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 #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )

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MessageSujet: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyLun 19 Aoû - 20:59

    Un fracas. Surement une bouteille tombant lourdement sur le sol, se fracassant surement en des dizaines de petits éclats par terre. Ou alors, c'était juste dans sa tête. Ben n'en savait rien. En fait, il ne savait plus vraiment ce qui l'entourait. Son environnement ne lui était plus familier. De ses doigts fins, il éprouvait la douceur du cuir sur lequel il était allongé. Il se souvenait parfaitement qu'il était rentré, et le seul meuble en cuir chez lui était un canapé. Noir. Couleur ébène, qui était parfaitement en accord avec sa table basse et son meuble télé. Il se souvenait du prix exact, de tous les arguments – pour et contre – qu'il avait pu trouver avant de l'acheter, de comment il s'était procurer la somme d'argent nécessaire à l'acquisition du bien; mais pas moyen de se rappeler pourquoi il s'était mis dans cet état. Se doigts glissaient toujours, imperturbables, comme un reflexe puisque pour une fois, il n'avait pas de cartes dans les mains. Celles ci étaient éparpillées sur la table, sans aucun ordre ni sens. S'il les avait vu, il aurait pensé que même dans son état, il aurait été capable de faire un pseudo tour de magie. Mais il ne les voyait pas. Tout ce que Ben voyait actuellement, c'était de l'ébène, du noir. Ses yeux étaient clos et sa respiration douce. L'agitation de ses doigts ne transcrivait que l'agitation de son cerveau en fait. Il ne rêvait pas vraiment, il se souvenait. De l'achat de ce canapé, de toute la douleur et de toute la galère qu'il avait traversé durant ces huit dernières années aussi. Tout ça, il l'avait gardé pour lui, il n'avait voulu en faire part à personne. Bien trop secret pour aller voir un psy, bien trop protecteur pour ne serait ce qu'en glisser une allusion à la personne concernée. Jules.

    Le fracas avait été provoqué par la chute, accidentelle, d'une bouteille de despérados d'un litre. Pourtant, ces bouteilles étaient réputées solides, mais celle ci avait du rencontré un coin contendant. D'autres cadavres de bouteilles trainaient sur la table basse, par terre, ou encore sur le canapé. À la base, Ben les avait sortit car un pote était venu boire un verre chez lui. Et puis, quand il était parti, le jeune américain avait été exposé à ce qu'il haissait le plus : l'ennui. L'ennui est désagréable parce qu'il permet de penser, de réfléchire, de tenter de trouver un sens à ses actes. Ben , pour tenter de se dégager de cet ennui, s'était mis à regarder les photos de son téléphone, et y trouvant les souvenirs de ces deux dernières années, il avait compris. Compris que tout ce qu'il avait essayé de faire pour donner à Jules la vie qu'elle voulait, la vie qu'elle méritait, avait échoué. Qu'au final, il n'était pas un si bon ami que cela, lui qui pourtant la considérait comme la personne la plus importante à ses yeux. Ce n'était pas que les tentatives qui avaient échouées, il avait lui même failli. Face à ces conclusions, la solution s'était imposée devant ses yeux. Mais à l'heure actuelle, il ne se rappelait pas du pourquoi ni du comment, il ne se souvenait pas de l'échec. Non, son cerveau se rappelait comment il avait acheté ce canapé qu'il effleurait du bout des doigts. Un état qu'il aurait souhaité au fond, encore plus inconscient.

    Un autre fracas? Non. On le reveille. Plus personne ne le reveille depuis qu'il ne vit plus chez ses parents. Sauf son reveil, et encore, s'il était plus riche, il le jeterai contre le mur tous les jours et irait s'en acheter un autre. Mais non, là encore ce n'est pas ça. C'est une voix qu'il analyse comme féminine. Et en colère. L'alcool qui lui reste encore dans le sang, moins qu'il y a quelques heures mais toujours bien trop pour conduire, lui permet tout de même de comprendre les choses. On cherche à le reveiller. C'est comme le plus affreux des efforts. Il sent avant de voir. Il sent contre sa peau des cheveux qui le chatouillent. Et là, il ouvre les yeux, et entre directement au contact d'un ange blond. Ange blond qui semble en colère. Ironiquement, la première pensée de Ben à ce moment là, c'est qu'il prendrait bien un verre pour affronter la colère de Jules. " Tu ressembles à un ange en colère." Réplique dite sur un ton neutre, réplique qui ne sert à rien. C'est quand on s'entend dire des choses pareil qu'on réalise qu'il est temps d'arrêter de boire.
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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyMar 20 Aoû - 19:07

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
drink the pain away
Après une matinée de torture au boulot, -bah oui, qui t'aime travailler dans une banque ?- Jules allait directement chez Ben puisqu'ils avaient prévus de déjeuner ensemble. La jeune femme s'inquiétait légèrement pour son meilleur ami, il n'agissait pas normalement ces temps-ci. En attendant, elle essayait de s'assurer en prétendant qu'elle était paranoïaque. Et si Ben avait vraiment un problème qu'il essayait de lui cacher ? Jules pensa à tout ce que Ben avait fait pour elle, tout ce qu'il avait sacrifier pour elle, la place qu'il avait occupé dans son cœur. Il avait comblé le vide qu'avait laisser Will. Si Ben avait un problème, que ça soit avec la mafia, la police, ou un des casinos, Jules serait là pour lui. Pauvre choutte, elle savait pas que c'était bien plus grave que ça. Quand elle arriva devant l'appartement de Ben, Jules toqua à plusieurs reprises sans qu'on lui réponde. Du coup, elle ouvrit la porte avec la clé que Ben lui avait donner lorsqu'il voulait que Jules habite avec lui. Elle l'avait garder, au cas où. L'appartement était d'un état catastrophique. Des bouteilles traînaient un peu partout dans le salon, certaines étaient cassés, du coup, des morceaux de verres étaient éparpillées partout. On aurait dit que l'ouragan Katrina était passé. Jules avait compris qu'il avait encore passé une soirée entière à boire, pas un verre, pas deux verres, mais plusieurs bouteilles. Jules était confuse, elle voulait s'énerver sur lui et lui dire qu'il était irresponsable, mais elle voulait aussi qu'il lui dise qu'est ce qui se passait. Pourquoi il se laissait aller de cette façon sans lui en toucher un mot puisqu'il n'était vraiment pas du genre à dormir jusqu'à midi et encore moins dans son fauteuil en cuir, à boire excessivement et surtout à ne pas lui en parler. Jules ferma les yeux pendant un moment, pour réfléchir clairement et posa une de ses béquilles à coté de la porte. Elle s'avança lentement, afin de ne pas écraser les morceaux de verres qui décoraient le tapis, à l'aide de sa béquille et en tenant les meubles avec l'autre mains. Jules s'accroupit, et se pencha vers son ami qui venait de se réveiller apparemment. La blonde s'efforça d'afficher un visage énervé alors qu'elle était plus inquiète qu'autre chose.  Tu ressembles à un ange en colère. Jules rit à sa remarque mais pour longtemps puisqu'elle sentit l'odeur flagrante de l'alcool qui émanait de lui. Et tu ressembles à un cadavre. Elle se leva et lui tendit la main pour qu'il se lève à son tour. Aller hop hop hop, file sous la douche, je vais te préparer un café. Elle attendit pas qu'il s’exécute, Jules l’entraîna avec elle jusqu'à la salle de bain, prit l'aspirine de sa petite pharmacie puis sortit en laissant la porte ouverte. La jeune femme s’adossa contre le mur, elle sentit les larmes lui piquer les yeux. Non, elle devait se ressaisir et s'occuper de la personne qu'elle aimait plus que tout dans ce monde. Jules récupéra un grand sachet en plastique de la cuisine et commença par ramasser toutes les bouteilles d'alcool de tous les genre qui étaient éparpillé un peu partout. ça devait être très facile de s'en procurer puisqu'il était barman. Ensuite, elle ramassa tous les morceaux de verres pour que personne en se blesse. Une fois que le salon était enfin arrangé, Jules posa le café qu'elle avait préparé sur un plateau, avec l'aspirine et de l'eau. Reid ouvrit le réfrigérateur et en ressortit du toast ainsi que du fromage. Finalement, elle déposa le plateau sur la table en face du fauteuil en cuir et s’effondra dedans en attendant l'arrivé de Ben.

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Dernière édition par Jules Reid le Jeu 29 Aoû - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyMer 21 Aoû - 20:07

    Un cadavre? Interessant choix de mot. En effet, Ben devait bel et bien ressembler à un cadavre. L'alcool avait cet effet sur lui, lui donnant un teint cireux, ne faisant alors que faire percer un peu plus violemment le bleu de ses yeux. Ses mouvements étaient lents, saccadés. Presque robotisés. Un mal violent s'était emparé de sa tête, sans qu'il parvienne à en distinguer la cause : la lumière ou la présence de Jules? Il avait été tiré de ses reflexions, de ses rêveries bien trop rapidement. Son esprit s'était engourdi durant ces quelques secondes où la réalité avait pour une fois, été plus rapide que lui. Pourtant, Ben savait parfaitement qu'il ne devait pas être beau à voir. Bien au contraire. Il n'avait pas besoin de voir les cadavres de bouteilles l'entourant pour le savoir. Avec le temps et l'expérience, le jeune homme avait appris à connaître les signes de la gueule de bois post cuite magistrale. À les connaître, non pas à les maitriser ni les dominer. Depuis quand avait il commencé à boire? Depuis son adolescence surement, comme la majorité des individus vivant dans ce pays. Mais la question n'était pas de quand il avait commencé à boire, mais de quand il avait commencé à boire dans ces quantités. Car celles ci étaient largement supérieure à la normale, et dépassait de beaucoup trop la légalité. Alors oui, il avait bien l'apparence physique, et peut être même l'odeur, d'un cadavre.

    Elle avait raison, la première chose dont il avait besoin était une douche. Une douche chaude, quelque chose qui le sortirait de sa torpeur d'une manière douce. Il mit doucement l'eau à couler, alors que Jules sortait de la salle de bain. Il aurait préféré qu'elle ne le trouve pas comme ça, qu'elle oublie que ce midi, ils devaient déjeuner ensemble. Il évitait de se le dire, mais il avait peur que la demoiselle ne se créer un autre soucis : lui. Il ne voulait pas être un fardeau pour elle, mais dès qu'il sentait que la situation échappait à ses fragiles main, et surtout des qu'il n'était pas en la compagnie de la jolie blonde, l'alcool devenait un refuge. Un lieu où son esprit ne passait plus son temps à se focaliser sur ce qui pourrait être amélioré dans la vie de la jeune femme. Et à ce moment là, alors qu'il entendait ses propres battement de coeur résonner dans son crâne, sous la douche, il arrivait enfin à faire le vide. Cela faisait des mois que son esprit n'avait pas été mis en mode off, des mois que les pensées ne s'arrêtaient pas, le hantant même la nuit. Il avait toujours cette impression de vain, que tout ce qu'il pouvait faire pour elle ne suffirait jamais à remplacer tout ce qui avait été brisé. Son esprit n'était donc pas capable de rester tranquille une minute, il fallait qu'encore une fois, il reparte dans cette paranoia qui l'avait mené à l'alcoolisme.

    La douche fut salutaire. Apres avoir passé quelques minutes à errer dans sa chambre avec une serviette nouée autour des reins pour trouver des vêtements propres qu'il enfila, il rejoint Jules. Ben avait déjà les yeux plus ouvert, son cerveau, bien qu'encore engourdi, tournait de nouveau presque à plein régime. S'habituait il aux cuites? Il rejoint la jeune femme dans le salon, où elle avait agit telle une tornade. En rentrant dans la pièce, il scruta son regard, recherchant dans celui ci les clefs pour comprendre ce qu'il devait faire sur le moment. Ben s'installa en face d'elle. La pièce avait comme radicalement changé, metamorphose spectaculaire une fois que les bouteilles ont disparues. Ses cheveux rebiquaient à cause de l'eau, ses yeux clairs l'étaient encore plus du fait de sa migraine, et même si jamais il n'avait eut conscience de cela, Ben était beau. Il fixa la jeune femme, affichant sur ses lèvres un sourire désolé avant de prononcer ces mots : «  Je suis désolé d'avoir oublié que tu venais ce midi Jules... ». C'était faux, il n'avait pas oublié, il s'était juste surestimé. Il avait pensé qu'il serait largement reveillé d'ici là, et qu'il aurait rangé son appart. «  En fait, je suis désolé tout court je crois. » Les excuses n'étaient pas le domaine du jeune américain, mais pour elle, il ferait toutes les exceptions possibles. Mais un climat aussi froid, aussi tendu entre eux n'était pas naturel, pas normal. Et puis, il avait bien remarqué la brillance dans les yeux de Jules, il ne voulait pas qu'elle se mette à pleurer, il ne le supporterai pas. Tentant de prendre un regard plus rieur, pour au fond, voir s'il pouvait se faire pardonner par l'humour, il ajouta «  En tout cas, tu es redoutable pour le ménage! ». Il sourit à la jeune femme, pour l'apaiser, pour lui ôter ses doutes, pour mentir sur son mal intérieur. Il voulait qu'elle se sente mieux, qu'elle ne lui en veuille pas, qu'elle ne s'inquiète pas, s'oubliant de nouveau totalement pour elle.
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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyVen 30 Aoû - 0:38

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
drink the pain away
Jules attendait tranquillement dans le salon qui ressemblait enfin à une pièce correcte après qu’elle l’est débarrassée des bouteilles. Bien qu’elle ne bougeait pas et qu’elle essayait d’afficher tant bien que mal une expression sereine, dans sa tête, c’était le chaos complet. Au début, la jeune fille avait essayé d’analyser le comportement de son meilleur ami pendant les jours précédent. Est-ce que Ben était triste ? Stressé ? Accablé ? Énervé ? Est-ce qu’il avait une petite amie qu’il l’avait quitté ? Non, elle le saurait sinon. Est-ce qu’il en avait marre de Jules ? De sa dépression et ses problèmes à cause de son handicap ? Elle voulait juste comprendre qu’est ce qu’il l’avait poussé à boire au point de se retrouver dans cet état. Jules ne l’avait jamais vu se noyer dans l’alcool pour oublier ce qui le dérangeait. Cependant, il lui avait raconté l’histoire des hommes qui passait des heures au bar à encaisser les verres sauf qu’à la fermeture du bar, Ben devait presque les virer dehors. Ils étaient tellement saouls qu’ils ne savaient pas où ils étaient. Sauf que Ben était plus du genre mec responsable qui boit une quantité responsable chaque soir, juste pour le plaisir, du moins c’est ce que Jules croyait jusqu’à maintenant. Aussi égoïste que ça pouvait être, la question qui revenait à la blonde était ‘est ce que c’est à cause de moi ?’
Reid entendit des bruits derrière elle, vit que Ben était sorti de la douche et venait la rejoindre. Elle lui souria puis baissa la tête vers ses mains, elle claquait ses doigts tellement elle était nerveuse. Son meilleur ami s’assit devant elle, Jules vit qu’il avait remarqué que la pièce avait radicalement changé, c’était un bon signe. De plus, il avait l’air plus éveillé et lucide. Jules ne savait pas comment elle devait se comporter avec lui à présent, l’engueuler ? Faire comme si de rien était ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête, c’était surement mauvais pour elle de s’inquiéter comme ça mais elle pouvait rien y faire. Jules dévisageait Ben, il était beau, elle le savait depuis toujours et même avec les cernes qui faisaient tache sous ses yeux bleu et ses joues légèrement creuse.  «  Je suis désolé d'avoir oublié que tu venais ce midi Jules... » Cette dernière riait, ce n’était pas le genre de rire qu’on avait après qu’on nous ait raconté une blague, pas du tout, c’était le genre de rire amer d’une personne angoissée. Jules ne savait pas quoi répondre, elle était frustrée, et ne faisait qu’entortillait une de ces mèche blonde autour de son doigt.  «  En fait, je suis désolé tout court je crois. » Pourquoi ce con s’excusait en premier lieu ? C’était tout ce que Jules pensait. Parce qu’elle l’avait trouvé dans cet état surement. La jeune fille savait que Ben se préoccupait énormément à son sujet. C’était toujours réconfortant de savoir qu’il y avait toujours quelqu’un pour vous, mais c’était tout aussi terrifiant puisque Jules s’imaginait qu’il aura marre d’elle et qu’il s’enfuira comme Toby, son frère. Et s’il l’a laissé tomber, et sera réellement seule et Dieu seule savait qu’est ce qui arriverait à Jules s’il s’en allait. Après quelques minutes de silence, Reid ferma les yeux quelques instants et passa sa main sur yeux comme pour s’empecher de pleurer, ce n’était pas le moment de se laisser aller. «  Ne t’excuses pas Ben. » Elle s’approcha légèrement, et prit ses mains entre les siennes au dessus de la petite table qui les séparait. Son geste se voulait doux et aimant. «  Tu dois jamais t’excuser auprès de moi Ben. » Le jeune homme souriait à présent, surement pour détendre l’atmosphère tendue qui s’était installé entre les deux amis. «  En tout cas, tu es redoutable pour le ménage! ». Jules voyait bien ce que Ben essayait de faire, elle le connaissait par cœur. Ils n’étaient pas simplement des amis, ils passaient presque les vingt quatre heures de la journée ensemble, il était la seule personne qu’elle aimait réellement, et sans lui, Jules ne serait surement pas là aujourd’hui. «  Je pouvais pas laisser l’appartement dans cet état là ! » Elle lui souria, sincèrement cette fois, et lâcha sa main d’un coup.  «  Mais on change de sujet là. » Jules prit le plateau à sa gauche et le déposa devant Ben, il n’avait pas prit l’aspirine et le café qu’elle avait préparé pour l’aider avec sa gueule de bois. «  Allez, pour que tu te santes mieux faut que tu prennes ça. » Les rôles avaient tournés, et cette fois, c’était Jules qui prenait soin de Ben et pas l’inverse. Et pourtant, ce dernier le faisait depuis treize ans, sauf que Jules ferait n’importe quoi pour lui et elle espérait que Ben le savait. La jeune fille respirait  lentement et faisait de son mieux pour ne pas fondre en larmes. C’était la solution la plus facile, la façon d’échapper à la place de faire face aux problèmes sauf que Jules ne comptait pas lacher Ben maintenant. Elle voulait lui attraper ses mains à nouveaux, mais elle hésitait et décida de ne pas le faire, il remarquerait que celles-ci tremblaient légèrement. « Qu’est ce qui passe Ben ? » Quelques secondes de silence. . « Qu’est ce qui te préoccupe autant pour je te retrouve comme ça ? » Elle espérait que sa voix était calme et posée, sauf qu’elle trahissait ses pensées, confuses et désespérés.


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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyVen 30 Aoû - 22:50

    Ben s'imaginait sa migraine comme aussi violente que la catastrophe d'Hiroshima. C'était peu être un peu extrême comme vision, certes, mais cela représentait assez bien l'idée par laquelle le jeune homme savait qu'il avait abusé. Cependant, cela ne le dérangeait pas. Il savait parfaitement que pour toute action, il fallait payer un prix : en l'occurence des dollars mais également un joli mal de tête pour une consommation trop alcoolisée. De mémoire, il n'avait eut aucun exemple d'alcoolisme de ce genre dans sa famille. Son père se tuait à petit feu, mais il le faisait au travail, sa mère également. Il avait vu les déboires alcoolisés à la télé, et cela lui avait semblé être l'échapatoire parfait à ses propres problèmes. C'était soit ça, soit recommencer à voler les casinos. La solution n'était pas de facto dans l'alcool, ce n'était qu'un moyen. Elle résidait dans le fait que le jeune américain devait se changer les idées. Sans alcool, que lui restait il? L'adrénaline. Mais dans ce cas, les conséquences risqueraient d'être encore plus grave qu'un tout petit coma éthylique. Mentalement, Ben se promit de ne pas aller plus loin, de ne pas prendre le risque de devoir l'abandonner. Elle. Cependant, malgré sa migraine, le jeune homme gardait ce regard bleu transperçant. Alors qu'elle riait clairement jaune, ce qui changeait du rire dont elle gratifiait d'habitude Ben, celui ci essayait de lire en elle, de comprendre ce qui se cachait derrière cette amertume apparente. La deception? La colère? La lassitude? Ne la comprenant pas pour la première fois, Ben se sentit particulièrement con et eut envie d'un nouveau verre.

    Le contact de sa main contre la sienne était electrisant. Il était plus efficace que n'importe quel doliprane ou que n'importe quelle pilule de MDMA. C'était comme une décharge non faite d'electricité, une décharge d'un tout, de sentiments, de non-dits, de promesses tues. Pourtant, les contacts entre eux étaient réguliers. Au faire et à mesure du temps, alors qu'ils avaient dûs se rapprocher pour arrêter de se sentir seuls au monde, des gestes de tendresse naturels étaient apparus. Caresse sur le bras de Ben par Jules, front de la blondinette embrassé par l'américain. Des gestes qui auraient pu passer totalement innaperçus mais qui trahissaient l'attachement de l'un envers l'autre, comme la promesse que jamais plus il ne serait question d'abandon. Occupé à jouer avec les doigts de la jeune femme, Ben écoutait tout de même ce qu'elle lui disait. Ne pas s'excuser? Il souffrait plus du fait qu'elle l'avait trouvé comme cela, que des conséquences de sa gueule de bois. Il avait toujours été une sorte d'exemple, de référant, de personne stable sur qui on pouvait compter, et aujourd'hui il avait exposé son petit secret, il avait tout foutu en l'air. Son instinct lui avait soufflé de s'excuser, comme si les excuses réglaient tout, comme si elles servaient à réparer une confiance peut être brisée? C'était pour cela que les excuses avaient été la Première pensée, les premiers mots qu'il avait pu lui adresser. Comme pour regagner une estime qu'il pensait perdue.

    Ben plissa de nouveau les yeux alors que Jules déposait devant lui un café noir qu'il savait sans sucre ( elle était la seule à savoir comment il aimait son café), ainsi qu'un tube d'aspirine. Il lacha les mains de la jeune femme, faisant tomber un petit rond médicamenteux dans l'eau. Ses yeux fixaient le plateau, évitant presque le regard de Jules, peut être honteux de cet inversement des rôles? Il avait l'habitude de prendre soin d'elle, et de faire passer son propre confort ensuite, et non pas l'inverse. Il but une gorgée de café apres avoir prit l'aspirine, priant pour que l'effet agisse vite. Il pria aussi mentalement pour que cette matinée s'efface de sa tête, mais il avait un doute sur le fait que cela puisse réellement arriver. Et il arriva le moment fatidique qu'il aurait préféré éviter. Le moment du pourquoi. Ben n'avait jamais été bon pour se confier. S'il se montrait extraverti avec tout le monde, c'était parce qu'il évitait toujours de parler de lui même, s'étalant sur d'autres sujets. Parler de lui même avait toujours été une sorte de phobie, comme si il voyait dans cette action, un moyen pour les autres de mieux l'atteindre. Pendant un moment, Ben se dit que mentir serait peut être la solution. Il n'était pas un acteur génial, mais en général, ses mensonges passaient assez bien. Il regarda la jeune femme, prit l'air le plus sincère possible et articula quelques mots «  Il n'y a rien... Un ami est passé hier soir, et disons que j'ai oublié mes limites. ». Mais Ben savait parfaitement qu'elle ne le croirait pas. Et il ne voulait pas lui mentir non plus. Cependant, il se trouvait confronter à un paradoxe nouveau pour lui : comment faire pour ne pas lui mentir mais ne pas l'inquiétée non plus? « Mais tu vois bien que c'est faux, n'est ce pas? ». Si le regard de Ben cherchait son café plus tôt, à présent, il cherchait à lire dans la jeune femme comme dans un livre ouvert. Il essayait de s'acheter des secondes, de trouver les mots justes qui feraient qu'elle ne s'inquiéterait pas pour lui, qu'elle ne se sentirait pas responsable. Il la connaissait, il voulait l'épargner à tout prix. «  Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai fait ça. L'ennui peut-être, l'inquiétude aussi. Parfois je me pose des questions, et je ne suis pas habitué à ne pas trouver de suite des réponses à celles-ci, alors je me mets à douter, de moi, de tout; et puis je m'inquiète, pas vraiment pour moi, pour... pour ceux que j'aime. Et hier soir la réponse idéale a semblé s'appeler Desperados et Vodka. » Ben avait été franc, mais il avait en même temps tout fait pour qu'elle ne sache pas qu'elle était la principale cause détournée de cette cuite. Ayant fini son laïus, attendant de voir une quelconque réaction de la part de Jules, Ben repris un de ses tics nerveux, plissant légérement les yeux et se mordant la commissure de ses lèvres. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi mal. Physiquement et mentalement.
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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyDim 1 Sep - 20:55

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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JLe jeune homme observait Jules qui n’osait plus le regarder dans les yeux, une première, de peur que ses yeux trahissent son désarroi. Ben, la seule chose stable et rassurante dans sa vie, n’était pas aussi stable que ça en fin de compte. Elle prit la peine de respirer lentement et calmement, comme si elle était dans une séance de yoga, afin de ne pas stresser et d’apparaitre normale mais au fond, Jules savait que Ben avait discerné son mécontentement. Elle le vit boire le café et l’aspire, elle comptait bien le forcer à le faire si il ne voulait pas le faire. Les rôles s’étaient inversés mais Jules s’en foutait de son cas, tous ce qu’elle pensait c’était que Ben était assez mal en point pour passer toute une nuit à boire pour tout oublier. Comment avait-elle pu ne pas remarquer qu’il changeait devant ses yeux ? Qu’il n’était pas comme d’habitude. Et pauvre Jules se détestait pour ça, elle aimait énormément Ben et le voir aussi mal en point que ça lui brisait le cœur. D’ailleurs, elle n’avait jamais vraiment pris le temps de définir leur relation. Ils étaient meilleurs amis, bien sur mais Jules doutait que ça soit une relation seulement platonique. Elle dégagea rapidement cette pensée de l’esprit et écouta attentivement Ben. « Il n'y a rien... Un ami est passé hier soir, et disons que j'ai oublié mes limites. » Jules passa une main sur ses cheveux blonds nerveusement, il essayait de mentir pour se sortir de cette situation, génial. Sauf que Jules connaissait tout les tics de Ben lorsqu’il mentait. Il pouvait faire croire qu’il pleuvait des boules de sables dans certains pays à quelqu’un sauf qu’avec Jules, il n’osait jamais mentir généralement puisqu’il savait qu’elle l’aurait remarqué. Elle connaissait la mine sérieuse qu’il prenait quand il s’apprêtait à mentir et le ton de sa voix qui changeait complètement. « Mais tu vois bien que c'est faux, n'est ce pas? » Jules se contenta de lui sourire en baissant la tête vers le sol. Elle sentait le regard de Ben qui s’était posé sur elle, n’osant même plus le regarder. Elle n’était pas triste ou déçu parce qu’il lui avait menti, au contraire, elle était plus inquiète qu’auparavant puisque ça montrait la gravité des choses. Ben ne cachait jamais rien Jules et mentait rarement en sa présence. Le connaissant, elle savait qu’il n’aurait pas voulu qu’elle s’inquiète et qu’elle se préoccupe à son sujet, pour lui, c’était son job. Il était celui qui se préoccupait au sujet de l’autre et celui qui avait toujours les solutions pour rendre le sourire à Jules. Sauf que maintenant, cette dernière voulait pour une fois s’occupait de Ben. « Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai fait ça. L'ennui peut-être, l'inquiétude aussi. Parfois je me pose des questions, et je ne suis pas habitué à ne pas trouver de suite des réponses à celles-ci, alors je me mets à douter, de moi, de tout; et puis je m'inquiète, pas vraiment pour moi, pour... pour ceux que j'aime. Et hier soir la réponse idéale a semblé s'appeler Desperados et Vodka. » La vérité. On dit souvent the truth hurts et dans ce cas là, c’était vrai. Jules daigna enfin lever la tête pour le regarder dans les yeux, les même yeux bleus qui brillaient lorsqu’ils riaient aux éclats ensemble et qui trahissaient une tristesse et inquiétude immense. Cependant, la question égoïste devait se poser est ce que c’était à cause de moi ? À cause de moi qu’il était dans cet état là ? À cause de moi qu’il se sentait aussi mal ? Si la petite Jules apprenait qu’elle était la cause de son mal être, elle ne pourrait pas le supporter. Ben, la personne qui lui avait tout donné pendant cette dernière décennie, son meilleur ami. Non, elle n’aurait pas pu causer son mal être, même si ça pouvait être le cas, elle pouvait pas accepter l’idée qu’elle lui fasse du mal. Du coup, elle balaya la pensée de son esprit et se leva pour rejoindre Ben de l’autre coté de la table, tout en s’appuyant contre elle. Jules n’avait plus besoin de ses béquilles lorsqu’elle pouvait s’appuyer sur quelque chose et elle en était ravi. La jeune femme s’assit à ses cotés, elle préférait rester silencieuse. Elle agrippait les pans de sa robe qui lui arrivait à mi-cuisse nerveusement. « Ben… » Elle inspira un bon coup, comme pour lui donner du courage. « L’alcool t’aidera à oublier pendant quelques instants, mais les problèmes ne s’envoleront pas. » Jules se retourna ensuite pour regarder Ben dans les yeux, elle posa délicatement sa main sur sa joue droit, elle tremblait légèrement mais Jules priait pour qu’il ne le remarque pas. Elle baissa les yeux pendant quelques secondes puis soutint son regard. « J’espère que tu sais que je suis toujours là pour toi Ben. Tu peux toujours compter sur moi. » Elle laissa tomber sa main pour continuer à jouer avec les pans de sa robe. Elle aurait aimé lui dire que sans lui, la vie n’aurait aucun gout et que si elle débarquait un jour chez lui, le trouvant dans un coma, elle pourrait pas le supporter. Mais plus tout, elle voulait lui demander si c’était à cause d’elle, mais elle aurait voulu qu’il lui balance un mensonge cette fois. Le plus beau mensonge qu’il pouvait concocter.


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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyJeu 5 Sep - 0:28

    Ben n'avait plus rien d'un roc ces temps-ci. Il essayait veinement de garder son dynamisme, sa bonne humeur aux yeux de Jules, mais il ne se sentait pas vraiment bien. Car toutes ses pensées étaient tournées vers elle. Il avait joué pendant toutes ces années, le rôle du grand frère par intérim. Parfois, la nuit, au lieu de dormir, il se demandait ce qui se passerait si le vrai frère prodigue, si Will rentrait un jour. Que deviendrait Ben aux yeux de la blonde? Il avait peur d'être écarté, de la perdre, et cela le terrorisait. Lui qui en général évitait de s'attacher pour ne pas souffrir, durant toutes ces années, il avait fait l'inverse de son principe avec elle. Pour elle. Il était devenu dépendant à sa présence, quotidienne, chaleureuse, si bien qu'il ne se croyait plus capable de vivre sans elle. Mais dans sa folie, Ben était un homme doté d'un q.i très élevé mais également d'un très grande lucidité. Trop grande peut être. Il savait qu'un jour, cela finirait. Que lorsqu'elle serait finalement guérie, la jeune femme pourrait revoler de ses propres ailes, et n'aurait plus besoin de lui. Il savait parfaitement qu'il la perdrait un jour, et il voyait par avance si l'alcool l'aiderait dans ce cas là. Ben devait avouer que non, l'alcool avait un effet boomerang. Durant les premières minutes, son esprit devenait joyeux, presque farceur. Il ne pensait plus à ses problèmes mais devenait presque encore plus hilarant qu'en temps normal. Et puis, même s'il continuait à boire des verres alcoolisés comme du petit lait, il y avait la chute. Vertigineuse quoi que lente, qui enmenait le jeune homme aux cheveux blonds dans des abysses de pensées noires. Et là se créait le cercle vicieux : plus il se sentait mal à se moment là, plus il continuait à boire. Logique apres tout. Alors l'alcool ne faisait que fendre un peu plus le roc qu'était supposé être Ben. Seulement, il ne voyait pas du tout ce qui pourrait l'aider à se rafistoler.

    Ben voyait bien que la situation avait eut des conséquences sur la jeune femme. Elle semblait nerveuse, peinée. Et il savait bien que s'était de sa propre faute. Comme il s'était fait la promesse de veiller sur elle lorsqu'il l'avait retrouvée à l'hopital, il se faisait instinctivement la promesse qu'elle ne le retrouverait plus comme cela. Qu'il ferait plus attention en somme. La douceur de la jeune femme à son égard le surprit. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle essaie de lui venir en aide à coup de mots doux et de caresses sur le visage. Il retrouvait pourtant là la Jules qui venait hanter ses pensées, peut être même un peu trop souvent et de manière un peu trop récurrente mais Ben tentait de se convaincre qu'il n'y avait que de l'amitié. «  J'avais juste besoin de quelques heures où je pouvais faire n'importe quoi en me disant que ce n'était pas grave ». Il ajouta ceci en lui souriant, tentant de regagner sa confiance, tentant de la rassurer. Et alors qu'elle lui signifiait qu'il pouvait toujours compter sur elle, Ben prit une de ses mains qui jouait avec le pan de sa robe, se mettant à lui même jouer avec ses doigts comme il lui arrivait si souvent de le faire. «  Jules, sans toi, je serais dans un état bien plus lamentable. C'est grâce à toi, et à absolument personne d'autre, que je me dis que la vie vaut la peine d'être vécue ici. Alors, s'il te plait, ne t'inquiète pas pour moi. Je veux revoir ton sourire et des éclats dans tes yeux. » Il avait tenté d'être le plus crédible possible, et au fond, il s'était mis lui même à croire à ses paroles. C'était vrai, sans elle, il serait surement au trente-sixieme dessous, ou alors aurait trouvé un job très immoral, trader ou tricheur dans les casinos, à voir. Elle était celle qui faisait qu'il gardait les pieds sur terre, elle était son roc à lui. Comme pour oublier ce déboire, il ajouta, d'une voix pleine d'entrain et les yeux pétillants de nouveau : «  Je t'invite à déjeuner quelque part, ou tu prends le risque de me voir cuisiner quelque chose de non surgelé? ». Ben sourit, il était tout sauf doué pour la cuisine et vu l'heure qu'il était déjà, il se doutait bien que la petite blonde devait mourir de faim.
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MessageSujet: Re: #D633. It's where our demons hide ( PV Jules )   #D633. It's where our demons hide ( PV Jules ) EmptyDim 15 Sep - 1:44

« J'avais juste besoin de quelques heures où je pouvais faire n'importe quoi en me disant que ce n'était pas grave » Ben prit la main de Jules pour jouer avec ses doigts. Ce geste était devenu très régulier entre eux et avait le don de réconforter et rassurer Jules à tout moment. Elle posa sa tête sur son épaule doucement Ok. dit-elle simplement, elle ne le croyait pas à cent pour cent mais elle se sentait coupable aussi alors elle ne voulait pas pousser. Jules ferma les yeux quelques minutes, elle était tellement bien dans cette position avec Ben qu'elle aurait pu rester comme ça pendant des heures. « Jules, sans toi, je serais dans un état bien plus lamentable. C'est grâce à toi, et à absolument personne d'autre, que je me dis que la vie vaut la peine d'être vécue ici. Alors, s'il te plait, ne t'inquiète pas pour moi. Je veux revoir ton sourire et des éclats dans tes yeux. » Son commentaire lui faisait chaud au cœur, elle leva sa tête pour le regarder dans les yeux pour se pencha pour l'embrasser sur la jour. Un baiser chaste et doux, deux mots pour décrire Jules. Elle coinça une mèche blonde derrière son oreille et lui sourit. Ben, tu sais pas à quel point je t'aime alors quand tu as ce genre de soir où l'alcool est la seule solution, appelle moi et je serais là avant que tu ne puisses cligner des yeux. Promets moi ! Elle agissait comme un enfant dès fois mais malgré sa réplique, elle était persuadée qu'il ne le ferait pas, qu'il ne voudrait surtout pas la déranger. Alors que Jules de son côté voulait être cette personne sur qui il pouvait toujours compter et pouvait appeler à quatre heure du matin. Elle pouvait faire n'importe qui pour Ben, il lui avait sauver la vie et elle était énormément reconnaissante. Du coup, elle imaginait qu'elle avait une espèce de dette envers lui. écoute Ben, tu m'as redonné l'envie de vivre, sans toi, je serais pas déprimée, je serais sûrement morte. Donc que ça soit à minuit ou à l'aube, appel moi. elle parlait d'une voix sereine et posée, Jules essayait de lui transmettre tout l'amour qu'elle ressentait pour lui, de toute façon elle se doutait qu'il croit que c'était des sentiments autres qu'amicaux. Jules réajusta sa robe autour de ses cuisses en attendant. « Je t'invite à déjeuner quelque part, ou tu prends le risque de me voir cuisiner quelque chose de non surgelé? » La voix de Ben était de nouveau pétillante, comme le Ben que Jules connaissait et aimait pas le Ben qui souffre d'une gueule de bois. Elle ria légèrement à sa remarque. Non ça va, j'ai pris le risque de manger ce que t'avais cuisiné une fois et c'était la dernière ! Elle chercha son téléphone de sa poche et commença à pianoter dessus. Vaudrait mieux qu'on commande ! [...] alors tu veux de l'italien, chinois ou de la pizza ? Elle se retourna pour lui afficher un grand sourire et dans sa tête, elle pensait juste qu'elle était ravie de retrouver son Ben.

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