Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyMar 6 Aoû - 0:36




❝ I have found the paradox, that if you love until it hurts, there can be no more hurt, only more love. ❞


Leur souriant légèrement bien qu'un peu intriguée, avant qu'ils ne tournent définitivement les talons, Olivia  observe le couple plus qu'atypique qu'elle vient de rencontrer s'éloigner dans le couloir, puis disparaître totalement de sa vue. Leur dossier en main, elle baisse les yeux vers la petite pile de feuilles comprenant leurs demandes et autres attentes, avant de former un petit cercle avec ses lèvres et de laisser échapper un soupir. Elle regarde sa montre, il n'est pas encore onze heures, et pourtant elle s’octroierait bien une petite pause. Elle arque un sourcil lorsqu'elle croise le regard de l'un de ses collègues, le regardant l'air légèrement, bien que faussement désespérée, alors qu'il lui sourit, ses traits laissant deviner une attitude un peu moqueuse. Elle sourit en coin, et lui répond exactement de la même manière, avant de faire demi-tour. La jeune femme retrouve son bureau d'un pas nonchalant, avant de doucement se laisser tomber sur la chaise qui se trouve juste en face de la table. Crayon à papier en bouche, la jeune femme s'enfonce dans le fauteuil, les yeux toujours rivés sur les papiers qu'elle examine avec attention. Elle se redresse finalement, et fait glisser la mine du petit bout de bois sur une feuille vierge, tentant une ébauche de croquis, histoire de pouvoir constater si oui on non le projet de ses nouveaux clients serait réalisable. Non pas qu'elle n'ait pas envie d'y contribuer au contraire, mais malgré le côté artistique de de son métier, Olivia se doit aussi d'être réaliste et de prendre en compte un certain nombre de choses avant de se décider quant à un dossier. Les sourcils froncés, elle reproduit le même dessin en tentant de disposer certains objets de différentes façons et calculant approximativement l'espace que chacun d'eux pourrait prendre, sans succès. Urgh. Elle fait claquer sa langue sur son palais, ses doutes sont confirmés sur les demandes du couple, qui selon elles sont tout simplement irréalisables. Si elle l'a soupçonné lors du rendez-vous elle n'a rien dit gardant sa réserve pour plus tard, respectant le protocole. Ce dernier veut que lors de la première rencontre, l'architecte se contente d'écouter, de prendre des notes et d'examiner la situation à première vue. Elle grimace, embêtée de savoir à l'avance qu'elle sera dans l'obligation de les contrarier, ou bien d'aller à l'encontre de leurs exigences. Olivia relit la fiche récapitulative qui les concerne, et se mord la joue. A l'aide de ses deux mains, elle s'éloigne de la table et se lève attrapant les feuilles au passage, et se rend dans le bureau voisin. Elle frappe sans attendre de réponse, et ouvre la porte, pour se retrouver face à un dos de chaise. « Hmm. » La chaise se retourne, laissant place à une Abby particulièrement souriante. Regard inquisiteur et petit sourire sur les lèvres, Olivia croise les bras alors qu'elle s'installe sur la table de la jeune femme. « Et bien, ça bosse dur à ce que je vois. » Cette dernière a l'air absorbée par son téléphone, pointe son index en l'air dans sa direction, et daigne enfin poser son regard sur elle. « Tu disais? » Olivia secoue négativement la tête et lève doucement les yeux au ciel, amusée par son comportement. « Désolée de te déranger dans.. Ce que tu es en train de faire.. Tiens, j'ai besoin de toi là. Qu'est-ce que tu en penses? » Reposant l'objet, Abby se penche vers le dossier. « Ça me paraît juste. Ou alors il faudrait casser un peu ici, pour gagner quelques mètres.. Et il faudrait surtout qu'ils revoient leur budget. » Olivia se passe la main dans ses cheveux et hoche la tête. « C'est bien ce que je me disais.. Merci Abby. » Elle lui fait un clin d’œil avant de quitter la pièce et de retrouver la sienne. Elle surveille l'heure, prenant conscience qu'il faudrait qu'elle presse un peu le pas, ayant prévu de manger avec Anthony, chose qui n'est pas arrivée depuis un bon moment. Et puis, elle se rend compte que la matinée est passée sans qu'elle n'ait de grands moments d'absence. Elle progresse. Il y a encore quelques semaines, la jeune femme était incapable de se concentrer pendant aussi longtemps, son esprit vagabondant encore entre les difficultés qu'Anthony et elle pouvaient rencontrer, et son chagrin pour la perte de Lucas. Elle jette un coup d’œil par la fenêtre, cherchant sa voiture du regard sans grand intérêt puisqu'elle ne compte pas la prendre pour se rendre au restaurant, ce dernier ne se trouvant qu'à une dizaine de minutes à pied de là, à mi chemin entre l'hôpital et l'immeuble. Ouvrant son sac à main, elle tombe sur une peluche, la même qui a passé tant de temps cachée dans sa boite à gants. Il lui arrive de la sortir sans raison apparente, quand elle est seule, et de la garder dans ses mains pendant quelques instants, le temps penser exclusivement à Lucas, et de la ranger par la suite. Là, elle se contente de l'effleurer, et saisit son téléphone qu'elle déverrouille, alors qu'elle s'apprête à quitter le bâtiment, laissant la paperasse sur la table. Arrivée bien rapidement, Olivia pousse la porte de l'enseigne, et fait quelque pas, cherchant où est-ce qu'elle pourrait s'installer en attendant le jeune homme. Non, l'idée qu'il soit déjà présent ne lui traverse pas l'esprit, et c'est pourtant le cas. Oui, il est déjà là. Olivia sourit, agréablement surprise, et se dirige vers lui, faisant claquer ses Louboutin sur le sol du restaurant, avant de finalement arriver à son niveau. « Hey. » Elle dépose une baiser sur sa joue avant de prendre place en face de lui. « Waouh. Donc, les miracles existent bel et bien, ne jamais perdre espoir. » Elle sourit de plus belle, avant de se débarrasser de son blazer. Elle tire un peu sur son débardeur, et repose son regard sur Anthony. Elle plisse un peu les yeux, avant de reprendre la parole. « Ça va? » Il a une mine un peu différente de celle qu'il arborait le matin-même avant de partir, et contrairement à quatre vingt pour cent des gens qui posent cette question, la réponse lui importe beaucoup.
Revenir en haut Aller en bas
Anthony Bishop
⊹ IT'S ALWAYS DARKEST BEFORE THE DAWN
Anthony Bishop

◆ messages : 1030
◆ inscription : 09/05/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbury Drive, New Orange

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyMer 7 Aoû - 17:03

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Tumblr_mjzcqc4aaN1qg7z12o3_250now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Tumblr_mjzcqc4aaN1qg7z12o1_250

21 grammes a écrit:
On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort... Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d’une barre de chocolat. Le poids d’un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ?
La journée commença comme d’habitude, accompagné de ses internes, le groupe passait de chambre en chambre pour suivre l’évolution des patients d’Anthony. C’était l’un des moments préférés du jeune homme, parce qu’il avait la possibilité de torturer, s’il le souhaitait, ses internes. Il se souvenait parfaitement du sentiment d’excitation mêlé à l’appréhension que l’on pouvait ressentir à cet instant précis. Excité parce qu’il s’agissait du moment où chaque interne avait la possibilité de faire ses preuves & de pouvoir assister à une opération, seulement pour ça il fallait être capable de répondre à toute question que le titulaire vous posez. La visite ne prit qu’une trentaine de minute, le temps de donner quelque chose à faire à chacun. Allant de l’opportunité d’assister à la greffe de cœur qui était prévu à 16h sur le petit Nathan, six ans, ayant une malformation cardiaque ou remplir simplement les dossiers. Il s’agissait d’une journée relativement banale, qui avait commencé à 8h du matin et des poussières & qui allait se terminer avec un peu de chance avant 22h. Le de l’opération, ainsi que le temps nécessaire pour s’assurer que tout aller bien une fois Nathan dans le service de réanimation & d’informer les parents, il en avait au moins pour  6h. Sa matinée se déroula sans problème jusqu’à 10h30 environ, moment où on lui annonça que l’un de ses anciens patients se trouvait dans le service des urgences, il allait détester ce qui allait suivre & il le comprit dès les premières minutes avec Andy. Atteint d’un ostéosarcome, Anthony n’était alors qu’un simple résident en chirurgie pédiatrique, avait suivi l’évolution de son cas, une tumeur maligne qui avait commencé à lui bouffer l’avant-bras droit & qu’il avait fallu couper pour éviter que ce dernier ne s’étende à l’ensemble de l’organisme. Le seul moyen pour lui sauver la vie & empêcher la progression. Mais comment dire à un gamin de douze ans qu’il avait un cancer & qu’il fallait lui amputer le bras suite à l’échec de la première série de séance de chimiothérapie ? C’était certes pour lui sauver la vie mais, c’était également lui chambouler cette dernière. Le plus difficile était surtout qu’il avait fini par s’attacher à ce gamin, qui lui rappelait étrangement lui au même âge. Féru de littérature & de séries télévisés, il se souvenait de la grande discussion qu’ils avaient eu avec lui sur 1984 d’Orwell, étonné par le fait qu’un garçon de cet âge ait pu le lire & surtout parce qu’il avait discuté avec lui pendant quanrante-cinq minutes à la place des dix minutes nécessaires pour faire l’examen qu’il était censé faire. Il s’était fait d’ailleurs copieusement engueuler par le titulaire, lui expliquant qu’il ne devait pas trop s’attacher à ses patients, qu’il devait prendre une certaine distance s’il voulait faire son métier correctement. Et voilà que trois ans plus tard, Andy se trouvait de nouveau dans la salle des urgences. « Bonjour, je suis le Dr. Bishop, je m’étais occupé de toi il y a trois ans, je ne sais pas si tu te souviens. » dit-il avec un petit sourire alors que lui n’avait pratiquement pas changé comparé à l’adolescent qui se trouvait en face de lui. Ce dernier émit un petit rire avant de dire simplement « Oui, 1984 » . Ce fut le seul petit rire qu’il vit sur son visage, ce dernier se transforma en un masque de douleur & se figea ainsi. Lui demandant ce qui n’allait pas, Anthony ne mit pas longtemps à comprendre le problème, il voulait juste se tromper. Il avait réquisitionner un de ses internes & lui demanda de faire une série de test & plus particulièrement un PET scan. Prenant à part son interne, il lui dit à voix basse mais, sèchement « Tu t’occupes de lui en priorité, s’il te demande un burger, tu vas lui en chercher un, s’il veut quoi que ce soit, tu lui donnes. Ok ? » En gros, sois sa bonniche. C’était l’idée principale mais, il ne pouvait pas le lui dire comme ça. Il fallu attendre une trentaine de minutes avant d’avoir accès au PET scan, et quelques minutes de plus pour que les images apparaissent sur l’écran. Il s’allumait de partout, un véritable arbre de Noël. Le cancer était revenu & cette fois-ci les métastases étaient partout. Dans ses membres extérieurs, au niveau de sa colonne vertébrale, proche de ses poumons. Partout. Partout. Anthony ne voulait pas aller lui parler sans avoir une idée de traitement, interdisant son interne de dire quoi que ce soit en son absence, il l’envoya raccompagner Andy dans sa chambre & patienta pour l’oncologiste qui le rejoignit une dizaine de minutes plus tard dans la pièce pour lire les radios, il y avait affiché sur le grand écran les images qu’ils avaient eu sous les yeux peu de temps auparavant. Le spécialiste examina les clichés, prenant son temps alors que le chirurgien tapait du pied pour se calmer, à la recherche d’une idée de génie pour sauver ce gamin qui avait toute sa vie devant lui. Il ne voulait pas lui dire qu’il ne pouvait que faire de la chimio en espérant que ça régresse, que les tumeurs étaient trop étendues mais, qu’il pouvait tout de même essayer des les enlever. Car même s’il pouvait effectivement essayer, il savait très bien que même s’il finissait sur sa table d’opération, il ne pourrait rien faire, ça serait une véritable boucherie s’il essayait quoi que ce soit. « On peut rien faire, si ce n’est de la chimiothérapie intensive. » « Non, on doit trouver quelque chose, il doit bien y avoir un traitement possible. » « Anthony, tu sais très bien que le cancer est trop étendu. Il a quoi  5-10% de chance de survie avec un cancer aussi étendu ? » Il lui avait coupé le bras pour lui sauver la vie trois ans plus tôt, et tout ce qu’il avait fait n’était que temporaire. Andy était condamné. Haussant le ton, il affirma qu’il devait bien y avoir quelque chose qu’il pouvait faire pour lui sauver la vie. Il n’y en avait pas, il fallait espérer qu’il soit capable de se battre & que la chimio serait efficace. Anthony donna un grand coup de pied dans la chaise qui se trouvait à quelques centimètres de lui, détestant ce sentiment d’impuissance. « Je vais lui annoncer, toi va prendre l’air. Tu ne pourras rien faire de plus & ça te fera du bien. » Il aurait bien argumenté, dit qu’il avait suivie ce patient depuis le début & que par conséquent il avait parfaitement sa place mais, il n’avait pas envie de voir leurs réactions, quand ils comprendront que la fin étaient annoncés & qu’ils entamaient le compte à rebours final. Sans rien dire de plus, il alla dans le vestiaire, se changea pour enfiler son costume, il laissa tout de même la veste au placard & garda son bip dans la poche avant de prendre sa voiture & de se rendre au restaurant où il devait manger avec Olivia, il avait un quart d’heure d’avance. Un miracle en temps normal mais, il ne voyait pas ça ainsi aujourd’hui. Une grande envie de commander un whisky s’insinua, devant opérer d’ici quelques heures, il s’abstint, juste au cas où, et demanda plutôt un simple coca. Remuant sa jambe, il regarda l’heure sur son téléphone toutes les deux minutes, jusqu’à ce que enfin la brune arrive, cinq minutes avant l’heure convenue. Un rapide baiser sur sa joue en guise de bonjour bien qu’ils se soient vus ce matin, elle lui fit remarquer qu’il était en avance en rigolant. Affichant un petit sourire, il était tout de même concerné et déjà par sa journée qui ne faisait que commencer. La fin de journée allait être très longue. « J’ai connu beaucoup mieux dirons-nous. Et toi ? » Il n’avait pas très envie de dire à Olivia qu’il savait un gamin condamnait à mort. C’était son métier mais, ce n’était pas l’aspect le plus sympathique de ce dernier. C’était même le plus difficile. Un petit sourire sur le visage malgré tout, il avait déboutonné les deux premiers boutons de sa chemise & avait déposé sa cravate à côté. Il ne fallu que quelques secondes pour que le serveur arrive & leur dépose les deux cartes en face. « Ah, d’ailleurs je sais pas si je te l’ai dit hier mais, normalement je ne peux pas rentrer avant 22h. J’ai une grosse opération à 16h. » Il lui avait déjà dit la veille mais bon. Il n’était pas dans son assiette aujourd’hui. De même il n’allait pas lui préciser qu’il s’agissait d’une transplantation cardiaque, elle n’avait pas besoin, selon lui, de connaître ce genre de détail. Il lui en avait parlé au début de sa carrière, excité à l’idée de voir tel ou tel opération mais, depuis la mort de Lucas, il n’avait pas envie de s’attarder dessus. Principalement parce qu’il avait toujours un peu peur de sa réaction.
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyLun 12 Aoû - 10:24




❝ I have found the paradox, that if you love until it hurts, there can be no more hurt, only more love. ❞


Ce n'est que récemment qu'Olivia a commencé à réaliser l'impact que son comportement depuis les six derniers mois a pu avoir sur sa vie. Son changement radical de caractère, passant de mi-ange mi-démon à démon tout court a eu des conséquences elles aussi, radicales sur quotidien. Ses habitudes ont brutalement changé du jour au lendemain, sans qu'aucune transition ne se fasse. Olivia est passée d'une jeune femme drôle, assez expressive et taquine à souhait à une toute autre personne, renfermée sur elle-même, agressive et en permanence sur la défensive, ne supportant rien. Absolument rien. La jeune femme se sentait alors agressée à la moindre parole d'autrui, chacune d'elle étant interprétée, quasiment à chaque fois, comme une attaque visant à la faire sortir de ses gongs. Même si elle n'a jamais clairement verbalisé les raisons qui ont pu la pousser à se comporter de la sorte, tout le monde sait qu'elle n'a fait qu'exprimer -à sa manière- son mal-être. En effet, étant donné que personne n'était responsable de la mort de Lucas, il fallait bien que quelqu'un paye malgré tout, ce quelqu'un se trouvant alors être tout le monde. Et même si elle a semblé en vouloir à la Terre entière, le fait est qu'elle ne souhaiterait à personne de vivre le décès d'un enfant, pas même son pire ennemi. Même s'il peut lui arriver d'être légèrement mauvaise, la jeune femme ne fait pas encore dans la méchanceté gratuite. Les moments comme celui qu'elle s'apprête à partager avec Anthony sont devenus inexistants, puisque chaque fois qu'il faisait une tentative d'approche, quelque soit la manière utilisée, elle se soldait par un refus catégorique, d'une voix froide, d'un regard regard furtif et noir, ou encore tout bonnement d'Olivia qui quittait tout simplement la pièce sans un mot. Ce temps lui paraît désormais loin, pas autant qu'elle le voudrait, mais elle croit maintenant Anthony lorsqu'il lui dit qu'ils iront mieux, qu'ils finiront par s'en sortir. Elle aurait aimé qu'il puisse lui promettre que tout rentrerait dans l'ordre , et que tout redevienne comme avant, bien qu'elle sache pertinemment que c'est impossible. Il n'y aura jamais de « comme avant », on ne peut pas juste se remettre à vivre comme avant d'avoir traversé une telle épreuve, there's no going back. Alors à défaut de vouloir revenir en arrière, ils avancent. Olivia se surprend même à adresser un petit sourire à un bambin lorsqu'elle pénètre dans le restaurant, chose qu'elle aurait été incapable de faire ne serait-ce que deux mois auparavant, la nausée l'aurait déjà prise, ainsi qu'une bénigne difficulté à respirer pendant quelques minutes. La vue d'enfants en bas âge lui a longtemps été insupportable, jusqu'à récemment. « J’ai connu beaucoup mieux dirons-nous. Et toi ? » Cela oui, elle a pu le remarquer. Elle n'a d'ailleurs pas eu besoin d'attendre sa réponse, ou même de poser la question pour se rendre compte qu'il n'a pas l'air bien. Elle fait une  moue, sachant exactement ce que sa réponse signifie. Elle a eu quelques fois droit à ce type de réponses ce dernier mois, un peu évasives, pas assez cependant pour que la jeune femme ne se doute de rien, en étant venue à en conclure qu'elles avaient toutes un lien plus ou moins important avec l'hôpital, notamment l'état de santé de ses patients. Elle grimace quand elle remarque sa cravate absente du col de sa chemise, et le fait qu'elle soit déboutonnée. « Oui, je peux voir ça. » Sa petite moue se transforme en un très léger sourire, alors que le serveur vient leur tendre leur carte. L'ouvrant machinalement, elle plisse les lèvres et hésite à lui demander ce qui le tracasse, malgré qu'elle se soit faite sa petite idée. « Ah, d’ailleurs je sais pas si je te l’ai dit hier mais, normalement je ne peux pas rentrer avant 22h. J’ai une grosse opération à 16h. » Il reprend la parole avant qu'elle n'ait le temps de le faire, mais l'idée de lui poser la question germe toujours dans son esprit. Avant la mort de Lucas,  elle se rappelle qu'il aimait bien lui raconter sa journée, et elle l'écoutait avec attention, amusée de le voir autant passionné par sa profession. Et ce même si au début, elle ne comprenait pas la moitié de ce qu'il pouvait lui dire, le vocabulaire chirurgical lui étant alors totalement étranger il lui est déjà arrivé de lui demander de reformuler ses propos « en anglais », histoire qu'elle puisse suivre ce qu'il dit. Revenant à elle-même, Olivia hoche doucement la tête, bien qu'elle ne soit pas très sûre qu'il l'en est informée et pour une fois, ce ne serait pas à cause d'une possible ignorance volontaire de sa part. Depuis que leur enfant est décédé, ça a été silence radio du côté professionnel du jeune homme, elle ne saurait dire si c'est parce qu'il savait délibérément que cela ne servirait à rien puisqu'il n'y aurait pas d'échange, ou pour autre chose. La vérité est qu'à ce moment précis, Olivia a aussi peur de ce qu'elle pourrait entendre, elle sait bien que ce qui se passe entre les murs de l'hôpital n'est pas tout rose, et n'est pas certaine d'être prête à écouter ce qu'il a à dire. Après tout, elle a été dépressive pendant un long moment, et son début de guérison n'étant que récent, on n'est pas à l'abri d'une rechute sévère. Et personne ne souhaite retrouver une Olivia pareille, alors elle préfère se taire pour le moment.  Elle s'est faite aux horaires plus ou moins originales du jeune homme depuis le temps, même si elle a eu une période de doutes, se demandant comment est-ce qu'ils pourraient continuer à entretenir une relation dite « normale », mais, il semble qu'ils aient en fait trouvé un bon équilibre à vivre de la sorte. « Ok. Je serai là. » C'est évident mais, sa courte phrase est plus un moyen de lui faire savoir qu'il pourra définitivement laisser ses soucis de chirurgien au placard, et qu'il pourra se laisser aller dans ses bras. « Au pire si tu rentres plus tard, Fifty Shades Darker est là pour me tenir compagnie. » Son ton se veut léger, elle rit un peu. C'est loin d'être de la grande littérature, clairement, mais, c'est le genre de livre qui se laisse lire facilement et qui est, pour le moins, distrayant. Le serveur revient, ils commandent rapidement, puis Olivia sort son téléphone. « J'ai une surprise pour toi. » Elle tapote dessus, fait défiler quelques images avant de tomber sur celles qu'elle souhaite lui montrer, et lui tend son téléphone de manière à ce qu'il puisse voir l'écran. «  J'ai trouvé des veilleuses, je les trouve pas mal celles là, regarde. » Rejetant sa crinière en arrière, elle pose ses avant bras sur la table, et joint ses mains, comme pour littéralement prendre son courage à deux mains. Elle inspire un peu plus profondément que nécessaire, et se risque à faire ce qu'elle redoute quelques peu. « Tu veux en parler? » Faisant référence à son sa petite humeur apparente, elle repose son regard sur Anthony. Question aussitôt posée, aussitôt regrettée.
Revenir en haut Aller en bas
Anthony Bishop
⊹ IT'S ALWAYS DARKEST BEFORE THE DAWN
Anthony Bishop

◆ messages : 1030
◆ inscription : 09/05/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbury Drive, New Orange

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyMer 14 Aoû - 22:04

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Tumblr_mjzcqc4aaN1qg7z12o3_250now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Tumblr_mjzcqc4aaN1qg7z12o1_250

21 grammes a écrit:
On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort... Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d’une barre de chocolat. Le poids d’un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ?
Anthony avait beau être physiquement dans le restaurant avec Olivia, son esprit était à quelques kilomètres, cherchant désespérément une idée miraculeuse, l’idée qui lui permettrait de souffler, de se dire qu’il donnait une vraie chance à Andy. La réalité était tout autre. La vérité était qu’il fallait un miracle pour que s’il survivait plus de neuf mois, cela serait déjà un miracle. Il était condamné. « Oui, je peux voir ça. » C’est vrai qu’il avait une sale tête, son esprit tournait à mille à l’heure jusque-là. Un sourire sur le visage d’Olivia le fit se sentir mal. Il ne pouvait pas lui dire ce qui se passait dans sa tête, il ne pouvait plus. Plus depuis la mort de Lucas. Il lui était tout bonnement impossible de lui avouer qu’il savait un enfant condamné à mort & qu’il ne pouvait rien faire pour le sauver. Il pouvait simplement l’aider à supprimer un peu la douleur. Ne voulant pas briser l’équilibre qu’il venait de retrouver si récemment, il décida de mettre des pensées dans un petit tiroir au fond de son cerveau, il y réfléchirait plus tard. Pour l’instant le chirurgien allait essayer de profiter de la femme qu’il aimait. Lui rendant un sourire il attrapa la carte que lui tendit le serveur bien qu’il la connaissait par cœur, ne prenant même pas la peine de la regarder, il la referma immédiatement après que ce dernier soit parti. Il ne voulait pas miner le moral d’Olivia, pas maintenant qu’ils s’étaient enfin retrouvés. « Ok. Je serai là. Au pire si tu rentres plus tard, Fifty Shades Darker est là pour me tenir compagnie. » Là il ne put s’empêcher de rigoler, comment pouvait-elle lire un livre pareil ? Non mais, c’est vrai. Il avait fait l’effort de lire les dix premières pages du premier tome, une lycéenne aurait pu écrire la même chose, il n’aurait vu aucune différence. Et pourtant l’auteure de ce bouquin avait fait des millions avec ces séries. Parfois il avait vraiment du mal à comprendre le monde. « Tu veux pas plutôt lire … Je sais pas moi. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur par exemple. Enfin de la vraie littérature. » Il lui aurait bien conseillé le dernier livre de John Green mais, deux enfants ayant un cancer, il n’était pas certain que c’était une bonne idée. Surtout que le simple fait de penser à ce livre le fit repartir dans ses pensées, avec l’espoir vain qu’il allait cette fois-ci trouver la solution miracle. De nouveau loin, il retrouva la Terre relativement rapidement vu que le serveur arriva pour prendre la commande. « J'ai une surprise pour toi. » Le téléphone d’Olivia sur la table, elle chercha rapidement quelque chose dessus avant de lui tendre, l’attrapant, il oublia alors Andy. « J'ai trouvé des veilleuses, je les trouve pas mal celles là, regarde. » Fixant les quelques images qui se trouvaient devant lui, il ne remarqua même pas que la jeune femme venait de prendre une grande inspiration, ni même qu’elle était en train de jouer nerveusement avec ses doigts, comme elle le faisait à chaque fois qu’elle tentait de rassembler un peu de courage. « Tu veux en parler? » Relevant la tête, il allait mieux. Il aurait voulu en parler, histoire de s’en débarrasser, de se sentir encore un peu mieux mais, il ne pouvait se résoudre à lui dire. Et puis elle venait de lui remonter le moral sans même sans rendre compte. « Non, t’en fais pas. » Dit-il en souriant. Lui rendant son téléphone, il referma les trois boutons de sa chemise, et resserra sa cravate. Histoire d’éviter de l’oublier, après tout il en était parfaitement capable. La brune avait accepté sa proposition de déménager, non seulement elle ne l’avait pas fait uniquement pour lui faire plaisir mais, elle cherchait activement la future maison avec lui. Et elle cherchait des veilleuses, parce que monsieur avait peur du noir. « Elles sont parfaites. Les veilleuses. » Ils n’avaient pas encore trouvé la maison parfaite mais, au moins ils savaient déjà comment ils pourraient éclairer les couloirs. Anthony attrapa la main de la jeune femme qui trainait sur la table & entremêla ses doigts avec les siens. « Il reste plus qu’à trouver la maison qui va avec maintenant. »
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyVen 16 Aoû - 23:21




❝ I have found the paradox, that if you love until it hurts, there can be no more hurt, only more love. ❞


Elle n'aurait jamais pensé retrouver le sourire de cette manière. Elle ne se sentait il n'y a encore que quelques temps pas capable de soutenir cette marque de gaieté de manière continue, sans au bout d'un moment retrouver ce visage un peu trop lisse, sans être obligée de se forcer à un moment donné, sans retrouver ce même sentiment de culpabilité qui l'a hantée pendant longtemps. Observant Anthony, la jeune femme se dit qu'elle va lui rendre la pareille, bien que ses paroles ne soient pas préalablement calculées ni même spécialement pensées. Elle se l'est promis, elle le lui a promis. Oui, désormais, elle est là pour lui aussi. C'est probablement l'une des seules caractéristiques qui est commune au passé d'ailleurs, le fait que lui aussi puisse de temps à autres se reposer sur elle. Et ce malgré sa satané fierté masculine qui veut qu'il souhaite se montrer fort pour elle en toutes circonstances, qui fait toujours doucement sourire la jeune femme, parce que cela lui plaît bien au fond, malgré qu'elle prétende parfois le contraire. « Tu veux pas plutôt lire … Je sais pas moi. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur par exemple. Enfin de la vraie littérature. » Elle entrouvre légèrement la bouche, prête à lui répondre du tac au tac, puis elle décide que non, pas la peine de débattre la dessus, sachant qu'ils l'ont déjà fait à maintes reprises. Il est déjà arrivé au jeune homme de rentrer après une longue journée et de trouver Olivia au lit avec l'ouvrage qui n'en n'est apparemment pas un pour lui, et de lui faire le même genre de remarque. « Pense ce que tu veux, moi j'aime bien. » Et suivant son humeur, elle ajoutait parfois un «  Oui, ce n'est pas de la grande littérature Mr-je-sais-tout, et alors ? » suivi d'un faux sourire et de son regard qui se reposait instantanément sur sa lecture. Cette fois-ci elle ne dit donc rien, même si elle prend soin de doucement agiter sa main en signe de résignation, et de lever les yeux au ciel avant de détourner le regard et de le reposer sur lui, et tout ceci le sourire aux lèvres. « Non, t’en fais pas. » Ouf. C'est peut-être égoïste de sa part mais, c'est seulement après lui avoir posé la question qu'elle a pleinement réalisé qu'en parler ne serait pas forcément une bonne chose. Peut-être pour lui au départ mais, la réaction imprévisible d'Olivia aurait fini par avoir raison de leur tranquillité. Elle ignore alors s'il est réellement soulagé ou bien s'il a juste envie de l'épargner -bien qu'elle ait sa petite idée-mais, elle le remercie intérieurement de ne rien lui dire. Heureuse de probablement lui avoir changé les idées pendant au moins quelques minutes, elle sourit de plus belle, lui tendant son téléphone. Elle a trouvé les veilleuses en fouillant divers magasins de décoration et en passant quelques « boutiques déco » en ligne au peigne fin. Parce que Dieu seul sait comment trouver ces objets sans qu'ils ne soient en forme de petit lapin, ou orné d'étoiles jaunes peut se révéler compliqué. Parce que non, l'idée d'en avoir de la sorte un peu partout dans leur maison ne l'enchante pas plus que cela. Olivia le regarde se rhabiller et pose son téléphone sur sa table. Elle fait parti de ces gens qui se sentent limite mal s'ils n'ont pas un outil de communication à proximité et surtout  mis en évidence. Si on lui demande pourquoi cependant, elle sera incapable de répondre de manière rationnelle, la technologie aura sa peau un jour.  « Elles sont parfaites. Les veilleuses. » Un sourire de satisfaction prend place sur son visage, de un parce qu'elle aussi est relativement fière de ses choix, et de deux parce qu'elle sait qu'il dit la vérité. « Je sais, n'est-ce pas ? Haha, super alors. » Olivia sait qu'il toujours plus ou moins ce qu'il pense, parfois un peu trop d'ailleurs, ce qui vaut parfois au jeune homme un discret coup de coude dans les côtes quand Olivia estime qu'il est allé trop loin, en présence d'autres personnes. Sinon, elle lui donne un franc coup dans l'épaule et tourne les talons attendant patiemment qu'il vienne s'excuser, tout en faisant semblant de vaquer à ses occupations. Mais c'est aussi ce trait de caractère qui fait que leur couple a pu durer autant -mis à part les six derniers mois-, la franchise, et très certainement l'humour. Parce qu'en 5 ans, il est très facile de penser avoir fait le tour de la relation, hors, avec eux, la surprise est toujours au rendez-vous. « Il reste plus qu’à trouver la maison qui va avec maintenant. » Sa main dans la sienne, Olivia est désormais certaine de vouloir elle aussi déménager. Non pas qu'elle ait été contre avant mais, l'idée de laisser derrière eux leur maison de Chino lui a d'abord brisé le cœur, avant de réaliser que pour avoir un fresh start, passer par là serait la meilleure des solutions. « Oui, et là au moins on a le choix.. C'est le moins qu'on puisse dire. » Orange et ses environs ne manque pas d'habitations, le truc, c'est de trouver la « perle rare ». La jeune femme pense d'ailleurs en avoir repéré une particulière mais, elle garde sa trouvaille pour plus tard. Relevant les yeux, elle croise le regard du serveur qui vient leur apporter leurs plats. Le gratifiant d'un sourire, il fait demi-tour. Olivia saisit sa fourchette, et au lieu de la planter dans son assiette, elle la met en direction de celle d'Anthony, une vieille habitude qui revient. Celle de systématiquement picorer dans son plat, et ce même s'ils mangent strictement la même chose, allez savoir pourquoi. Soudain, l'envie de changer radicalement de sujet -et pas des moindres- la prend. « Au fait. Piquant un bout de saumon, elle poursuit. J'ai croisé.. Noée, y'a pas longtemps. » Plongeant son regard dans celui du jeune homme, elle tente de ne pas le mitrailler de questions. « Hmm. Elle va bien? Enfin, tu la vois souvent ? » Le fait est qu'elle n'en n'a strictement rien à faire de si elle va bien ou non, elle veut juste être au courant de son comportement vis-à-vis de l'homme qu'elle aime. Non, elle ne lui a rien fait directement, si ce n'est être encore, elle en est persuadée, être encore éprise d'Anthony. Ce qui est déjà trop.
Revenir en haut Aller en bas
Anthony Bishop
⊹ IT'S ALWAYS DARKEST BEFORE THE DAWN
Anthony Bishop

◆ messages : 1030
◆ inscription : 09/05/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbury Drive, New Orange

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyDim 18 Aoû - 15:00

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Tumblr_mjzcqc4aaN1qg7z12o3_250now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Tumblr_mjzcqc4aaN1qg7z12o1_250

21 grammes a écrit:
On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort... Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d’une barre de chocolat. Le poids d’un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ?

Oui Anthony avait sa fierté masculine, oui elle était mal placée, et oui il détestait demander de l’aide à qui que ce soit. C’est bien pour ça qu’il détestait raconter ses problèmes à Archer, parce qu’il n’aimait pas se plaindre. Avec Olivia les choses étaient un peu différentes, il était honnête avec elle, s’il ne voulait pas lui raconter sa matinée, c’était réellement parce qu’elle avait réussi à lui remonter le moral en lui montrant les veilleuses qu’elle avait envisagé pour leur future maison. Ce simple geste lui avait rappelé qu’elle était prête à déménager, à reprendre un nouveau départ. Ils pouvaient recommencer à zéro en quelque sort. Et oui il était chiant, il lui faisait des remarques sur ce qu’elle lisait mais, c’était plus fort que lui. Il était comme ça & il n’allait pas changer. Il savait qu’il n’était pas parfait mais, ne désirait pas l’être. La vie perdrait de son intérêt selon lui. Si Olivia était toujours avec lui après cinq ans, c’était qu’elle avait accepté ses défauts, comme lui l’avait fait. Elle n’était pas parfaite non plus, ils n’étaient pas le couple parfait mais, il s’en foutait. La perfection était ennuyante. Toujours souriant, il le perdit rapidement quand Olivia piqua quelque chose dans son assiette. Elle n’avait pas fait ça depuis 6 mois, c’était peut-être la seule chose qui ne l’avait pas manqué depuis ces 6 mois car, s’il y avait bien quelque chose que Tony adorait, c’était la nourriture & il n’avait jamais aimé qu’on mange dans son assiette. Il avait dû le dire un nombre incalculable de fois à Olivia au début de leur relation, puis il avait fini par laisser tomber. Elle aussi était têtue, et elle continuerait à manger dans son assiette jusqu’à la fin de leur vie. Sans rien dire de plus, il attaqua son assiette après que la fourchette de la jeune femme ait rejoint son territoire naturelle (c’est-à-dire l’assiette de la brune). « Au fait. J'ai croisé ... Noée, y'a pas longtemps. » Le regard d’Olivia, il attendit patiemment qu’elle termine ce qu’elle voulait dire. Après tout, personne ne disait ce genre de phrase sans avoir quelque chose d’autre à raconter. « Hmm. Elle va bien ? Enfin, tu la vois souvent ? » Anthony ne se doute pas de pourquoi la brune pose réellement la question, en réalité il ne sait même pas que Noée est encore amoureuse de lui, comment s’en douter alors qu’ils ont rompu depuis tant d’années ? Et que lui est en couple avec quelqu’un depuis 5 ans. Il ne lui était jamais venu à l’esprit qu’elle puisse encore avoir des sentiments à son égard. Et même si on lui avait dit, il ne l’aurait pas cru. A moins que Noée ne lui dise. Mais si Olivia venait à le lui dire, il aurait la terrible idée de simplement lui répondre « Tu sais que tu es adorable quand tu es jalouse ? Mais, tu n’as pas besoin de l’être. Noée & moi on est amis, c’est tout, et puis ça fait tellement longtemps qu’on a rompu, comment tu peux t’imaginer qu’elle m’aime encore ? » avec un petit sourire amusé. La vérité c’était qu’il était à côté de la plaque. Mais à des kilomètres de la vérité. Voir même des années-lumière. « Je l’ai vu il y a quelques jours, et elle allait bien quand je l’ai vu. Enfin quelques problèmes avec certains de ses patients. La routine quoi. » Dit-il sans vraiment savoir pourquoi elle lui demandait ça. En même temps il avait arrêté d’essayer de la comprendre depuis plusieurs années, il avait trop de mal à suivre. Continuant à manger son repas, il ne voyait pas l’intérêt de parler de Noée, alors que la brune ne l’avait jamais appréciée. Ca il ne l’avait pas deviné, c’était Olivia qui lui avait dit clairement qu’elle n’aimait pas vraiment son ex. « Sinon, je me suis dit que ça serait sympa d’avoir une piscine, enfin pas forcément une piscine géante, mais quelque chose d’un peu conséquent. » Par là, il sous-entendait une piscine plus grande que celle gonflable qu’ils remplissaient l’été pour s’y allonger tous les deux côtes à côtes & bronzer un peu. Ils avaient d’ailleurs toujours eu l’air profondément ridicule dans cette piscine. « Ah & pas trop loin de la plage. » Rigolant, il savait qu’il voulait beaucoup de chose. « Je crois qu’on va jamais s’en sortir en fait. »
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyMer 21 Aoû - 0:20




❝ I have found the paradox, that if you love until it hurts, there can be no more hurt, only more love. ❞


Elle sourit de manière taquine et à la fois parfaitement innocente lorsqu'il la regarde s'affairer à son petit rituel, et se retient de rire, bien qu'elle n'y parvienne pas vraiment, quand l'expression de visage d'Anthony change du tout au tout. Oui, cela l'amuse toujours autant de faire ce genre de choses, bien qu'elle reconnaisse sans soucis que ça soit légèrement puéril de sa part. Parce que son but n'est pas spécialement de goûter ce qu'il mange mais de l'agacer, tout bonnement, et cela marche à chaque fois -s'il ne lui barre pas la route en éloignant le plus possible son assiette d'elle-. Là en l’occurrence elle l'a pris par surprise, puisqu'elle n'a pas fait cela depuis un bout de temps. Elle se souvient d'ailleurs qu'il lui ait demandé une fois le pourquoi du comment de ses agissements, et elle lui avait alors répondu parfaitement normalement que « c'est une preuve de son amour », et que le jour où elle arrêterait de piquer dans son assiette, il aurait du soucis à se faire. Explications complètement tordue mais, digne d'Olivia. De quoi presque le réjouir qu'elle le fasse, presque. Évidemment, si elle avait su ce qu'il se passerait quelques années plus tard, elle aurait revu ses paroles. Tout comme elle se demande à cet instant ce qui lui a pris d'amener le sujet « Noée » dans la conversation. Bon pour dire vrai, cela lui brûle les lèvres depuis un moment. En fait, depuis le moment où elle l'a rapidement aperçue une fois à l'hôpital, elle cherche un moyen d'en savoir plus sur elle, en vain. Il lui est cependant difficile de mener sa petit enquête sans passer pour une folle, alors elle tente la subtilité. Pour sa défense, il n'est pas très rassurant d'apprendre en moins de cinq minutes que l'ex petite amie de son actuel petit ami de longue date travaille au même endroit que lui, qu'ils se côtoient souvent, et qu'en plus de cela, l'ex en question en pince toujours pour lui. Non, elle n'a aucune preuve, mais selon elle, la manière dont elle l'a regardé a suffit à la trahir. Ça, plus le fait qu'elle n'ait pas eu l'air franchement à l'aise face à Olivia, bien qu'elle l'ait saluée poliment et lui ait même lancé quelques petits sourires. Sourire que la brune lui a rendu, même si dans sa tête ça n'était pas tout à fait la même chose. Terminant sa phrase, Olivia omet de préciser les circonstances de sa rencontre hasardeuse avec la rouquine. Oui, elle se voit mal lui dire qu'elle l'a croisée alors qu'ils ne s'étaient pas vu ni parlé depuis déjà quelques jours. « Je l’ai vu il y a quelques jours, et elle allait bien quand je l’ai vu. Enfin quelques problèmes avec certains de ses patients. La routine quoi. » Je l'ai vu il y a quelques jours, c'est tout ce qu'elle a retenu de sa réponse, comme si ses oreilles se sont bouchés à la fin de l'information principale de sa phrase, le reste n'étant qu'information superficielle. La jeune femme se retient de grimacer, et porter une nouvelle bouchée à ses lèvres, qu'elle se force un peu à avaler. Levant les yeux vers le jeune homme, elle attend qu'il lui demande pourquoi est-ce qu'elle lui pose une telle question, étant donné qu'elle lui a fait part de ses sentiments vis-à-vis d'elle. « Sinon, je me suis dit que ça serait sympa d’avoir une piscine, enfin pas forcément une piscine géante, mais quelque chose d’un peu conséquent. » D'accord, ce n'est pas du tout ce qu'elle attendait de sa part. Non pas qu'elle n'ait pas envie de parler de leur maison, elle a maintenant envie de partit que lui, là n'est pas le problème. Le problème c'est qu'il ne semble pas avoir compris le message qu'elle a tenté de lui faire passer, changeant de sujet comme si de rien n'est. Tss, bien sûr qu'il n'a pas compris, c'est un homme. Et les hommes ne comprennent rien à part si on leur mâche toute l'explication, comme des bébés. On a beau vouloir dire ce que l'on veut sur les clichés hommes/femmes, certains sont véridiques. A moins que cela soit juste valable pour Anthony, ce qui ne serait pas impossible. Parfois, il la désespère. Elle hoche la tête et se montre réceptive, même si son esprit est totalement occupé à autre chose. « Ah & pas trop loin de la plage. Je crois qu’on va jamais s’en sortir en fait.  » Alors qu'il rit un peu, elle sourit malgré elle, il est contagieux. « Et c'est moi qui suis compliquée, hein? » Elle rit doucement à son tour, essayant de chasser Noée de son esprit, sans grand succès. Olivia n'est pas spécialement jalouse en temps normal, et même si elle fait confiance à Anthony, elle ne peut s'empêcher d'avoir cette petite boule au ventre quand elle les imagine ne serait-ce qu'en train de se croiser dans les couloirs de l'hôpital. Parce qu'ils se connaissent bien, qu'ils n'ont pas rompu parce qu'ils ne se supportaient plus.. Parce que comme lui elle est médecin. C'est probablement cela qui l'effraie le plus, le fait qu'ils aient des points communs qu'eux deux n'ont pas. Alors qu'elle aurait pu enchaîner sur leur future demeure, Olivia ne peut s'empêcher de revenir à l'ex du jeune homme. « Ouais donc, je te demandais pour Noée parce que quand je l'ai croisée elle était.. Bien saoule. Et elle disait des trucs du style « j'en ai marre d'être célibataire, blablabla » » Là, elle a simplement détourné la vérité, ce n'est pas exactement ce qu'il s'est passé, même si pour elle c'est close enough. Mimant les guillemets à l'aide de ses doigts pour la citer, elle poursuit. « Bon d'accord, elle était bourrée. Mais elle avait l'air très désespérée, et je mettrais ma main à couper que ça n'est pas juste l'alcool, elle m'a fait de la peine. »  Faux, faux, faux et re-faux. Elle ne lui fait pas pitié, elle la méprise. « Ce serait bien qu'elle fasse des rencontres. » Olivia la sainte, qui ne veut que le bonheur de Noée.. Hmm. Se souvenant qu'elle lui a clairement dit qu'elle ne l'apprécie pas, elle cherche à se rendre plus crédible, accompagnant ses paroles d'un balayage de main. « J'ai du la juger trop vite, elle doit être sympathique en fait. » Appuyant ses paroles d'un sourire, elle saisit son verre et avale d'une traite l'eau qui y est contenue, avant de reposer son regard sur le jeune homme. « Qu'est-ce que tu en dis, c'est une bonne idée, non? »
Revenir en haut Aller en bas
Anthony Bishop
⊹ IT'S ALWAYS DARKEST BEFORE THE DAWN
Anthony Bishop

◆ messages : 1030
◆ inscription : 09/05/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbury Drive, New Orange

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyLun 26 Aoû - 12:56

Le problème, c’était qu’il était incapable de comprendre là où voulait en venir Olivia avec Noée. Il fallait qu’elle soit directe avec lui, qu’elle lui dise explicitement ce qu’elle voulait parce que lui était bien incapable de savoir ce qu’elle voulait vraiment. Comme il lui était impossible d’imaginer que la brune puisse être jalouse de son ex-petite-amie. C’était stupide de sa part puisque lui ne pouvait pas se voir les ex de celle-ci en peinture. Mais, il lui était tout de même incapable d’imaginer qu’elle méprisait la psychiatre. Après tout ils avaient rompu depuis quoi ? 8 ans, bientôt 9 ans. Et il sortait avec Olivia depuis 5 ans, ils habitaient ensemble, avaient eu un enfant. La comparaison était stupide. Il n’aimait plus Noée depuis bien longtemps, la considérant comme une simple amie. Alors qu’il aimait Olivia, bien que la plupart du temps elle soit une pain in the ass, qu’elle lui a pourrie la vie plus que nécessaire ces derniers mois. Il l’aimait toujours. Alors parler de son ex n’avait selon lui pas grand intérêt. Anthony n’était pas non plus irrité par la conversation, c’était plus qu’il n’en voyait pas l’utilité, qu’il ne voyait pas pourquoi sa compagne venait à lui en parler. « Qu'est-ce que tu en dis, c'est une bonne idée, non ? » Euh … bonne question. Pour tout dire il n’avait pas vraiment écouté touuuuuut le discours de la brune, pensant plus à une maison qu’il avait vu hier sur internet. Il avait juste vaguement compris qu’elle voulait faire une sorte de double rendez-vous, ou qu’il présente quelqu’un à Noée. Il n’était pas très à l’aise avec cette idée d’ailleurs. Pas qu’il souhaitait que la psychiatre reste célibataire, au cas où, c’était plus qu’il n’était pas à lui de s’occuper de la vie sentimentale des autres. Déjà qu’il ne le faisait pas avec Archer, alors avec une ex … Certes avec Archer il mourrait d’envie d’en savoir plus sur la fameuse jeune femme qu’il avait rencontré, mais là il estimait que la jeune femme n’avait pas besoin d’aide pour trouver quelqu’un. Du coup, il ne savait pas  quoi lui répondre. Attrapant rapidement quelque chose avec sa fourchette, il mâcha sans se presser l’aliment, histoire de trouver quoi lui dire. Ce n’est qu’une bonne minute plus tard qu’il prit la parole. « Oui, pourquoi pas. Enfin tu sais je pense pas qu’elle ai besoin qu’on lui présente quelqu’un tu sais. » dit-il avec un petit rire & un sourire. Si son cerveau avait une alarme pour lui signaler qu’il faisait une grosse connerie, elle aurait sonnée telle une alarme incendie. Le problème c’était qu’il n’en avait pas. Alors il le disait en tout innocence. C’était surtout qu’il ne pouvait pas imaginer qu’après ce qu’ils avaient vécus, elle puisse être jalouse. Si elle l’était, elle n’avait qu’à le lui dire, et il ferait tout pour la rassurer, lui dirait qu’il l’aimait elle & non Noée. Mais si Anthony n’avait rien comprit aux filles, Olivia elle n’avait pas encore comprit qu’elle devait être direct avec lui concernant ce genre de chose. Et non lui faire la gueule en silence pendant deux jours, avant de se décider à lui dire ce qui n’allait pas. Avalant encore un bout, toujours son sourire sur le visage, il étendit ses jambes entre les pieds de la brune. « Sinon je pensais qu’on pourrait visiter des maisons ce week-end. J’ai mes prochains samedi de libre normalement. » ajouta-t-il rapidement, tout en continuant à manger son plat. S’il était terminé, Olivia ne pourrait plus lui en piquer au moins. Enfin il fallait qu’il le mange assez lentement pour que ça paraisse naturel, et assez rapidement pour qu’elle ne puisse plus piquer dans son assiette. C’était une science qu’il avait élaborée au cours de ces dernières années. Et cela marchait mieux que lui se mettant sur le côté, posant son assiette sur le bord de la table, l’air de rien, mais parfaitement ridicule au final, et mangeant tranquillement. « Peut-être partir relativement tôt, enchainé les maisons qu’on veut visiter le matin, manger tranquillement au bord de la plage & si jamais finir la journée à la plage. Je ne pense pas qu’on passe la journée entière à faire des visites. » Rigolant, il bu un peu & ajouta « Quoi que, nous connaissant, on va passer beaucoup trop de temps dans chaque maison. » Histoire de pouvoir regarder chaque coin & recoin, voir chaque pour ou contre dans chacune d’entres elles, et pouvoir trouver l
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyMer 28 Aoû - 0:33




❝ I have found the paradox, that if you love until it hurts, there can be no more hurt, only more love. ❞




Le regardant avec attention, Olivia se demande à cet instant précis ce qu'il peut bien se passer dans la tête d'Anthony, parce que visiblement, il ne semble pas comprendre le message qu'elle souhaite lui faire passer. Il n'a pas l'air de tilter que les propos qu'elle vient de tenir n'ont rien d'innocent, qu'elle se fout royalement de la vie sentimentale de son ex petite amie, que son seule problème se résume à sa pure et simple existence. Que la seule chose qui lui importe vraiment, c'est de faire en sorte que son esprit à elle soit occupé par n'importe, n'importe qui, qui ne serait pas lui. Et puis, l'idée qu'il le fasse exprès, qu'il soit tout simplement en train de plaisanter et de jouer avec elle dans l'unique but de la prendre à son propre jeu lui traverse l'esprit. Après tout, cela ne l'étonnerait pas mais, elle se ravise finalement, se disant qu'elle va trop loin dans ses pensées. Le silence qui précède sa réponse ne se veut cependant pas très rassurante, lui faisant presque regretter d'avoir déblatéré un nombre incalculable d'informations à la fois. « Oui, pourquoi pas. Enfin tu sais je pense pas qu’elle ai besoin qu’on lui présente quelqu’un tu sais. » Olivia se mort discrètement la joue, alors que son sang ne fait qu'un tour. Saisissant sa fourchette, la jeune femme l'imite, portant les dents de l'objet à sa bouche, et les gardent pendant une dizaine de secondes entre ces dernières, se demandant ce qu'elle pourrait bien répondre à cela. Elle songe un court moment à se résoudre à clairement lui expliquer là où réside, mais, sa réaction ne lui plaira pas, elle le sait d'avance. Il pensera qu'elle est jalouse, ce qu'elle niera jusqu'à la mort. Jalouse de quoi ? Olivia peut faire preuve de mauvaise foi particulièrement prononcée lorsqu'elle s'y met. Pour elle, Noée n'est pas jolie, ni même un tantinet attirante. Sa couleur de cheveux ne fait que renforcer cette impression de teint cadavérique lorsqu'on la voit, et ses tâche de rousseur n'arrangent rien à sa situation. Oui, étant donné qu'elle ne la connaît en fait pas personnellement, attaquer son physique semble plus facile d'accès. Noée n'est même pas une menace, non, elle ne lui arrive pas à la cheville. C'est simplement qu'avoir une femme toujours sous le charme de son petit-ami à proximité de lui, presque à longueur de journée l'irrite. En quoi est-ce différent du fait d'être jalouse ? Aucunement, mais Olivia ne voit pas les choses comme cela. Les yeux posés sur Anthony, elle répond malgré elle à son sourire. « Ah bon.. Elle est si irrésistible que cela ? Sacrée Noée. » Son ton se veut un peu amer, son sourire légèrement plus jaune. Il s'estompe d'ailleurs rapidement, alors qu'elle détourne le regard sur les gens qui se trouvent autour d'eux, réprimant un soupir. Fourchette en main, cette dernière vient effleurer l'assiette, avant qu'elle n'avale une autre bouchée, plus lentement encore cette fois-ci. Alors qu'il étend ses jambes entre les siennes, l'envie de lui planter le talons plus ou moins aiguille de sa chaussure la prend, mais après réflexion, l'idée ne lui paraît plus terrible. Mais, il l'énerve. Il l'énerve parce qu'il ne comprend pas qu'elle n'est pas rassurée à l'idée de savoir qu'ils travaillent au même endroit, il l'énerve parce qu'il est aveugle quant aux sentiments de la rousse qui pour elle sont pourtant encore évidents. Il l'énerve. « Sinon je pensais qu’on pourrait visiter des maisons ce week-end. J’ai mes prochains samedi de libre normalement. » Olivia repose sa fourchette sur le bord de l'assiette. « C'est bien. » C'est réellement bien, qu'il ait ces journées de libre, et elle se serait réjouit d'une telle nouvelles dans d'autres circonstances. Un peu plus froide qu'elle ne l'aurait voulu, Olivia pose ses avant-bas sur la table, et fait tapoter ses doigts sur cette dernière, ce qui est d'habitude un mauvais signe. Peut-être qu'elle ferait mieux de lui dire, en fin de compte. Histoire qu'elle dise ce qu'elle a sur le cœur, et qu'ils puissent poursuivre la conversation sans qu'elle ne soit braquée. C'est ce qu'elle devrait faire. Et puis, elle se dit que peut-être qu'elle dramatise un peu la situation.. En bref, son esprit est en pagaille. « C'est bien. » Elle s'essaye à un nouveau sourire, un peu plus convaincant que le précédent, pas certaine du résultat cependant. « Peut-être partir relativement tôt, enchainé les maisons qu’on veut visiter le matin, manger tranquillement au bord de la plage & si jamais finir la journée à la plage. Je ne pense pas qu’on passe la journée entière à faire des visites. Quoi que, nous connaissant, on va passer beaucoup trop de temps dans chaque maison.  » Attendrie par les mots d'Anthony, elle en oublie presque quasi instantanément, bien que momentanément le problème Noée. « Ahah. Si la maison doit comprendre piscine, jacuzzi, un dressing d'un certain nombre de mètres² Elle change de ton. Quoi ? J'ai beaucoup d'affaires. Puis reprend un ton énumératif, pas trop  loin de la plage et j'en passe, je crois que même les propriétaires en auront marre de nous au bout d'un moment, et nous jetterons dehors. » Souriant, elle poursuit sur sa lancée. « Mais bon, on a le droit de faire les difficiles, je crois qu'on la mérite notre maison parfaite. » Faisant référence au calvaire qu'ils ont enduré et dont ils commencent à se sortir, elle pose sa tête légèrement penchée sur son poing. Et alors qu'elle la pensait loin, Noée refait surface. « Bon, j'ai un truc à t'avouer. » Cette simple confession se veut suspecte, étant donné que d'habitude si elle souhaite l'informer de quelque chose, elle le fait, sans passer par là. « Mais tu me laisses finir. Pas de commentaire, rien, pas même de sourire en coin ou de regard autre que neutre, tu me laisses finir. » Relevant les yeux, elle plonge son regard dans le sien.
Revenir en haut Aller en bas
Anthony Bishop
⊹ IT'S ALWAYS DARKEST BEFORE THE DAWN
Anthony Bishop

◆ messages : 1030
◆ inscription : 09/05/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbury Drive, New Orange

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyVen 30 Aoû - 17:10

Il aurait pu remarquer le long silence qui suivit sa phrase, comme le fait que la brune ne semblait pas contente de la réponse qu’elle venait d’entendre. Oui, il aurait pu remarquer tout ça, seulement il était bien trop occupé à penser à autre chose. Non pas que la réaction d’Olivia ne l’intéressait pas, c’était plus qu’il ne trouvait pas d’intérêt premier à la conversation, la future maison lui permettait de se changer les idées, de rester loin de Andy. Alors que Noée, n’était que son ex-petite amie, travaillant à l’hôpital. Et il n’avait pas envie de parler de l’hôpital actuellement. Il allait y retourner bien assez tôt. Et puis, vous savez quoi ? Anthony était réellement excité à l’idée d’aller voir les maisons dans le coin, de les visiter & surtout de trouver celle où il allait –il l’espérait- passer le reste de sa vie. Alors oui, il ne remarqua ni le long silence, ni même le fait qu’elle semblait sur le point d’exploser après sa réponse. Terminant son plat, il était déjà en train de faire mentalement le programme de leur journée de samedi. « Ah bon.. Elle est si irrésistible que cela ? Sacrée Noée. » Ce n’est qu’à partir de ce moment-là qu’il comprit qu’il avait merdé. Le ton froid de la jeune femme ne lui laissait aucun doute, le seul problème c’était qu’il n’avait aucune idée encore, d’où il avait pu merder. Et tout ce qu’il savait c’était qu’il n’avait pas envie de se prendre la tête avec elle, pas après cette matinée. Soupirant discrètement, il attrapa la main de la jeune femme & commença à lui caresser doucement le dos de la main avec son pouce. Même s’il n’avait aucune idée de ce qu’il avait fait, il pouvait essayer de se rattraper, en attendant de comprendre ce qu’il venait de se passer. Et ce n’est qu’une bonne minute plus tard qu’il percuta. La dernière chose dont ils avaient parlés été Noée, cela devait donc la concernée, et en repensant à sa réponse, il était vrai que ce n’était pas forcément quelque chose qu’on avait envie d’entendre à propos de l’ex de son copain actuel. Lui-même n’aurait pas adoré si Olivia lui avait répondu ça. Seulement il n’allait pas lui demander si elle était jalouse, elle l’était mais elle était également comme lui, incapable de le reconnaître. Gardant sa main dans la sienne, il lui avait fallu tout de même une bonne quinzaine de minutes pour comprendre le but de la conversation & pourquoi la brune agissait ainsi. Si Anthony était doué dans son travail & capable de prendre des décisions vitales pour son patient, en l’espace d’une seconde … Il était incapable de comprendre les sous-entendus. « C'est bien. » Répéta-t-elle deux fois. Elle semblait réellement énervée lorsqu’elle lui dit la première fois alors qu’elle se força à sourire la fois d’après. Elle essayait de reprendre une attitude normale mais, il savait et voyait qu’elle avait du mal. Ne sachant pas trop quoi lui dire pour la rassurer, il était désemparé. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas qu’elle soit jalouse, c’était plus qu’il ne comprenait pas comment elle pouvait l’être. Ils habitaient ensemble, ils avaient eu un enfant ensemble … Son visage s’assombrit légèrement, comme c’était toujours le cas quand il pensait à Lucas. Il retrouva un petit sourire quelques secondes plus tard, enfin il se força à sourire. Ils avaient passé les dernièrs mois comme des inconnus & venaient enfin de se retrouver. Changeant de sujet, avec l’espoir qu’en parlant de la maison, elle en oublierait Noée, il souriait. « Ahah. Si la maison doit comprendre piscine, jacuzzi, un dressing d'un certain nombre de mètres². Quoi ? J'ai beaucoup d'affaires. Pas trop loin de la plage et j'en passe, je crois que même les propriétaires en auront marre de nous au bout d'un moment, et nous jetterons dehors. Mais bon, on a le droit de faire les difficiles, je crois qu'on la mérite notre maison parfaite. » Rigolant, face au discours de la jeune femme, il était parfaitement d’accord. Et également content, espérant que le fait d’avoir reparlé de leur future maison, lui avait permis de se changer d’idée, d’oublier Noée, si possible définitivement. Mais, il ne fallait pas rêver. Elle était têtue … Quelque chose qu’il appréciait et pouvait détester. En l’occurrence, il le détestait à ce moment précis. « Bon, j'ai un truc à t'avouer. Mais tu me laisses finir. Pas de commentaire, rien, pas même de sourire en coin ou de regard autre que neutre, tu me laisses finir. » Il était temps de virer son sourire du visage et de reprendre un air sérieux, chose qu’il fit sans attendre. Anthony n’aimait pas trop où ça allait, il ne savait pas si elle voulait revenir sur le sujet ex-petite-amie ou si au contraire, elle avait quelque chose de totalement différent à lui avouer. Légèrement exaspéré, préférant qu’elle dise ce qu’elle avait à dire sans détour. Cet avertissement ne faisait que le stresser. Alors au cas où elle voulait lui parler de la rousse, il dit la seule chose qui pouvait, selon lui, la rassurer. « Promis, je ne dirais et ne ferais rien. Mais avant … » lui aussi pouvait la faire stresser. Laissant deux secondes de pause, il reprit. « Je t’aime. » Elle le savait, s’il ne l’aimait pas, il n’aurait jamais supporté ces derniers mois. Il voulait juste la rassurer en lui disant ça.
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Cassidy
Head down, as I watch my feet take turns hitting the ground
Olivia Cassidy

◆ messages : 1249
◆ inscription : 26/04/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0.
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : sunbury drive neighborhood, orange.

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyLun 2 Sep - 1:46




❝ I have found the paradox, that if you love until it hurts, there can be no more hurt, only more love. ❞



Il est vrai qu’il peut sembler étrange que la jeune femme puisse se sentir, peut-être pas menacée, mais disons mal à l’aise avec le cas Noée. Ce qui la dérange par-dessus tout,  encore plus que le fait qu’ils s’entendent encore relativement bien –et c’est déjà beaucoup-, ce sont les sentiments toujours présents de la jeune à son égard. Oui, c’est surprenant quand on sait ce que tous les deux ont pu traverser, non seulement au cours de ces derniers mois, mais aussi tout au long de ces cinq années qui elles non plus n’ont pas été de tout repos.  N’importe quelle personne qui ne les connaitrait pas pourrait d’ailleurs avoir du mal à y croire, si elle se base sur leur apparence. D’un point de vue extérieur, un inconnu les prendrait à coup sûr pour un jeune couple heureux et à qui tout sourit ; si seulement. Alors qu’elle regarde Anthony, elle se dit qu’elle est peut-être allée un peu loin sur la manière dont elle lui a parlé de la jeune femme après réflexion. On pourrait presque la confondre avec une jalouse maladive qui serait prête à tout pour éloigner la personne qu’elle aime d’une menace potentielle, bien que la malade aurait probablement été bien plus directe qu’elle ne l’a été.  « Je n’aime pas Noée, et j’aime encore moins te savoir avec elle, même si c’est seulement cinq minutes par jour. », voilà ce qu’elle aurait aimé lui dire. Non pas qu’elle ait du mal à ne pas mâcher ses mots d’habitudes, bien au contraire, c’est juste que dans cette situation, elle ne saurait comment s’y prendre sans passer pour ce qu’elle appellerait elle-même une attardée.  Sans compter qu’elle ne saurait expliquer sur quoi elle s’est basée pour en venir à la conclusion que la rousse ne l’a jamais oubliée comme il le pense, pas sans encore une fois passer pour une folle. Tout ceci sans compter qu’elle viendrait venir à des kilomètres son sourire taquin, et les petits piques qu’il lui lancerait à l’avenir, s’amusant de sa jalousie non-avouée.  Le ton qu’elle emploie n’est pas prémédité, c’est simplement une réaction à son incapacité à cerner son discours. Elle n’a aucune envie de lui expliciter les choses, préférant qu’il se débrouille à lire entre les lignes. Mentalité typiquement féminine, Olivia n’échappe pas à la règle. La jeune femme baisse le regard sur la main qu’il dirige vers la sienne, avant de se mettre à la caresser doucement, chose qu’il fait souvent pour la rassurer. Elle plisse les lèvres, se sentant soudainement un peu coupable, et se retient de l’interroger du regard. Peut-être qu’il a compris après tout, peut-être que poursuivre cette conversation n’en vaut pas la peine. Mais, il y a un mais, ce même « mais » qui subsiste malgré la tentative de réconfort d’Anthony.  Quand on voit Olivia, on la prend souvent au premier abord, à cause de son physique et de son allure générale, pour quelqu’un de certainement hautain, sûre d’elle et à la fierté démesurée. Si ce dernier trait de caractère peut s’avérer vrai par moments, les deux autres sont tout bonnement des idées reçues. Elle n’a pas forcément autant confiance en elle que l’image qu’elle peut renvoyer, et cette caractéristique a profondément été endommagée par la perte de Lucas. Plus fragile qu’auparavant, elle a aujourd’hui tendance à s’énerver plus vite, à être moins patiente vis-à-vis d’autrui, et comme dans ce cas précis, à s’inquiéter plus et plus vite qu’il ne le faudrait. C’est toutes ces raisons qui font que ni sa main rassurante qui entoure la sienne, ni le fait qu’ils aient basculé sur un sujet sur un sujet plus joyeux, qui leur plait particulièrement ne lui fait complètement oublier Noée.  Réclamant son attention et rien que son attention, elle n’a pour autant aucune idée de comment est-ce qu’elle va lui en parler. Cherchant comment aborder le sujet, elle fait de nouveau tapoter ses ongles sur la table, d’une seule main cette fois, alors que son regard croise son assiette. Inutile de préciser que le peu d’appétit qu’elle a retrouvé a disparu. « Promis, je ne dirais et ne ferais rien. Mais avant … » Le suspens est certainement la dernière chose dont elle a besoin à ce moment là, autant dire que les quelques secondes qui séparent ses deux répliques lui paraissent plus longue que l’éternité. « Je t’aime. » Ses épaules se détendent, alors qu’elle soupire doucement, et entrouvre la bouche, il a compris. « Ça, c’est de la triche. » Pointant son index de manière accusatrice vers lui , elle sourit en coin, sa déclaration étant en voie de la faire finalement se rétracter pour de bon. D’autant plus qu’une voix qu’elle aimerait faire taire vient de faire son apparition dans sa tête.  Don’t go there Olivia, you don’t wanna go there. Elle fait rouler ses yeux d’un coin de l’œil à l’autre, avant de reposer son regard sur Anthony. « Je te fais confiance, bien sûr, tu le sais, ça n’est pas le problème. Le problème c’est… Eh bien, tu sais. » Elle baisse un peu le regard, attrapant sa fourchette qui lui sert plus à brasser de l’air qu’à autre chose.  « Mets-toi à ma place deux secondes. Et imagine que mon ex travaillait dans le même building que moi, et que je le croisais régulièrement. Et que oh, tu l’ais appris pas pur hasard. » Elle hausse un sourcil, un poil moralisatrice. « Alors je suis désolée si je n’apprécie pas que tu voies aussi souvent cette... Fille. » Reposant la fourchette sur le rebord de l’assiette, elle relève les yeux vers lui. « Tu peux parler maintenant. »
Revenir en haut Aller en bas
Anthony Bishop
⊹ IT'S ALWAYS DARKEST BEFORE THE DAWN
Anthony Bishop

◆ messages : 1030
◆ inscription : 09/05/2013

IN MY SICKHEAD
TOPICS : 0
EMERGENCY PEOPLE :
QUARTIER : Sunbury Drive, New Orange

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) EmptyVen 6 Sep - 21:04

« Ça, c’est de la triche. » Il lui afficha un grand sourire en réponse. Non ce n’était pas de la triche. Enfin si un peu. Mais, le principal n’était-il pas de réconforter la brune ? En principe oui, il ne voulait pas qu’elle soit jalouse, bien qu’il appréciait toujours de la voir râler quand il se trouvait trop près d’autres femmes. En principe seulement, c’était plus qu’il n’avait pas envie d’avoir une conversation sur son ex aujourd’hui, et encore moins une possibilité de dispute avec Olivia. Sa matinée avait été assez horrible comme ça, il allait passer l’après-midi au bloc opératoire pour donner un nouveau cœur à un enfant, il avait juste envie d’être pendant 2h ce midi, Anthony. Juste un homme en train de profiter tranquillement de sa pause déjeuner avec sa petite amie. Rien de plus. Et il avait l’espoir que sa phrase avait suffit à calmer la jalousie d’Olivia, et avec un peu de chance, lui éviter d’avoir une discussion sur une rousse. « Je te fais confiance, bien sûr, tu le sais, ça n’est pas le problème. Le problème c’est… Eh bien, tu sais. Mets-toi à ma place deux secondes. Et imagine que mon ex travaillait dans le même building que moi, et que je le croisais régulièrement. Et que oh, tu l’ais appris pas pur hasard. Alors je suis désolée si je n’apprécie pas que tu voies aussi souvent cette... Fille. » MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN, il avait eu trop d’espoir. Elle était parfaitement incapable de prononcer le prénom de la psychiatre après avoir avoué plus ou moins sa jalousie. Il lui aurait bien dit qu’elle s’appelait Noée, et que la jalousie lui allait bien mais, il n’était pas totalement stupide & tenait à sa vie. Le problème n’était pas un problème de confiance, le vrai problème c’était que comme lui, elle était souvent jalouse pour pas grand chose. Le chirurgien se rappelait parfaitement la première fois qu’il avait croisé l’un des clients d’Olivia. Il aurait pu tomber sur un homme d’une cinquantaine d’année, cheveux gris, bedonnant, associable au possible. Mais, non. Il était bien sûr tombé sur un jeune homme d’une  trentaine d’année, au teint parfait, propriétaire de sa propre boite de production, habillé sur son trente et un, et un sourire digne d’une pub pour un dentifrice. Anthony avait passé dix minutes à lui parler, et il était ressorti de la conversation avec l’impression d’être un parfait imbécile, incapable de comprendre l’utilité des pouces opposables. C’était une impression nouvelle, lui qui avait toujours été plutôt certain de ses capacités, il avait trouvé quelqu’un qui le rendait bien inférieur. Il avait 26 ans, passait le plus clair de son temps à l’hôpital ou à la bibliothèque, se nourrissant principalement de nouille déshydratée, et n’ayant pas plus de trois cent dollars sur son compte. Alors oui, après avoir rencontré l’un des clients de la brune, il lui avait fait une crise de jalousie monstrueuse. Après tout, pour lui il lui semblait impossible qu’elle n’ai pas envie de partir en courant pour tenter sa chance avec celui qu’il appellera dumbass comme tous les hommes dont il était jaloux.  « Tu peux parler maintenant. » Oui, il pouvait parfaitement se mettre à sa place, puisqu’il l’avait été quand il avait appris qu’Olivia était sortie avec le frère de Carlène. Et à chaque fois qu’il avait pu rencontrer un ex petite amie de la jeune femme ou simplement d’un homme la regardant de trop près. Mais, depuis la dispute monumentale qui suivie la crise de jalousie qu’il lui avait fait à propos de son client, il avait appris à se taire. A garder sa jalousie pour lui. « Je comprend parfaitement, mais tu sais aussi que je peux pas l’éviter. On travail dans le même hôpital. » dit-il avec un petit sourire, il était vraiment désolé qu’Olivia puisse se sentir mal, s’imaginant qu’il passait son temps libre avec la jeune femme. En vrai, ils se croisaient de temps à autre, principalement durant la pause déjeuner. Et encore, si le chirurgien ne se trouvait pas dans le bloc opératoire. Assit aux côtés de la brune, il se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres, sans s’éloigner de plus d’une dizaine de centimètre, il continua à voix basse « Alors si tu le désires vraiment, on peut parler de Noée mais, personnellement je préfèrerais qu’on parle de l’endroit où nous allons vivre. » Toujours avec un petit sourire en coin sur le visage, il l’embrassa une nouvelle fois après avoir légèrement insisté sur le nous, une manière comme une autre de la rassurer. Car même s’il semblait lui donner le choix de la conversation, elle ne l’avait pas vraiment. « So ? il laissa quelques secondes de pause avant de reprendre et encore merci pour les veilleuses. »

THE END
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty
MessageSujet: Re: now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)   now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

now i can tell you there's no place we couldn't go. (tony)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» all these things that i've done ~ tony
» † cause it just feels so right. (tony)
»  † we'll make it through the rain. (tony)
» don’t get too close it’s dark inside it’s where my demons hide ~ tony
» ≈ we're so lost in this place (nolan)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HAVE YOU SEEN MY GHOST? :: RP PEACEFUL PLACE-