Les choses s’étaient finalement remises à leur place, tout était enfin rentré dans l’ordre entre moi et Ivanny et à vrai dire, tant mieux. J’étais bien plus tranquille maintenant. Après notre dispute et nos réconciliations pour le moins torrides, Ivy m’avait finalement fait part de son envie de vivre avec moi, une bien bonne chose puisque c’était exactement ce que je voulais et ce que nous avions prévu de faire avant de nous séparer brutalement pour des conneries. Nous nous sommes donc mis au boulot à faire ses cartons tout en nous accordant de nombreux moment de câlins. Après tout on était en couple maintenant, j’avais bien le droit de profiter de ma petite amie comme il se doit, depuis le temps qu’on attendait ce moment. La date de notre voyage en amoureux approchait aussi à grand pas. Il valait mieux donc se dépêcher pour ne pas se retrouver à court de temps.
Deux jours après le début du déménagement, l’appartement d’Ivanny était vide quand au mien, il était rempli de bordel tout d’un coup. En rentrant, je m’étais posté devant la porte d’entrée, admirant une pile de vêtement phénoménale. Je jeta alors un léger regard à Ivanny, les bras croisés. « Tu sais que je t’aime énormément mon amour. Mais ça, ça va pas le faire. J’ai une armoire et j’ai aussi besoin de place alors fais moi plaisir, fais un tri. Tu n’as pas besoin de tout ça, il me semble. » lui dis-je soudainement apeuré à l’idée qu’elle m’oblige à tout garder. Hors de question que mon appart devienne un dressing ambulant. Je ne m’étais pas imaginé qu’elle avait autant de vêtements et de paires de chaussures, elle m’avait bien prévenu pourtant mais là, ca faisait beaucoup pour une si petite demoiselle.  « Et si on vendait une partie ? On s’offrirait un an à Majorque j’en suis certain vu la tonne d’affaires » dis-je en riant avant de la prendre sous mon bras et d’embrasser son front. « Eh ben.. il te reste plus qu’à trouver un peu de place dans mon dressing, après avoir fait un bon tri. Pendant ce temps, moi je file nous faire à manger mon amour , amuse toi bien » dis-je en la narguant. Elle allait surement regretter d’avoir autant de vêtements et de chaussures.

Tout était rentré dans l’ordre. Peut-être qu’en fait cette dispute vous avez beaucoup plus rapproché que vous le pensiez. Malgré que tu aurais voulu éviter de t’énerver de la sorte. Même s’il y avait eu des retrouvailles merveilleuses après. Ce n’était pas vraiment simple de se dire qu’on a failli le perdre. Ton appartement était quasiment vide. Après avoir fait un grand tri. Tu te retrouvais avec une tonne de carton de vêtement. Tu te rendais compte que tu étais vraiment, mais vraiment passionnée par la mode. Fallait que tu arrêtes d’acheter à chaque fois de nouveau habit. Mais c’était plus fort que toi. En fait, tu avais cette habitude, d’acheter quelque chose quand tu le voulais. Faudrait qu’à présent tu changes. Vu que tu allais habiter avec ton chéri. Donc beaucoup de chose devront être à éviter. Mais rien que pour lui, tu pourrais tout faire. Un peu trop d’ailleurs. L’amour te rendait complètement gaga. Tu étais assise par terre, regardant ta tonne de vêtement. Lorsque Jayden fit son arrivé. Tu étais content de le voir. Votre départ en vacance arrivait à grand pas. Et tu étais pressé de te retrouver que lui et toi, seul sans boulot, sans amis, sans personne en fait. Sa première remarque te fit rire. Parce que tu savais que tôt ou tard, il t’aurait dit cela. Et tu ne le prenais même pas mal. Au contraire, il avait raison. Tu vas quand même pas m’obliger à tout jeter mon amour ? disais-tu en rigolant. Avant d’être un peu plus sérieuse en disant Cela va me prendre des heures de faire un tri, surtout que beaucoup de chose sont assez sexy. disais-tu en soupirant. L’écoutant de nouveau parler. Tu fis un petit sourire. T’aimait ces gestes d’amour. C’était peut-être tout simple. Mais cela te faisait toujours quelque chose. Mais bon. A présent, tu devrais faire un bon tri. Essaye de ne pas m’empoisonné en faisant la cuisine chéri ! avant de lui tirer la langue. Et te prendre un carton en commençant à faire ton tri. Une tonne de vêtement, cela n’allait guerre de faire plaisir de tout jeter, mais il le fallait bien. Surtout que la plupart, ne t’allait certainement plus.

Les femmes et leurs addictions pour les fringues et tous les accessoires de mode.. A coté d’Ivanny, je ressemblais à un pauvre malheureux avec mes quelques pantalons, blouses et t-shirts. Je n’avais jamais autant de vêtement qu’elle et à vrai dire, à la vue de la pile de vêtement qu’elle avait à trier, j’ai bien l’impression qu’on va devoir acheter une nouvelle penderie. Ce coté fana de mode ne me plaisait pas trop, biensur je la trouvais magnifique dans ses vêtements chics et sexy, mais je préférais qu’elle reste elle-même plutôt qu’elle ne se transforme tous les jours et ne dépense son argent. J’étais bien décidé à la ralentir de ce coté. Assise au sol devant son immense paquet de fringues, elle semblait presque désespérée. Je ris en approchant d’elle avant de m’accroupir à sa taille pour embrasser son front pour la saluer.  « Pas tout mon ange, juste le trois – quart » lui répondis-je en lui jetant un immense sourire, signe que je la taquinais. « Garde ce que tu préfères et ce que tu ne sais plus mettre ou que tu n’aimes plus, vend les ou donne les aux pauvres, ca fera un geste pour eux ! » lui répondis-je plus sérieusement avant de la laisser pour partir à la cuisine et me servir un verre de thé glacé que je bus, appuyé contre le comptoir en la regardant, tout sourire. « Tu as presque l’air désespérée mon amour ! Ca t’apprendra à acheter autant de fringues, je suis sur qu’il y’en a que t’as jamais mis ! Pis garde les vêtements sexy pour moi hein ! Tu vis plus seule ! » lui répondis-je à nouveau en riant. Je finis par me mettre aux fourneaux, bien décidé à lui faire gouter à mon fabuleux roti au miel et au thym, recette que je tenais de ma mère. Dos à elle, je l’écouta me répliquer avant de pencher la tête pour l’apercevoir, et fronça les sourcils. « De la part d’une demoiselle qui a fait crâmer ses pâtes, je trouve ça assez culotté. Cela dit, je n’avais pas pensé à l’empoisonnement, merci de la proposition, je vais y réfléchir mon amour ! » lui répondis-je en riant avant de dresser la table d’avance. Deux heures plus tard, le repas était prêt, quant à Ivanny, elle avait toujours le nez dans ses caisses. « Allez, lâche tes vêtements et viens manger, andouille »

Faire un tri dans ses vêtements. Jamais de la vie, tu aurais pensé à en faire un. Malgré tout. Tu vivais à présent avec ce dernier. Donc tu devrais bien évidemment partager une armoire, alors il était évident que tu allais le faire sans protester. Même si cela te soulait malgré tout. Par amour, tu faisais tout. La preuve. Si cela avait été Jonah, tu l’aurais envoyé boulet. Il s’était agroupi, avant de t’embrasser dans les cheveux et d’ajouter amuser. Du moins, cela voyait qu’il prenait gout de te voir bouder parce que tu ne voulais pas vraiment jeter tes vêtements. Le trois quart, c’est déjà beaucoup. en faisant une mine dépitée. Voyant vraiment pas ce que tu pouvais jeter. Enfin, des vêtements que tu n’aimais plus. Y en avait peu, mais des vêtements qui ne t’allait plus. Il y en avait beaucoup. Donc, tu penses certainement commencer par cela. Et ensuite faire un tri dans les vêtements sexy, juste pour faire chier Jayden. Parce que beaucoup de chose, tu ne mets plus. Alors à quoi sert que tu l’ai garde. Comme ce haut ? avec un sourire amusée. Parce que c’était l’un de ses préférés. En attendant qu’il te répond. Tu l’avais mis certaine jupe, robe que tu ne voulais plus mettre. Pour enfin finir par un seul carton. Ce n’était pas énormément. Dis la personne qui me déconcentre à chaque fois que je tente de faire à manger. en rigolant. Il avait le don de te déconcentrer, en t’embrassant dans le cou. Et cela finissait rarement autrement qu’un élan d’amour torride. Tu m’aimes trop pour m’empoisonner mon cœur. disais-tu sûr de toi. puis de toute façon, même s’il te contredisait, tu ne le croyais pas. Votre amour était plus fort que tout. Et après deux heures. Tu n’avais toujours pas fini. En tout, tu n’avais fait que deux cartons. Et garder bien évidemment la nuisette sexy que Jayden aimait. Tu te levas, avant d’aller dans la cuisine en disant Qu’as-tu concocté de bon ? Ça sentait réellement bon. Et ton ventre commençait à gargouiller.

Ivanny était d’une crédulité sans pareille. Je la savais prête à tout par amour, mais de là à boire toutes mes paroles, je ne m’y attendais pas à ce point. J’aimais la taquiner et bien entendu si elle avait réellement jeté le trois quart de ses affaires, je me serai chargé moi-même d’aller les récupérer. Je voulais bien qu’elle fasse des sacrifices pour moi mais je ne souhaitais pas non plus qu’elle se sépare à contre cœur de vêtements qu’elle adorait. Sa mine dépitée et presque désespérée m’arracha un léger rire que je camoufla légèrement. « Il me faut aussi de la place pour mes vêtements mon ange » lui dis-je pour en remettre une couche tout en continuant à lui faire croire qu’elle devrait se séparer des trois-quarts de ses vêtements.  Concentré dans ma cuisine, je tendis l’oreille et pouvais l’entendre grogner dans ses dents de la cuisine au salon. Riant légèrement, je continuai ma préparation jusqu’à ce qu’elle ne me fasse retourner pour voir l’un de ses vêtements diablement sexy. « Ah nan, celui-là tu le gardes ! C’est pour mon plaisir personne, on trouvera toujours une place pour mon plaisir personnel mon ange ! » lui répondis-je en lui offrant un large sourire. Replongeant dans ma cuisine, j’éclata de rire lorsqu’elle m’accusa de l’avoir déconcentrée. « Ben quoi, je te faisais des câlins ! J’en peux rien si tu ne sais pas me résister Ivy. La prochaine fois je ne t’en ferai plus puisque tu m’accuses de sabotage ! » lui répondis-je bras croisés en faisant une moue triste qui la ferait probablement craquer comme à chaque fois. Le repas terminé, je servis les assiettes avant de les poser sur la table « Oh tu ne sais pas de quoi je suis capable mon ange » lui dis-je avant de lui voler un baiser avant qu’elle ne s’installe. « Pommes au lard pour Madame » répondis-je à sa question avant de m’installer en la regardant en souriant. Je jeta ensuite un rapide coup d’œil à ce qu’elle avait déjà trié et arqua un sourcil en la regardant « Tu n’as pas avancé plus que ça ? Eh bien ça traine Mademoiselle Wayland..  Aurais-tu du mal à te séparer de certains vêtements ? » demandais-je en mangeant ma première fourchette tout en lui décrochant un sourire en coin. Evidemment qu’elle avait du mal à s’en séparer. C’était bien pour cela que j’avais discrètement acheté une seconde penderie. « Bon allez, laisse tomber ton tri. Je suis vraiment un homme en or pour acheter une penderie rien que pour madame. Je parie que même avec ta propre penderie, tu arriveras encore à déborder dans la mienne »

Et le pire dans tout cela, c’était que tu l’avais cru. Tu ne te doutais aucunement qu’il t’avait acheté une penderie. Alors, tu continuais ton petit tri avec une moue boudeuse et surtout en colère. Même si cela ne se voyait pas réellement. Tu étais plus avec une mine dépité, ainsi qu’une envie de lui tirer la langue s’il te faisait une quelconque remarque. Tu allais agir comme une gamine. Mais c’était surtout pour le faire rire. Mais voyant ta tonne de linge. Tu te demandais encore comment tu ferais. Beaucoup te tenait à cœur. A par les vêtements offerts par Jonah. Que tu pourrais jeter sans succès. Lorsqu’il te disait qu’il lui fallait de la place pour ces vêtements. Pour simple réponse, tu lui tirais la langue. Avant d’éclater de rire face à sa réaction. Plongeant ton nez dans les cartons. Tu ne voyais pas réellement le temps passer. Même si ce n’était pas évident. Ton plaisir personnelle ? Et- le pire c’est qu’il est fier de dire ça. avant de bouder. Posant ensuite le haut sexy sur le canapé. S’il comptait se rattraper ce soir. Il savait ce que tu allais mettre alors. Très marrant. Monsieur qui ne peut pas attendre le repas prêt pour déconcentrer sa petite amie, en l’embrassant dans le cou, tout en déboutant son chemisier. Bien évidemment, tu voudrais que je te résiste ? Prochaine fois, tu verras ce qui t’attendra méchant ! Malgré sa moue triste qui te donnait envie de l’embrasser pour qu’il arrête. Tu résistas tant bien que mal en te mordant la lèvre. Avant de céder une seconde fois. Bien évidemment, il savait y faire. Un simple baisé sur ces lèvres pour qu’il arrête avec cette petite moue qui te faisait fondre. Tu mourrais de faim. Lui demandant ce qu’il avait fait. Tu souriais. Parce que tu n’avais jamais réellement gouté et fait par Jayden. Il était évident que cela allait être super bon. A ton avis ? disais-tu comme si c’était évident. Il te connaissait assez bien pour le savoir. Tu étais accroc au vêtement. Et lorsqu’il te disait qu’il te faisait marché, qu’il avait acheté une seconde penderie. Ta seule réaction fut de lui sauter au cou. Enroulant tes jambes autour de sa taille. Avant de lui dire Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Toute contente. Un peu trop d’ailleurs. Mais au moins, il avait encore une fois réussi à te rendre encore plus heureuse. Il était vraiment l’homme en or. Tu avais de la chance. Toutefois, je vais quand même jeter les vêtements de Jonah, toute façon, c’est gouts étaient horrible et rien n’était sexy. en rigolant. Avant de l’embrasser. Oubliant presque ton envie de manger.

Evidemment que je ne comptais pas forcer Ivanny à se séparer de ses vêtements. Je savais à quel point elle y tenait et bien qu’elle parvienne à se séparer de certaines vieilles affaires très peu sexy, je savais parfaitement qu’elle restait très attachée à tout le reste et que ce serait une véritable torture de les jeter. Ce n’était pas mon but de la rendre malheureuse non plus, elle m’avait prévenu que c’était une addict du shopping mais j’étais tombé amoureux d’elle et je l’ai choisie comme elle est. Alors tout compte fait, je préférais faire un petit effort plutôt que de la voir déprimer pendant plusieurs jours. « Bha Ouais ! Ce genre de vêtements me sont exclusivement réservés ! Il n’y a que moi qui ai droit de les voir et de te les enlever, aussi biensur. Je suis fier d’avoir une petite amie sexy qui peut porter des tenues super sexy rien que pour mes beaux yeux  » répondis-je en lui souriant pour la taquiner.  Sa moue de petite fille boudant me fit éclater de rire. Ces mimiques lui allaient à la perfection et elle obtenait généralement ce qu’elle voulait avec cette moue. « Je testais tes capacités culinaires mon amour, Un vrai chef ne se laisse pas déconcentrer, ou bien si peut-être mais ne fait pas cramer son repas. Pas de bol pour toi, tu es très facile à déconcentrer. Tu es faible mon amour, je te rends très faible, tu sais ? » ajoutais-je en souriant. Une petite mine triste et la voilà déjà à se mordre la lèvre inférieure, signe qu’elle résistait à venir m’embrasser. J’accentuais de plus en plus la tristesse sur mon visage jusqu’à ce qu’elle cède et m’accorde un baiser. J’étais plutôt bon comédien au fond. Posant la question qui fache, je fis parfaitement le visage d’Ivanny changer d’expression. « Oh je crois que tu es sur le point de faire une dépression mon cœur » lui répondis-je en souriant avant de la prendre contre moi. Je n’allais pas non plus la faire souffrir plus longtemps, la pauvre semblait déjà assez triste comme ça.  Sautant dans mes bras, je la serra « Je sais, je sais et je sais oui » je ris et l’embrassa longuement en caressant doucement sa nuque du bout des doigts. Roulant des yeux, lorsqu’elle aborda son ex, je la lâcha et m’assis. « Ne prononce pas ce nom chez moi tu veux. Il est indésirable.. » lâchais-je avant de m’asseoir et de commencer à manger dignement. Le repas terminé, je débarassa et fis la vaisselle avant de rejoindre Ivanny dans le sofa. Je m’allongea dans le sofa et posa mon visage sur ses cuisses en souriant. «  Et maintenant, le meilleur des petits amis du monde a bien mérité un peu de repos »

Jayden avait le don de te faire croire tout. tu étais carrément aveugle par moment. Mais c’était l’effet qu’il te faisait. Tu buvais ces paroles comme si que c’était quelque chose d’unique. Comme quoi, l’amour ne te réussit pas réellement. Tu étais heureuse avec lui. Ce n’était pas le problème. En fait, il n’y en avait pas vraiment. A par le faite que tu étais très jalouse à chaque fois qu’une fille l’approchait. Depuis l’histoire avec la secrétaire. Tu te demandais si tu étais normal. Mais bon, la vie était ainsi. Non, mais t’es vraiment un cas. Avant de rire. En fait, tu ne savais pas vraiment quoi ajouter. Bien évidemment que c’était le seul qui pouvait te voir en tenue sexy, mais d’un autre côté, le fait qu’il en profitait. Te faisait sourire. Parce qu’il se sentait fière de se dire que tu lui appartenais. Tututu !!! disais-tu en rigolant avant d’ajouter. Premièrement, ce n’est pas de ma faute si je n’arrive pas à te résister. Tu n’as pas compris que je suis accroc à toi. Deuxièmement, je te verrais bien à ma place. J’en suis quand même pas deux secondes. Tu laisserais ton repas pour me sauter dessus. Et troisièmement, tu dois t’estimer heureux d’avoir ce que tu veux avec ta copine hein. avant de rigoler et de lui tirer la langue. Il avait le don d’avoir ce qu’il voulait avec toi. Le pire s’est quand il faisait sa mine triste. Tu ne pouvais pas résister. Il fallait absolument que tu le prennes dans tes bras ou l’embrasse. Totalement in love. La vérité, c’était que tu ne pouvais te passer de lui. Non, même pas ! avant d’avoir compris qu’il avait menti. Tu t’étais donc jetée dans ces bras toute content. Réaction typiquement d’Ivanny. Il devait savoir que ce genre de réaction, pouvait arriver à n’importe quel moment. Puis il était le temps de manger. Un vraie délice ce qu’il avait fait. C’était un délice mon cœur. et enfin vous vous retrouvez sur le canapé. Sa tête sur tes jambes. Alors que tu caressais lentement ces cheveux en souriant. Une journée fatiguant que ce soit pour toi que pour lui. Tu reprenais le boulot après ta semaine en amoureux. Et ça ce n’était vraiment pas juste.

Ivanny était du genre assez crédule parfois. Par amour, elle buvait littéralement mes paroles et croyait tout ce que je pouvais lui raconter. Mais au fond, cette crédulité faisait tout son charme et me plaisait d’avantage chaque jour. Elle commençait à montrer petit à petit des signes de confiance ce qui me plaisait de plus en plus. Par contre, elle était littéralement prête à tout par amour pour moi. C’est adorable de réagir de la sorte, mais à force elle risquait de se perdre et de changer. J’aimais beaucoup la femme au caractère vif, et bien que j’aime aussi la femme douce qu’elle est, j’aurais préféré un bon mix des deux, histoire  d’avoir la douceur dans les câlins et qu’elle puisse me remonter les bretelles de temps en temps avec son caractère. Je ne voulais pas faire d’elle une femme soumise, au contraire. Je voulais la laisser libre tout en étant à moi seule. Je ne voulais pas être comme Jonah. « Je sais mon amour et c’est exactement pour cela que tu es totalement folle de moi ! »Lâchais-je totalement convaincu de mes paroles. Ces paroles pouvaient me rendre macho, mais elle savait parfaitement que je ne l’étais pas et que c’était la pure vérité. Ivanny m’aimait et cela se voyait comme le nez au milieu du visage. Je lui portais exactement les mêmes sentiments, au fond nous nous sommes bien trouvés elle et moi.
Je ris longuement en m’approchant d’elle en souriant « Taratata. Premièrement, je suis bien trop sexy pour que tu me résistes et à vrai dire, je sais que tu n’en as jamais envie. Deuxièmement,  je suis un excellent cuisinier et je pourrais te câliner sans faire cramer mon plat, ma chérie et troisièmement, je t’aime éperdument et je suis ravis que ma chérie fasse cramer ses plats pour pouvoir la charmer une fois de plus par mes plats et pouvoir la câliner dignement ! » lui dis-je en l’attirant vers moi en souriant. Glissant mon bras dans le bas de son dos, je l’embrassa avec amour, une main posée sur sa joue. Caressant le bout de son nez, je la regarda dans les yeux « Je t’aime Ivy. Même si t’es une piètre cuisinière, je t’aime comme un fou. » lui murmurais-je à nouveau le sourire aux lèvres pour la taquiner. La lâchant, je me retourna vers elle avec une moue à moitié triste et peureuse « Mon ange.. Tu choisirais quoi si tu devais faire un choix entre ta demi tonne de vêtement et ton chéri ?  Tu préfèrerais passer ta vie nue à mes cotés ou bien passer ta vie habillée comme une top modèle loin de moi ? » demandais-je pour la tester.
Après avoir terminé le repas je débarrassa avant de m’affairer à la vaisselle. « Merci mon amour, ce compliment me touche » lui dis-je en souriant. Bien sur que j’aimais qu’elle me répète qu’elle adorait mes plats, je prenais moi-même un plaisir fou à le cuisiner pour elle et à le déguster en tête à tête amoureux. La vaisselle terminée, je la rejoignis dans le sofa. Les yeux fermés, je profita de ses caresses qui m’apaisaient. « Qu’est-ce que je vais faire sans toi moi.. Je suis encore en congé et toi tu repars travailler. Je vais tourner en rond comme une bête en cage.. Là on dirait pas parce que j’adore quand tu caresses mes cheveux et ca m’apaise, sinon je suis vraiment triste. J’aime pas rester seul »

C’était vrai que tu avais littéralement changé. L’amour ne te réussissait pas. Malgré que tu ne te laissais toujours pas faire. Il avait le don de te faire croire tout et n’importe quoi. Et cela devenait alarmant. Ne fallait pas faire la même erreur qu’avec Jonah. Mais tu savais que Jayden ne serait pas comme lui. Il te la prouver mainte et mainte fois. Alors changer, ne servirait à rien. Parce que quand quelque chose te plaisait guerre. Tu lui faisais comprendre. Pas totalement. Avant de rire. Il aimait faire son macho, alors qu’il ne l’était pas du tout. Et tu en jouais en le provocant. Je suis folle de toi pour une seule chose. En lui faisant un clin d’œil. Ne pensait pas à un esprit tordu. Ce n’était pas du tout cela. Mais tu aimais voir sa réaction, parce qu’au fond. Il avait réussi à te rendre complétement in love de lui. Et ce n’était pas rien. Vous formiez vraiment un couple complice, joueur, aimant, mais surtout passionnée. Le couple parfait ? Certainement pas. Mais vous étiez réellement fait l’un pour l’autre. Plus les jours passèrent, plus tu te rendais compte que c’était grâce à lui que tu avais remonté la pente aussi facilement. Jonah était un mauvais cauchemar. Il n’existait plus. Si je me trimballe en petite tenue, je pari qu’en même pas deux secondes tu me sautes dessus et tu oublies ton repas ! disais-tu cela en lui tirant la langue. Avant qu’il te cherche encore une fois. Lui qui disait que tu étais une piètre cuisinière. Alors qu’il aimait tes petits plats quand il rentrait de la caserne. Bah si c’est comme ça. Je me mets en grève. en faisant une mine vexée. Même si au fond, tu te retenais réellement de rire. Enfin, de vrai gamin par moment, n’est-ce pas ? Si tu devrais choisir entre tes vêtements et lui. C’était simple, mais tu aimais bien faire semblant de réfléchir longuement. Pour tout t’avouer, je n’osais pas te dire. Je suis mariée à mes vêtements alors. en éclatant de rire avant d’ajouter Bien évidemment que je te choisirais. Quel question mon cœur ! avant de faire une petite moue toute mignonne. Simple, il avait une seconde fois gagné. En même temps, il savait pertinemment qu’il était le plus important pour toi, sans compter ta famille. Sur le canapé. Tu avais l’habitude de lui caresser les cheveux. Bientôt la rentrée. Cela te rendait dingue. Tu voulais rester avec lui. Mais c’était impossible. Tu verras, une journée passe très vite. Puis, le midi tu me verras et je quitte pas très tard et tu m’auras pour toi tout seul pendant ces moments. Puis, je peux bien jouer ma badgirl en prétextant que je suis malade rien que pour rester avec toi. disais-tu en souriant.