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 there is a thunder in our hearts + brinley

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MessageSujet: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyMar 28 Mai - 22:59

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❝ take away all the lonely moments
give me full communication with you ❞

Il se masse les tempes, sentant la migraine arriver. La matinée avait été particulièrement rude pour le jeune médecin. Il avait eu comme patient un nourrisson atteint d'une forte fièvre et les cris de douleur de ce dernier avaient été ininterrompus. A présent, le bambin dormait, apaisé par les soins qu'il avait reçu, mais ses pleurs vrillaient encore le crâne de Nathan. « Vous devriez prendre une pause, docteur Howard. La salle d'attente est presque vide pour le moment. » . Même l'infirmière qui l'avait assisté durant la matinée, s'était rendue compte de son état fatigue. Il accepta sa proposition d'un signe de tête et quitta les urgences à pas lents. Il avait désormais assez d'expérience pour savoir que la fatigue était la pire ennemie qu'il pouvait avoir. Commettre une erreur médicale était la dernière chose qu'il souhaitait alors qu'il effectuait ses premiers pas dans cet hôpital. Il erra quelques instants dans les couloirs déserts, ne sachant pas vraiment où aller. Il n'avait guère envie de dormir alors que sa garde se terminait dans quelques heures et ne ressentait pas non plus un appétit dévorant. Surtout que s'il se rendait à la cafétéria, il ne manquerait pas de tomber sur l'infatigable Docteur Bishop qui lui raconterait à tous les coups la géniale opération qu'il venait d'effectuer. A vrai dire, l'idée d'une pause lui faisait peur. Il n'était pas de ceux qui arrivait à s'arrêter avec facilité. Encore et toujours, il ressentait le besoin d'être utile. Cependant, il pouvait joindre l'utile à l'agréable... Ainsi, il se retrouva bientôt devant le service de psychiatrie. Inutile de préciser qui il cherchait à voir... D'ailleurs, l'objet de ses pensées ne fut pas long à se matérialiser. Au détour d'un couloir, il la vit, penchée sur un comptoir, sans doute occupée à remplir un dossier. Il observa le profil familier de celle qui avait sa colocataire, et bien plus, pendant des années, étonné de se souvenir aussi bien de ses traits. Il fallait dire qu'elle n'avait pas beaucoup changé durant les quatre années qu'ils avaient passées séparés. A part peut être un air triste qu'elle n'avait pas auparavant, elle était la même. Il la rejoignit en quelques enjambées. « Brinley. » . Elle leva les yeux vers lui et il se retrouva des années en arrière. Mais il ne laissa rien paraître de la nostalgie qui le traversait. Il considérait qu'il n'avait pas tellement le droit de s' adonner aux émotions qui le parcouraient quand il reprenait contact avec son ancienne vie. Car au fond, c'était uniquement de sa faute s'il en était réduit à l'appeler son ancienne vie. « Salut. Je me demandais si je pouvais te déranger quelques instants ? Je crois que je vais avoir besoin d'une consultation psy' aux urgences ou du moins de ton avis sur une patiente... » . Il s'était exprimé avec un calme qu'il ne ressentait pas. Même s'il avait effectué une demande strictement professionnelle, il avait l'idée folle qu'elle allait finir par se rappeler qu'il l'avait sortie de sa vie de manière plutôt brusque et lui répondre sèchement ou le prier poliment d'aller se faire voir. Pourtant d'ordinaire, il était plus sûr de lui mais là, l'idée le hantait depuis deux mois. Peut être parce qu'au fond, ils n'avaient pas encore eu de véritable conversation sur le passé. Il posa ses mains sur le comptoir de formica, appréciant la fraîcheur qu'il dégageait,. Il tourna la tête vers la psychiatre, lui offrant volontairement un échappatoire. « Sinon, je peux repasser... plus tard. » . Les échappatoires, il connaissait bien. C'était sans doute son concept préféré au monde. Après tout, c'était idéal pour ne pas faire face à ses problèmes, pour ne pas avoir à dire les mots importants... Et puis si lui recherchait sa présence, il pouvait envisager que la réciproque n'était pas vraie.
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyMer 29 Mai - 12:13

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❝ take away all the lonely moments
give me full communication with you ❞

Brinley se devant la porte de la chambre 903. Son patient se trouvait à l’intérieur. C’était un père de famille de 45 ans. Son fils était endormi dans la salle d’attente. Il n’y avait plus qu’eux. La mère de famille était morte, il y a peu plus de trois ans. Ce n’était pas son premier séjour dans le secteur psychiatrique de l’hôpital de Saint Joseph à Orange county. Cette fois, il avait pensé être l’ange Gabriel. Il avait décidé qu’ils venaient pour le tuer. Il avait aligné tous les couverts, les outils dans la cuisine. Il avait aligné les outils de jardinage sur le perron. Il était prêt à les combattre. Lorsque son fils s’était réveillé et avait trouvé tout cela dehors. Il avait tenté de ranger les affaires mais cela n’avait fait que contrarier son père. Il avait alors essayé d’appeler les urgences réalisant qu’il s’agissait d’un autre épisode. Le téléphone avait fini écraser en mille morceaux sur le sol du salon. Ils écoutaient tout assura Monsieur Bradford. Evan avait alors tenté de sortir pour aller chercher de l’aide. Son père l’avait assommé pour le « protéger ». Alarmés par les différents bruits et par le rituel dans lequel Bradford s’engageait, les voisions se décidèrent à appeler la police qui contacta l’hôpital de Saint-Joseph puis le docteur Hadfield. C’était ainsi qu’il était arrivé dans l’hôpital. L’homme fut placé sous sédatifs dès son arrivée puis ceinturé à son lit pour éviter qu’il ne se débatte. C’était assez impressionnant à voir. Brinley avait fait en sorte que son fils n’en soit pas témoin. Elle-même était plutôt secouée par cette vision alors son propre fils c’était inimaginable. Ce genre d’image ne vous quittait plus. Il n’avait pas besoin de voir son propre père ainsi. Evan en avait déjà vu assez si ce n’était trop. Cela lui semblait tellement injuste parfois. Ces personnes n’avaient pas demandé à être victimes de leur propre subconscient et pourtant, leur quotidien en était bouleversé. Ce n’était pas de sa faute. Il était la victime tout autant que son fils dans l’histoire. La jeune femme s’approcha du jeune homme observant le sommet de sa tête pour vérifier qu’il n’y avait pas concussion ou de blessure que les infirmières auraient pu manquer. Brinley se demanda si son enfant aurait été similaire à ce petit brun. Une vague de tristesse la saisit. Elle n’en saurait jamais rien puisqu’il était mort avant même d’avoir vécu. La demoiselle pris une profonde inspiration. Elle lui adressa un large sourire avant d’ébouriffer le sommet de sa tête. Elle le connaissait depuis qu’il était gamin. La canadienne s’approcha d’un comptoir pour écrire quelques notes dans le dossier de Monsieur Bradford. « Brinley. », entendit-elle. Cette voix, la brune la connaissait très bien. Puis, très peu de personnes à l’hôpital se permettaient de l’appeler par son prénom de substitution. Son regard se posa doucement sur son ancien colocataire Nathan Howard. Le Docteur Nathan Howard qui ne se trouvait pas vraiment dans son département mais cela l’arrangeait bien. C’était toujours un plaisir pour elle de le croiser. Son cœur ratait toujours un battement lorsqu’il déposait son regard noisette sur elle. La jeune femme ne réalisait pas vraiment qu’il était de retour dans sa vie. Il lui semblait qu’il allait disparaître d’un moment à un autre. « Salut. Je me demandais si je pouvais te déranger quelques instants ? Je crois que je vais avoir besoin d'une consultation psy' aux urgences ou du moins de ton avis sur une patiente... », lui demanda Nate. La brune lui adressa un sourire. C’était toujours plaisant de travailler à ses côtés. Cela lui rappelait ses années de médecines avec lui et leurs longues soirées de révision. Bon sang, ce qu’il lui avait manqué. Le médecin déposa ses mains sur le comptoir. Il tourna la tête dans sa direction « Sinon, je peux repasser... plus tard. », se corrigea le brun. Il lui offrait une échappatoire. La demoiselle fronça les sourcils ne comprenant pas vraiment pourquoi il se sentait obligé de lui en offrir un. Aussi étrange que cela puisse paraître Brinley aurait laissé tomber presque n’importe quoi juste pour l’aider… Ou même pour la possibilité de passer un peu de temps à ses côtés de nouveau. « Ne dis pas de bêtises, Nathan. », lui dit-elle doucement. Sa main se posa sur la sienne. C’était un geste presque anodin, presque inconscient pour le rassurer, lui montrer qu’elle était là pour lui. Finalement la brunette l’entraina avec elle en direction des escaliers du personnel de l’hôpital. Ici, ils seraient tranquilles. La brune s’asseyait tranquillement sur les marches. « Je suis toujours disponible pour toi, Nathan. Tu devrais le savoir, tu n’es pas comme tout le monde à mes yeux. », tenta-t-elle de le rassurer. Il semblait avoir besoin d’être rassuré d’après sa réaction précédente. Il ne semblait pas sûr que leur relation fût restée intacte. Pourtant, Brinley était loin de l’avoir oublié. Il comptait toujours autant à ses yeux.
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyJeu 30 Mai - 12:36

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❝ take away all the lonely moments
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Une fois n'était pas coutume, la réponse négative qu'escomptait Nathan n'arriva pas. Il faisait preuve de trop de pessimisme depuis quelques temps. Alors qu'il n'y avait vraiment pas lieu. Car il avait beau considérer ne pas le mériter, chaque membre de son entourage se réjouissait de son retour.  « Ne dis pas de bêtises, Nathan. » . Il savoura la douceur de ses paroles mais aussi du geste qui leur succéda. Car c'était tout naturellement que Brinley avait apposée sa main sur la sienne dans un geste rassurant et chaleureux. Alors, enfin, il osa lui rendre son sourire. Et finalement, ce sourire timide se mua en un sourire franc. Ce n'était plus à prouver, il avait tout à gagner en agissant comme elle : naturellement. En fait, c'était lui qui installait une gêne inutile entre eux alors que cela faisait soixante jours qu'il avait la preuve au quotidien qu'elle ne lui tenait pas rigueur de son départ. Il en prenait seulement conscience maintenant. Il était donc un peu plus lui même quand elle l'entraîna à sa suite dans les couloirs de l'hôpital. Ils marchèrent quelques courts instants côte à côte. De loin, ils ressemblaient sans doute à deux collègues, rien de plus. Mais aux yeux du brun, cela voulait dire bien plus, comme s'ils prenaient enfin le temps de s'éloigner de leurs occupations pour se retrouver. Ils franchirent une porte et se retrouvèrent dans les escaliers de service. La brune s'installa sur les marches continuant à le rassurer. « Je suis toujours disponible pour toi, Nathan. Tu devrais le savoir, tu n’es pas comme tout le monde à mes yeux. » . Il hocha la tête brièvement, avant de prendre place à ses côtés. Il appréciait cette nouvelle situation, sortir un peu du cadre professionnel et retrouver une certaine proximité avec elle. Comme il l'avait décidé auparavant, il parla à cœur ouvert. « Je le savais, oui. Mais je pensais avoir perdu ce statut en partant. Et puis dans une certaine mesure, j'imagine aussi que le fait que tu sois mariée change certaines choses. » . Il s'était exprimé d'un ton neutre, essayant de déchiffrer le langage corporel de Brinley du coin de l'œil. Ils n'avaient pas encore abordé le sujet et il brûlait de connaître leurs ressentis respectif à ce propos. Il avait aussi la volonté de mettre fin aux non dits et de clarifier la situation. Il trouvait toujours étrange le fait qu'elle se soit mariée et qu'il n'en ait rien su. Après tout, c'était là un événement d'importance dans la vie d'une personne qui comptait pour lui. « Si tu m'affirmes que rien n'a changé, je serai plus que ravi de le croire. En plus, je suis certain que tu as très clairement analysé chaque donnée du problème avant de te prononcer. Donc je crois qu'au fond, je n'ai rien à craindre. » . Il s'était permis une petite boutade sur un des traits de caractère marquant de la canadienne, un trait de caractère qu'il avait toujours trouvé fascinant. Il lui adressa un sourire taquin avant de redevenir sérieux, conscient qu'il n'aurait peut être pas une aussi belle occasion de lui parler ainsi. « Tu sais, je suis véritablement heureux de te retrouver... Tu m'as manquée. » . Il laissait enfin ses véritables sentiments s'exprimer puisqu'elle avait fait de même. D'ailleurs, les paroles de la jeune femme l'avaient touché. Bien au delà de ce qu'il avait imaginé. C'était un fait, il avait besoin de savoir qu'il avait une place dans son esprit et dans son cœur... Puis dans un geste qui faisait écho à celui qu'elle avait eu précédemment, il serra brièvement sa main, qu'elle faisait reposer sur son genou essayant d'ignorer le diamant plutôt conséquent qui reposait sur ses phalanges.


Dernière édition par Nathan Howard le Jeu 30 Mai - 16:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyJeu 30 Mai - 16:20

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Brinley n’était pas vraiment du genre à être rancunière. Non, la jeune femme tâchait de se concentrer sur les côtés positifs des choses dernièrement. C’était ce qui lui permettait d’aller de l’avant. Comme par exemple, le retour de Nathan Howard. Il était de retour dans sa vie et à ses yeux, c’était la seule chose qui comptait. Certes, son départ avait été difficile pour elle au début. Sa présence lui manquait. Son sourire, son rire, ces petites habitudes qui s’étaient installées. A l’époque, c’était le duo infernal, ils passaient tout leur temps ensemble ou presque. Il était l'une des personnes les plus importantes. Peut-être pour cette même raison aurait-elle dû lui en vouloir ou même tenter de le retenir. Cela aurait été perdre du temps et dans le fond, ils en avaient déjà perdu bien trop. Cependant, Brinley s’était mise à sa place. Reculer devant une opportunité pareille, il aurait pu le regretter ou pire la blâmer pour avoir manqué une opportunité qui ne se présentait que très rarement au cours d’une carrière. Et cela, la brune ne se le serait jamais pardonnée. Se tenir entre lui et sa vie, ce n’était pas acceptable. Alors, comme bien souvent, la canadienne avait mis ses émotions de côté pour l’encourager, se sentir contente pour lui. Enfin, il était à présent de retour dans sa vie. Il tombait à un moment assez particulier. La vie de la brunette venait de basculer. Les récents événements l’avaient chamboulé plus qu’elle n’était prête à l’admettre. Leurs interludes aussi courtes soient-elles lui faisaient du bien. C’était un peu comme si pendant quelques minutes, le reste du monde n’existait plus. Il avait cet effet là sur elle, son esprit, son âme se focalisait instantanément sur lui. Le reste du paysage n’était qu’un fond sonore brumeux presque invisible. Ils se tenaient tous les deux dans les escaliers de service. Un endroit plus calme, bien loin de l’agitation présente dans l’hôpital. Ils avaient aussi moins de chance d’être interrompus. C’était le premier endroit qui lui était venu à l’esprit bien que son bureau aurait pu être une option tout aussi valable. Il était cependant plus loin. Brinley tenta de le rassurer. Nathan hocha la tête brièvement avant de s’assoir à côté de la belle. « Je le savais, oui. Mais je pensais avoir perdu ce statut en partant. Et puis dans une certaine mesure, j'imagine aussi que le fait que tu sois mariée change certaines choses. », lui avoua le jeune médecin. Son cœur manqua un battement pourtant son visage restait impassible. Son regard était posé sur le brun, à l’écoute, attentif alors que la demoiselle se sentait tressaillir. Il n’avait pas tort. De nombreux non-dits s’étaient installés entre eux au fils des années allant de pairs avec cette ambiguïté qui régnait entre eux. Son cœur cognait dans poitrine, redoutant des paroles qu’elle ne souhaitait pas entendre. « Si tu m'affirmes que rien à changer, je serai plus que ravi de le croire. En plus, je suis certain que tu as très clairement analysé chaque donnée du problème avant de te prononcer. Donc je crois qu'au fond, je n'ai rien à craindre. » , répondit le jeune homme. Un sourire se dessina presque aussitôt sur son visage alors que le brun lui adressait un sourire taquin. C’était dans ces moments-là que Brinley se rendait compte de combien il comptait pour elle. Il arrivait toujours à lui remonter quelque peu le moral. Ce dernier n’avait pas été au beau fixe depuis fort longtemps. Il n’avait pas tort. La brune avait très certainement analysé la situation mais cela ne voulait pas forcément dire grand-chose. Lorsque cela touchait à sa propre personne et à ses propres sentiments, il lui était vraiment difficile d’être consciente de certaines réalités. « Tu sais, je suis véritablement heureux de te retrouver... Tu m'as manquée. », lui dit le médecin. Un autre battement de cœur désordonné pour notre brunette. Il serra brièvement sa main lui faisant effet d’électro-choque. Son contact l’électrisait. Il l’avait pris par surprise. La jeune psychiatre ravala difficilement sa salive, tentant de se remettre de ses émotions. Ses yeux noisette se posèrent sur la porte puis sur le sol devant eux. « Moi aussi. », répondit la canadienne. Brinley croisa ses jambes. Ses deux mains se lièrent sur le sommet de ses deux genoux. Son attention se reporta sur l’homme assis à ses côtés. « Je suis désolée. », commença la brune. Les mots se mélangeaient dans son esprit. Il lui semblait qu’il était impossible pour elle, d’ordonner correctement ses idées. Finalement, la jeune femme pris une profonde inspiration avant de lâcher : « Tu sais, j’aurais voulu te dire de rester… Seulement, je ne voulais pas être cette personne, cette personne qui retient les autres, les empêchant d'avancer. Je ne voulais pas tout gâcher. Mais en même temps, je ne voulais pas te perdre. Ce n’était pas facile, tu sais, au début, la vie sans mon Nathan Howard. Cependant, la vie ne s’est pas arrêtée. Elle ne s’arrête pour personne malheureusement. Si tu savais à quel point, je suis heureuse que tu sois de nouveau dans ma vie. Tu n’aurais pas pu tomber à un moment aussi… Je… Je ne vais pas très bien, Nathan. » Sa vision était brouillée. La brune sentait les larmes lui monter aux yeux. C’était la première fois qu’elle l’avouait à voix haute. La première fois que la psychiatre se l’avouait.
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptySam 1 Juin - 8:57

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« Moi aussi. » . Nathan fut ainsi récompensé de sa sincérité. Par ces deux petits mots. A présent, son sourire ne quittait plus son visage tandis qu'il sentait ses membres engourdis se réchauffer imperceptiblement. Il avait même l'impression que son cœur battait plus vite dans sa poitrine. C'était comme si, inconsciemment, il s'était mis en sommeil pendant ces deux derniers mois et qu'enfin, il se réveillait. L'hypothèse était vraisemblable. Car il n'y avait aucune raison pour qu'il ait attendu aussi longtemps pour se rapprocher véritablement de Brinley. Comment avait-il pu adopter ces relations distantes au regard de la complicité légendaire qui les unissaient quand ils vivaient ensembles ? Comment avait-il pu oublier les moments fabuleux qu'elle lui avait offert durant cette période où sa famille entière se délitait ? Elle était celle qui le faisait sourire dans le tempête. Il avait besoin d'elle. « Je suis désolée. » . Elle posa ses mains sur ses genoux, dans un geste qui semblait protecteur envers elle même. Mais il notifia à peine le geste, tout occupé par son incompréhension. Il ne voyait vraiment aucune raison pour laquelle elle pourrait bien s'excuser. Une légère appréhension le saisit alors qu'il se focalisait sur la suite du discours de sa voisine. « Tu sais, j’aurais voulu te dire de rester… Seulement, je ne voulais pas être cette personne, cette personne qui retient les autres, les empêchant d'avancer. Je ne voulais pas tout gâcher. Mais en même temps, je ne voulais pas te perdre. Ce n’était pas facile, tu sais, au début, la vie sans mon Nathan Howard. Cependant, la vie ne s’est pas arrêtée. Elle ne s’arrête pour personne malheureusement. Si tu savais à quel point, je suis heureuse que tu sois de nouveau dans ma vie. Tu n’aurais pas pu tomber à un moment aussi… Je… Je ne vais pas très bien, Nathan. » . Elle le regardait dans les yeux, avec la franchise qui la caractérisait depuis toujours. Il put alors remarquer qu'elle était sur le point de pleurer tandis que sa respiration se faisait laborieuse. La sienne non plus n'était pas loin de s'emballer. Quand à lui, il fut incapable de répondre immédiatement. Il y eut d'abord la surprise que provoqua la confession mais bien évidemment le choc quant à son contenu. Pourtant, il n'avait pas le temps de réfléchir. Il ne pouvait pas rester silencieux, et la laisser si seule alors que seulement quelques centimètres les séparaient. Alors encore une fois, il misa sur la spontanéité. Il passa son bras derrière elle, pour le refermer sur son épaule et l'attirer un peu plus contre lui, abolissant une bonne fois pour toute la distance. C'était le meilleur type d'étreinte qu'il pouvait lui offrir alors qu'ils étaient à côte à côte. « Je suis désolé de l'apprendre. S'il y a une personne qui mérite d'être heureuse, c'est bien toi... » . Sans surprise, le chagrin de la brune était intolérable pour lui. Il ferait n'importe quoi pour la consoler. Cependant, il sentait que la presser de question ou la brusquer n'était pas la bonne solution. Alors il dévia tout d'abord sur le début de son discours. « Si j'avais su que tu voyais les choses comme ça à l'époque, je ne sera jamais parti. Je voulais même te dire de partir avec moi.... Mais je pensais que tu voulais que je parte, que notre relation t'entravait d'une certaine façon... J'ai été orgueilleux, idiot alors que toi, tu ne voulais que mon bien. Et on a perdu trop de temps à cause de ça... » . Il parlait d'un ton assuré mais à l'intérieur, c'était le grand désordre. Car ce qu'elle lui avait dit l'avait bouleversé. Leurs vies aurait pu être vraiment différentes s'il avait un peu mieux analysé la situation. Il était en train d'évoquer ce qui était sans doute le pire malentendu de sa vie... Toutefois, il aurait tout le temps de regretter et de ressasser cela plus tard. L'urgence actuelle était Brinley. Elle, n'avait pas fait preuve d'égoïsme pour qu'il réussisse sa carrière professionnelle. Il lui ferait honneur en ne se concentrant pas sur ses regrets personnels. Il voulait qu'elle puisse se reposer sur lui. Comme avant. « Tu as raison, je suis là maintenant. Et je ne compte plus aller nul part. Alors tu peux compter sur moi. Je suis là pour toi, ma Brinley. Tu peux tout me dire.  » . Il frotta son dos avec douceur tandis que la tête de la jeune femme reposait presque sur son épaule. Il ne pensait même plus aux ambiguïtés éventuelles. Il voulait savoir ce qui lui arrivait. Et s'il avait le pouvoir d'influer sur la source de sa tristesse, il le ferait sans hésiter.
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyLun 3 Juin - 18:00

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Dernièrement, son quotidien n’était pas exceptionnel. Ses relations avec les autres pourtant semblaient se dégrader. Cela la désolait. L’humanité était ce qui lui plaisait le plus. L’être humain était un être complexe que la jeune femme aimait décomposer, analyser. Même ses patients semblaient ne pas aller mieux. Tout lui semblait se noircir. Enfin, presque tout, le point positif dans son histoire était son nouveau collègue – ou plutôt le retour du médecin dans sa vie. Brinley n’était pas parfaite. Personne ne l’était. Cependant, la demoiselle faisait toujours de son mieux pour ne pas être un poids pour ceux qui l’entouraient, d’être forte, indépendante et de ne pas avoir de trop fortes attentes envers ses proches. Etait-ce un succès ? Pas vraiment en ce moment-même. La psychiatre avait pourtant besoin d’avouer la vérité. D’aller de l’avant aussi probablement. Cette vulnérabilité qui suscitait d’un isolement. Cette intériorisation avait ses limites. La canadienne laissait rarement ses émotions dicter ses actions. Elles passaient habituellement au second plan. Or, il est difficile de fuir bien longtemps ce que nous ressentons. Cela la rongeait intérieurement. Et les emails sans réponse envoyés à ses mères n’aidaient finalement pas autant qu’elle l’aurait voulu. Peut-être avait-elle simplement besoin de l’avouer, de se l’avouer. La brune avait cédé, dévoilé ses sentiments à son acolyte de longue date. Pourquoi lui ? Brinley avait confiance en lui probablement plus qu’en n’importe qui d’autre en cet instant. Il passa son bras derrière elle pour l’attirer contre lui. Ce contact sécurisant, la rassurait. C’était tellement plaisant de le retrouver de nouveau. Cela lui donnait l’impression d’être moins seule. Oui, parce que la jeune femme se sentait seule dernièrement malgré tous ses amis qui l’entouraient. Ce n’était plus la même chose. Son esprit était embrumé. « Je suis désolé de l'apprendre. S'il y a une personne qui mérite d'être heureuse, c'est bien toi... », lui dit-il. Un léger sourire se dessina ses lèvres. La belle se battait pour retenir les larmes qui lui montaient toujours aux yeux. Ce n’était pas vraiment chose facile. La jeune femme déposa sa main sur le bras du jeune médecin. « Si j'avais su que tu voyais les choses comme ça à l'époque, je ne serai jamais parti. Je voulais même te dire de partir avec moi.... Mais je pensais que tu voulais que je parte, que notre relation t'entravait d'une certaine façon... J'ai été orgueilleux, idiot alors que toi, tu ne voulais que mon bien. Et on a perdu trop de temps à cause de ça... », poursuivit-il avec assurance. Ses sourcils se froncèrent. Cela lui semblait tellement idiot. Il était la meilleure chose qu’il lui était arrivé à l’époque. Il avait été son tout premier véritable ami. Il l’avait tellement aidé à l’époque. C’était sa première fois séparée de ses deux mamans, la première fois que la belle restait au même endroit aussi longtemps. Il avait toujours représenté tellement à ses yeux que le fait qu’il puisse penser une telle chose ne lui avait jamais traversé l’esprit. « J’ai aussi ma part de responsabilité dans l’histoire. Je ne pense pas que tu aies été orgueilleux, idiot ou quoi que ce soit. Je pense que tu as pris la bonne décision. Je suis sûre que tu as du vivre une expérience très enrichissante en Europe. Ce n’était pas comme si j’allais te laisser manquer une occasion pareille de toute façon. » Ses doigts tapotaient le sommet de son genoux nerveusement. Cependant, il n’avait pas tort. Les choses auraient probablement été bien différentes s’il était resté. Cela aurait très bien pu être lui son époux à l’heure actuelle comme ils pourraient se détester ou ne même plus se parler à l’heure actuelle. Dans une autre dimension, peut-être étaient-ils devenus des étrangers. « Tu as raison, je suis là maintenant. Et je ne compte plus aller nul part. Alors tu peux compter sur moi. Je suis là pour toi, ma Brinley. Tu peux tout me dire. » , lui intima le jeune homme. Son cœur était lourd. Elle ne savait pas par où commencer. Il frotta son dos avec douceur. La demoiselle se positionna un peu plus confortablement. Sa tête reposait sur son épaule alors que sa main s’enroulait à la sienne pour lui donner le courage d’avouer ses maux les plus secrets. « Hum… Il y a six mois, j’ai fais une fausse couche. Depuis, j’ai essayé d’oublier mais ce n’est pas aussi facile que je le voudrais… Je… J’ai aussi découvert que mon mari me trompait. Nous ne communiquions presque plus depuis plusieurs mois mais j’ai finalement décidé de le confronter. Je me sentais coupable tu sais. J’avais l’impression que c’était de ma faute tout simplement que nous nous soyons tant éloignés. Et… Maintenant tu es de retour… Je… », avoua la brune. Sa voix tremblait. Ses battements étaient désordonnés. Ses joues s’enflammaient.
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyMer 5 Juin - 14:45

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Ils n'y avait plus qu'eux. Seuls au monde dans cet endroit qu'il ne manquerait pas d'appeler leur endroit à l'avenir, ils pouvaient être eux même. Et c'était peut être pour cela qu'ils abolissaient des années de silence par une sincérité libératrice. « J’ai aussi ma part de responsabilité dans l’histoire. Je ne pense pas que tu aies été orgueilleux, idiot ou quoi que ce soit. Je pense que tu as pris la bonne décision. Je suis sûre que tu as du vivre une expérience très enrichissante en Europe. Ce n’était pas comme si j’allais te laisser manquer une occasion pareille de toute façon. ». Il posa les yeux sur la main de la canadienne qui reposait sur son bras, le temps de méditer cette réponse. Il décida qu'il n'était plus temps aux regrets. Ils ne pouvaient pas tellement réécrire l'histoire de toute façon. Autant retirer ce qu'il y avait eu de bon dans leur séparation. Il hocha donc la tête en signe d'assertion. « Tu as raison... Comme toujours. Je me suis senti quelqu'un quand j'étais là-bas. Comme si être loin de mes parents m'aidait à faire le point. Alors merci de m'avoir encouragé à vivre cette expérience. Et merci d'être celle que tu es... » . Il aurait pu pousser les remerciements encore plus loin. Louer sa générosité, l'absence de rancune dont elle avait preuve en le laissant retourner dans sa vie... Mais cela serait revenu à tourner en rond, à revenir à leur point de l'avenir. Brinley s'était montré très claire sur ce qu'elle ressentait à son égard et il ne pouvait faire qu'une chose pour l'en remercier : agir naturellement, arrêter de quémander son pardon. Il n'avait pas beaucoup à se forcer de toute manière. Le lien si particulier qui les avait toujours unis se reformait de lui même. Jamais Nathan n'avait éprouvé cela avec une autre personne qu'elle. Même pas avec sa petite sœur. Confiance, respect, affection, rien ne manquait au tableau. Ils se comprenaient au delà de tout entendement, comme si leurs âmes ne faisaient qu'une. Loin de toute connotation romantique, Brinley demeurait son âme sœur, une sorte de jumelle. Plus proches que jamais, ils échangeaient désormais confidences et réconfort comme si les quatre dernières années n'étaient jamais passées. Il se sentait reconnaissant de pouvoir retrouver ce sentiment d'apaisement qu'elle lui apportait invariablement. Il se demandait toujours comment il avait pu vivre longtemps sans elle... Mais sa reconnaissance eut vite fait de s'évanouir devant le chagrin de la jeune femme et les confidences qu'elle lui livra du bout de ses lèvres tremblantes. Elle était livide. « Hum… Il y a six mois, j’ai fais une fausse couche. Depuis, j’ai essayé d’oublier mais ce n’est pas aussi facile que je le voudrais… Je… J’ai aussi découvert que mon mari me trompait. Nous ne communiquions presque plus depuis plusieurs mois mais j’ai finalement décidé de le confronter. Je me sentais coupable tu sais. J’avais l’impression que c’était de ma faute tout simplement que nous nous soyons tant éloignés. Et… Maintenant tu es de retour… Je… ». Elle tentait de ne pas paraître trop fragile mais il la connaissait trop pour se laisser duper. Au moins, elle s'autorisait à se reposer sur lui. Certaines personnes se punissaient en souffrant en silence... Il la réconforta du mieux qu'il put, l'attira tendrement vers lui. Les gestes étaient plus parlant quand les mots manquaient. Car que pouvait-il dire alors que la vie avait été si cruelle avec elle ? « Oh... Ma pauvre, tu as dû te sentir vraiment seule... Mais crois moi, en aucun cas, tu dois te sentir coupable. Tu n'en a pas le droit. Quoiqu'il y ait pu arriver, ça ne peut pas être uniquement de ta faute. C'est le meilleur moyen pour que tout cela te détruise. » . Il se tut, ne voulant pas proférer de banalité. Il était horrifié qu'elle puisse penser une telle chose. Horrifié qu'elle soit obligée de vivre avec un tel sentiment. Elle aurait pu être une jeune maman épanouie à l'heure qu'il est mais actuellement, elle semblait juste épuisée, brisée. Il déposa un baiser sur sa chevelure de jais, franchement peiné pour elle. Il se devait aussi de refouler des sentiments négatifs envers le fameux mari. Il ne connaissait pas cet homme mais dire qu'il le détestait déjà cordialement était un euphémisme. Il avait beau s'exhorter à la tolérance, il ne voyait pas comment on soignait son couple d'un tel drame en allant voir ailleurs. Brinley, sa Brinley méritait mieux. Il serra la mâchoire imperceptiblement avant de reprendre la parole. « La confrontation.... Elle a donné quoi ? Peut être qu'avec le temps, vos chagrin respectifs s'apaiseront... Sauf s'il te blâme pour ce qui s'est passé, mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? . Il voulait s'en assurer. Car il pensait comprendre ce besoin qu'elle avait eue de le confronter, de sauver leur couple. Elle avait besoin de recoller les besoins de son ancienne vie. Et il la laisserait faire si la réponse était négative... Mais dans le cas contraire, il n'hésiterait pas à lui faire comprendre combien ce mariage était une erreur. Il n'aurait plus de scrupules.
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MessageSujet: Re: there is a thunder in our hearts + brinley   there is a thunder in our hearts + brinley EmptyVen 7 Juin - 14:21

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❝ take away all the lonely moments
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C’était le truc avec la vie, parfois, tout ne se passait pas comme vous l’espériez. La seule chose que vous pouviez parfois choisir était les personnes qui faisaient partie de votre quotidien. Et encore parfois cela n’était pas vraiment votre décision. Il fallait dire que chaque individu émettait ses propres décisions qui affectaient ceux qui l’entouraient. Comme, par exemple, lorsque Nathan s’était envolé en Europe ou encore Brinley avait décidé de ne pas le retenir. « Tu as raison... Comme toujours. Je me suis senti quelqu'un quand j'étais là-bas. Comme si être loin de mes parents m'aidait à faire le point. Alors merci de m'avoir encouragé à vivre cette expérience. Et merci d'être celle que tu es... » , lui répondit le jeune homme. Il n’avait pas tort. Certes, Brinley avait bien souvent raison. C’était probablement trop souvent le cas, mais ce n’était pas non plus dans le but de prouver à ses proches qu’elle l’était. C’était simplement le cas. Le hasard peut-être si vous croyez à ce genre de chose. Il n’avait pas besoin de la remercier. Le fait, qu'il n'ait pas regretté son choix, lui convenait déjà. La canadienne ne pouvait s’empêcher d’avoir cette impression de ne jamais en faire assez. La demoiselle effectua une légère pression sur son bras en lui adressant un sourire pour le remercier à lui, d’être toujours là, d’être si adorable avec elle. C’était tellement bien, d’être simplement là à ses côtés. Il lui semblait qu’il n’y avait personne d’autre qu’eux dans cet hôpital. Toute son attention était focalisée sur son ami de longue date. La brunette se décida finalement à lâcher ce qu’elle avait sur le cœur. Quelle psychiatre aurait-elle été si elle laissait ses maux la ronger ? Pas une très bonne, certainement. Alors que l’émotion l’accablait, Nathan l’attira contre lui. Son contact la réchauffait alors que ses battements s’accéléraient. « Oh... Ma pauvre, tu as dû te sentir vraiment seule... Mais crois-moi, en aucun cas, tu dois te sentir coupable. Tu n'en a pas le droit. Quoiqu'il y ait pu arriver, ça ne peut pas être uniquement de ta faute. C'est le meilleur moyen pour que tout cela te détruise. », lui dit le jeune homme. C’était le problème avec les confidences. Vous aviez toujours tendance à avoir l’impression de vous plaindre. Comme si vous aviez besoin qu’on vous réconforte le moral, que l’on vous rassure. Alors que peut-être finalement, n’en n’aviez-vous pas réellement besoin ? Peut-être aviez-vous simplement besoin d’être écouté, d’être entendu ? Oui, Brinley Hadfield avait besoin de l’avouer, de l’avouer à quelqu’un et surtout à elle-même. Ce n'était pas une pauvre petite chose. Non, elle était forte, du moins, elle tâchait de l'être. Ce n'était pas un petite chose fragile qu'il fallait protéger de la dureté du monde extérieur. Le monde extérieur, elle le voyait tous les jours et lui déchirait le cœur mais pourtant, Brinley tenait toujours debout. Sa vie déroutait. Son conte de fée se fondait en mirage. La belle ne se sentait pas très bien. Sa tête lui tournait légèrement. Cependant, elle lui en était reconnaissante. « La confrontation.... Elle a donné quoi ? Peut être qu'avec le temps, vos chagrin respectifs s'apaiseront... Sauf s'il te blâme pour ce qui s'est passé, mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? » ,ajouta le médecin. Ses lèvres se tordirent en une grimace si familière alors que ses derniers souvenirs lui parvenaient. La dernière confrontation la laissait assez perplexe. « Non, pas vraiment. C’est difficile à dire. Il blâme l’univers. Je fais de mon mieux pour ne pas juger, mais je trouve que c’est la pire des âneries qu’on m’ait sorti et j’ai à faire à des patients sévèrement atteints. » , laissa échapper Brinley. La jeune femme était fatiguée, lasse d’être toujours aussi compréhensive. Il y avait généralement toujours plus derrière ses questions qui pouvaient sembler anodines. La brune était en conflit intérieur avec elle-même. Dans son esprit, une théorie s’acheminait. Ses sourcils se froncèrent. « Je ne pense même pas qu’il soit véritablement encore amoureux de moi. Je veux dire, bien sûr, qu’il a des sentiments, qu’il est attaché à sa femme. C’est…Comment dire, logique, d’éprouver ce genre de chose, on n’oublie jamais vraiment quelqu’un qu’on a aimé un jour... Certes, il m’a dit qu’il m’aimait toujours. Mais trompe-t-on quelqu’un qu’on aime ? Je ne pense pas. Pour moi, l’amour est un sentiment qui peut prendre des formes différentes indéniablement mais l’amour véritable celui qui lie deux âmes n’est pas pluriel. Il ne pousse pas les individus à se jeter sur les premières venues parce que sa femme vient de faire une fausse couche. Je ne sais pas peut-être suis-je utopiste ? », continua la psychiatre. Ses yeux noisette se posèrent sur la bague à son index. Son menton se releva pour croiser le regard du brun. Ses sourcils se froncèrent de nouveau alors qu’elle demandait : « Le ferais-tu ? Je veux dire, si tu aimes quelqu’un, déciderais-tu que c’est normal de te jeter dans les bras d’une autre femme à la moindre… Hum… Complication ? »
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