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 † cause it just feels so right. (tony)

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Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

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MessageSujet: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyDim 21 Juil - 22:36




❝ As bad as the odds were looking, we kept on pushing, and every time I nearly hit the ground, you were my cushion. And i feel like the brightest star, cause you make me shine again. ❞



Gérer la douleur qu'est celle que l'on ressent constamment après la perte d'un enfant est une chose. Certes, terrible en soit, et laquelle on ne s'imagine naturellement pas vivre. Devoir essayer de continuer à vivre et à sauver son couple qui a été plus que jamais en péril en est une autre, et par dessus tout, avoir à se remettre de tout cela en même temps lui a paru tout bonnement impossible à réaliser. C'est d'ailleurs le mot qu'elle a balancé à son compagnon à plusieurs reprises, « impossible » de faire, dire, ceci ou cela dans l'optique d'avancer. Pas difficile, impossible. Comme si elle avait carrément rayé l'idée de, ne serait-ce essayer d'y parvenir de son esprit. Au lieu de chercher à s'en sortir comme Anthony a pu le faire, elle s'est renfermée sur elle-même, sombrant un peu plus chaque jour. Basculant à un tel point qu'il lui est arrivé de se demander si elle se relèverait un jour, après s'être demandé si elle en aurait le courage ou même encore l'envie. Elle ne l'a d'ailleurs pas eu pendant un long moment après le décès du bébé, période la plus triste de sa vie, de leur vie à tous les deux; chose dont elle n'a cependant prise conscience qu'il n'y a que peu de temps. En bref, jusqu'à ce que le jeune homme ne décide de lui poser une sorte d'ultimatum, lui faisant comprendre sans pour autant l'énoncer à haute voix, que si les choses ne changeaient pas, si elle ne changeait pas, l'avenir de leur couple déjà bien endommagé serait plus que compromis. Il a fallu à la jeune femme plus de cinq mois pour qu'enfin, elle émette des signes de réelle volonté d'aller de l'avant. De laisser de côté le sentiment d'abandonner Lucas si elle le ferait.  Certains diront qu'ils ne voient pas le rapport entre remonter la pente et oublier l'être perdu et pourtant, elle s'est exactement convaincue que l'un empêche l'autre. L'impression qu'elle délaisserait son enfant pour toujours si elle essayait entretenir une vie plus ou moins saine et correcte, elle l'avait en permanence. Debout dans la baignoire, cela doit probablement faire une quinzaine de minutes qu'elle se contente de laisser couler l'eau tiède sur sa peau, perdue dans ses pensées. Elle se repasse certains propos qu'elle a pu tenir à l'égard d'Anthony et, d'une bonne partie de son entourage, et réalise qu'elle est vraiment tombée bien bas. Qu'elle a frôlé la catastrophe. Elle se passe une dernière fois la main dans ses cheveux mouillés et enfin, se décide à fermer le robinet et à reposer le pommeau d'eau à son emplacement, avant de sortir et d'attraper la serviette qu'elle s'enroule juste au dessus de sa poitrine. Elle ouvre la porte de la salle de bain afin d'aérer, et passe son poing droit sur le miroir en formant quelques cercles, avant de poser son regard dessus et d'y observer le reflet de son visage. Reflet qu'elle n'a que récemment recommencé à vraiment regarder, elle se contentait avant de se voir parce que c'était inévitable, et encore. Ses traits sont moins durs, sa mine paraît moins fatiguée, on en apercevrait presque la petite lueur dans ses yeux qui la caractérise. Ses deux mains se dirigent sur chacune de ses joues, ses tempes, ses yeux. On devine toujours une certaine fatigue grâce à ces derniers mais, les cernes ont disparu. Il faut dire qu'elle dort un peu plus, mieux. Le fait de s'être rendue au cimetière pour la première fois, de continuer à s'y rendre régulièrement, et que les choses entre Tony et elle se soient nettement arrangées l'ont grandement apaisé. Il lui arrive toujours cependant d'avoir des moments où, elle se sent comme.. Vidée. Il y a des moments où elle se sent tout simplement mal, ils sont plus rares, mais tout de même présents. Il peut lui arriver de se mettre à pleurer en plein milieu de la nuit sans raison apparente particulière, même si au fond, la raison est connue de tous. Dans ces cas là, il n'est pas rare qu'elle vienne se blottir contre le jeune homme, ne trouvant désormais plus sa présence agaçante, mais bel et bien réconfortante. Olivia soupire légèrement, et troque la serviette pour sa robe de chambre, avant d'éteindre la lumière les cheveux encore un peu humides, et de traverser le couloir pour rejoindre Anthony. Elle le trouve dans la cuisine, un sourire vient s'afficher sur son visage lorsqu'elle entre dans la pièce. Doucement, elle s'avance vers lui alors qu'il lui tourne le dos et dépose un baiser sur son épaule, avant de ne venir s'asseoir sur le plan de travail, juste en face de lui. Silencieuse, elle se contente de l'observer et de faire balancer lentement ses jambes.


Dernière édition par Olivia Cassidy le Lun 22 Juil - 23:49, édité 1 fois
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Anthony Bishop
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyLun 22 Juil - 16:30

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John GREEN a écrit:
You don't get to choose if you get hurt in this world...but you do have some say in who hurts you. I like my choices.
Il avait fallu qu’ils frôlent la rupture pour aller mieux, pour se retrouver. Enfin se retrouver était un grand mot, mais Anthony n’avait plus cette appréhension quand il rentrait de l’hôpital, cette peur de retrouver Olivia avachit sur le canapé, en muette comme une carpe. Les choses allaient définitivement mieux dans leur couple depuis qu’ils s’étaient parlés au Charpman Coffee House, il semblait que leur dispute dans le parc avait été un électrochoc pour la jeune femme, et depuis un mois, depuis qu’il était revenu dormir chez eux, elle n’avait cessé de faire des efforts. Les choses n’étaient pas encore parfaites, mais il avait lentement l’impression de retrouver la jeune femme dont il était tombé amoureux. Anthony avait peur malgré tout, peur qu’elle pique de nouveau une crise, qu’elle laisse tomber tous ses efforts préférant retomber dans son mutisme, il avait peur qu’elle réduise à néant tout ce qu’ils avaient accomplis depuis qu’ils s’étaient reparlés il y a un mois de cela, il avait peur de ne pas arriver à supporter une nouvelle crise. Il était heureux, vraiment heureux de la voir sourire, rire, d’avoir l’impression qu’ils avançaient vraiment depuis la mort de Lucas mais, il avait toujours un sentiment de peur qui l’habitait. « I NEVER MEANT TO BE SO BAD TO YOU ONE THING I SAID THAT I WOULD NEVER DO » Ouvrant difficilement les yeux, le jeune homme frappa machinalement son réveil pour qu’il s’arrête. Il était déjà 9h, il ne savait même pas pourquoi son réveil était en marche un dimanche, c’était son jour de repos bon dieu. Ah oui, parce qu’il détestait se lever tard, ne supportant pas d’avoir l’impression d’avoir perdu sa matinée. Anthony soupira lentement avant de se retourner, ses mains se baladant de l’autre côté du lit. « Fuck », il était seul. Sortant en boxer dans le couloir, il entendit l’eau couler de l’autre côté de la porte de la salle de bain. Un sourire sur les lèvres, il s’étira en plein milieu du couloir avant de se décider de se diriger vers la cuisine pour préparer le petit-déjeuner, seulement comme à chaque fois il passa devant la pièce qui aurait dû servir de chambre à Lucas. Un peu hésitant, il passa la porte & fit quelques pas avant de se retrouver au milieu de cette pièce qu’il détestait tant. Elle était toujours vide, symbole de leur bonheur fantôme. Ils n’avaient pas eu le courage de la meubler de nouveau, cette pièce à elle seule représentait ces six mois de galères. Se laissant entraîner dans ses pensées, il n’en sortit que lorsque l’eau dans la salle de bain s’arrêta de couler, il ne voulait pas que la brune puisse le voir là, debout au milieu de l’ancienne nurserie. Il ne lui fallu que quelques secondes pour sortir toutes les boites sur le comptoir, et quelques minutes de plus pour préparer sa tasse de thé & le café. Assit derrière le bar avec son petit-déjeuner, il observait la télé, les informations semblaient passionnés par l’arrivée prochaine du bébé de la famille royale d’Angleterre, désespéré, il changea de chaine pour se retrouver devant une énième rediffusion de The Big Bang Theory, série qu’il connaissait déjà par coeur. Avalant tranquillement une gorgée de sa boisson, il n’entendit pas Olivia se glisser derrière lui. Lui déposant un baiser sur son épaule, elle finit par s’assoir juste en face de lui, simplement habillée d’une petite chemise de nuit, c’est l’avantage des dimanche : pouvoir trainer en petite tenue toute la journée (en particulier vu qu’il faisait déjà presque une trentaine de degré à 9h30 du matin). Un sourire sur le visage, il observa sa compagne, cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas vu vêtu ainsi. Et le changement était particulièrement agréable, beaucoup plus intéressant que lorsqu’elle portait un vieux jogging avec un tee-shirt trois ou quatre fois trop grand pour elle, les cheveux en bataille, et les yeux cernés & rouges à force de pleurer & de ne pas dormir. La regardant encore quelques secondes avec un petit sourire sur le visage, il se leva & s’approcha de la brune, se glissant entre ses jambes, il déposa un tendre baiser sur les lèvres de la jeune femme. « Bonjour toi. » dit-il avant de l’embrasser de nouveau & de retourner dans la cuisine. « Tu veux quoi ? » Question légèrement inutile puisque tout se trouver déjà sur le plan de travail à part le café qui était encore dans la cafetière. Attrapant une tasse, il servit la jeune femme après sa réponse, et se versa un verre de jus d’orange. « Hum » Son peu rassurant, en vérité il avait envie de demander quelque chose à la jeune femme, seulement il avait peur de se retrouver dans la même situation qu’il y a un mois, c’est-à-dire finir par s’engueuler, se traiter de tous les noms & cette fois-ci, peut-être, se retrouver incapable de réparer les dégâts. Alors pourquoi posait-il la question ? Parce qu’il avait envie que la jeune femme prenne le temps de réfléchir à ce qu’il allait lui proposer, elle n’était pas obligée de dire oui immédiatement, ni même de dire oui, il voulait juste qu’elle envisage la possibilité. « Ollie … Je voulais te proposer quelque chose. » Sourire légèrement gêné sur le visage, il lui tendit la tasse, espérant sincèrement qu’elle n’allait pas finir par lui être jeté sur le visage.   « Qu’est-ce que tu penses de l’idée d’éventuellement déménager ? » Il aimait cette maison, enfin il l’avait aimé, elle regorgeait de souvenir, ils étaient là depuis quelques années après tout mais, il ne supportait plus de passer chaque jour devant la pièce qui aurait dû être la chambre de leur fils. « Tu n’es pas obligée de répondre maintenant, je veux juste que tu considères cette idée … J’aimerais qu’on prenne un nouveau départ, et je trouvais que c’était un bon moyen de repartir en quelque sorte à zéro. » Anthony n’était pas en train de lui demander d’oublier leur fils, il était incapable de le faire, il ne pourrait d’ailleurs jamais l’oublier. Il voulait simplement mettre ces six derniers mois en arrière.
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyMar 23 Juil - 20:28




❝ As bad as the odds were looking, we kept on pushing, and every time I nearly hit the ground, you were my cushion. And i feel like the brightest star, cause you make me shine again. ❞


Se lever tôt ne fait pas particulièrement partie de ses habitudes, pas du tout en fait. Olivia est le genre de personne qui veille tard le soir, et à moins qu'elle soit lessivée pour telle ou telle raison, elle ne trouve naturellement le sommeil qu'à une heure avancée de la nuit. En contrepartie, lorsqu'elle n'est pas bousculée par des impératifs tels que des clients à rencontrer, il n'est pas rare de la voir encore dans les Bras de Morphée les dix heures et demie passées. C'est l'avantage de la profession qu'elle exerce, la jeune femme a la possibilité d'aménager son propre emploi du temps, en fonction de la charge de travail qui l'attend. En outre même si elle ne dort plus, elle aime bien traîner sous les draps le plus longtemps possible, très souvent par pure et simple paresse d'en sortir. Parce que c'est confortable et que c'est plus facile que d'aller affronter la réalité qui l'attend là dehors, c'était déjà le cas il y a plus de six mois. Peut-être pas les derniers mois de sa grossesse ou elle dormait pire que mal, ne parvenant pas à trouver de position suffisamment commode, son ventre semblait peser de toutes manières, son dos lui donnait un mal de chien. Il arrivait à la jeune femme de prendre un malin plaisir à faire en sorte qu'Anthony lui tienne alors compagnie, lorsqu'elle savait qu'il ne travaillerait pas le lendemain. Oui, selon elle il n'était pas juste qu'il puisse passer une nuit complète alors qu'il était à moitié responsable de sa situation, c'est probablement le genre de discours que toute femme enceinte doit porter à son conjoint. Et, tout simplement de manière général, elle aime bien qu'il reste avec elle sur le matelas et vu que monsieur est un lève-tôt, il lui faut très fréquemment le convaincre d'y rester, que ce soit par les mots, ou quelque chose de plus physique... Avec encore un peu courage et surtout de temps, ils retrouveront prochainement cette habitude car elle le sait, ils sont sur la bonne voie. Les choses reviennent doucement à la normale, bien qu'elles ne le redeviendront jamais complètement. Il paraît qu'on oublie jamais la peine, qu'on apprend juste à vivre avec. Rien que pour cela, Olivia admire les personnes qui ont perdu un être cher et qui remontent la pente, on a même parfois l'impression qu'ils ne ressentent plus rien par rapport à la perte. Elle, n'est pas encore certaine de pouvoir arriver à ce stade là du deuil, certainement que oui mais, elle ne le sait pas encore. Et même si on la voit à présent avec un sourire sincère sur le visage, il ne faut pas penser que la plaie a cicatrisé, elle est encore bien ouverte, juste en voie de guérison. Elle n'est donc pas forcément du matin, mais pour une fois l'envie de roupiller s'est faite désirer, et plutôt que de traîner au lit elle s'est dite qu'elle irait se rafraîchir et continuer de tenter de rattraper le temps perdu avec le jeune homme, sachant qu'il se lèverait dans peu de temps.  Après être arrivée comme une fleur dans la pièce et s'être installée en hauteur, la jeune femme reste silencieuse, se contentant de profiter du spectacle qui s'offre à elle. Elle en avait presque oublié qu'Anthony n'est pas du tout, du tout, […], du tout, désagréable à regarder avec ou sans vêtements, depuis le temps. Bon, c'est faux, elle n'a rien oublié, c'est juste qu'elle avait arrêté de le regarder, tout simplement. Alors qu'elle le regarde se diriger vers elle tout sourire, la jeune femme en conclut que sa tenue a eu l'effet escompté. Celle-ci  n'était certes pas préméditée mais, elle s'est juste dit qu'un petit changement de ce côté là ne serait pas de trop, ça en plus de la chaleur qui commence à se faire fortement ressentir. Elle arrête de faire balancer ses jambes lorsqu'il vient se placer entre elles, et prend appui sur ses bras tendus avant de très légèrement se pencher et qu'il ne l'embrasse.  « Bonjour toi. » Ses lèvres se plissent en un nouveau sourire alors qu'elle le regarde s'éloigner, peut-être un peu trop vite à son goût. La jeune femme tourne la tête vers sa gauche et parcourt le plan de travail du regard, un peu hésitante. Elle finit par hausser les épaules alors que son choix s'arrête sur un thé blanc à la pêche, et  Toujours sans rien dire, elle le regarde faire, remettant en place le tissu du vêtement qu'elle porte sur sa cuisse. Ce silence là est bien différent de ce qu'elle a pu imposer par le passé, il n'a rien de pesant, de nerveux, il n'a rien de certains silences presque agressifs qui constituaient parfois les réponses aux questions préalablement posées par Anthony. Elle saisit la tasse qu'il lui tend le remerciant faiblement au passage, et y fait tourner la petit cuillère, avant de faire tremper le sachet de la boisson plusieurs fois d'affilé. « Hum » Elle relève la tête, et fronce les sourcils, un peu alarmér, attendant qu'il reprenne la parole. Elle le regarde, l'incitant à continuer. « Ollie … Je voulais te proposer quelque chose. » Ses sourcils sont toujours aussi marqués, elle s'attend à tout et n'importe quoi. Du bon comme du mauvais, étant donné qu'il ne semble pas très à l'aise. « Qu’est-ce que tu penses de l’idée d’éventuellement déménager ? » Pour le coup, elle ne l'a pas vu venir. Bouche bée, elle le regarde, sans vraiment savoir quoi répondre. A vrai dire, elle n'a encore jamais envisagé une telle chose. Enfin, sans doute une ou deux fois mais, le projet lui semblait alors encore lointain. La dernière fois, elle s'imaginait que Lucas grandirait un peu et puis là, ils pourraient envisager de s'installer ailleurs. « Euh.. » Prise de cours, elle ne parvient pas à s'exprimer correctement, mais heureusement, il poursuit sur sa lancée. « Tu n’es pas obligée de répondre maintenant, je veux juste que tu considères cette idée … J’aimerais qu’on prenne un nouveau départ, et je trouvais que c’était un bon moyen de repartir en quelque sorte à zéro. » La jeune femme pose la tasse encore un peu chaude à côté d'elle, et recommencer à faire doucement bouger ses jambes. Reposant son regard sur Tony, elle prend le temps de réfléchir, cette fois-ci, pas de décision hâtive cette fois. « Je ne sais pas j'.. J'avoue que je ne sais vraiment pas.. » Elle prend une grande inspiration. « J'adore cette maison. Elle fait une petite grimace suivie d'un petit sourire qui se veut attendrissant. Et ce qu'elle représente, malgré tout. » Elle détourne le regard quelques instants, le posant sur différents espaces de la pièces et des alentours, afin d'appuyer ses paroles puis le redirige vers le jeune homme. « Vas-y, sors moi ta liste d'arguments, je sais que tu en meurs d'envie. » Elle passe doucement sa main sur sa joue, avant de lâcher un petit rire taquin.
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyMer 24 Juil - 16:12

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John GREEN a écrit:
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Anthony aussi avait adoré cette maison, il avait d’innombrables souvenirs ici. Après tout, il était encore un interne en chirurgie pédiatrique quand il avait emménagé avec la jeune femme, il passait d’ailleurs plus de temps à l’hôpital à ce moment-là que chez lui. Se levant encore à cinq heure & demi du matin pour réviser ses futurs examens, et être assez tôt à l’hôpital pour faire ce qu’il avait à faire. Sans oublier qu’il rentrait régulièrement au alentour de vingt deux heures. Il se demandait encore comment la jeune femme avait pu supporter une absence pareille, et surtout comment elle avait réussi à le convaincre d’avoir un enfant, il avait à peine assez de temps pour son couple en cette dernière année d’internat, alors élever un enfant aurait été un vrai miracle. Quelques semaines après avoir appris qu’il avait réussi le board exam & qu’il était donc maintenant officiellement un chirurgien pédiatrique, pouvant exercer où il le souhaitait, Olivia lui avait annoncée qu’elle était enceinte. Lui qui venait tout juste de finir les nuits de cinq heures, aller pouvoir recommencer bientôt. Ils avaient été vraiment heureux dans cette maison malgré tout, et puis il se rappelait parfaitement avoir eu l’occasion de se disputer avec la brune pour x ou y détails, souvent pour le plaisir d’énerver l’autre & de prouver qui avait raison. Et qu’après ces nombreuses disputes, ils finissaient par faire l’amour. Oui il avait adoré cette maison. Seulement depuis la mort de Lucas, il avait toujours l’impression qu’il n’était plus vraiment à sa place ici, particulièrement à cause de cette pièce qu’il n’avait pas le courage de meubler de nouveau. Ce n’était même pas qu’il n’avait pas le courage, c’était surtout qu’il n’avait pas envie de le faire. Il aurait dû voir son fils grandir dans cette pièce, et il ne voulait rien voir d’autre dedans. Et puis les trop nombreuses disputes qu’ils avaient eues ces six derniers mois n’avaient jamais fini avec eux en train de faire l’amour mais avec lui dormant sur le canapé ou chez Archer, et eux ne s’adressant pas la parole pendant de longues journées. Anthony aurait pu prendre une heure pour lui expliquer tout ce qu’il ressentait pour cette maison, son amour pour cette dernière mais, aussi pourquoi il était arrivé à avoir envie de partir. Seulement, il savait pertinemment qu’Olivia savait déjà ça. « Vas-y, sors moi ta liste d'arguments, je sais que tu en meurs d'envie. » Lui qui avait eu si peur qu’elle finisse simplement par dire non, sans même chercher à comprendre pourquoi il lui proposait de déménager, se retrouvait dans une situation inédite. Anthony savait toujours quoi dire, tout du moins il avait toujours quelque chose à dire, n’avait aucune idée de ce qu’il allait lui dire. Sa liste d’arguments se trouvait être ce qu’elle savait déjà, selon lui tout du moins. Il n’avait rien de plus à dire. C’était d’ailleurs inhabituel pour lui, il avait presque toujours une liste permettant d’appuyer sa demande, voulant toujours avoir raison, il devait être en mesure de le prouver. La main de la jeune femme sur sa joue, il la regarde avant un petit sourire, pensant intérieurement qu’il était juste dans la merde. Surtout que le fait que la jeune femme se trouvait être plus tactile avec lui ces derniers temps que durant les six derniers mois combinés n’arrangeait rien, sa concentration se dissipant avec une facilité déconcertante. Il était humain après tout. « Tu veux les vrais arguments ou ceux à la con ? » dit-il avec un petit sourire avant de boire une gorgée de son thé encore chaud. « Non parce que j’ai que deux arguments. Le premier étant que j’ai vraiment envie de prendre un nouveau départ avec toi, et le deuxième … il hésita quelques secondes, elle savait son deuxième argument, parce que je supporte plus de voir cette pièce vide. Mais je ne supporte pas l’idée de meubler. » Ce qu’il voulait dire, c’était qu’il ne supportait pas l’idée de la voir meubler autrement que ce qu’elle aurait dû être, c’est-à-dire la chambre de Lucas. Affichant un petit sourire malgré tout, il observa la brune, il était extrêmement sérieux lorsqu’il évoquait l’idée de vivre ailleurs, le problème était qu’il ne voulait pas non plus faire fuir Olivia. La vérité était qu’il avait toujours peur de finir dans une dispute similaire à celle dans le parc. « Sinon dans les arguments à la con, tu as : la possibilité d’avoir un plus grand dressing, le fait qu’on pourrait habiter plus près de nos lieux de travail vu que j’ai les moyens maintenant.  Et je t’avoue que j’ai pas grand chose d’autre mais, si tu en as, fais-toi plaisir, je suis tout ouïe. » Emettant un léger rire gêné par le fait qu’il n’avait pas vraiment une argumentation autre que ses deux premiers arguments, il embrassa la jeune femme avant de se rendre compte qu’il avait un dernier argument. « Oh, j’ai failli oublier. Tu pourras t’éclater à décorer la future maison, tant qu’il y a des veilleuses moi je suis content. » dit-il en rigolant franchement cette fois-ci. Il savait que c’était un argument totalement bidon mais, si ça pouvait faire balancer la décision de la jeune femme vers un « oui », il allait se faire plaisir. « Voilà, je crois que c’est tout. » Anthony n’avait pas lâché le regard de la jeune femme durant sa tirade, en réalité il se retenait de l’observer pendant trop longtemps. Elle avait vraiment choisi son jour pour remettre sa nuisette.
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyJeu 25 Juil - 1:16




❝ As bad as the odds were looking, we kept on pushing, and every time I nearly hit the ground, you were my cushion. And i feel like the brightest star, cause you make me shine again. ❞


Alors que sa main quitte la joue d'Anthony pour revenir prendre appui sur le bord du comptoir, la jeune femme repose les yeux sur lui, sur son visage -non pas qu'elle n'ait pas envie de regarder plus bas, duh-. Elle le parcourt du regard, le passant en revue dans les moindres détails et sourit en coin lorsqu'elle constate que les légères marques de fatigue qu'elle a pu déceler lors de leur discussion à cœur ouvert au Chapman Coffee House il y a environ un moins de cela ont elles aussi disparu. Il était cependant, certes moins marqué qu'elle qui, il faut l'avouer récemment n'avait absolument rien à voir à ce qu'elle est au moment présent. Pour être honnête, son apparence est pendant longtemps passée et restée au second plan, comme à peu près tout le reste. La jeune femme croise ensuite les bras, et  incline légèrement la tête sur le côté, et plisse les lèvres, comme si elle le met au défit de lui avancer les fameux arguments qu'elle a si hâte d'entendre, même si elle est persuadée d'en connaître une grande partie. Et, malgré son air légèrement provocateur, elle n'a que peu de doute sur la capacité du jeune homme à lui répondre. Comme ils avaient l'habitude de le faire dans le passé, entre eux, trouver le moyen de se confronter d'une manière ou d'une autre est une sorte de jeu dont ils ne se sont jamais lassés. « Tu veux les vrais arguments ou ceux à la con ? » Il lui arrache un nouveau sourire, alors qu'elle décroise les bras afin de s'emparer à son tour de la tasse posée à côté d'elle quelques minutes plus tôt. Elle hausse innocemment les épaules à sa question presque rhétorique et porte la tasse à ses lèvres juste avant d'avoir soufflé dessus, alors qu'il poursuit. « Non parce que j’ai que deux arguments. Le premier étant que j’ai vraiment envie de prendre un nouveau départ avec toi, et le deuxième … parce que je supporte plus de voir cette pièce vide. Mais je ne supporte pas l’idée de meubler. » Tandis que la première partie de sa phrase la touche dans le bon sens du terme, la deuxième lui fait un sérieux pincement au cœur. Il n'a  pas besoin de préciser de quelle pièce il s'agit, elle sait à laquelle il fait allusion. Il n'y a en a qu'une seule qui est vide et qui a pourtant été décorée par ses soins il y a des mois de cela. Olivia n'a jamais osé aborder le sujet de la chambre de Lucas avec Anthony, et ce malgré les efforts qu'ils ont pu accomplir depuis. Elle, s'est tout bonnement rendue à en oublier sa présence, à faire comme si elle n'existe pas. Quand Lucas a disparu, elle a juste demandé à Tony de débarrasser la chambre le plus vite possible, comme si elle l'empêchait de quoi que ce soit, alors que son état ne s'est jamais amélioré suite à cela. La pièce se trouve pourtant en plein milieu du couloir mais, elle se retrouve comme aveuglée lorsqu'elle y passe, regardant droit devant elle, comme si elle est ancrée dans les murs et que son accès lui est impossible. Olivia repose délicatement la tasse où elle l'a prise et baisse légèrement les yeux, elle ne peut que comprendre son envie de changement. Alors, elle hoche la tête avant de déglutir, et de relever les yeux vers lui. « Moi non plus. » L'idée de déménagement fait alors réellement pour la première fois chemin dans son esprit. Elle l'écoute attentivement, faisant de son mieux pour être réceptive à ses paroles, le fait d'être passé à deux doigt d'une rupture douloureuse et surtout définitive a visiblement porté ses fruits. Sur un ton plus léger, le jeune homme continue dans sa lancée. « Sinon dans les arguments à la con, tu as : la possibilité d’avoir un plus grand dressing, le fait qu’on pourrait habiter plus près de nos lieux de travail vu que j’ai les moyens maintenant.  Et je t’avoue que j’ai pas grand chose d’autre mais, si tu en as, fais-toi plaisir, je suis tout ouïe. » Elle n'a pas pensé à ces derniers points. Elle hausse positivement un sourcil et penche très légèrement sa tête en arrière suite à sa remarque concernant un potentiel futur dressing, faisant mine d'être impressionnée. Amatrice de tout ce qui touche de près ou de loin au clothing et autres trucs très girly, on pourrait d'ailleurs par moments vulgairement la qualifier d'acheteuse compulsive lorsque que l'on regarde ses penderie et autres placards tous pleins à craquer, parfois d'affaires qu'elle n'a que peu ou pas porté du tout. Il arrive d'ailleurs souvent à la jeune femme de se planter devant le miroir qui recouvre l'armoire de leur chambre pendant plusieurs minutes, pensive, et trouvant le moyen de dire qu'elle n'a rien à se mettre. La logique féminine, en somme, une science qui fait rarement sens chez ces dernières et qui reste une parfaite énigme pour la gente masculine. « Le dressing, bon point. C'est bon, tu m'as eue. » Son sourire est mêlé au nouveau baiser du jeune homme. « Oh, j’ai failli oublier. Tu pourras t’éclater à décorer la future maison, tant qu’il y a des veilleuses moi je suis content. Voilà, je crois que c’est tout. » Elle tire légèrement la langue à l'évocation des veilleuses, toujours amusée par le côté enfantin qu'elles et sa phobie donnent au grand gaillard qui se trouve juste devant elle. La jeune femme avale quelques gorgées du liquide un brin coloré, avant de prendre la parole à son tour. « Ok. Je t'ai entendu, toi et des incroyables arguments. J'y penserai. » Elle dépose un baiser sur ses lèvres et glisse ensuite un « Promis. », avant de le regarder dans les yeux. Elle s'avance un peu, de manière à ce que seul le haut de ses cuisses ne se reposent sur le plan de travail, et tend les mains pour tirer le jeune homme encore un peu plus près d'elle, reprenant la place qu'il avait quelques minutes plus tôt, c'est à dire entre ses jambes. Son regard se pose d'abord sur ses yeux, puis ses lèvres qui semblent appeler les siennes et termine par son torse, avant de recommencer une deuxième fois. Elle sourit, de manière un peu plus narquoise, et passe ses deux bras autour de son cou, ce qui les rapproche toujours plus. La jeune femme approche son visage à seulement quelques millimètres du sien. « Sinon, mon argument à moi, c'est que.. » Elle l'embrasse, puis s'arrête. « On pourrait.. » Olivia répète le geste une nouvelle fois. « Faire ce genre de choses, ailleurs. » Le même genre de sourire sur lèvres, la jeune femme repose une nouvelles fois ses lèvres sur les siennes, de manière un peu plus passionnée cette fois-ci, et lui mordille légèrement la lèvre inférieure.


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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptySam 27 Juil - 0:01

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You don't get to choose if you get hurt in this world...but you do have some say in who hurts you. I like my choices.

Olivia tira légèrement la langue dès qu’il évoqua le fait que tant que lui avait ses veilleuses, il était content. Elle avait toujours trouvé sa phobie amusante, après tout, tous ses amis la trouvaient amusante. Comment un homme entrant dans la trentaine pouvait-il avoir peur du noir ? C’était tout bonnement ridicule. Et même si la brune avait fini par s’habituer à sa phobie quelque peu singulière, elle n’était pas en mesure de comprendre pleinement ce qu’il ressentait quand il se retrouvait dans le noir complet. D’ailleurs seul les personnes étant achluophobe pouvaient le comprendre. Le noir lui faisait peur, c’était plus fort que lui. Il avait cette impression d’avoir le souffle coupé, respirer devenait alors plus difficile, sa tête allait lentement jusqu’au point où il avait l’impression qu’elle allait explosée, et ses forces disparaissaient. Il ne lui fallait que cinq minutes dans le noir complet avant de s’évanouir. Heureusement, cela ne lui était jamais arrivé à l’hôpital, déjà que ses amis se moquaient ouvertement de lui, il ne voulait pas que ses collègues s’y mettent. Si quand il était plus jeune, il se contentait d’une lumière dans sa chambre, il avait fini par en mettre dans toutes les pièces de son appartement, et aujourd’hui de sa maison. Lors de certaines soirée, ses invités avaient tendance à éteindre la lumière, juste pour faire peur à Anthony & pouvoir entendre son cri aiguë. Si cela était marrant pour eux, cela n’avait rien de drôle pour lui. D’où l’idée de mettre des veilleuses partout, et d’avoir deux mini-lampes torches sur chacun de ses porte-clés, histoire de faire en sorte de ne jamais se retrouver dans le noir complet, et de n’avoir jamais à ressentir cette peur panique l’envahir à nouveau. Olivia lui avait déjà demandé pourquoi il avait peur du noir, après quelques semaines de relation, et surtout après qu’elle se soit retrouvée dans le lit du jeune homme, avec une veilleuse allumée toute la nuit dans la chambre. « A cause de l’inhérente absence de lumière. » Voilà ce qu’il avait répondu, voilà ce qu’il répondait toujours quand on lui posait la question. Mais cette réponse n’avait pas été suffisante pour la brune, qui avait passée l’heure suivante à lui demander ce qu’il ressentait lorsqu’il se trouvait dans le noir complet. Essayant tant bien que mal de lui dire, il savait parfaitement qu’elle ne pouvait pas le comprendre pleinement, à moins qu’elle ai aussi une phobie & qu’elle se retrouve devant. Seulement, à la différence de nombreuses personnes, elle n’avait jamais débranchée une des veilleuses pour voir comment il allait réagir. C’était à partir de ce moment-là qu’il avait commencé à tomber amoureux de la jeune femme. « Ok. Je t'ai entendu, toi et des incroyables arguments. J'y penserai. » Assura-t-elle avant d’ajouter « Promis. » Il aurait dû être soulagé, après tout elle venait de lui promettre qu’elle allait réfléchir à sa proposition, c’était mieux que ce qu’il avait espéré à la base. Et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle disait ça simplement pour éviter une nouvelle dispute, qu’elle n’allait pas prendre sa proposition au sérieux. Gardant un sourire malgré tout sur le visage, il cherchait à trouver comment il allait pouvoir lui dire, de vraiment prendre sa proposition au sérieux. Le problème était de le dire sans déclencher lui-même une dispute. En pleine réflexion, il fallu qu’Olivia le tire vers elle pour qu’il revienne sur Terre. Son comportement était bien loin de celui des six derniers mois, et même s’il avait évolué au cours du dernier mois, le fait qu’elle soit aussi tactile changeait radicalement. Se retrouvant à la même place que quelques minutes auparavant, l’embrassant avec un peu plus d’envie, elle jouait définitivement avec ses nerfs. Après avoir rejeté tout contact physique avec lui ces derniers mois, elle se comportait ainsi ? Rien que deux mois avant, il s’était prit une baffe monumental pour avoir essayer de la prendre de ses bras, il avait à peine eu le temps de passer un bras autour de son cou, le deuxième prenant le même chemin, qu’il avait été stoppé dans son élan par la main de la jeune femme. « Sinon, mon argument à moi, c'est que ... On pourrait … Faire ce genre de choses, ailleurs. » dit-elle en l’embrassant entre chacune de ses phrases. Un simple baiser à chaque fois. Seulement ne s’arrêtant pas à cela, elle déposa de nouveau ses lèvres sur les siennes, pour le plus grand plaisir du jeune homme, et pour un baiser beaucoup plus passionné cette fois-ci. Elle était en train de le tuer lentement, s’ils ne finissaient pas la journée dans le lit, elle se foutait de lui. Heureux de ce changement de comportement de la part d’Olivia, il prolongea le baiser quelques secondes de plus. Et c’est à ce moment-là qu’il comprit à quel point la jeune femme avait pu lui manquer, parce que même si elle avait été là physiquement depuis la mort de Lucas, elle n’avait pas vraiment été là. Le chirurgien n’avait qu’une envie, continuer à l’embrasser & l’entrainer dans la chambre. RAAAAHHHHH qu’il pouvait détester son cerveau dans ce genre de moment, il aurait dû entrainer la brune dans la chambre sans hésitation, seulement il voulait être certain qu’elle allait prendre le temps de considérer ce qu’il lui avait dit. Il aurait haï qu’elle lui dise non simplement pour lui faire plaisir. Sans pour autant bouger, il la regarda avant de déposer un baiser sur le coin de ses lèvres, passant par la mâchoire de celle-ci, il s’arrêta sur le cou d’Olivia. Jouant un peu, il profita de cet instant pour faire en sorte de d’ici une dizaine de minute elle se retrouve avec un suçon. Un sourire sur les lèvres, il regarda brune quelques secondes, s’il ne lui disait pas maintenant, il n’arriverait jamais à lui dire. Se raclant la gorge, il reprit un air parfaitement sérieux. « Tu promets d’y réfléchir sérieusement ? » C’était quelque chose qui lui tenait à cœur. Il voulait juste qu’elle prenne pleinement conscience de l’importance que cela avait pour lui.
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyLun 29 Juil - 0:16




❝ As bad as the odds were looking, we kept on pushing, and every time I nearly hit the ground, you were my cushion. And i feel like the brightest star, cause you make me shine again. ❞


Depuis qu'Anthony et elle se sont  vivement disputés au parc et qu'une dizaine de jours plus tard ils ont mises les choses au clair, les choses ont pas mal changé. Elle, a pas mal changé. Le comportement d'Olivia a pas mal évolué dans le bons sens. Outre le fait de rire et de sourire franchement à nouveau, la jeune femme tente de renouer avec ses anciennes habitudes, comme le fait de tout simplement discuter avec quelqu'un sans faire semblant de l'écouter, titiller Anthony sur des broutilles pour le simple plaisir de le faire, ou encore manger au lieu de se contenter de picorer son assiette. Olivia a durant le dernier mois aussi tenté de reprendre une vie sociable, car elle s'est pendant trop longtemps contentée de se rendre à son lieu de travail et d'échanger le minimum d'informations avec ses collègues pour pouvoir travailler correctement, en en délaissant complètement sa vie privée, que ce soit avec Anthony ou avec certains de ses amis. La plupart d'eux en fait, car à part Carlene, ou encore Juliet qui ose lui parler normalement sans avoir peur de dire un mot de travers devant elle, la plupart ont fait l'objet d'un certain abandon de sa part. Et cela, elle le regrette beaucoup, elle réalise à présent pleinement les dégâts qu'elle a pu causer en se transformant en une espèce de version maléfique d'elle-même. Il y a quelques jours, alors qu'elle était en voiture, Olivia a failli s'arrêter devant la maison de son amie, ou devrait-on dire ex amie Billie Stryder. Il lui a semblé que cette dernière se trouvait dans sa cuisine, face aux carreaux de la vitre, mais elle ne saurait affirmer sa supposition, puisqu'elle n'était pas assez près pour la voir. Elle n'a pas osé se garer et aller sonner à sa porte pour s'excuser de toutes les atrocités qu'elle a pu lui dire comme elle s'est imaginée le faire à plusieurs reprises et comme elle aurait du le faire il y a bien longtemps. Elle a juste ralenti avant d'accélérer et de rentrer chez elle. Suite à cela, elle a bien eu envie de demander des nouvelles de la jeune femme à Anthony, mais il lui poserait probablement des questions auxquelles elle n'aurait pas envie de répondre, alors elle s'est abstenue de toute remarque. Chaque chose en son temps, la première chose qui doit être sauvée, c'est son couple, alors elle met tout en œuvre pour qu'ils s'en sortent une bonne fois pour toutes, comme à cet instant dans la cuisine. Les moments d'intimité avec le jeune homme ont été bien trop rares si ce n'est inexistants durant tous ces mois qu'elle a passé à le rejeter de toutes les manières possibles et imaginables. Elle se rend compte qu'il s'est montré relativement patient avec elle, non pas seulement pour le manque de relations charnelles, pour tout. Littéralement, tout. En embrassant le jeune homme, Olivia retrouve des sensations qu'elle ne pensait même pas avoir envie de ressentir un jour, tout désir de quoi que ce soit ayant disparu pendant tout ce temps. Elle frissonne lorsque les lèvres d'Anthony font doucement leur chemin vers son cou, et qu'elles viennent s'y éterniser. Ses bras lâchent presque instantanément son cou à lui, sa main droite vient se placer dans le bas du dos du jeune homme, tandis que l'autre agrippe le bord du plan de travail et qu'elle tente de contrôler son rythme cardiaque qui ne veut rien savoir et qui s'emballe sous les caresses de Tony. Autrement dit, ils se sont mutuellement manqués, c'est une évidence. Et, sans qu'elle comprenne le comment du pourquoi, il s'arrête, relève la tête et la regarde le sourire aux lèvres. What? Ça, elle se retient de le lui dire, même si ça lui brûle les lèvres.  « Tu promets d’y réfléchir sérieusement ? » Contrairement à lui, elle ne parvient pas à arborer une mine plus sérieuse, ce n'est pourtant pas faute d''avoir essayé. « Oui, c'est bien ce que je viens de dire. Et je réfléchis toujours sérieusement. » Ou peut-être que si en fait, elle n'a pas envie d'être sérieuse, pas à ce moment là. Elle sourit toujours en coin, son regard sans cesse plus charmeur ne lâche pas celui du jeune homme qui s'efforce d'afficher un air plus neutre, un peu contrôlé. Cela l'amuse, et lui donnant fortement envie de recommencer son petit manège, un peu comme à un enfant à qui on aurait interdit de faire quelque chose. Mais d'une manière qui lui est inconnue, la jeune femme se retient, comprenant le probable besoin de son compagnon d'être rassuré sur ce point. Après tout, elle ne peut nier que malgré les efforts fournis jusqu'ici, certains aspects de leur relation restent encore fragile, notamment la capacité d'Olivia à être réceptive aux paroles du jeune homme. Ils avancent certes très bien, mais on ne répare pas complètement six mois d'une relation qui a été presque brisée en quelques semaines seulement. Cette fois-ci, la jeune femme a pour réel projet de prendre en considération sa demande, ainsi, elle le lui fait savoir. « Je te le promets, Tony. » Son regard se veut apaisant, rassurant, alors qu'elle passe une main dans la nuque du jeune homme, et qu'elle la fait remonter doucement dans cheveux. Comme il a certainement voulu appuyer sa demande, être certain qu'elle ne dit pas des paroles en l'air en la questionnant, Olivia lui fait à son tour comprendre qu'elle l'a bel et bien entendu, qu'elle est aussi sérieuse que lui. L'air coquin qui n'était pas très loin fait réapparition sur son visage, alors qu'elle  rapproche le jeune homme encore un peu plus près d'elle, comme si c'était possible.  Elle fait exagérément battre ses cils exprès, avant de rapprocher son visage du sien, juste assez pour ne laisser que très, très peu d'espace entre leurs lèvres. « Hmm, où est-ce qu'on en était déjà? » demande-t-elle, avant de venir resserrer ses jambes autour de sa taille.
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyMar 30 Juil - 22:35

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John GREEN a écrit:
You don't get to choose if you get hurt in this world...but you do have some say in who hurts you. I like my choices.
Il  savait que la jeune femme ne l’avait pas immédiatement prise au sérieux, lui-même avait dû mal à croire qu’il était assez stupide pour interrompre ce moment. Lui qui n’avait eu que l’occasion d’effleurer la brune ces six derniers mois. Elle n’avait eu que deux réactions lorsqu’il la touchait, et ce genre de rapprochement n’en faisait pas partie. Soit elle le repoussait, soit elle l’ignorait totalement. Aucun homme normalement constitué n’aurait fait ce qu’il venait de faire, et même s’il gardait un visage sérieux, il se demanda ce qui avait pu lui passer par la tête. Heureusement la jeune femme ne mit pas longtemps avant de lui promettre qu’elle allait y réfléchir sérieusement. Déjà rassuré par le fait qu’Olivia ne l’avait pas repoussée doucement jusqu’à maintenant, il le fut un peu plus lorsqu’elle fit glisser ses mains dans ses cheveux. Au moins il n’avait pas bousillé l’occasion de passer la journée au lit en compagnie de la brune. Car si elle avait déjà passée de nombreuses journées au lit depuis la mort de Lucas, ses mains n’avaient jamais été bien accueillis lorsqu’elles avaient décidé de se poser sur la taille de cette dernière. Il n’avait pas alors l’espoir de coucher avec Olivia, il voulait simplement la prendre dans ses bras, la réconforter & lui dire que tout finirait par aller mieux. Sauf que les choses ne s’étaient jamais passées ainsi, il finissait toujours sur le canapé, à regarder un truc stupide ou à écouter son ipod, laissant le reste de la maison parfaitement silencieuse. Le regard pétillant de la brune se planta de nouveau dans les yeux d’Anthony, qui laissa tomber son air sérieux, laissant place à un sourire coquin. Il était réjoui de la tournure qu’allait prendre cette matinée, lui qui s’était imaginé une journée devant la télévision, ou son macbook pro pour regarder une série, et pourquoi pas commencer à regarder les maisons dans le coin. Il préférait largement la journée qui s’annonçait cependant. Leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre, ils ne s’étaient pas lâché des yeux. « Hmm, où est-ce qu'on en était déjà? » Resserrant ses jambes, elle ne fit que les rapprocher un peu plus, il n’y avait plus que quelques millimètres les séparant. Son sourire grandissant à sa remarque & à son geste, il rigola avant de l’embrasser. Très bonne question … Je dois dire que j’en sais rien. » Sa phrase fut entrecoupée par les baisers qu’il déposa dans le cou de la jeune femme, pour se diriger vers l’épaule de cette dernière. Sa phrase terminée, il fit le même chemin mais, en sens inverse, laissant ses lèvres effleurer la peau métissée d’Olivia cette fois-ci. Il la regarda quelques secondes de plus, un sourire en coin, puis d’un geste rapide Anthony la mit sur son épaule. « Attends, j’ai peut-être une idée … », de sa main de libre, il fit semblant de réfléchir, se grattant sa barbe de trois jours.  Puis au bout de quelques secondes, se dirigea vers la chambre. « Que pourrait-t-on faire dans un lit … dormir ? Non, on vient de se lever … » Ne s’arrêtant pas de caresser son menton pour autant, il finit par déposer la jeune femme sur le lit. Un rire s’échappa alors de ses lèvres. On ne choisit d’être blessé dans ce monde mais, on a un mot à dire sur les personnes qui le peuvent. Et il aimait ses choix. Il avait souffert, elle l’avait descendue pour qu’il l’accompagne dans son malheur alors que lui faisait de son mieux pour aller mieux. Cependant il n’aurait choisi personne d’autre.  Il n’aurait voulu vivre cette épreuve avec personne d’autre qu’Olivia. Il ne se serait pas plaint si elle avait été un peu moins Satan mais, il aimait ses choix malgré tout. Regardant la brune, il avait un sourire sur son visage. Sans rien dire de plus, il se posa sur le lit, remontant la chemise de nuit de la jeune femme, il embrassa son nombril avant de remonter lentement vers ses lèvres. « Je crois que j’ai quelques idées de ce qu’on pourrait faire ici. » murmura Anthony à l’oreille d’Olivia. Il n’avait pas prévu de quitter la maison de la journée.
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MessageSujet: Re: † cause it just feels so right. (tony)   † cause it just feels so right. (tony) EmptyVen 2 Aoû - 1:37




❝ As bad as the odds were looking, we kept on pushing, and every time I nearly hit the ground, you were my cushion. And i feel like the brightest star, cause you make me shine again. ❞


Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils reviennent de loin, de très loin. Si l'on remonte à quelques semaines de cela, la jeune femme avait commencé à perdre tout espoir. Tout espoir d'un jour retrouver un semblant de vie « normale », d'une vie faite d'autre choses que d'idée noires et de pensées sordides. Si elle ne pensait même pas que cela pourrait arriver il y a encore six mois, lorsqu'elle a commencé à s'ouvrir un peu il y a quatre mois, elle a commencé à entrevoir une issue, avant que tout ne s'écroule à nouveau quelques semaines plus tard pour un ultime moment de doute. Fatiguée d'être une contradiction à elle toute seule, c'est à dire de vouloir de l'aide et de la rejeter avec vivacité, d'être irritée par la moindre présence ou parole mais de ne pas supporter le silence qu'elle semblait pourtant particulièrement apprécier, elle s'est rendue à l'évidence. Olivia a fini par admettre que Lucas n'est plus et que cela ne changera jamais. Qu'il ne vit pas, mais qu'elle n'a pas le droit d'en faire autant, même si elle l'a longtemps intérieurement souhaité, que mener une existence ne l'effacera pour autant jamais de sa mémoire, qu'elle pensera toujours à lui mais, de manière différente, qu'elle l'a bel et bien porté pendant de longs mois et que rien ne détruira ce fait. Il paraît que faire son deuil comprend passer par plusieurs états psychiques différents, et il, semblerait qu'après le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation et l'acceptation, Olivia se rapproche enfin de la reconstruction. « Très bonne question … Je dois dire que j’en sais rien. Attends, j’ai peut-être une idée … »   Et sans qu'elle ne comprenne le comment du pourquoi, Olivia se retrouve légèrement ballottant sur l'épaule du jeune homme. Elle lâche un petit rire alors qu'ils se dirigent vers leur chambre, alors que ses cheveux balancent dans les airs. Une fois arrivés à destination, Anthony la dépose, ainsi elle se retrouve allongée en face de lui, sourire en coin. « Que pourrait-t-on faire dans un lit … dormir ? Non, on vient de se lever … » Elle l'observe feindre  l'ignorance, et lève les mains en signe d'incompréhension réciproque, grimaçant au passage, avant de retrouver son petit sourire. C'est le moment qu'il choisit pour s'approcher un peu, sans rien dire, et venir soulever le bout tissu qui disparaîtra certainement d'un moment à l'autre, et qui ne recouvre désormais plus que sa poitrine, laissant apparaître son ventre. Elle saisit d'une poignée le drap lorsqu'il embrasse ce dernier et qu'il ne revient vers son visage. « Je crois que j’ai quelques idées de ce qu’on pourrait faire ici. » Tournant lestement la tête afin de lui faire face, elle se mordille la lèvre, plissant cette dernière. « Ah oui? » Elle hausse un sourcil avant de venir placer ses mains sur ses deux joues.  Elle le regarde et, elle se dit qu'elle est définitivement décidée à s'en sortir. Elle repense d'ailleurs à aller faire un tour au centre, où se réunit le groupe de soutien. Elle a lu avec attention les brochures qui y font référence, pour une fois. Brochures qu'elle s'est étonnée de retrouver presque intactes au fond de l'un de ses sacs alors qu'Anthony les y avait glissé, sachant pertinemment qu'elle ne les regarderait probablement pas s'il les lui avait donné en main propre. Ou peut-être avait-il essayé, et qu'elle s'était contentée de l'ignorer ou de l'envoyer balader, ne voulant à ce moment là pas entendre parler d'une quelconque aide. Olivia a mis du temps avant d'accepter pleinement et totalement la situation, des mots durs et pas mal de sacrifices ont été nécessaire pour cela, mais elle y est parvenu. Elle n'y serait cependant probablement pas arrivé sans l'homme qui se trouve juste au dessus d'elle. Les yeux rivés sur les siens, elle sourit faiblement. Elle pourrait à ce moment là alors lui dire tout ce qu'elle a sur le cœur, absolument tout. Mais elle ne dit rien, ne souhaitant pas gâcher le moment. Elle sait qu'il pourrait comprendre son soudain besoin de confession, mais elle décide de se taire, de le penser très fort, et à la place, de lui montrer à quel point elle peut lui être reconnaissante. Levant légèrement la tête afin de l'embrasser, elle enroule ses jambes autour de sa taille et exerce une légère pression sur lui, de manière à ce qu'ils basculent et à ce qu'elle se retrouve assise à califourchon sur le jeune homme. Elle sourit à nouveau, l'une de ses mains soutient sa nuque, alors que l'autre se ballade sur son torse, avant que son pouce ne vienne caresser sa bouche. « Je t'aime. » Ces mots lâchés presque dans un soupir, elle ne lui laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit et s'empare à nouveau de ses lèvres.

THE END.
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