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 close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}

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MessageSujet: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyMar 4 Juin - 17:04



GABRIEL & JULIANA
Girls love to fuck with your conscience. Girls hate when niggas go missing and shawty you ain’t no different.

Ofelia a un bras sur mon torse et une jambe entrelacée avec la mienne. J’sais pas pour elle, mais j’aime pas cette position. J’essaie, aussi subtilement que possible, de me défaire de son étreinte. J’aime pas qu’on me serre, j’préfère être libre de mes mouvements et perso, la seule personne qui peut me coller post-baise, c’est Julia. C’est une habitude qu’elle a depuis longtemps, donc je la laisse faire, parce que sinon elle me pique une crise et me dit que j’suis qu’un con indigne qui mérite pas sa bonté. J’le sais déjà, mais pourtant ça fait six ans que j’la traite comme ça et qu’elle bouge pas. J’sais pas pourquoi et quand je lui demande, elle me répond des conneries dans le genre qu’elle est attachée à moi et que… M’enfin, c’est pas important. Tout ce qui l’est en ce moment, c’est que j’me débarrasse de la belle au bois dormant dans mon lit avant que Veronica débarque de n’importe où et qu’elle me fasse la morale. Comme si j’en avais pas déjà assez sur les épaules… C’était probablement une erreur de lui donner un double de clef, mais en même temps, j’peux pas lui enlever maintenant et puis ça me permet de savoir où elle est parce que j’ai mis un GPS dedans. Même chose pour Julia. Quand j’lui ai donné la clef de ma maison, elle a pensé que c’était un acte de générosité ou d’affection. Bah non, c’est seulement pour savoir où elle est à toute heure de la journée. « Hmmmm… » Merde, Ofelia bouge. Après de longues minutes, je parviens à me dégager d’elle et me dirige dans la cuisine. J’sors une clope, la pince entre mes lèvres, l’allume et réchauffe le reste du souper d’hier que Julia a fait et rangé dans le frigo. Après avoir tout avalé comme un sauvage ne s’étant pas nourri depuis trois mois, j’me dirige vers mon bureau et ouvre mon portable pour voir les messages de mes clients. J’entends toujours rien, j’ai la paix pendant au moins une heure avant que les bruits de pas résonnent dans le couloir. « Hey… T’étais pas là quand j’me suis réveillée. » Non, je reste jamais au lit pour câliner pendant je sais pas combien de temps, pas mon genre. « Non. J’travaille… Y’a une voiture qui t’attend dehors pour te ramener chez toi. » J’ai engagé un service de transport express, chaque fois que j’ai une fille, j’dis que j’en aurais besoin le lendemain pour une heure exacte et on m’envoie un chauffeur. « Mais… J’pensais qu’on – » Je la coupe en levant le doigt en l’air. « Tu pensais qu’on allait quoi ? On a baisé, on s’est amusés, c’est passé et maintenant tu dois dégager. » Elle me lève son majeur et frustrée – comme toutes les autres – elle prend ses affaires et se casse. Je souris, puis sors une autre clope, reportant de nouveau mon attention sur mes dossiers.

J’aime pas qu’on me désobéisse. J’aime pas le désordre et j’aime pas non plus me faire réprimander. Ronnie a le don de le faire et ça m’énerve à un point inimaginable. J’dois toujours renvoyer quelqu’un derrière elle pour ramasser ses conneries et ça me gave. J’veux dire, ouais, c’est ma sœur et je l’aime bien, mais qu’elle fasse exprès de me faire énerver à répétition, ça je la trouve pas drôle. « Écoute Veronica, tu ferais mieux d’arrêter de faire ton intéressante, parce que ça fonctionnera pas. Tu voulais une nouvelle voiture, je t’en ai procurée une, maintenant arrête de me faire chier, j’ai autre chose à faire que de t’écouter te plaindre des faux-culs qui te courent après… Non, j’vais pas les faire descendre, t’es comique… Gamine va, rentre chez toi et je viens te voir plus tard… Ouais, c’est ça, bye. » Elle râle parce qu’Alex, sa dernière conquête, veut plus qu’ils se voient à cause de son ex… Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Bref, mon portable sonne de nouveau, j’espère que ce sont de bonnes nouvelles. « Kostas… Ouais, ouais j’serais là dans 25 minutes… Parce que j’dois m’habiller et conduire Ducon. » Je raccroche et enfile les vêtements que Julia a sorti hier. Une fois rendu au travail, c’est une autre paire de manches… « Mr. Kostas ? » J’me fais interpeller de l’autre bout du corridor. « J’peux vous aider ? » Il m’explique sa situation et je lui dis que ce serait mieux d’en parler dans mon bureau. En fait, c’est la référence de John, il veut trois kilos de coke pour dans trois jours. Putain, va falloir que j’dise à John de pas envoyer ses références louches pendant la journée, ça fait pas net. Quand notre meeting prend fin, je sors de mon bureau et repère Julia au sien. « Oxford, dans mon bureau. »
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyMar 4 Juin - 18:27

close your eyes and let me bask in your inner glory
Gabriel et Juliana


Et ben voilà... Comme d’habitude c’est pour ma pomme. C’est pas à moi de faire ça, de rappeler les clients de la banque et de régler leur problème. Je suis plus patiente il paraît, ou l’art d’utiliser la flatterie pour obtenir ce qu’on veut par Gabriel Kostas ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai appris mon métier sur le tas. Du jour au lendemain je me suis vue parachuter dans ce bureau, et il a fallu que je me démerde parce que lui, il n’avait pas le temps. Super, hein ? Et plus le temps passe, plus il me confie de responsabilités. Bientôt je vais me retrouver à faire tout son boulot pour lui donner le temps de s’occuper de ses affaires «personnelles». Ah ça, il en a, des affaires personnelles. Ses petits trafics inavouables car illégaux, et puis toutes ces poufiasses qu’il met dans son lit... Qui change les draps après ça ? Cherchez pas, vous avez la cruche juste là, en train de consulter le dossier de ce client important qui a demandé un transfert sur son compte off-shore en toute discrétion.

Et la cruche quand elle change les draps, et bien elle chiale. Elle chiale parce qu’elle n’aurait jamais imaginé tomber si bas, à se faire tromper sans arrêt sans jamais se rebeller et le quitter, à devenir tellement dingue d’un homme qu’elle accepte d’être sa pute-esclave et d’en redemander. Je sais, je suis conne, mon cas est désespéré, rien ne m’oblige à rester, c’est mon choix et je dois l’assumer. Mais c’est dur parfois d’être confrontée à la réalité. Je voudrais pouvoir ignorer ses infidélités, vivre dans l’illusion qu’il m’aime, même s’il ne sait pas me le dire, qu’il va changer et se rendre compte de ce qu’on a ensemble, vouloir le préserver et modifier son attitude, se ranger pour de bon. Je suis conne, je sais. Mais je continue de l’espérer, sans même avoir la possibilité de vivre dans l’illusion.

Un jour Veronica m’a demandé ce que je ferais si j’avais la possibilité d’effacer l’ardoise, de revenir à mes dix-neuf ans. Est-ce que j’irais prendre ce café avec lui, si mes sentiments n’étaient pas encore là mais que je connaissais l’avenir ? Je lui ai répondu que je n’en savais rien, que sans doute je fuirais. Mais c’était pour éviter son regard si je lui disais ce que je pensais réellement. Oui, j’aurais été le boire ce café. La simple idée de perdre Gabe me rend totalement cinglée. Je ne pourrais pas, ça serait comme me demander de survivre en me foutant la tête dans un seau d’eau. Mais comment faire comprendre ça à quelqu’un qui n’a jamais aimé comme ça ? J’ai pas insisté, j’ai prétexté un rendez-vous et je suis partie.


Oui, tout à fait, vous pouvez confirmer à Monsieur Shermann que tout est en ordre. Je vous en prie. Bonne journée !


Je raccrochais pendant que du coin de l’oeil, je voyais Gabriel retourner dans son bureau. On ne s’était pas encore parlé aujourd’hui, il savait que j’étais en rogne contre lui. Hier je lui avais apporté de quoi manger, un repas que j’avais cuisiné avec soin, et mon remerciement a été que je ne pouvais pas rester parce qu’il avait à faire. Tu parles... Je parie que l’affaire en question avait des faux seins et une odeur d’eau de toilette bon marché. Ca vous voyez, c’est le genre de chose qui me met hors de moi. Non mais il me prend pour qui à la fin ? Quand la porte du bureau s’ouvre et qu’il m’appelle comme s’il était un général et moi un soldat, je pince les lèvres et me retiens de l’envoyer au diable. Je me lève de ma chaise et droite comme un i, je pénètre dans son bureau, croise les bras pour lui faire face.


J’ai un prénom je te rappelle. A moins que tu aies peur de confondre avec ton affaire d’hier ? Blonde ou brune cette fois ?

(c) AMIANTE



Dernière édition par Juliana Fields-Oxford le Mer 5 Juin - 19:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyMer 5 Juin - 18:28

Bon, bon, bon, j’ai le droit à Julia en rogne. Quand elle est debout comme un pic et qu’elle a les bras croisés, ça veut dire que j’vais me récolter toute la merde que j’ai semée. C’est pas ma faute, c’est toujours plus fort que moi. Je peux jamais planter de racines et ne pas en ravoir le résultat après, c’est bien trop facile sinon, et j’dois dire que j’aime quand les choses se corsent un peu. Qu’elle se fâche, rien à foutre, elle est tellement sexy quand elle est fâchée, et tellement bonne quand je la prends par la suite, toutes ces hormones de rage qu’elle dégage, hmm. Je suis fan de comment ses sourcils se froncent et comment sa bouche forme une petite ligne droite sur son petit visage. J’entame un sourire au coin de mes lèvres, croisant aussi les bras, rien que pour essayer de l’intimider un peu. Ça va fonctionner après quelques temps, je crois, ça prend toujours plusieurs secondes avant de faire effet. Normalement, quand elle se fâche, ça dure 30 secondes et après ça on se retrouve à l’horizontal – ou au vertical, dépendamment de où on est – et on célèbre notre réconciliation. J’veux arrêter de sourire, mais j’arrive vraiment pas à garder mon sérieux. Elle me donne envie d’éclater de rire avec son expression. Je m’assois sur la pointe de mon bureau, croisant mes pieds et je la regarde. « Je sais que t’as un nom. Oxford en fait partie aussi, donc techniquement, je t’ai appelé par ton nom. » Dis-je, haussant les épaules. C’est logique et vrai, si ça faisait pas partie de son nom, je l’aurais pas employé. Et maintenant je me fais frapper dessus mentalement parce qu’elle veut avoir des détails… Non, mais les femmes, sérieusement. Un moment elles veulent tout savoir, l’autre moment elles nous détestent parce qu’on leur dit la vérité. C’est un cercle vicieux, y’a absolument aucun moyen de gagner contre elles. Elles sont armées jusqu’aux dents avec toutes nos conneries et quand y’a une dispute qui éclate c’est la troisième Guerre Mondiale et elles se mettent à tout chanter comme un rossignol connaissant parfaitement sa mélodie. C’est à croire qu’elles mémorisent nos transgressions et qu’elles les notent par ordre de « réparable » à « fatal ». C’est de la pure merde… Moi, si j’pouvais, j’lui ferais la même chose, histoire de la faire sentir mal, mais en même temps, elle fait jamais rien pour me jouer dans le dos, alors j’ai pas cette chance. Quoi que quand j’y pense, c’est bien mieux comme ça. J’ai le contrôle et c’est comme ça que ça doit rester de toute façon.

« Ce que je fais quand on est pas ensemble te regarde pas… Mais si tu veux vraiment savoir, c’était une rousse, et elle était bonne, douce, comme je les aime… Pas autant que toi, par contre. Toi, t’es spéciale… » Je me relève et m’approche d’elle. Elle bouge pas, je sens sa respiration altérer un tant soit peu, mais elle reste immobile, les bras croisés. Je prends une mèche de ses cheveux et la replace derrière son oreille, caressant sa joue au passage, histoire de la calmer. Je la regarde fermer les yeux doucement et prendre une grande respiration. Ça fonctionne… Elle va craquer dans peu de temps et j’vais me la faire hm… Sur le bureau ? Je sais pas, une pièce de taille moyenne avec des tas d’endroits assez flexibles pour lui faire crier mon nom jusqu’à temps qu’elle perde souffle. Ça me rappelle que j’dois remercier John pour ce nouveau bureau… Bref, je tente délibérément de changer de sujet, comme ça on passera à autre chose. J’lui ai même fait un compliment au passage. Ça devrait aller après ça, non ? « Alors, ces dossiers sur Shermann, ils sont à jour ? J’en ai besoin pour dans deux heures, j’ai un rendez-vous avec demain et il faut que j’revois quelques trucs dedans avant d’officialiser le prêt. » Je m’éloigne d’elle et je vais prendre position sur ma chaise – mon trône – en mettant mes pieds sur le coin du bureau et en croisant mes mains.
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyMer 5 Juin - 19:44

close your eyes and let me bask in your inner glory
Gabriel et Juliana


Nom de dieu. A voir sa tête, je parie tout ce que j’ai qu’il va encore jouer les grands seigneurs qui n’a de compte à rendre à personne. Ouais ouais, connard, j’ai parlé du prénom, pas du nom ! Non mais c’est qu’il se fout de ma gueule en plus ? Ca me fout tellement les boules que je ne prends même pas la peine de répondre. Ce mec va me rendre barge à un moment ou à un autre, si ce n’est déjà fait. Je sais pas pourquoi je supporte ça, pourquoi je ne fais que montrer les dents sans jamais mordre. Sérieusement... On dirait un petit roquet pas content, je ne fais peur à personne et certainement pas à lui ! Parfois je me demande ce qu’il ferait si je le quittais. Oh il ne me retiendrais pas, question de fierté, j’aurais même certainement droit à des menaces. Mais une fois seul chez lui, ou même ici, quand il penserait à mon départ, qu’est-ce qu’il aurait en tête ? De la colère contre moi ? Des regrets d’avoir été trop loin ? Est-ce que je lui manquerais, ne serait-ce qu’un peu, pour autre chose que pour les services que je lui rend, que pour la baise et la cuisine ? Au fond de lui, là où il peut se permettre d’être vrai car caché au regard des autres, est-ce qu’il tient un peu à moi ?

En tout cas si c’est le cas, il le cache bien. Y’a qu’à voir ce qui s’est passé hier soir, c’est quand même plutôt parlait. Six ans qu’on est ensemble bon dieu, six ans, et on ne vit toujours pas ensemble, il me vire même de chez lui quand il a envie de se taper une traînée qu’il a ramassée dans un bar et qui ne porte pas de culotte parce qu’en se préparant à sortir, elle savait qu’elle allait se taper la première queue qui voudrait d’elle. Ce mec là est pas fait pour l’amour. On dit toujours que c’est mieux encore d’être aimé que d’aimer, et malgré son caractère de merde, il a la chance d’avoir une femme pas vilaine qui est dingue de lui. Apparemment il ne se rend pas compte du bol de pendu qu’il a, et il a encore le culot de me dire que ce qu’il fait quand je ne suis pas là ne me regarde pas ! Ah ben ça c’est fort ! Y’a des coups de pied au cul qui se perdent. Garde ton calme Julia, respire... Je serre les dents quand il me parle de sa conquête, et je peux vous dire que c’est vraiment difficile pour moi de garder mon calme. J’ai même plus envie de me battre avec lui tellement je suis dégoûtée.


Spéciale... Spécialement conne oui !


Ah oui, ça c’est certain , vraiment conne ! Qui d’autre accepterait ça ? Si j’étais si spéciale, il n’aurait pas besoin d’aller voir ailleurs, parce que forcément ça serait pas aussi bien, donc il aurait pas envie. J’étais là moi hier soir, alors qu’il ne vienne pas m’inventer qu’il s’est tapé une gourde en sachant que ça serait forcément moins bien qu’avec moi ! C’est ça, va te rasseoir à ton bureau pour changer de sujet, ça tu sais faire. Continue de me faire du mal sans en être désolé après et en embrayant sur autre chose pour noyer le poisson !


Sheridan. C’est Sheridan le prêt. Shermann c’est le transfert entre deux comptes, et pour ça l’affaire est réglée, je m’en suis occupée.


D’un pas vif, je vais vers son bureau et prend un dossier où «Sheridan» est écrit en grand pour le laisser tomber juste devant son nez, à quelques centimètres de sa place précédente.


Il est là depuis hier, je l’ai terminé avant de rentrer à la maison pour te faire à bouffer.


Bon dieu, faut que je sorte de là sinon je vais exploser. J’ai de plus en plus de mal de parler sans lui hurler tout ce que j’ai sur le coeur au visage, il a bien réussi à me mettre plus bas que terre cette fois encore.


Maintenant tu me fous la paix, je prends ma pause et j’ai franchement pas envie de voir ta tronche de salopard pour le moment.


Je sors en claquant la porte, puis je profite de la solitude de mon bureau pour éclater en sanglots. Elle était rousse, elle était douce, elle était bonne, comme il les aime... Enfoiré !

(c) AMIANTE



Dernière édition par Juliana Fields-Oxford le Jeu 6 Juin - 16:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyMer 5 Juin - 21:39

Rah merde, j’ai pas le temps pour ses sautes d’humeur. J’suis pas là pour qu’on s’assoit et qu’on parle des choses que je fais quand elle est pas là. Le fait qu’elle soit pas là est la raison pour laquelle je fais mes trucs, alors qu’est-ce qu’il y a de plus à comprendre ? Rien du tout. Au moins, je la fais pas rester là pendant que j’m’en tape une autre et elle entend rien, alors elle a aucune raison de m’en vouloir. J’ai absolument rien à me reprocher sur ce point, parce que j’fais toujours en sorte qu’elle rencontre pas les filles que j’ramène ou que justement, quand elle vienne me voir, y’en ait aucune qui soit cachée. Je rêve, fuck, c’est n’importe quoi tout ça. Elle s’emporte pour rien et me fait chier parce qu’elle pense que j’aurais le culot de lui faire subir tout ça en face. Je le fais dans son dos, elle est juste au courant parce que les femmes ne savent aucunement se la fermer quand ça vient à quel mec elles se sont fait et ce qu’elles ont pu en tirer. J’suis sûr qu’Ofelia doit être entrain de caqueter comme une poule à qui veut bien l’entendre que Gabriel Kostas l’a invitée chez lui. De toute façon, elle a disparu environ 5 minutes après son réveil, alors elle a pas eu le temps de laisser grande trace chez moi. Julia devrait être reconnaissante que je lui dise pas tout ce que je fais, parce que là elle aurait une raison de vraiment vouloir m’écorcher vivant. Je lui donne de l’attention, je la baise quand elle veut, je mange sa nourriture et j’lui ai acheté une voiture et une maison, qu’est-ce qu’elle veut de plus ? Je sais pas quoi faire pour qu’elle arrête de courir après moi pour des sottises dans le genre. C’est pas la fin du putain de monde, non mais merde ! « Pourquoi est-ce que tu dis ce que j’ai pas dit ? J’aime pas quand t’interprètes des conneries pareilles. J’ai pas dit que t’étais conne, j’ai dit que t’étais spéciale. T’es ma préférée Julia, arrête de râler. » Elle dépose le document Sheridan sur mon bureau, comme si j’étais con et que je voyais rien de ce qu’elle faisait. Merci quand même, j’vais te le faire payer ça. Elle veut jouer à ça ? On peut jouer à deux. J’ai pas de patience pour ses gamineries, sérieusement… « Je savais que c’était Sheridan, je faisais semblant pour voir si tu connaissais bien les dossiers des clients. » Dis-je, toujours un sourire aux lèvres. Puis, je fronce les sourcils, me remémorant ma soirée avant ma conquête. « C’était très bon d’ailleurs… Si ça peut te faire sentir mieux, j’en ai pas donné à Ofelia et il en reste encore pour si tu viens ce soir. » Là, elle m’envoie me faire foutre en grand et en large. La pauvre est furieuse parce que je suis honnête. J’aurais vraiment tout vu avec elle… « Tu vois c’que tu fais ?! Tu me poses des questions et tu veux tout savoir et quand j’te dis c’que tu veux savoir, tu t’énerves et commences à me faire chier. » Elle claque la porte en sortant et va se réfugier à son bureau… Bordel, cette femme va me rendre sénile. Je la poursuis et une fois arrivé à son niveau, je vois les larmes perler ses joues rosies. D’autres en auraient profité pour s’excuser, mais je fais pas dans les excuses. Je fais dans le direct et ce qui se passe après la dispute. « C’est quoi ton problème ? Je comprends vraiment pas ce que j’ai fait pour te mettre dans cet état. Quoi, c’est cette période du mois ou… ?! »

Elle relève la tête et affiche un air dégoûté, puis elle me fait un majeur et se met à complètement m’ignorer. Si y’a un truc que je déteste, c’est qu’on m’ignore. Ça se passera pas comme ça… Je vais tenter la manière douce en premier, si ça fonctionne pas, bah après ce sera la manière forte et Dieu soit témoin, je suis aucunement responsable de ce qui va se passer après. « Allez, prends ma main, viens dans mon bureau, on va parler. » Elle continue de vaquer à ses occupations, comme si j’étais un fantôme devant elle. Elle fait exprès pour me provoquer encore plus. Bien joué, Oxford, je vais te démonter à la première chance que j’vais avoir de me venger. Je reste devant son bureau, les bras croisés, pendant plusieurs minutes à attendre une réaction. Elle dit rien, ne fait rien d’autre que de laisser les larmes couler sur ses joues et faire comme si j’existais pas. « Julia, arrête ton manège, je trouve pas ça drôle et ça commence vraiment à m’énerver. » Toujours rien… Bon, alors la manière forte s’impose. « Tu veux faire comme si j’étais pas devant toi entrain de te demander quelque chose ? C’est bon, fais à ta tête. Rira bien qui rira le dernier. » Je fais le tour de son bureau et tire sa chaise jusqu’au mien. Elle veut hurler, j’en suis sûr, mais elle se retient parce qu’on est au bureau et que les gens passent devant nous, sans compter que John pourrait débarquer à n’importe quel moment et que j’suis aucunement fan des scènes de ménage en public. J’préfère que ça se passe entre quatre murs, parce que je gère mieux et que j’arrive rapidement à surmonter le conflit dans ces cas-là. Je barre la porte du bureau et arrange les stores de la fenêtre intérieure de manière à ce que personne puisse voir ce qui se déroule en-dedans. Elle reste devant moi, les bras croisés, évitant mon regard, toujours assise sur cette satanée chaise. « Tu peux pas me bouder, pas moi. » Je sépare la distance entre nous et relève son menton de ma main. Dès qu’elle se rend compte de ce que je vais faire, elle dégage mon bras avec rage et tient sa position. « Tu sais très bien dans quel état tu me mets quand tu boudes… Alors si tu veux qu’on aille une discussion sérieuse avant que ça dérape, c’est maintenant ou jamais. »
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyJeu 6 Juin - 16:46

close your eyes and let me bask in your inner glory
Gabriel et Juliana


Y’a pas moyen d’être tranquille. Celui-là quand il a une idée dans la tête, il ne l’a vraiment pas ailleurs. J’ai besoin de souffler là, besoin qu’il me foute la paix pour me concentrer sur autre chose et essayer de ne plus penser à cette discussion désagréable qu’on vient d’avoir. Par moments j’ai vraiment l’impression qu’on vient pas de la même planète. Les femmes viennent de Vénus, les hommes de mars qu’il dit l’autre... Ouais ben je crois que lui, il vient même pas de notre système solaire, c’est pas possible d’avoir ce genre de mentalité tordue ! C’est qu’il trouve tout ça normal, vous voyez ? «T’es ma nana mais j’veux pas qu’on vive ensemble parce que je veux pouvoir me taper la première grue qui passe quand j’en ai envie... Où est le problème ?». Bienvenue dans la quatrième dimension, si vous chercher ici une once de moralité ou d’amour, passez votre chemin, c’est par là la sortie ! Et il n’arrête pas de sourire en plus, comme si tout allait bien, comme si je faisais un caprice de petite fille, comme si tout ça n’avait aucune importance. Mais bordel quand est-ce qu’il va se rendre compte du mal qu’il me fait ? Ou alors il le sait et il s’en fout... En fait, c’est plus que probable que ça soit ça d’ailleurs, je suis complètement débile de ne pas m’en rendre compte.

Est-ce que quelqu’un peut me rappeler pourquoi je suis dingue de lui ? OK, il est canon, OK au lit c’est une bête... Et ? A part ça, il n’a rien d’aimable, et pourtant ce que je ressens pour lui tourne à l’obsession. Il sait me toucher comme personne, il est la dernière personne à laquelle je pense le soir avant de m’endormir, ma première pensée du matin, je m’inquiète sans arrêt à son sujet, je me plie en quatre pour lui faire plaisir, tout en sachant qu’il ne remarquera jamais rien. Alors au final, j’attends quoi moi de cette vie avec lui ? Je suis en couple avec un mec qui ne l’est pas, génial non ? Ca me fait chier... Mais vraiment. Et ce qui me fait chier aussi, c’est de chialer et qu’il le voie. Je fais toujours en sorte de le faire quand il n’est pas là. J’ouvre les vannes et ça fait du bien. Mais là, pas possible de me retenir, ça sort tout seul. Merde, merde, et merde ! La seule défense que je trouve, c’est de faire comme s’il n’était pas là. Il me parle, mais je ne réplique pas, je fais comme s’il était invisible, un fantôme. Pas simple, parce que j’ai franchement envie d’encore l’envoyer au diable. J’espère que si je ne bouge pas il finira par comprendre qu’il doit me foutre la paix, mais vous pensez... Ca serait bien trop facile, n’est-ce pas ? C’est Gabe, pas un être humain normalement constitué qui a un raisonnement logique.


Putain mais... Gabe ! Arrête ça !


Raaaaah ! Mère patience venez-moi en aide. Y’a des moments je vous jure que je comprends les crimes passionnels, ce mec est une teigne, j’arrive pas à croire qu’il me la joue papa qui va passer un savon à sa gamine. Mais quel boulet ! J’ai carrément envie de lui mettre mon poing dans la figure là, je pense que je n’ai jamais été aussi en colère contre lui ! Me demandez pas de faire zen, là je peux plus, j’ai besoin d’un break pour pas monter dans les tours, et comme il ne me l’accorde pas, je sens bien que je vais lui voler dans les plumes à ce connard d’oiseau !


Oh, j’peux pas ? J’avais me gêner !


Non mais oh ! Après tout ça j’aurais pas encore le droit de bouder ? Mais il a vu ça dans quel film lui ? En rage, j’envoie son bras loin de moi d’un coup sec de la main. C’est pas la peine de jouer les jolis coeurs, cette fois-ci c’est pas ça qui va me calmer parce que j’en ai franchement gros sur la patate. Depuis tout à l’heure il se fout de ma gueule, alors qu’il s’attende pas à ce que je lui fasse de grands sourires et des papouilles. Merde un peu de respect, c’est vraiment trop demander ? Cette fois, je me lève.


Une discussion sérieuse ? Tu la veux ta discussion sérieuse ? Alors ouvre bien tes écoutilles. J’en ai MARRE d’être ta pute en chef et ta femme de ménage sans même avoir le droit de vivre avec toi, MARRE d’être en couple sans être en couple, MARRE que tu me prennes pour une conne et que tu ne tiennes jamais compte de mes sentiments. Je suis peut être la nana que tu aimes le plus baiser, mais toi tu es l’homme que j’aime. Je sais que tu ne comprends même pas ce que ça signifie, mais que tu comprennes ou pas, ça fait une sacrée différence. Tu me fais mal, sans arrêt, et on dirait que ça t’amuse. T’as aucun respect pour moi et tu profites de mes sentiments pour toi pour diriger ma vie à ta convenance sans jamais me demander mon avis. Tu veux jouer les cons sexys ? OK, vas-y, tu trouveras vite une autre nana «spéciale» pour prendre ma place. Mais les cons sexys, un jour ou l’autre, ça devient un vieux con, et les vieux cons, ils finissent seuls. J’en suis là moi Gabe... Je sais que je vais me barrer, la seule question qui se pose encore, c’est «quand ?»... Oui, j’taime... Mais je me rends compte qu’arrivé un moment, c’est plus suffisant. Si ça change pas Gabe, j’me tire, c’est aussi simple que ça.


Et pour bien faire passer le message, surtout aussi parce que ça me démange grave depuis tout à l’heure, je lui envoie une gifle magistrale qu’il a bien méritée. C’est un truc que j’aurais jamais fait avant, preuve que les choses sont en train de changer dans ma tête.


Ca c’est pour la poufiasse rousse qui était bonne hier.

(c) AMIANTE



Dernière édition par Juliana Fields-Oxford le Dim 9 Juin - 21:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyDim 9 Juin - 18:27

Apparemment, je fais pas l’affaire. Apparemment, je suis le pire des trous de culs que la Terre ait jamais porté parce que je prends pas mademoiselle Juliana au sérieux. Si c’était le cas, ça ferait six ans qu’elle serait passée à autre chose, ça je peux le promettre. C’est pas une pute à mes yeux, ni une femme de ménage, c’est la fille qui prend mes affaires au sérieux et qui organise tout parce que j’ai pas le temps. Elle a de la signification, mais j’vois pas comment j’vais pouvoir lui donner ce qu’elle demande. C’est pas ma faute si elle en est là, c’est pas non plus ma faute, ni mon problème, si elle est tombée amoureuse de moi. J’lui ai dit de s’abstenir de s’attacher à quelqu’un comme moi parce que je pourrais jamais lui donner ce qu’elle désire vraiment. Les gens rêvent de l’amour et de la vie en rose, tout ça c’est de la pure merde. Y’a personne qui veut rester avec une seule personne le restant de leurs jours, c’est trop nul. C’est comme se refaire le même film tous les jours jusqu’à temps qu’on crève. J’préfèrerais mourir que de me caser avec une seule fille qui va se faire vieille et à qui j’vais devoir jurer fidélité. J’ai jamais eu de relations sérieuses, j’vois pas pourquoi j’changerais mon mode de vie – qui me plait par-dessus tout – pour faire un 360°C qui me rendrait misérable comme tous ces cons qui se promènent dans la rue et qui permettent aux femmes de leur casser les couilles. J’vais jamais me rabaisser à ce putain de niveau, j’suis pas stupide et j’ai de la fierté. Bref, Julia commence à péter une durite et ça me met sur les nerfs plus qu’autre chose. Une conversation sérieuse, quand je disais ça, j’voulais juste qu’elle se taise et qu’on passe à autre chose, mais elle y tient, donc elle me lance son venin, en pensant probablement que ça va m’affecter, ou changer quelque chose, mais non, ça a l’effet contraire. « Mais qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? Que j’vais me ranger et te demander d’emménager avec moi juste pour que tu puisses être avec moi tout le temps ? On travaille ensemble, on couche ensemble, quand c’est pas toi qui es ici, c’est moi qui suis chez toi. On habite dans le même quartier et on se voit tous les jours. Tu veux quoi de plus ? Que j’me mette à genou à tes pieds pour te demander ta main aussi ? Tu dis que tu m’aimes, mais tu veux pas respecter mes limites et tu veux pas non plus comprendre pourquoi je les ai mises en place. Je suis pas l’homme que t’aimes Juliana, je peux pas être cet homme parce que comme tu le dis toi-même, j’suis même pas foutu de comprendre ce que ça veut dire, n’est-ce pas ? Je te fais mal parce que tu te permets de baisser ta garde à mon égard et je t’ai toujours dit que c’était pas un truc à faire. Depuis le début, je t’ai toujours dit de pas me donner autant d’attention, t’en as fait qu’à ta tête et maintenant tu me reproches de te faire mal intentionnellement. Si je te respectais pas, je t’aurais jeté à la rue comme une vulgaire conne, et qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai pris soin de toi, je t’ai donné tout c’que tu voulais ! Ça fait six ans que j’le fais, non ? Alors c’est quoi le problème avec ma façon de faire maintenant ? Mon attitude de merde ? À ce que je sache, j’ai toujours été comme ça. » Dis-je, les bras croisés. Elle va se tirer ? Ah bon, j’ai bien hâte de voir quand, comment et jusqu’où elle va arriver. Enfin, pas bien loin, le GPS dans sa voiture et dans sa clef m’indiqueront rapidement sa localisation.

« Tu peux pas me quitter, tu trouveras personne qui prendra autant soin de toi que moi. Tu trouveras personne qui te fera sentir comme tu dis que j’te fais sentir en ce moment. Peu importe où tu iras, j’te retrouverais… Et j’m’en tape de vieillir et de mourir seul, j’suis venu au monde seul, j’mourrais seul, c’est un fait. » C’est pas parce qu’on passe notre vie avec quelqu’un qu’on va se sentir moins seul quand on va mourir. C’est faux et ceux qui disent le contraire méritent fermement un coup de poing sur le nez. « Je te promets pas des trucs que je peux pas te donner. Je l’ai jamais fait et je compte pas le faire aujourd’hui. Tu veux du changement ? Commence par arrêter de tout ressentir aussi intensément, ça va t’épargner bien de la peine. J’vais pas tout basculer du jour au lendemain pour t’accommoder. J’sais plus comment te donner c’que tu me demandes, donc y’a rien que j’puisse faire pour toi. » Au moins je suis franc, je lui dis la vérité. Elle peut pas dire que mentir fait partie de mes défauts. Maintenant qu’elle a fini de me rafler les oreilles avec ses plaintes, elle m’envoie sa main au visage. Je passe ma main dessus, histoire de faire passer le picotement que ça a laissé. Si elle a frappé assez fort, j’vais avoir la marque sur ma joue. J’dirais aux autres que c’est une marque d’affection, ils seront presque jaloux. « Tu me gifles en plus… Alors là… » Je prends son bras et le met derrière son dos, bloquant son accès côté droit. Je prends l’autre bras et répète le mouvement, puis je la fais reculer jusqu’au mur derrière elle. Une fois qu’elle est bien en place, j’approche mes lèvres de son oreille… « Me donne pas envie de te faire crier, parce que j’te jure que tu vas le regretter. » Je change à peine de position en ramenant ma bouche sur son cou. Je trace lentement un chemin jusqu’à son omoplate et inhale son odeur durant le processus, sa peau mâte commence à s’échauffer sous assaut. Je libère ses bras pour donner une autre occupation à mes mains, je les pose à la limite de sa jupe et la remonte légèrement. Le souffle de la belle brune commence à altérer, le mien suit la danse et dans un mouvement que moi-même je comprends pas, mes lèvres envahissent les siennes, un bras entoure et resserre sa taille et l’autre tient sa jambe contre la mienne.
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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyDim 9 Juin - 21:18

close your eyes and let me bask in your inner glory
Gabriel et Juliana


Mais quelle conne. Franchement je dois être la nana la plus débile que la terre ait porté depuis des siècles. C’est pas comme si c’était nouveau, c’est pas comme si on se connaissait depuis quelques mois seulement et que tout était encore possible. Merde ça fait six ans que j’ai laissé cet enfoiré entrer dans ma vie et j’aurais jamais dû lui permettre de planter sa tente dans mon coeur de façon permanente. Il y a foutu le bordel, il s’en est tellement mal occupé que maintenant il est dans un état tellement lamentable que plus personne ne pourra jamais s’y installer. C’est bien un mec tiens... A ne jamais rien faire gratuitement, à vous remettre dans la gueule tout ce qu’il a fait pour vous en grand seigneur qu’il est ! Non mais écoutez le inverser les rôles ! Franchement si ce n’était pas aussi triste pour moi, j’applaudirais tant il sait bien y faire. Un baratineur de première, un manipulateur qui parvient à vous embobiner de telle manière qu’il se dédouane de toutes ses responsabilités pour les mettre sur votre dos. On dirait presque que c’est extraordinaire de demander une vie de couple normale, comme si j’étais bizarre à ne pas supporter de vivre séparément de l’homme que j’aime et à encore moins supporter de savoir qu’il me trompe chaque jour que dieu fait avec la première traînée qui passe ! Il a raison sur un point cependant : je n’aurais jamais dû tomber amoureuse de lui. C’est clair, sur ce coup là, j’ai merdé, mais est-ce que c’est le genre de chose qu’on peut contrôler ? Qu’est-ce qu’il croit exactement ? Que j’ai délibérément décidé d’être accro à lui à ce point là ? Gabe, c’est le mec qu’on se tape, et moi je suis la fille qu’on épouse. Alors forcément que ça ne peut pas marcher, mais j’ai beau le savoir depuis le début, j’ai toujours pensé qu’il allait changer à mon contact, que si je lui faisais découvrir une autre facette du couple, il allait aimer ça et se rendre compte que c’était pas s’enfermer dans un truc horrible, qu’au contraire ça pouvait rendre terriblement heureux.

Je peux pas le quitter. Quand il me dit ça, je lui jette un regard furieux. J’y suis pas encore arrivée, c’est vrai, pourtant j’y ai pensé souvent. A chaque fois je me suis dit que j’allais attendre. La fin de l’année, un anniversaire, les prochaines vacances... J’avais toujours un bon prétexte pour ne pas le faire, et à chaque fois c’était la même chose. Une grosse engueulade, on se réconciliait sur l’oreiller, et je me disais que j’allais attendre... Les prochaines vacances, la fin de l’année, un anniversaire, parce que j’en suis dingue, parce que je l’ai dans la peau, parce que je suis conne. Mais là il a été on ne peut plus clair. Faut que j’arrête d’espérer parce qu’il ne peut pas me donner ce que je réclame. Faut que j’arrête d’avoir des sentiments parce que lui n’en a pas et n’en aura jamais. Veronica n’arrête pas de me dire que je mérite mieux que ça, que je suis trop différente des nanas qu’il se tape sans arrêt pour accepter qu’elles envahissent mon territoire. Je mérite d’en avoir un, de territoire justement, je mérite qu’on m’aime, parce que moi je me donne entièrement, parce que c’est pas quand j’en ai envie seulement, parce que merde, j’ai été jusqu’à abandonner mon gosse pour lui ! Je suis une maman, sans en être une, et je suis même pas une petite amie dont le mec est amoureux. Je suis en rage maintenant, en colère contre lui, contre moi, contre ma faiblesse, et je lui fous une gifle magistrale dans la figure. Forcément je savais que ça allait le foutre en rogne, mais j’en avais plus rien à foutre. Un truc s’est passé aujourd’hui, moi aussi je me suis pris une claque. Il m’a dit les choses telles qu’il les pensait, moi aussi, et c’était incompatible de façon flagrante.


Lâche moi Gabe !


Je me retrouve à sa merci comme toujours. Et comme toujours il va me sauter pour me faire oublier notre engueulade. Je ferme les yeux, sa bouche est dans mon cou et il en faut pas longtemps pour que ses mains s’aventurent sous ma jupe. Je sais ce qui va se passer, je ne vais pas me battre contre ça, mais il ne doit sans doute pas se douter du pourquoi. Moi je commence à m’en rendre compte, et ça s’imprègne en moi de plus en plus. Je réponds à son baiser de façon passionnée, et mes bras enfin libérés, j’en profite pour libérer son érection de son pantalon.


C’est ce que tu veux, hein ? C’est toujours ce que tu veux... Alors prends-le !


Sans lui laisser la possibilité de répondre, je reprends notre baiser et me hisse pour nous unir. Je me fais presque sauvage, bouge mon bassin dans un entrain passionné, sublimant les effets de ses coups de butoirs. Je me moque de ce que les autres peuvent entendre, je ne retiens rien de mon plaisir. Mes jambes sont enroulées autour de lui comme des lianes et l’enserrent, je contracte tout mon corps pour le sentir encore mieux, pour que ça soit encore meilleur pour lui, cambre mon dos et offre mon cou, puis mes mains accrochent ses cheveux et mon front se pose contre le sien. Mes yeux le fixent et empêchent son regard de se dérober. Regarde bien Gabriel... Regarde ce que tu es en train de perdre... Profite de cet instant pour pouvoir mieux encore le graver dans ta mémoire...

Nos soupires et nos râles se mêlent, nos bassins s’entrechoquent dans un bruit entêtant... La luxure a pris le pas sur tout le reste, le plaisir a endormi nos esprits qui ne sont plus fixés que sur le corps de l’autre. C’est bon, comme toujours, c’est brutal, chaud, enivrant... Comme toujours. Personne ne pourra jamais m’aimer comme lui le fait, et je sais que s’il revient toujours à moi, c’est pour la même raison. Mais ça ne me suffit plus, parce que contrairement à lui, moi je suis tombée amoureuse, et comme il l’a si bien dit, fallait pas que j’en arrive là. Finalement il aura réussi à me faire crier. Nos corps convulsent l’un contre l’autre, nos respirations haletantes s’interrompent dans un baiser, nos peaux tremblent...

Mes pieds rejoignent le sol et je réajuste mes vêtements, passe une main dans mes cheveux, mais je ne lui accorde plus aucun regard. Je le laisse là, tire ma chaise à ma suite et sort du bureau. Plusieurs personnes sont là, et me regardent comme si j’étais une extra-terrestre.


QUOI ?!


Tous reprennent leurs activités et je reprends ma place derrière mon bureau. J’ai fermé la porte du bureau de Gabe derrière moi et elle est toujours fermée pour l’instant. Je tape une lettre et la sort, signe et la glisse dans une enveloppe que je place dans la manne du courrier qui doit aller dans le bureau du big boss. Une dernière transaction sur l’ordinateur, très rapide. Ca m’a pris cinq minutes, et après ça je me lève et récupère mon sac, jetant un dernier regard vers la porte de Gabriel. Il ne se doute pas... Que s’il appelle je ne répondrai pas. Que s’il vient jusqu’à chez moi il trouvera la maison qu’il a achetée pour moi telle que je l’ai laissée ce matin, avec les clés et celle de la voiture dans une enveloppe posée sur la table du salon, à côté de mon téléphone portable que j’aurai laissé également. Je n’ai rien voulu emporter de ce qu’il a acheté pour moi. J’ai pris le bus, mes papiers importants, et je me suis rendue à l’autre bout de la ville où j’avais quelqu’un à voir. Une petite frimousse qui allait me rendre le sourire ne serait-ce que quelques minutes. J’ai pris soin de transférer mon compte en banque chez des concurrents, histoire de garder mon argent, celui que j’ai gagné par mon travail, ça me permettra de me retourner. Je sais pas s’il me retrouvera, s’il en aura envie puisque finalement il ne m’aime pas... Mais je sens que j’ai besoin de cette rupture, besoin de ne plus espérer et d’enfin voir la réalité en face.

(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana}   close your eyes and let me bask in your inner glory {juliana} EmptyLun 10 Juin - 17:58

Ce genre de dispute se finit toujours de la même manière. Qu’on le veuille ou pas, on se retrouve toujours à se jouer après comme des enfants en manque d’adrénaline. L’analogie est bizarre, mais c’est la seule qui me vienne à l’esprit en ce moment. Juliana est coincée, elle peut pas se sauver et ça me donne le contrôle total de la situation. Ma main dans ses cheveux, j’incline sa tête pour avoir une meilleure trajectoire vers son cou. Mon autre main s’affaire à mettre sa culotte de côté, alors qu’on se bat pour savoir qui de nous deux va faire le premier mouvement. C’est elle… Elle gagne cette fois, elle se hisse sur moi et la sentant descendre lentement sur mon érection, je perds le nord. Les coups qui viennent après sont plus sauvages, je m’affaire à tenter d’étouffer ses cris de plaisir, mais elle m’en empêche en se cambrant et en penchant sa tête vers l’arrière. Pendant un instant, je pourrais presque penser qu’elle a plus envie que moi, de ça, de me consumer, ça me rend dingue. C’est toujours dans ces moments-là que je sais pourquoi c’est avec elle que je passe le plus clair de mon temps. Je soupire sur sa peau, alors que je la sens se contracter sous mon toucher, elle sait qu’en faisant ça, elle resserre son sexe sur le mien et que ça m’excite cent fois plus. Ses jambes entourent ma taille et je lui prolifère des vas-et-viens sur un rythme qui se veut presque sadique. J’augmente la force de mes coups de bassin, ses halètements et ses gémissements me font sourire contre ses lèvres. Elle colle son front au mien et ses yeux verts se noient dans les miens. J’inhale son parfum enivrant et la laisse m’emporter avec elle dans notre plaisir charnel. La contraction dans mon bas ventre me fait comprendre que le climax approche, ce qui me pousse à resserrer mon étreinte sur elle, ses cuisses seront marquées de mes mains, comme d’habitude. Les derniers coups de bassin sont les plus marquants… La combustion de nos corps crée un effet étourdissant, je me relâche en elle et je la sens convulser contre moi. « Julia… » Dis-je, mes lèvres toujours dans son cou. Le tourbillon de plaisir m’enivre et me fait perdre mes sens pendant quelques moments supplémentaires… Ça me fait presque chier de devoir la relâcher, mais j’ai pas le temps de faire quoi que ce soit d’autre que c’est déjà fait, elle est loin. Elle replace ses vêtements, ses cheveux, prend sa chaise et disparaît de mon bureau sans dire un mot. C’est la première fois que ça arrive… D’habitude, elle sourit, ou elle trouve quelque chose d’autre à faire, ou… J’sais pas. Bref, peut-être qu’aujourd’hui est pas un bon jour pour elle.

Je m’affaire à remettre ce qu’on a foutu parterre en place et m’assieds à mon bureau pour continuer d’examiner les dossiers que j’ai à préparer pour la semaine prochaine. Ce soir, quand j’passerais la prendre chez elle, on créera les dossiers pour les nouveaux clients et aussi les entrevues des stagiaires qui sont censés entrer en fonction le mois prochain. Julia détient la patience que j’ai pas pour régler tout ça et elle est particulièrement méticuleuse pour les détails alors que parfois ça me passe 36 pieds au-dessus de la tête. Mon téléphone vibre, je regarde l’afficheur et soupire. Ronnie, sûrement pour me reprocher de l’avoir oubliée hier soir, eh merde, j’vais définitivement jamais m’en sortir avec elle… Je lui parle pendant un court moment, puis lui dis que j’vais la rappeler quand j’aurais fini ce que j’ai à faire ici. Je vais probablement oublier de toute façon, parce que j’serais avec Julia. Bon, une fois que tous les dossiers sont en place, j’éteins tout et sors les deux joints que j’ai gardé dans mon tiroir pour après. Je prends ma mallette et me casse le plus rapidement possible sans me faire repérer. Julia était pas à son bureau quand j’suis passé, peut-être qu’elle est partie plus tôt pour aller faire les courses, j’sais pas, faudrait peut-être que je l’appelle. Je sors mon portable de ma poche et compose son numéro : boîte vocale direct. Louche, d’habitude ça prend jamais plus que deux sonneries avant qu’elle réponde… Je monte dans ma voiture et me dirige chez elle – j’ai la clef, donc j’me fais l’honneur d’y entrer et je remarque une enveloppe sur la table basse du salon. « JULIA ? » Rien, aucun bruit. Sa voiture est devant la maison pourtant, donc où est-ce qu’elle pourrait bien être ? Je fais le tour de la maison, aucun signe d’elle, même pas dans la cour… Je finis par regarder dans l’enveloppe et j’y trouve ses clefs… Ses clefs de maison et de voiture, et son portable… Mais merde, où est-ce qu’elle a bien pu aller ? J’appelle Ronnie pour lui demander si elle a des nouvelles et elle me dit qu’elle l’a pas entendue depuis hier. Putain, mais OÙ est-ce qu’elle est ?!
TOPIC TERMINÉ
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