer un « lapin » allongeait. Je me met soudainement à sourire, en essayant d'attirer l'attention de ma « poupette » pour lui montrer. Je pointe mon doigt comme un enfant, « le lapin » qui nous a pas remarqué encore. Je la soulève légèrement pour qu'elle puisse l'observer. Je me rend compte que c'était un « mauvais » choix. Je dois maintenant essayer de la tenir correctement, en même temps qu'elle se met à gigoter pour vouloir s'approcher de l'animal. Je l'entend en train de gazouiller, comme pour nous faire comprendre « quelque chose » mais qui serait incompréhensible pour nous. J'espère que nous l'avons pas « effrayer » ça serait dommage. Je montre également à Edwin, le « lapinou » qui dormait. Je me met à sourire rayonnant, en trouvant cela magique.

« tu as vu le lapin, ma chérie.. » dis-je à mon enfant, tout en la remettant dans la poche kangourou.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyMer 15 Mai - 17:56


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Donc elle était fille de chirurgien. C’est souvent comme ça, les médecins ont des enfants médecins. J’ai souvent rencontré ce genre de cas lors de mes consultations. Les enfants veulent faire des grandes études pour plaire à leurs parents, pour ne pas les décevoir, ou pour leur prouver qu’eux aussi peuvent entamer des longues études, et surtout pour montrer qu’ils sont intelligent. Généralement ces enfants tombent en dépression parcequ’ils n’exercent pas la profession idéale pour eux. Après, ce n’est pas une règle écrite, il y a des enfants qui deviennent médecins par envie, pour faire du bien autour d’eux.

>>C’est une invitation si tu l’accepte. Tu n’es pas obligée de dire oui, je comprendrais parfaitement que tu refuse. Et je l’ai déjà dit, si je propose c’est que cela ne me dérange pas. Et je ne pense pas que ça dérange Maïwen.

Elle va être contente de pouvoir souffler et de ne pas travailler trop durement si Elizabeth décide d’accepter. Il est vrai que lorsque je viens la monter elle travail longuement et de manière intensive. Ce n’est pas parceque je suis un tortionnaire, c’est pour sa santé, pour qu’elle ne soit pas trop grasse, mais musclée comme il faut. Et puis, après une séance de travail je prends le temps de la câlinée et de la faire manger de l’herbe avant de la remettre en box. J’aime prendre le temps de faire les choses correctement, et de passer du temps avec elle pour un moment de tendresse.

Elizabeth remarqua par la suite un animal couché le long du chemin. Elle le fit d’abord remarquer à Ella, qui était enchantée de voir un petit Lapin. C’est toujours plus facile de voir des animaux lorsqu’on est en balade à cheval plutôt qu’à pieds. On ne fait pas de bruits lorsqu’on est accompagné d’un animal, on a tendance à moins crier et à moins parler et donc on voit des animaux plus facilement. Je regardais alors la petite fille qui faisait des grands yeux étonnés et qui tendais les bras vers le petit lapin. Ca devait être une des premières fois qu’elle devait en voir un hors d’une cage. C’est vrai qu’il est rare de voir des animaux hors des cages dans des grandes villes. Et bien, si cette balade lui aura permis d’un voir un et lui a fait plaisir, j’ai rempli une mission importante.

>>Peut-être qu’à cause de moi dans quelques années elle te demandera un cheval, ou du moins voudra monter à cheval.

Ensuite, le soleil commençait à se coucher, et la chaleur retombait peu à peu, il était donc temps de rentre. Ce serait dommage que la petite prenne froid à cause de moi. Se serait dommage qu’elle tombe malade à la suite de cette belle journée qu’elle vient de passer. Et puis, Elizabeth pourrait m’en vouloir à cause de ça. C’est pour cette raison que j’ai décidé de rentrer au manège. Et puis ainsi mère et fille pourront rentrer à leur maison pour prendre un bon bain et se détendre après cette belle journée chargée. Et moi de mon côté, je renterais dans mon appartement et m’allongerais sur le lit tellement je suis fatigué. Cette nuit, je ne pense pas qu’un cauchemar pointera le bout de son nez pour m’empêcher de fermer l’œil. Se sera une grande première pour moi.

Lorsque nous arrivons au manège, toutes les filles nous regardèrent étrangement. Elles n’ont toujours pas compris que nous ne sommes que deux collègues. C’est vrai que je n’ai jamais amené personne voir Maïwen, et que la première personne qu’elles voient est une femme avec un enfant. Il est donc logique qu’elles pensent qu’il s’agisse de ma compagne. Je ne préfère pas entrer en discussion avec elles, elles sont trop bornées pour comprendre que ce n’est pas ma compagne, et qu’Ella n’est pas ma fille. Je dirigeais ma jument vers le centre de la piste, et descendais de son dos avant de demander à Elizabeth de passer les jambes du même côté, ainsi je pourrais l’aider à descendre sans qu’elle ne doive enlever Ella de sa poche Kangourou. Il se passa quelque chose d’inattendu, nos visages se frôlèrent, ils se sont retrouvés vraiment proche l’un de l’autre. Je rougis un instant avant de sentir une main qui me frappait. C’était Ella qui me tapait le torse avec sa petite main.

>>Et voila, j’espère que votre après-midi vous a plu.


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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyMer 15 Mai - 19:29


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« C’est une invitation si tu l’accepte. Tu n’es pas obligée de dire oui, je comprendrais parfaitement que tu refuse. Et je l’ai déjà dit, si je propose c’est que cela ne me dérange pas. Et je ne pense pas que ça dérange Maïwen. » insiste-t-il sur le fait que ce n'était pas obligé, et que cela ne le dérange pas.

Il a peur de me forcer. Il se répète souvent, sur le fait de « refuser ». Je suis sûrement pareil. Je viens de me répéter, également. Je ne voudrai pas gâcher une amitié, parce qu'il me fréquente trop souvent au « box » ou même ailleurs. Je suis d'accord, vu qu'il n'y a aucun inconvénient. Je risque de venir toute seule. Je dépose souvent « ella » chez la baby-sister. Je crois qu'il y a d'autre bébés, là bas, ça lui fait de nouvelles rencontres. Il faut qu'elle voit du monde, ça lui fera beaucoup de « bien », et lui permettra de s'adapter.

« Je serais ravis de revenir alors ! » acceptais-je, en lui adressant un sourire tendre.

Il va de soit qu'elle aimerait attraper cet animal, mais c'est « impossible ». Il est avant tout sauvage, ce n'est pas comme ceux qu'elle a pu voir dans les animaleries, enfermé, domestiqué, et « adorable ». Il est loin d'être aimable, celui-là ! Il prendra la « fuite », dés que nous nous rapprocherons. Je crois que cette balade, va lui donner envie d'avoir un « cheval ». Je peux penser haut et fort « merci edwin ». Je me demande, ou elle voudra mettre son « poney » sûrement vu qu'à son âge un cheval s'est trop haut. Il n'est pas question dans le jardin, et d'abord faut un « box » pour le cheval. Je crois que si elle demande à un quelqu'un, elle va en avoir « un » coûte que coûte. Je ne parle pas que de mon ami, mais également de ma « mère » qui se fera un plaisir de lui donner tout ce qu'elle voudra. Je regrette qu'elle est changée que maintenant. Elle ne pourra pas être « racheter », ce n'est pas un mois, ou un ans, mais toute une « vie » qu'elle a délaissé.. c'est impardonnable.

« Peut-être qu’à cause de moi dans quelques années elle te demandera un cheval, ou du moins voudra monter à cheval. » dis-je, en se doutant qu'elle voudrait déjà un cheval.

Je n'en doute pas une minute. Je lui dirai clairement « viens on va voir edwin, il sera ravis de nous revoir pour faire une balade ensemble.. ». Il n'y a pas d'échappatoire. Il sera contraint d'accepter, vu qu'il ne peut pas dire « non » à un enfant. Je crois que si elle est aussi « belle » et « séductrice » que sa mère. Il va avoir du mal à refuser. Je n'ai pas le temps pour me préoccuper d'un animal. J'ai déjà du mal à trouver un « mixte » des deux. Il adorera s'occuper d'elle, pendant mes « absences ». Bref. Il aura de quoi s'occuper pendant son temps « libre » en dehors de sa jument. Il est temps peut-être de rentrer. Il y a une demoiselle, qui devra prendre son « bain » et son dîner avant d'aller se coucher. Je dois également prendre une douche, et préparer mon dîner même si depuis un moment.. Je ne mange que très peu !

« on ira te voir dans ce cas ! » répondis-je, en me mettant à rigoler de ma réponse.

Je me sens complètement « dévisager ». Je ne me doutais pas que notre apparition attirerait autant de « femmes ». Je crois qu'elle croit qu'on est « ensemble » ou que nous formons une seule et belle famille. Je ne suis pas marié à cet homme. Il en va de soit que nous sommes simplement des « amis ». Il n'y a rien de « louche » qui pourrait croire qu'on est « ensemble ». Je ne vois vraiment pas. Je pense que c'est vis-à-vis de nos corps rapprochés. Je ne peux cependant rien rajouter. Je ne sais pas quoi dire, mis à part que cela me gêne beaucoup. Je ne veux pas que mon image change vis-à-vis d'une rencontre miraculée. […] Il descend du cheval, avant de m'expliquer comment descendre, pour pouvoir le rejoindre, sans déranger mon enfant. Je fais donc ce qu'il m'a conseillé de faire, avant de tomber sur Edwin. Je me rend compte que nos visages sont extrêmement proche. Je ne sais pas qui est le « plus » rougie. J'observe cependant ma choupette taper le torse du bel homme, pour lui montrer qu'elle refusait de me « prêter ». Je me mis doucement à sourire, avant de me retirer spontanément.

« Et voila, j’espère que votre après-midi vous a plu. » rajoute-t-il à ce qu'il venait de dire précédemment.

Je dépose le bébé dans la poussette doucement. Je la couvre bien, avant de lui remettre la « tétine » pour qu'elle se repose un peu. Je me remet de mes émotions, avant de pousser doucement la poussette. Il n'y a même pas à « espérer » c'était une belle après-midi. Je ne m'étais pas autant amusé depuis longtemps. Je pense pouvoir dire qu'elle a énormément « adorer » cette nouvelle après-midi. Je crois qu'elle va réclamer de voir le « cheval » ainsi que son propriétaire. J'ai beaucoup apprécié. Bref. Je devrais peut-être « inviter » dîner. Il se fait tard, puis après tout ce qu'il a fait pour nous deux. Je crois qu'il mérite de passer cette fin de journée en notre compagnie. Il passera moins de temps à ruminer, et cela pourrait se terminer en « beauté ». Je me demande ce qu'il est envisageable de faire pour « deux » personnes. Je crois que ma mère va insinuer beaucoup de chose sur notre relation amicale.

« oui j'ai beaucoup aimé, merci beaucoup.. » répondis-je, en lui souriant aimablement, « Je voudrais vous inviter à dîner.. pour pouvoir vous remercier pour cet bel après-midi ! » invitais-je, en espérant qu'il accepte mon invitation.
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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyMer 15 Mai - 20:26


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Finalement elle avait accepté de venir monter lorsqu’elle en avait envie. J’étais content, ça voulait dire qu’on allait se revoir. Cependant, n’allez pas croire que j’espère plus, je sais que nous sommes amis, et ça me conviens parfaitement. On jamais assez d’amis, de personnes sur lesquelles on peut compter, et vers qui on peut se tourner lorsqu’on a un problème. De plus, elle vient de perdre son mari, alors ce n’est pas vraiment le moment de penser à se mettre en couple. Elle doit certainement encore pleurer son mari, et se dire qu’elle ne retrouvera jamais l’amour. Et de mon côté, je ne sais pas si je serais capable de me mettre en couple maintenant.

>>Pas de soucis, préviens moi et on ira en balade alors. Lui répondis-je avec un grand sourire.

Une fois rentrés, et vus par toutes les femmes présentes dans l’écurie, je laissais Elizabeth un moment pour aller m’occuper de Maïwen. Il fallait encore lui donner à manger, et lui passer un dernier coup de brosse sur le corps avant de la laisser se reposer. Elle à bien le droit à ça après la balade qu’elle vient de nous offrir. J’étais occupé à la brosser et à lui parler, quand soudain une femme vint encore me parler d’Elizabeth et d’Ella. Ah ça ne cessera donc jamais ? Je sais que nous sommes apparu sur le même cheval, nos corps relativement proche et que lorsque je l’ai fait descendre, nos visages se sont retrouvés fort proche l’un de l’autre, mais ça ne signifie pas pour autant que nous formons un couple. Il faudrait que les femmes se mettent ça en tête. Il est possible qu’elles aimeraient me voir en couple, après tout, je suis presque tout les jours ici, et tout le monde sait que je suis célibataire et que je passe mes journées entre mon travail et mon cheval, alors elles espèrent peut-être me voir en couple.

Puis lorsque j’eu fini, elle me proposa de venir manger chez elle, pour me remercier de l’après-midi que je leur avais fait passer. J’étais bloqué entre deux choix, je pouvais rentrer chez moi, prendre ma douche et filer au lit pour aller bosser demain, ou alors aller chez elle et finir ma journée sur une note joyeuse, et rentrer chez moi lit et travailler demain. Je ne savais pas vraiment quoi faire, parceque j’étais vraiment fatigué. En même temps, chez moi j’allais être seul, et peut-être que ma seule compagnie allait être mes cauchemars. Ah quelle décision difficile à prendre. J’étais vraiment tirailler entre les deux solutions, j’avais vraiment envie de dormir, mais j’avais aussi envie d’aller finir la journée chez Elizabeth.

>>J’accepte volontiers ta proposition. J’avais tranché, et entre rester seul et être avec les deux femmes, j’avais fait mon choix.

Je rassemblais ensuite mes affaires, et allais les remettre dans mon casier pour être sûr qu’on ne me les vole pas. Je dis au-revoir aux femmes que je croisais, avant de retrouver Elizabeth et Ella. Je me mis à hauteur de la poussette, et tendis à Ella une petite peluche. Je venais de la retrouver au fond de mon armoire dans un sachet plastique. Je ne sais pas vraiment comment elle était arrivée là, mais finalement, je venais de lui trouver un nouveau propriétaire. Je lui mis donc la peluche en forme de cheval dans les mains et lui déposa un bisou sur le front .

>>Il faudra lui trouver un nom et en prendre soin Ella. Elle compte sur toi cette peluche, et tu verras qu'elle ne te lâchera plus et que se sera une amie.

J'ai toujours pensé que les peluches étaient des amies des enfants et qu'elles étaient au courant de leurs soucis, et de leur bonheurs. Que c'était des confidents, et qu'il y avait un lien particulier entre un enfant et une peluche.

Puis finalement on prit la direction de l’appartement d’Elizabeth pour manger et finir notre journée. J’avoue que je commence à avoir faim, je ne sais pas de quand date mon dernier repas d’ailleurs. Certainement plus de 5h, comme je viens de finir ma garde et de passer l’après-midi avec les deux femmes. Donc, je commence à vraiment avoir faim.

>>Je préviens juste que je ne mange pas les œufs, ni le riz et les tomates. J’espère que ça ne gène pas.


(c) alysha

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MessageSujet: Re: stop this stroller, please.   stop this stroller, please. EmptyJeu 16 Mai - 18:34


stop this stroller, please.
an unfortunate accident is a good meeting.

Il donne une peluche à l'enfant, qui l'attrapa aussitôt. Il faut dire, qu'elle en avait déjà une centaine, en dehors des cadeaux de sa grand-mère. La vieille dame voulait se racheter, auprès de l'enfant de Lizzie. Elle s'était dit qu'elle ne gâterait pas son enfant, pour ne pas qu'elle devienne « prétentieuse ». La petite serra très fort sa unième « peluche » qu'elle va chérir, car elle venait de son meilleur amie. Il va s'en dire qu'elle ne voudra pas la prêter. Lizzie la voyait déjà en train de dormir, tout en train de la serrer. « Il faudra lui trouver un nom et en prendre soin Ella. Elle compte sur toi cette peluche, et tu verras qu'elle ne te lâchera plus et que se sera une amie. » Il faudra attendre, avant de pouvoir connaître le « nom » de ce cheval. Oh, elle le gardera en mémoire pour pouvoir annoncer à Edwin. Elle va même lui montrer son doudou, en lui faisant comprendre qu'elle en avait pris soin. Lizzie se mit à sourire, en entendant son ami communiquait avec son enfant. Les bébés voyaient les « peluches » comme leurs compagnons, ou même des meilleurs amies. Elle ne comprendra pas les « murmures » de l'enfant, mais saura la consoler pendant les soirs d'orages, ou même quand un cauchemar viendra perturber son sommeil. Lizzie continua de marcher, en poussant doucement. Il va s'en dire qu'il sera surpris en voyant appartement, du moins si on peut appeler ça un « appartement ». Il est plus grand qu'un appartement, et avait une chambre d'invité, une salle à manger immense, et d'autres ameublements pour l'épanouissement de son enfant. Ils ont du marcher pendant vingt minutes, pour arriver devant la maison. « Je préviens juste que je ne mange pas les œufs, ni le riz et les tomates. J’espère que ça ne gène pas. » Il était un véritablement enfant, décidément. Il n'aimait pas certaines choses, comme les enfants n'aimaient pas les légumes, Edwin n'aimait pas les œufs, le riz, et également les tomates. Lizzie se mit à rigoler gentiment. Elle ne se moquait pas, mais uniquement le fait qu'il se comportement comme un adolescent, à ne pas vouloir vieillir, et ne pas aimer certains aliments qui étaient pourtant essentiels. Il faisait comment quand il était malade, et que le médecin lui conseillait de manger du « riz ». Il prenait des cachets, mais le meilleur en restait des aliments que nous prodiguais la nature. Les œufs, c'est ce que mangeait les « végétariens » pour remplacer la viande, non ? Oh, pourtant on dit : rouge comme une « tomate » non ? Il devrait aimer les tomates, au moins être à peu près pareil, même si cela lui allait plutôt bien. Lizzie ne lui avouera jamais, mais elle n'en pense pas moins, cependant.


« Oh, non ne t'en fait donc pas ! Il est vrai que tu es aussi difficile qu'un enfant ! Je crois que ce soir ça sera typiquement anglais ! » Il ne fallait pas surtout pas oublier que les enfants étaient « réputer » pour bouder, en ne voulant pas admettre la « vérité » même blessante. Elle venait de percuter, qu'il pourrait réagir exactement comme Ella quand elle veut quelque chose, ou qu'elle ne veut pas dormir. Il ne va pas pleurer, mais se mettre à « bouder ». Elle avait oublié ce « détail » pourtant essentiel. Et dieu sait qu'elle va devoir s'y habituer avec Edwin, tout comme son enfant. « tu ne vas pas bouder, quand même ! Le symptôme de « Peter Pan » te va plutôt bien.. Attend ! » Elle ouvrit la portail, avant de refermer derrière Edwin. Lizzie ouvre doucement la porte de l'appartement, en faisant attention que « flocon » le chaton ne parte pas dehors. Elle prend le bébé pour la déposer dans son parc habituel, le temps de régler le problème avec son ami, qui a toutes les caractéristiques d'un enfant. Elle range correctement la poussette pliable dans le placard, avant de le conduire dans la « cuisine ». Elle rechercha dans un placard, un paquet de bonbon qu'elle tendit en sa direction. « Je suppose que tu raffoles des bonbons, autant que les enfants, non ? Je t'en prie sers-toi ! » Lizzie fit demi-tour, pendant ce temps pour s'occuper de son enfant. Il était temps de lui faire prendre la douche, avant de la faire manger. Il fallait cependant prévenir Edwin qu'elle allait absentée pour doucher Ella. Il pouvait également venir pour observer un enfant dénudé, en train de se prendre son bain. Il y avait cependant mieux à faire, comme par exemple se prendre une douche, avant de préparer le dîner ensemble. Il serait bien de lui donner des cours, cela pourrait être intéressant, voire même amusant. « Je vais faire prendre la douche à Ella ! Il y a des vêtements, et des serviettes, si tu veux te doucher ! » Il était inutile de l'informer, ou cela pouvait se trouver cette fameuse salle de bain. Oh, elle avait appréhender les demandes, donc elle avait installée des noms sur les portes pour éviter qu'ils demandent cent trente fois. Il pouvait lui demander, ou même la suivre vu que la pièce se trouvait à « droite ». Lizzie alla chercher son enfant, pour la prendre dans les bras aussitôt, et la conduire dans la « salle de bain » pour enfant. Elle ouvrit la porte, avant de commencer à la déshabiller, et d'allumer l'eau pour la mettre à bonne température. Il ne fallait pas qu'elle soit trop brûlante, ni trop froide. Elle commença à lui mouiller doucement, avant de lui passer du shampoing partout, et de rincer doucement. La belle blonde sécha son enfant avec une serviette, avant de lui mettre un adorable pyjama, avec des cœurs partout, et un chat qui dit « fait moi un câlin », elle était vraiment à croquer.
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