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 at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)

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Jolene Jones
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Jolene Jones

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MessageSujet: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyMar 21 Jan - 17:47


I've been ignoring this big lump in my throat
I shouldn't be crying,
tears were for the weaker days
I'm stronger now, or so I say,
But something's missing


C’était étrange, le cours, les détours que pouvait prendre la vie. Un jour on se réveille empreint de la plus grande félicité, croyant posséder tout ce que le monde avait à offrir et puis le lendemain tout avait disparu. Tout pouvait se jouer à un petit rien, un détail d’apparence insignifiante : être en retard, faire une rencontre inopinée, croiser le regard d’un inconnu, décider de changer son chemin habituel, un animal traversant la route… Il suffisait d’une fraction de seconde, d’un battement d’aile de papillon pour que les choses changent à jamais. C’était un peu déconcertant de penser que tout ce qu’on croyait acquis ne tenait en réalité qu’à un fil, un maigre et fragile fil chancelant dangereusement en permanence. Et puis il finissait par se rompre, parfois. Une existence, des existences entières basculaient alors, parfois irrémédiablement. Il y avait des bouleversements tragiques, du genre qui laisserait des marques indélébiles sur les personnes touchées. Et il y avait d’autres bouleversements, des bouleversements qui venaient apaiser les cicatrices, souffler sur les brûlures. Le truc, c’est qu’on ne savait jamais à l’avance à quel type on aurait affaire. C’était peut-être là tout le drame, ou peut-être pas. Est-ce que ça changerait quelque chose réellement, de savoir ? Savoir n’empêcherait pas les choses de se produire alors, à quoi bon.
Il y avait encore certains moments où Jolene se perdait dans des interrogations sans réponses et sans fin, des moments où son cerveau ne pouvait s’empêcher de vouloir tout décortiquer, tout raisonner. Ça arrivait moins qu’avant, moins fréquemment. C’était moins obscur également, généralement. Paradoxalement, c’était la catastrophe qui les avait touchés il y a 6 mois maintenant, la tempête Héra qui lui avait permis de poser un autre regard sur… tout. Devant tant de misère, il était difficile de ne pas prendre de recul, de ne pas se remettre un tant soit peu en question. Dans son cas, elle avait réalisé qu’il était peut-être temps d’arrêter de lutter contre le temps et de laisser les choses se faire toute seule. Elle s’était posée une question il y a quelques temps : pouvait-on vivre indéfiniment dans le deuil. C’était difficile, mais la réponse était non, on ne pouvait pas. On pouvait survivre, survoler la vie, mais pas vivre, pas comme ça. Elle n’avait pas encore parcouru tout le chemin, ça demandait du temps, de l’aide aussi… mais elle ne voyait plus les choses aussi sinistrement et c’était déjà ça. Buvant une gorgée supplémentaire de son chocolat chaud, confortablement installée dans son canapé, la jeune femme se saisit de son téléphone portable. Elle n’alla cependant pas plus loin dans son geste car on sonnait. Elle n’attendait personne, ne voyait pas non plus qui pourrait débarquer à l’improviste en pleine après-midi. Une seule solution donc, aller ouvrir. Et là le choc. Il était là, sur le pas de sa porte, de leur porte. Après tout ce temps, il était là. Un milliard de questions, de phrases, de pensées en tous genres vinrent se bousculer sans discontinuer dans la jolie tête brune. Celle-ci était pourtant bien trop abasourdie, ahurie, interdite, interloquée, pantoise, pétrifiée, sidérée, surprise tout simplement pour être capable de prononcer le moindre mot. Comment, où, quand, pourquoi ? L’espace d’un instant elle imagina une chimère, parce que ça ne pouvait être que cela n’est-ce pas ? Elle était déjà presque en train de lever la main pour tenter un contact qui dissoudrait au final le fantôme. Presque, parce qu’on était dans le vrai monde et que ce genre de choses n’arrivait pas dedans. … Reid ? fut tout compte fait les paroles qui franchirent ses lèvres médusées, les seules.
Vous vous rappelez ce que je vous ai dit sur ces moments inattendus qui venaient tout chambouler ?
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Reid Wilkerson
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MessageSujet: Re: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyJeu 23 Jan - 16:50


✣ ✣ ✣
I'm bulletproof nothing to love. Far away richet  you take your aim. You shoot me down but I won't fall.
Après quelques semaines en ville Reid s’était pris par la main pour aller jusque chez Jolene. Il avait décidé d’aller frapper à sa porte. Il ne pouvait pas être venu dans cette ville pour lui. Il ne faisait que reculer l’inévitable. Il s’était donc retrouvé devant chez elle en un clin d’œil Reid se rendait compte que venir ici sans prévenir était incorrect de sa part. Cependant faire le premier pas n’est jamais évident. Il avait durant les dernières semaines tenté de trouver le moyen de l’approcher sans succès. Il avait décidé de jouer la carte de la spontanéité en venant jusqu’à chez elle qui était autrefois chez eux.  Elle habitait toujours ici. Reid se demandait comment elle faisait. Après tout ce qu’ils avaient vécus il aurait été incapable de continuer à y vivre. Pour avancer il est parfois nécessaire de s’éloigner de ce qui comptait le plus pour nous. C’est ce qu’à fait Reid en s’éloignant il y a quelques années de Jolene. Désormais il était devant sa poche. Reid pris son courage à deux mains en sonnant chez elle. Il se sentait fébrile ce qui était inhabituel chez lui. L’idée de la revoir après tout ce temps n’était pas évident. Il espérait seulement qu’elle aille aussi bien que possible. D’une certaine façon il s’en voulait. S’occuper d’elle avait été son rôle et il l’avait laissé seul. Certes c’était d’un comme un accord, mais cela n’en restait pas moins difficile. Ils n’avaient pas divorcé parce qu’ils ne s’aimaient plus, mais parce que c’était trop évident. Autour de lui Reid avait vu des couples ne jamais se remettre de la mort d’un enfant. Bien que le leur ne soit jamais venu au monde il existait. C’était sûrement la fatalité qui avait eu raison de leur histoire d’amour. Cela ne rendait pas les choses plus faciles. Soudain arraché par ses pensées il aperçut Jolene. Elle était devant lui. D’une certaine façon il aurait préféré qu’elle ne soit pas ici. Il cherchait à reculer ce moment parce que ce n’était pas sans conséquence. Il se replongeait dans un passé douloureux. Mon dieu qu’elle est belle. Pensa Reid. Elle avait beau avoir quelques années de plus son charme était toujours présent. Elle était à ses yeux la perfection incarnée. Il n’avait pas de mal à comprendre pourquoi il en était tombé amoureux il y a quelques années. Visiblement Jolene avait l’impression d’avoir vu un fantôme. Elle le regardait de haut en bas comme pour se persuader qu’il était vraiment devant elle. Reid se rendait encore plus compte du choc qu’il lui infligeait. Il avait toujours su faire des entrées remarques. Tout ce qu’elle trouva à dire fut son prénom. Il ne savait pas si cela lui procurait du bonheur ou de la douleur. C’était assez confus dans son esprit.  Maintenant c’était à son tour de  parler. Il était venu jusqu’ici pour voir si elle allait bien. Il ne pouvait pas rester planté ainsi. Il devait trouver quelque chose. Commencer une discussion après des années d silence radio n’était pas évident. « Je suis désolé de venir jusqu’ici sans prévenir. Je peux revenir si jamais je tombe mal. » Lui confia le jeune homme. En aucun cas il ne voulait la déranger. Autrement dit il avait quelque chose de précis à lui dire. Il ne venait pas sur un coup de tête. Certes cette histoire de revenir par ici en laissant de côté sa vie à Boston était précipitée, mais il savait qu’il avait fait le bon choix. Reid avait tellement de choses à lui dire. Il ne savait pas par où commencer ni comment s’y prendre. Il ne voulait pas s’imposer à nouveau dans sa vie. Il voulait juste avoir de ces nouvelles. Jolene n’avait pas été qu’une femme dans sa vie. Elle avait été sa femme et la mère de son père. Peu importe la façon dont les choses se sont terminées il tiendrait toujours à elle. Il espérait que ce soit le cas de son côté. Cependant il ne pourrait lui en vouloir de nouer une haine envers sa personne. Reid a mis énormément de temps avant de pouvoir se regarder à nouveau dans le miroir. Après l’accident il avait culpabilisé dans tous les sens du terme. Il avait tout fait pour éviter cette tragédie malheureusement il n’était qu’un homme. Voir la tristesse dans les yeux de Jolene lui avait brisé le cœur.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyJeu 30 Jan - 12:12

Same bed but it feels just a little bit bigger now
Our song on the radio but it doesn't sound the same
When our friends talk about you, all it does is just tear me down
'Cause my heart breaks a little when I hear your name

@ bruno mars - when i was you man

Ses oreilles bourdonnaient, sa vision obstruée ne voyait plus que Reid. Reid qui se tenait là, juste là, à porter de main. Reid qu’elle n’avait ni vu ni entendu depuis des années, trois pour être précise. Reid qui n’avait pas changé, si ce n’est cet air grave sur les traits. Il n’avait pas vraiment vieilli, plutôt mûri. Jolene jusqu'à cet instant, pensait sincèrement ne jamais le revoir, elle avait appris son départ il y a deux ans et avait naturellement cru qu’il ne reviendrait pas. Elle se rappelait avoir ressenti du soulagement à l’époque parce que jusque-là, elle avait eu la crainte constante de le croiser en ville et qu’ainsi tout revienne à la surface ; mais maintenant, qu’est-ce qu’elle ressentait au juste ? Bien sûr, une vive émotion, il fallait juste déterminer laquelle en particulier. Elle n’était pas en colère, non, la colère l’avait quittée il y a longtemps déjà. De la tristesse sûrement, ou de la mélancolie plutôt. Pour tout. Le bien, le mal, le bonheur, la souffrance, tout ce qu’ils avaient traversé, toutes ces choses qui marquaient définitivement une vie. Elle l’avait aimé, réellement aimé et il avait tout représenté pour elle, il fut un temps. Il avait été l’homme de sa vie, son mari, le père de son enfant… Et puis tout ça avait cessé de compter, d’importer avec  l’accident, la perte. Pas disparu, ah ça non, ça aurait été impossible, on n’arrête pas d’aimer si facilement, du jour au lendemain, une personne qui a tant compté. La tristesse, la douleur, une douleur psychique si forte qu’elle se ressentait physiquement, c’était ça qui avait pris le dessus jusqu’à pousser aux cris et aux déchirements. Cependant, la jeune femme ne l’avait jamais haïs, ou peut-être un peu si – paradoxalement – d’avoir abandonné la partie si vite – ce qui était stupide puisqu'elle en était l’investigatrice – mais en dehors de ça, elle ne l’avait jamais haïs, elle n’avait jamais pu. Pourtant, elle aurait aimé parfois, elle aurait voulu pouvoir rejeter la faute sur lui, l’accuser de tous les maux et ainsi se débarrasser du blâme, mais elle n’en avait été capable. Puis, par la suite, tout avait fini par s’apaiser, elle pensait même avoir pratiquement fait son deuil, de Sadie, de lui. Sauf que maintenant, il revenait et tout explosait en mille morceaux. Je suis désolé de venir jusqu’ici sans prévenir. Je peux revenir si jamais je tombe mal. Bien sûr que tu tombes mal, tu tomberas toujours mal ! eut-elle envie de crier, la fuite aurait été tellement plus facile. Et puis, il ne pouvait pas entrer de nouveau dans sa vie, comme ça, après tout ce temps, juste quand elle reprenait le dessus. Il n’avait pas le droit ! Pourtant, Jolene n’en laissa rien paraître, il n’avait pas tous les torts. Non, vas-y entre, je t’en prie. finit-elle alors par répondre après quelques secondes. Elle non plus n’avait pas le droit de l’exclure de sa vie il y a trois ans, ça ne l’avait pas empêchée de le faire. Alors elle ne pouvait pas le rejeter maintenant qu’il se présentait devant sa porte, leur porte, pas encore une fois, pas même si c’était douloureux de lui faire face à nouveau. La brune s’effaça finalement dans l’entrée pour qu’il puisse pénétrer à l’intérieur. Elle pensa soudain au fait que la maison était sensiblement la même qu’à l’époque, pas grand-chose n’avait changé, il manquait juste les photos de bonheur qui ornaient les murs et les dessus de meubles auparavant. Paradoxalement avec tout le reste, JJ n’avait jamais pu se résoudre à quitter la maison, elle n’avait jamais été en mesure de couper ce lien.  Les premiers temps, ça avait été difficile, très, et finalement elle s’était réhabituée. Il y avait juste une pièce néanmoins, une pièce dont elle s’interdisait formellement de franchir le seuil : la chambre de Sadie, ou tout du moins, la chambre qui aurait été sienne si elle avait vécu. Jolene secoua la tête, ce n’était pas le moment. Arrivés dans le salon, pas certaine de la conduite à tenir, pas réellement à l’aise non plus, elle se força néanmoins à jouer les hôtes. Et bien... assis-toi, si tu veux. Est-ce que je peux t’offrir quelque chose à boire ? Il fallait qu’elle s’occupe les mains, fasse quelque chose, n’importe quoi, parce qu’elle était trop nerveuse pour tenir en place. En réalité, elle avait voulu lui demander directement ce qui l’amenait, mais elle craignait la réponse autant qu’elle désirait la connaître. Et l’instant d’un espace, Reid, debout dans leur salon, Jolene se crut revenue quelques années en arrière, à  l’époque où tout allait bien. Puis elle cligna des yeux et elle revint à la réalité. Pourquoi était-il là ?
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Reid Wilkerson
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MessageSujet: Re: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyDim 2 Fév - 16:58

Reid voyait bien combien les choses avaient changés. Auparavant ils ne pouvaient pas passer un moment sans se sauter dans les bras. Désormais on aurait pu croire à deux inconnus qui n’ont rien partagé. Il en souffrait énormément. Il n’avait pas de solution à apporter parce que rien de ce qu’il pourrait dire ou faire ne pourrait arranger la situation. Jamais on ne lui rendrait ce bébé, jamais il ne pourrait soulager la douleur de la jeune femme et la sienne. Reid était soulagé de voir qu’elle se portait bien. Il ne se serait pas pardonné de la découvrir dans un autre état. Elle l’invita à entrer ce qui le surprenait. C’était quelque chose parce qu’ils avaient partagé cette maison. En entrant il sentit un pincement au cœur. Tout était pareil : les meubles, la décoration. Les photos au mur n’était plus les mêmes, mais il avait encore l’impression d’être chez lui. Cette sensation le blessait parce qu’il savait que ce n’était pas le cas. Lorsqu’elle lui proposa de boire quelque chose il répondit rapidement : « Non merci ça ira. » Il avait beau avoir la gorge sèche il ne voulait pas s’imposer de la sorte. Il voulait réussir à trouver les mots pour engager la conversation. Elle devait se demander ce qu’il venait faire ici. Contrairement à ce qu’on pourrait croire il ne venait pas la surveiller ou retourner le couteau dans la plaie. Il avait eu besoin de faire ce pas vers elle après tout ce qui s’était passé.  Reid se doutait bien qu’elle avait refait sa vie, tourner la page tout comme lui. Cela n’était pas évident, mais c’était sans doute le mieux pour elle. Reid n’aurait pas aimé la voir sombrer. Il n’aurait pas pu se le pardonner. « Je suis désolé encore une fois de me pointer ici sans prévenir. Je n’ai pas trouvé d’idées plus judicieuses pour annoncer mon retour dans le coin. C’est mieux de l’entendre de ma bouche que de quelqu’un d’autre. » Lui expliqua le jeune homme d’un ton posé. Autrement dit il l’a respectait assez pour la prévenir. Il aurait pu lui téléphoner, lui envoyer une lettre. Venir en personne lui semblait plus juste. Jolene méritait plus qu’une vulgaire lettre ou un message sur un répondeur. De plus il se doutait qu’en voyant son nom apparaitre la jeune femme aurait peut-être filtré ses appels. Elle n’avait pas une once de méchanceté, mais c’était aussi difficile pour elle que pour lui. « Je voulais aussi avoir ton avis sur la question. Je veux dire si c’est trop – étrange – pour toi .. » Rajouta Reid. Il s’arrêta. Il ne savait pas quoi dire de plus. Il voulait sa bénédiction pour être dans le coin et accepter ce poste. En même temps il ne se revoyait pas reprendre la route dans le cas contraire. Reid avait utilisé le mot étrange au lieu de celui de gênant puisque ce moment était embarrassant. Le silence s’installait et ce n’était pas une bonne chose. Reid cherchait quelque chose d’intelligent à dire. Il ne savait pas par où commencer. Il avait peur de se prendre une claque dans la figure au moindre faux pas. Derrière ce visage angélique Jolene avait du caractère. « Je ne suis pas simplement venu ici pour ça. Je voulais savoir si tu allais bien. » Lui confia Reid. Il faisait référence à la tempête. Il aurait voulu venir plus tôt cependant il n’avait pas pu. Il lui avait fallu du temps pour être capable de revenir. Ce n’était pas parce qu’ils avaient divorcé dans la douleur qu’il avait cessé de se soucier d’elle. Il avait toujours été protecteur envers elle et ça ne changeait pas. Ce n’était plus son rôle alors il prenait des pincettes. Il avait juste eu besoin de le faire par lui-même.
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MessageSujet: Re: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyLun 24 Fév - 0:28

Nothing compares
No worries or cares
Regrets and mistakes
They are memories made.
Who would have known how bittersweet this would taste?

@ adèle - someone like you

Il ne voulait rien à boire, Jolene n’avait plus alors qu’à rester debout, trop droite, trop tendue, les mains se nouant et se dénouant sans cesse. Elle ne devrait pas se sentir si mal-à-l’aise en sa présence, en y pensant bien il n’y avait pas de raison à ça. Et puis, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de réaction. Par le passé, du temps où tout allait bien, ils étaient presque fusionnels, avec ce besoin de constamment devoir toucher l’autre, le serrer dans ses bras. C’était presque étrange. Puis, il y avait eu la tragédie et c’était devenu tout le contraire. JJ ne supportait même plus de l’effleurer, même plus de le voir. Elle était en ébullition en permanence, toujours agitée, triste et en colère, elle se retrouvait soudainement à porter le poids du monde sur ses épaules et il n’était pas possible de le partager. Que leur restait-il maintenant ? Un malaise, un malaise sourd qui les déstabilisait, ils ne savaient plus quoi faire, quoi dire, comment réagir. Quel gâchis quand on y pensait. Il valait mieux ne pas y penser alors. Je suis désolé encore une fois de me pointer ici sans prévenir. Je n’ai pas trouvé d’idées plus judicieuses pour annoncer mon retour dans le coin. C’est mieux que de l’entendre de ma bouche que de quelqu'un d’autre. Ainsi il était de retour. Pour de bon ? La brunette ne savait pas réellement comment assimiler cette nouvelle. Le malaise s’épaissit. Etait-elle prête à le croiser à l’improviste en faisant les courses, en se promenant dans un parc ou en dînant à l’extérieur… avec Chandler. Parviendrait-elle à le voir lui, dîner avec une autre ? Il y a bien longtemps qu’elle n’avait pas pensé à Reid de cette manière, mais il avait été son mari, son amant, l’homme de sa vie pendant des années ; pourrait-elle rester de marbre en le voyant dans les bras d’une femme ? Elle ne s’était jamais posée la question avant, puis il était parti et la question s’était alors réglée d’elle-même. Comment pouvait-il revenir tout à coup, après des années, et tout chambouler ? Les pensées de Jolene dérivèrent vers Chandler et leur rendez-vous. Pourquoi revenir maintenant ? Perdue dans tout ce tumulte, elle ne répondit même pas et entendit Reid poursuivre. Je voulais aussi avoir ton avis sur la question. Je veux dire si c’est trop –étrange – pour toi.. Son avis ? Quoi, sa bénédiction ? Il était un peu trop tard pour ça maintenant… Elle eut envie de lui dire, mais finalement se ravisa. A quoi bon. Elle n’avait – plus – aucun droit sur ses faits et gestes, s’il décidait de faire son retour en ville, elle n’avait rien à dire. Il était un homme libre, dans un pays libre. Et puis, dans le fond, souhait-elle réellement son départ ? Pour le moment, elle aurait été incapable de répondre de manière assurée et sincère à cette question, il faudrait y revenir plus tard, bien plus tard sans doute. Finalement, elle s’éclaircit la gorge. Elle n’allait pas demeurer muette tout de même. Eh bien, je ne sais pas quoi te dire Reid… Tu as parfaitement le droit de revenir et je n’ai pas à émettre d’avis sur la question. Mon intention n’était pas de t’en chasser à l’origine, je ne serais pas non plus l’investigatrice d’un second. C’était vrai, elle n’avait pas imaginé qu’il partirait à l’époque, certes elle craignait de le croiser parce que les choses étaient trop douloureuses, mais elle n’avait pas espéré ou prié pour son départ, quand bien même elle en avait ressenti un certain soulagement. Cette fois-ci, bien consciente de la situation, elle ne serait pas celle qui le pousserait à faire ses valises une fois encore. Ce n’était pas son appel à faire, ça ne l’avait jamais été. Quoi qu’il en soit, JJ sentait bien qu’il y avait plus que cela derrière la visite de Reid, elle ne le connaissait que trop bien pour avoir partagé sa vie un moment pour deviner qu’il avait autre chose en tête. Et ses paroles vinrent confirmer les pensées. Je ne suis pas simplement venu ici pour ça. Je voulais savoir si tu allais bien. Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent quelque peu. Elle ne s’était pas attendue à ça. Certes, l’homme avait toujours été protecteur et attentionné, mais après ce qu’elle avait fait, ce qu’elle lui avait fait après l’accident, après leur rupture difficile, après tout ça, elle pensait que les choses auraient changé à ce niveau-là. Elle pensait que d’une certaine manière il la haïrait ou du moins serait en colère, de telle sorte que tout ça ne compterait plus pour lui, que d’une certaine manière elle ne compterait plus pour lui, plus de de la même façon en tout cas. Elle aurait dû savoir mieux, c’était Reid après tout. Après quelques minutes, histoire qu’elle reprenne contenance et aligne quelques mots un tant soit peu intelligibles dans sa tête, Jolene finit par répondre. Je… je vais bien Reid, mieux. C’était vrai, les choses avaient évolué ces trois dernières années, beaucoup même, surtout ces six derniers mois. Enfin. Certains moments sont plus difficiles que d’autres, un détail me revient et… Pourquoi lui dire ça ? Elle n’avait pas voulu le faire, mais… mais les mots étaient sortis tous seuls. L’habitude peut-être, celle d’une époque où Reid était encore le confident de tous ses maux et pensées. Une époque bien lointaine cependant, aussi la brunette se ressaisit vite. Mais ça va mieux… Et toi ? Il lui était arrivé parfois de s’interroger sur la manière dont Reid avait pu, pouvait vivre ce deuil. Comment il se reconstruisait. Comment il allait. C’était fugace, elle ne s’y attardait pas parce qu’elle ne voulait pas penser à tout ça, une seule de ces pensées pouvant dériver dangereusement sur son propre état. Néanmoins, pour le moment, c’était autre chose qui préoccupait vraiment l’esprit de la demoiselle. « Pourquoi ? Je veux dire, pourquoi est-ce que tu es vraiment revenu en ville ? Pourquoi maintenant, après autant de temps ? » Il devait bien y avoir une raison, un déclic. Ça ne la regardait peut-être pas, sans doute même, pourtant elle avait besoin de savoir, il le fallait. Ce n’est pas un reproche ou une accusation. Je veux juste… comprendre. Après tout, ils se devaient bien ça, non ?
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MessageSujet: Re: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyMar 18 Mar - 16:57

Reid n’était pas très à l’aise face à la jeune femme. Elle lui renvoyait ses erreurs, sa culpabilité cependant il était important pour lui de faire ça. Il ne pouvait pas tourner la page tant qu’il n’aurait pas fait cela. Il avait beau dire qu’il allait mieux ce n’était pas aussi évident. Il devait mettre certaines choses derrière lui. Il essayait tant bien que mal de ne pas montrer ses émotions. Il était un homme un vrai surtout à cause de son éducation. Voir le visage de Jolene n’était pas évident. Il avait l’impression que toute cette tristesse était toujours en elle. Il voulait dire quelque chose, faire quelque chose, mais il savait que rien ne lui rendrait son enfant. Il préférait en dire le moins possible. Jolene semblait penser qu’il pourrait la blâmer de son départ. Si c’était le cas elle faisait fausse route. Il n’aurait pas le culot de faire ça. Il avait choisi de partir parce que c’était trop insupportable de rester ici. Chaque endroit lui rappelait ce qu’il avait, ce qu’il avait perdu. Il avait tenté de surmonté son chagrin mais il en avait été incapable. Il était sur une mauvaise pente. Il buvait de plus en plus et était incapable de se regarder dans le miroir. Reid avait pensé au pire pendant un moment avant de se ressaisir. L’idée de croiser Jolene le rendait fou. Il ne pouvait pas la regarder dans les yeux. Il s’en voulait à tel point qu’il n’avait trouvé qu’une solution partir. Il avait donc continué sa route loin d’ici. « Je ne te blâme absolument pas de mon départ. C’était ma décision cependant par respect pour toi je voulais te prévenir et avoir ton avis. » Lui fit remarquer Reid. Il voulait mettre les points sur les i pour certaines choses comme ça. Il se doutait que le voir loin avait dû quand même la soulager. Il espérait alors que son retour n’était pas trop difficile. « Si c’est trop difficile tu n’as qu’un mot à dire. » Rajouta le jeune homme. La dernière chose qu’il voulait c’était lui rendre la vie impossible. Il n’avait aucun droit sur elle. Il se demandait comment avait tourné sa vie. Est-ce qu’elle faisait toujours le même métier ? Sûrement. Est-ce qu’elle avait quelqu’un dans sa vie ? Elle en aurait tout à fait eu le droit. L’idée lui faisait mal cependant il n’avait aucun droit sur elle encore une fois. Si un homme pouvait apaiser sa douleur alors il ne pouvait pas être en colère. Il espérait simplement qu’il l’a traite avec respect. De toute façon il valait mieux que oui sinon il s’en chargerait lui-même. Lui poser une simple question comme comment ça va semblait être difficile pour Jolene.Il appréciait son honnêteté. Elle cherchait ses mots pour ne pas lui mentir. Il se doutait qu’elle avait dû mal à aller mieux de temps en temps. Si quelqu’un pouvait la comprendre c’était bien lui. Il passait par les mêmes étapes. A son tour il devait répondre à la question. Il lui devait la même franchise même si ce n’était pas évident. « Je vais mieux. » Commença par lui répondre Reid. « Il y a des hauts et des bas je te mentirais si je disais le contraire, mais ça va. » Continua le jeune homme. Il se souvenait de ne pas réussir à se lever certains matins parce que la douleur l’envahissait. Il se surprenait aussi à prendre le téléphone pour appeler Jolene lorsque quelque chose de bien lui arrivait et il décrochait juste après. « Je suis heureux que tu ailles bien. » Fini par lui dire Reid. Il continuait de s’en vouloir. Il était incapable de se pardonner. Il était sure qu’au un fond elle lui en voulait aussi. Il ne pouvait pas l’en blâmer. Il espérait simplement qu’un jour elle trouve la force en elle de lui pardonner. C’était sa seule chance de se pardonner aussi. Il savait cependant qu’elle serait incapable de lui dire le contraire. Elle serait incapable de lui faire du mal parce que Jolene était la meilleure personne qu’il connaissait. Soudain Jolene lui posa une question gênante. Elle voulait savoir le pourquoi du comment il venait maintenant. C’était une question légitime cependant y répondre n’était pas évident. Il ne savait pas s’il avait le droit de lui dire la vérité. Il ne voulait pas qu’elle se sente responsable de quoi que ce soit. Il ne voulait pas non plus lui faire peur en étant aussi protecteur. Il avait besoin de s’assurer qu’elle aille bien. C’était son devoir à une époque et décrocher était plus difficile qu’il le pensait. « J’ai entendu parler de la tempête et j’avais envie d’être sûre que tu allais bien. Lorsque j’ai reçu cette offre d’emploi je me suis dis – c’est le destin. » Lui expliqua le jeune homme. Il se montrait honnête sans trop entrer dans les détails. Il avait mis du temps à revenir, mais maintenant il se sentait capable de le faire. Il avait fait en parti son deuil et il se sentait redevable à Jolene sans vouloir le lui dire. Ce n’était pas parce qu’il n’était plus son mari qu’il n’avait plus à se préoccuper d’elle.
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MessageSujet: Re: at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid)   at some point we all look up and realize we are lost in a maze (reid) EmptyDim 6 Avr - 0:10

In order to move on,
you must understand why you felt what you did
and why you no longer need to feel it.

@ mitch albom - five people you meet in heaven

Cette journée était censée être parfaite pour Jolene, elle s’était levée d’excellente humeur le matin même et maintenant ça lui paraissait il  y a une éternité. Aujourd'hui était censé être un tournant, un bond en avant pour rattraper tous les pas en arrière, sauf que voilà, les choses ne suivaient jamais le chemin qu’on leur traçait. Il avait fallu que Reid revienne, aujourd'hui, et que soudain elle se retrouve projeter sans le vouloir dans le passé, un passé qu’elle avait tant peiné à tenir éloignée de ses pensées. Comment est-ce que les choses pouvaient tant changer en si peu de temps ? C’était insensé et injuste ! Elle avait fini son dossier en cours, choisi sa tenue et se distrayait du mieux possible en attendant que les heures passent et qu’il fut enfin temps pour elle d’aller se préparer pour son rendez-vous du soir. Oui, il y a encore une demi-heure, tout ce qui préoccupait son esprit c’était son rendez-vous avec Chandler et c’était une bonne préoccupation. Il y a encore une demi-heure, elle était persuadée d’avoir réussi à franchir un cap. Elle s’était trompée,  comme d’habitude, elle ne franchirait jamais ce cap parce qu’il y aurait toujours quelque chose pour lui rappeler le passé, lui rappeler Reid, lui rappeler Sadie. Pourtant, elle n’en voulait pas à Reid, tout ça n’était pas son intention, il ne pouvait pas savoir. De toute manière, si ça n’avait pas été son retour, ça aurait été autre chose. C’était sans doute écrit quelque part, dans un fichu bouquin mystique, que quelque chose se mettrait toujours sur la route de Jolene. Malgré tout, elle écoutait son ex-mari lui dire qu’il ne la blâmait pas – ce qu’elle ne comprenait pas, bien sûr que c’était sa faute, tout était sa faute.  « Si c’est trop difficile tu n’as qu’un mot à dire. » De toute évidence, c’était difficile, mais elle ne dirait pas un mot, qu’il l’en blâme ou non, elle se sentait coupable de son premier départ, elle ne ferait pas la même chose avec un second. S’il voulait rester, qu’il reste, il arriverait ce qu’il arriverait. Ça ne devait pas être facile pour lui non plus de revenir, il n’était pas parti sans raison à la base, lui aussi se retrouver ici confronté à ses vieux démons. La jeune femme n’avait aucun droit de vouloir le chasser sous prétexte que sa douleur à elle était plus importante ou une autre connerie du genre. Ce n’était facile pour personne, mais il fallait faire avec, on ne pouvait pas fuir indéfiniment. « Non, je suis contente si tu as pu trouver la force de revenir. Je me doute que ce n’est pas facile pour toi non plus, alors je suis contente si malgré tout tu es parvenu à revenir. » Oui, elle était contente s’il était arrivé à surmonter ce qui l’avait poussé à partir à l’origine, elle était contente s’il allait mieux, s’il se sentait prêt, sincèrement. Puis s’ensuivit la fatidique question du comment ça allait. Elle fut franche, elle lui devait bien ça, tout en espérant qu’il s’en soit sorti mieux qu’elle par rapport… par rapport au passé. Il allait mieux, avec des hauts et des bas lui aussi, mais mieux. La jeune femme eut la stupide envie de lui demander comment. Elle allait mieux parce qu’elle avait eu de l’aide, de ses proches, du groupe de soutien, de Chandler. Et lui alors ? Avait-il eu, avait-il encore, l’aide d’une femme ? C’était stupide oui, et une fois encore elle n’avait aucun droit de demander, alors elle ne demanda pas. Ça ne la regardait pas, ça faisait plusieurs années que ça ne la regardait plus, il avait le droit de faire ce qu’il voulait, d’avancer comme il voulait. Il avait le droit d’être heureux de nouveau, il méritait qu’on le traite bien, mieux que la manière dont elle-même l’avait traité. « Je suis heureuse que tu ailles bien aussi Reid. » Répondit-elle à sa propre remarque, avant d’enchainer après une petite pause. « Je me suis demandée, parfois, comment les choses se passaient pour toi. J’espérais qu’elles se passaient mieux que pour moi, alors je suis contente oui si tu vas bien, si tu vas mieux. » Elle savait, se doutait, qu’il devait se sentir coupable de la perte, de l’accident, elle avait eu peur parfois que ça le ronge, qu’il laissa une culpabilité infondée avoir raison de lui. Parce que oui, elle était infondée, ce n’était pas sa faute, un stupide animal avait traversé la route, il avait forcément essayé de l’éviter. Ce n’était pas sa faute, ce n’était pas lui qui avait perdu le bébé, c’était elle. C’était elle qui était enceinte et n’avait pas été assez forte pour garder Sadie en vie. C’était elle qui la portait, c’était elle qui l’avait laissée partir. Jolene fut sortie de ses pensées par Reid. Elle n’avait pas pu s’empêcher de lui demander pourquoi il était vraiment revenu ici et surtout, pourquoi maintenant. Elle se savait alors sans doute pas réellement prête à entendre sa réponse, quelle qu’elle fut, mais il avait fallu qu’elle demande malgré tout, elle avait besoin d’une réponse et il était semble-t-il prêt à lui donner. « J’ai entendu parler de la tempête et j’avais envie d’être sûr que tu allais bien. Lorsque j’ai reçu cette offre d’emploi je me suis dit – c’est le destin. » La réponse fut un petit choc, un de plus, pour la jeune femme. Il était donc revenue – en partie – pour, à cause d’elle ? Comme si elle avait encore une place ? Il avait su pour Héra et après tout ce temps, tout ce qui s’était passé, ce qu’elle lui avait fait endurer, il se préoccupait encore assez d’elle pour vouloir venir vérifier son état ? Et elle, elle l’avait laissé partir il y a des années, sans jamais chercher à se renseigner sur ce qu’il devait, comment il allait. La culpabilité lui rongeait les entrailles. Comment avait-elle un jour pu le mériter ? Reid méritait mieux, mille fois mieux, que de s’inquiéter pour elle. « Je… je ne sais pas quoi te dire, je ne mérite pas ta sollicitude Reid. Tu… » Elle se stoppa, elle ne savait pas comment continuer alors préféra changer de sujet. Elle n’était pas encore prête. « Une offre d’emploi tu dis, tu vas reprendre ton ancien poste ? » Elle n’avait pas pensé à ça, alors que ça semblait logique que s’il était de retour il y avait des chances qu’il retourne travailler pour la police locale. C’était étrange quelque part. Certaines choses qui retournaient à leur place, presque comme si… comme si elles n’avaient jamais bougé. Ça n’avait pas réellement de sens en fait, elle s’embrouillait.

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