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 (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »

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MessageSujet: (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »   (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » EmptyLun 29 Avr - 13:42

(#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » Tumblr_m8en1fHg3j1r4kfic(#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » Tumblr_m96624PNUd1rtzlzf
❝ Does it ever bother you? All the lies? All the pretending? And that's not an accusation, cause I do it too and do it well. It's just a question. Because it's gotten so easy. ❞

J’étais assise dans les escaliers face à la porte d’entrée. Mes coudes étaient reposés sur mes genoux tremblant. Mes yeux étaient clos. J’ignorais depuis combien de temps je me trouvais ainsi. Plusieurs secondes ? Plusieurs minutes ? Plusieurs heures ? Les souvenirs défilaient dans mon esprit. Les souvenirs de notre vie à deux, de notre mariage. Je les scannais, les analysais, cherchant le moindre signe, la moindre explication. Je cherchais simplement à comprendre. Comprendre alors qu’une douleur me transcendait le cœur à chaque fois que je revoyais la scène. J’étais incapable de l’ignorer ce soir. Incapable de l’enfouir dans mes souvenirs. Je voulais comprendre. A mes yeux, les individus étaient comme des puzzles que je devais déchiffrer, des énigmes à résoudre. Le puzzle le plus complexe, je l’avais épousé. Aaron Hadfield. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, à comprendre le pourquoi du comment. Je ne le blâmais pas pour ce qu’il avait fait ou continuait de faire. Je comprenais comment. Mais je ne comprenais pas pourquoi. Et cela me dévorait. Ce sentiment qui me prenait aux tripes. Ce sentiment de trahison. Ce sentiment que je n’avais pas fait ce qu’il fallait. Je pensais… J’avais cru que nous allions bien. Certes, nous avions eu nos hauts et nos bas. J’avais dû agir, dire, faire quelque chose de mal. Il m’était tout bonnement impossible de trouver. Peu importait le nombre de fois où je faisais défiler ses paroles, ses mots et les miens. Je ne pouvais pas effacer le fait que je savais. J’en avais à présent conscience. Je n’avais pourtant rien dit. J’avais laissé faire. Nous ne nous parlions presque pas de toute façon. Je ne pouvais pas le perdre. Je ne voulais pas le perdre. Comment étais-je supposée renoncer à quelqu’un que j’aimais ? Comment étais-je supposée oublier ? Devais-je accepter son comportement ? Devais-je fermer les yeux sur tout cela ? J’étais perdue. Ma main glissa sur mon ventre alors que l’autre se déposait dans mon cou pour soutenir cette tête qui me semblait si lourde. Depuis que… Je déglutissais. Tout cela avait commencé depuis que j’avais perdu notre enfant. Depuis qu’il n’existait plus, il avait cessé de poser ses yeux sur moi. Il avait cessé de faire attention à moi. Il devait m’en vouloir. Je m’en voulais. Je… J’avais aussi perdu cet enfant. Il n’était pas tout seul. Je sentais mon être s’embraser d’émotion. La colère grimpait en moi alors que mon poing se serrait. Était-ce cela la raison ? S’il m'en voulait autant, s’il me reprochait tant que faisait-il encore avec cette femme ? Cette femme qu’il devait détester si fort. S’il avait renoncé pourquoi n’avait-il pas rendu cela officiel ? La clé tournait dans la serrure de la porte d’entrée. Je sursautais. Mes sens étaient soudains en alerte. J’ouvrais mes yeux fixant mon regard sur cette lourde porte. La poignée tournait. Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer. Sa silhouette à demi familière apparue dans l’obscurité. Il appuya sur l’interrupteur baignant le hall de lumière artificielle. Avait-il été avec elle ou rentrait-il à peine du travail ? Y en avait-il d’autres ? Combien de femme se tapait-il alors que je me trouvais ici ou à l’hôpital ? Je sentais le sang me monter aux joues. « We need to talk. », lâchais-je bien plus froidement que je ne l’aurais voulu. J’étais tendue. Je pouvais entendre mon cœur battre alors que mes sourcils se fronçaient. Mes poings étaient toujours serrés alors que je me relevais sur mes deux jambes fébriles. I couldn’t take it anymore. J’avais été compréhensive assez longtemps. Il me devait des explications. Je ne pouvais pas perdre mon esprit à m’imaginer les raisons de ses agissements. Après tout, j’étais toujours sa femme qu’il le veuille ou non.
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MessageSujet: Re: (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »   (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » EmptyLun 29 Avr - 21:16


❝ The best proof of love is trust. We hope to never lose it.❞

Certains jours, on a besoin de se remettre en question, pour mieux avancer. Depuis ce foutu drame, j'avais l'impression d'avoir abandonné le droit chemin. Je les avais vite oublié ces devoirs du mariage: respect, fidélité, secours et assistance. J'avais commis un crime presque, en trompant ma merveilleuse femme. Elle n'était pas parfaite, certes, mais c'était tout comme. J'étais tombé amoureux d'elle, j'étais hypnotisé par sa prestance. Pourtant, ce qui était censé nous sauver a plutôt coulé notre mariage. On était encore unis par les liens sacrés du mariage, mais ces liens ne tenaient plus vraiment. A qui la faute ? Elle, moi ou le destin ? C'était à la faute à pas de chance. Cette fausse couche a entraîné l'élément déclencheur, et me voilà en train de tromper ma femme. Elle, qui m'attend à la maison, chaque soir, pendant que je fais des folies de mon corps. J'ai honte de mon comportement, et heureusement qu'elle n'a jamais cherché à lancer cette conversation douteuse. J'en redoutais même le moment, mais elle n'était pas au courant. J'ai tout fait pour que ma relation avec Dakota soit secrète. Je l'avais d'ailleurs vu ce soir, elle et toute sa panache. Elle me plaisait, c'était un fait. Elle me procurait un sentiment de satisfaction, de folie même. Cette relation extra-conjugale m'avait rendu presque gamin et m'avait donné un goût de vivre. Mon mariage est globalement raté toute façon. Je devrais plutôt d'arranger les choses. Après tout, je n'avais jamais douté de mon avenir avec Brinley. Je suis légèrement bizarre. Bref, il était temps de faire mon grand retour. J'avais donc réfléchi un bon moment avant de retourner chez moi, après avoir quitté la brune ténébreuse. Il était peut-être temps d'avoir une relation tout à fait sincère, comme de parfaits adultes. Je doutais de ma capacité à le refaire, car je sais très bien où la conversation va nous amener. Mon cœur pourra-t-il le supporter ? J'ai pu compter sur Brinley, et j'allais enterrer mon union avec la femme qui m'avait sauvé, à cause de sottises et de gamineries, venant de ma part. Il était temps de mettre un terme à cette relation bien trop compliquée. (mais laquelle) Cependant, on m'avait devancé. Son "we need to talk" m'avait secoué. Après tout, quand votre conjoint vous dit cette phrase, il est sur que la conversation qui se suivra après, ne sera pas de tout repos. Je la regardais, de mon calme olympien légendaire. Elle allait parler de nous. Ce sujet, ce terrible sujet trop longtemps ignoré. "De quoi, veux-tu qu'on parle? " Je faisais l'innocent, comme si j'avais rien remarqué. Je n'étais point aveugle, ni idiot pourtant. "Laisse moi le temps de me débarrasser de mes affaires." Je déposai une sacoche auprès de la table, rangeant mes clés de voiture. Puis, j'enlevai mon manteau afin de le suspendre. J'avais juste une terrible envie de me ruer sur le bar. Mauvaise idée sûrement. Il faut avoir les idées claires.
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MessageSujet: Re: (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »   (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » EmptyMar 30 Avr - 13:22

(#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » Tumblr_m8en1fHg3j1r4kfic(#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » Tumblr_m96624PNUd1rtzlzf
❝ Does it ever bother you? All the lies? All the pretending? And that's not an accusation, cause I do it too and do it well. It's just a question. Because it's gotten so easy. ❞

Je ne pouvais pas me voiler la face définitivement. Je disais toujours à mes patients qu’affronter la vérité finissait toujours par s’avérer bénéfique. Il était impossible de l’ignorer bien longtemps ainsi valait-il mieux l’affronter plutôt que la laisser nous rattraper. Assise dans les escaliers de la maison que je partageais avec Aaron Hadfield sur Sunbury Drive, j’avais décidé de prendre le taureau par les cornes. J’avais attendu bien trop longtemps qu’il se décide à me parler de nouveau, qu’il ne m’explique son comportement. Probablement, ne le ferait-il jamais. Cette possibilité de vivre sans connaître les réponses, sans savoir le pourquoi du comment avait déclenché quelque chose en moi. Alors qu’il passait la porte, j’avais recueilli tout mon faible courage et j’avais décidé que nous devions parler. Je prenais rarement les choses en main dans ma vie. Je les observais bien souvent, je les contemplais, les assumais… Mais je n’en étais que rarement l’émetteur à quelques exceptions près. Je passais mon temps à mesurer mes mots, à réfléchir à mes actions. Or, ce soir j’avais plus qu’assez réfléchi. Il était temps de faire face à la musique. J’essayais fatalement de me monter compréhensive, de ne pas le juger, de ne pas nous juger. Mais j’imaginais que c’était bien plus simple lorsqu’il s’agit d’une personne différente de soi-même. Je comprenais qu’il m’était impossible de psychanalyser, de canaliser cette situation. Il n’y avait probablement plus rien que je puisse faire. Et cette constatation me déchirait le cœur. Son regard se déposait sur moi. Je me sentais flancher. « De quoi, veux-tu qu'on parle? », m’interrogea-t-il. Comme si tout allait bien. Comme si nous étions heureux. Comme si ce mariage ne se changeait pas en une vaste mascarade. J’avais la nausée. Je décidais de ne pas répondre. Il n’y avait pas de réponse courte à cette question. Non. Sinon je l’aurais su. J’avais bien trop réfléchi à cela. J’avais bien trop dépensé d’énergie à ce sujet. « Laisse moi le temps de me débarrasser de mes affaires. », me dit mon époux en s’exécutant. A ce moment précis, j’avais envie de lui hurler qu’il avait déjà pris du temps. Qu’il m’avait assez prise pour une idiote. Donc, non, il ne pouvait pas prendre « le temps ». A la place, je restais stoïque dans les marches d’escalier. Mes lèvres refusaient de bouger. Mon corps refusait de plier. Le sol tournait sous mes pieds. Je pris une profonde respiration. Je n’étais pas en train de faire une crise de panique. Non, tout allait bien. Je devais me ressaisir. Après quelques secondes, je descendais les marches d’escalier. Il se tenait devant moi, de dos. Il venait de suspendre son manteau. Ma main s’agrippa sur le bout de la rampe d’escalier. Ce contact était sécurisant. Je bouillonnais littéralement. Je n’avais qu’une envie exploser. Mais non, je valais bien mieux que cela. Et lui aussi, malgré tout. « Nous ne communiquons pratiquement plus. Le dernier moment que nous avons passé ensemble était il y a plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Nous vivons ensemble. Nous partageons les factures. Nous partageons un couvert. Mais ça s’arrête là. », observais-je. J’avais l’impression d’être en train d’expliquer une étude de cas. J’avais l’impression d’énoncer les faits d’une autre personne, d’un autre couple que nous. Cela ne pouvait pas être ainsi. « Je n’essaie pas de blâmer la faute sur toi ou encore sur moi. Je ne te reconnais plus, Aaron. Non, je ne te connais plus. J’ai l’impression de vivre avec un étranger… J’ignore ce qui t’arrive. Je suis incapable de comprendre pourquoi cela arrive. J’ai essayé. Je te le promets. J’ai essayé de comprendre. Au début, le pourquoi du comment m’importait. Au début, je voulais comprendre comment nous avions pu en arriver là. Mais la vérité, c’est qu’aujourd’hui, je ne sais pas si j’ai véritablement envie de savoir. Non ne pas savoir veut dire vouloir. Donc, non, probablement que dans le fond je n’ai pas envie de savoir. Cependant, cela me ronge. Et je m’en veux. Parce que malgré tout, j’ai l’impression que c’est de ma faute. », déclarais-je. Ma vision se troublait. Je sentais mon pou ralentir sensiblement. Pourtant, ce n’était pas de ma faute. Je n’avais jamais quitté son côté une seule fois. C’était lui qui m’avait abandonné. Une vague de tristesse me parcourait, balayant toute trace d’agacement de mon être. Mes poings se desserraient. Je n’étais plus en colère. Je ne l’avais probablement jamais été. J’étais misérable. Je me sentais misérable.
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MessageSujet: Re: (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »   (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » EmptySam 25 Mai - 15:44

Aaron Hadfield a écrit:

❝ The best proof of love is trust. We hope to never lose it.❞

Je me demandais souvent pourquoi j'avais décidé de tromper ma femme. Quand j'ai ressenti le besoin d'aller voir ailleurs ? Je sais très bien qu'on aurait dû se serrer les coudes, et pourtant, j'ai fait que fuir à la fin. Peut-être que je voulais provoquer ma femme. C'était peut-être un moyen de savoir si elle pouvait être encore jalouse,ou possessive. Bien sûr. Tout couple, même si leur relation est au plus bas, peut évidemment ressentir de la jalousie. Après tout, malgré les séparations, on a encore ce sentiment de possession envers notre ex. C'est étrange les sentiments humains. J'aurais aimé être un animal, car pour nous, ils ont juste l'instinct animal. Pas de difficulté: soit tu es le roi, soit tu crèves. Ce soir, je sentais l'apocalypse. J'exagère évidemment. Nous sommes deux grandes personnes qui peuvent très bien comprendre et agir en tant que tel. Cependant, je sentais que ça allait dégénérer. Chose que je n'espère pas. Finalement, elle avait préféré ne rien dire, ne pas répondre à ma question d'une nullité extrême. Peu importe. En effet, malgré son apparence douteuse, j'avais l'impression de voir une certaine motivation à tout balancer chez Brinley. « Nous ne communiquons pratiquement plus. Le dernier moment que nous avons passé ensemble était il y a plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Nous vivons ensemble. Nous partageons les factures. Nous partageons un couvert. Mais ça s’arrête là. » me dit-elle. Premiers mots, premières phrases, premières vérités exposées. Elle avait bien raison. Je ne pouvais qu'affirmer ses propos, le mensonge serait trop gros sinon. "Je sais très bien." Elle avait surenchéri. J'attendais juste une nouvelle tirade qui allait nous détruire, elle tout comme mon cœur. « Je n’essaie pas de blâmer la faute sur toi ou encore sur moi. Je ne te reconnais plus, Aaron. Non, je ne te connais plus. J’ai l’impression de vivre avec un étranger… J’ignore ce qui t’arrive. Je suis incapable de comprendre pourquoi cela arrive. J’ai essayé. Je te le promets. J’ai essayé de comprendre. Au début, le pourquoi du comment m’importait. Au début, je voulais comprendre comment nous avions pu en arriver là. Mais la vérité, c’est qu’aujourd’hui, je ne sais pas si j’ai véritablement envie de savoir. Non ne pas savoir veut dire vouloir. Donc, non, probablement que dans le fond je n’ai pas envie de savoir. Cependant, cela me ronge. Et je m’en veux. Parce que malgré tout, j’ai l’impression que c’est de ma faute. » Je pris un temps de pause, assimilant ces paroles. Elle disait qu'elle ne me blamaît pas concernant nos problèmes, mais la suite de ces propos me donnait une autre impression. En effet, elle me considérait presque comme un étranger, qui ne communiquait plus. Mais elle, ne faisait-elle pas la même chose ? Je n'avais pas trouvé quelqu'un d'autre pour le plaisir de l'adultère. Non. " Si tu ne veux pas savoir pourquoi, ni comment. Pourquoi lances-tu cette conversation peu amusante ? " Je n'avais pas envie qu'elle se sente mal, mais finalement, le malaise était installé depuis tellement de temps. Pour notre santé, on devait tirer les choses au clair, mais je n'avais pas envie de la perdre non plus. J'ai l'impression d'avoir le cul entre deux chaises. "Ce n'est pas ta faute, tu le sais très bien. Tout ce qui s'est passé ne vient pas de nous. C'est le sort qui a décidé de s'acharner sur nous, comme à chaque fois." Pause. Je ne voulais pas vraiment reparler de la perte de notre enfant. C'est un sujet qui m'avait enfoncé encore plus dans ma dépression. C'était bien trop difficile mais, je devais le faire. " Tu sais, on a jamais tourné la page. En fait, dès que je rentre dans cette maison, il y a ce malaise entre nous, de la tristesse et de la nostalgie pure et dure.. De notre enfant qui n'a jamais pu montrer le bout de son nez."
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MessageSujet: Re: (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »   (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » EmptySam 25 Mai - 16:57

(#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » Tumblr_m8en1fHg3j1r4kfic(#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » Tumblr_m96624PNUd1rtzlzf
❝ Does it ever bother you? All the lies? All the pretending? And that's not an accusation, cause I do it too and do it well. It's just a question. Because it's gotten so easy. ❞

J’imagine qu’il était impossible d’ignorer la situation actuelle bien longtemps. Je n’arrivais guère à la supporter moi-même et peut-être n’étais-je pas forcément la seule. Tous les signes précurseurs étaient là. Le déni, la rage et maintenant la tristesse. J’avais pourtant pour habitude d’être seule. Etre seule avec moi-même n’avait jamais été un problème. Je préférais, j’aimais ma solitude, mon indépendance – par moment cela dit – à défaut d’avoir réellement connu autre chose. Cependant, l’être humain ne survivait pas en solitaire. Il était un être qui a besoin de se sentir aimé, respecté, reconnu de ses pairs. Il avait besoin d’interagir avec les autres. C’était plus fort que lui, dans sa nature si vous préférez. De la même manière que lorsqu’un problème, un puzzle se dessinait devant mes yeux, je désirais le résoudre à mes risques et périls. Les conséquences de mon raisonnement, de mes démarches passaient alors au second plan. Seul le résultat comptait. Résoudre le problème. Si j’étais blessée dans le processus, cela me semblait un risque à prendre. Seulement, plus je creusais, plus j’en venais à douter sur mon degré de résolution. Ma confidence quant à l’issue de cette discussion qui s’avérait nécessaire planait d’incertitude. Pourtant, les mots défilaient. Les actions s’accumulaient, me laissant un certain sentiment de vide. Toutes les solutions me semblaient douloureuses et difficiles. Peut-être n’étais-je pas prête à envisager les différentes possibilités qui s’offraient à nous. Enfin, « nous » était un terme bien désuet pour désigner Aaron Hadfield et moi-même. J’ignorais ce que ces deux entités étaient. Mon cœur galopait dans ma poitrine alors que je venais de commencer le début d’une longue discussion qui s’annonçait des plus sinueuses. Le bout de la rampe d’escalier semblait davantage me soutenir que simplement me rassurer. J’avais l’impression que mes jambes étaient en coton. " Si tu ne veux pas savoir pourquoi, ni comment. Pourquoi lances-tu cette conversation peu amusante ? ", me demanda-t-il tout d’abord. Je serrais les dents retenant une remarque acerbe qui menaçait de s’en échapper. Encore la colère qui montait le bout de son nez. J’avais été honnête tout simplement. Une qualité qu’il ne devait avoir perdu au fils des années. « Ce n'est pas ta faute, tu le sais très bien. Tout ce qui s'est passé ne vient pas de nous. C'est le sort qui a décidé de s'acharner sur nous, comme à chaque fois. » , continua Aaron. Non, je ne le savais « très bien ». Je n’en savais foutrement rien du tout. Je voulais bien détenir un QI supérieur à la moyenne, je n’étais non plus visionnaire ou omnisciente. J’étais un simple être humain tout comme lui. C’était le propre de l’être humain que de se remettre en question face à un problème avec un être cher. Cela dit, j’étais une scientifique et pour ce, je ne croyais pas au hasard, à la chance ou encore à l’idée même qu’une force supérieure dictait influençait notre quotidien et qu'ainsi tout était inévitable. Non, à mes yeux, c'était nos choix qui étaient déterminant et les détours de la vie n'étaient que des tests, des épreuves à surmonter afin d'être encore plus fort qu'auparavant. Pure hérésie à mes yeux, que la fatalité ! Une fois de plus, je retenais mes propos qui je le sentais n’aurait pas été d’une grande utilité le laissant continuer sur son idée après une pause que je jugeais presque théâtrale. " Tu sais, on a jamais tourné la page. En fait, dès que je rentre dans cette maison, il y a ce malaise entre nous, de la tristesse et de la nostalgie pure et dure.. De notre enfant qui n'a jamais pu montrer le bout de son nez.", conclut mon époux. J’avais la nausée. Avait-il toujours été insensible ou était-ce récent ? Avais-je étais aveuglée toutes ses années par l’amour que je lui portais ? Ce dernier m’avait-il empêché de réaliser qu’il n’était pas celui que je pensais ? C’était le problème avec l’idéalisation lorsque que la bulle éclate, tout devient plus sombre, moins blanc éclatant et plus grisâtre. Je croisais mes bras sur ma poitrine. Mon ton était calme presque posé pourtant ma lassitude était bien visible malgré moi. « Qu’est-ce que tu veux que je te réponde Aaron ? Je ne vais pas te dire que je suis désolée parce que moi aussi, je l’ai perdu, moi aussi, j’ai dû mal à y faire face. C'est certain. Ça ne veut pas dire que nous sommes supposés nous oublier mutuellement parce qu’il n’est plus là. Tous les jours, j’en vois des personnes comme nous, des êtres qui ont souffert d’une perte et qui tentent d'y faire face. Ils essaient de s’en remettre et cela ensemble. Parce que c’est cela qu’un couple est supposé signifier, affronter les obstacles ensemble, ne plus être seul face à la difficulté du monde extérieur… », lâchais-je alors que je sentais mon être se briser de l’intérieur. C’était comme si mon cœur se déchirait en un million de pièces. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je détestais ce sentiment d’impuissance face à la scène qui se déroulait devant mes yeux. Une question me brulait les lèvres depuis un moment déjà. « Est-ce… Est-ce que tu m’aimes encore, Aaron ? », osais-je finalement alors que mon regard se déposait dans le sien. A mes yeux, cette question était la plus importante. Mon rythme cardiaque s’accélérait de nouveau. Cette question était surtout déterminante pour moi. Probablement plus que n'importe quoi d'autre. S'il n'y avait pas d'amour, il ne restait plus rien que des cendres.
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MessageSujet: Re: (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. »   (#S152) aaron ⚜ « Don't give up on him. If you love him. Just don't give up. » EmptyJeu 30 Mai - 14:47

Aaron Hadfield a écrit:

❝ The best proof of love is trust. We hope to never lose it.❞

« Qu’est-ce que tu veux que je te réponde Aaron ? Je ne vais pas te dire que je suis désolée parce que moi aussi, je l’ai perdu, moi aussi, j’ai dû mal à y faire face. C'est certain. Ça ne veut pas dire que nous sommes supposés nous oublier mutuellement parce qu’il n’est plus là. Tous les jours, j’en vois des personnes comme nous, des êtres qui ont souffert d’une perte et qui tentent d'y faire face. Ils essaient de s’en remettre et cela ensemble. Parce que c’est cela qu’un couple est supposé signifier, affronter les obstacles ensemble, ne plus être seul face à la difficulté du monde extérieur… »avait-elle répondu face à mon sang froid que je venais de me découvrir. L'humain voulait toujours un responsable des malheurs qu'ils avaient. Face à la perte de cet enfant, j'étais frustré car je ne pouvais accuser personne. Ni ma femme, ni les médecins, ni moi. La sentence était tombée et on ne pouvait rien y changer. Je me sentais mal à l'idée de recommencer, mon envie d'être père était morte en même temps que ce gamin inconnu de nos yeux. J'avais l'impression d'avoir tout perdu: lui, ma mère, et tout ce qui rendait ma vie, magnifique. J'en avais oublié ma femme, c'était le seul point clair dans cette histoire. J'avais envie de lui en vouloir, car je voulais un responsable. Qui est plus responsable que la personne qui portait cet enfant ? C'était lâche. Ma raison me disait que c'était la faute à personne. Mon coeur voulait dire l'inverse. Bien sûr que certains couples se soutiennent, Brinley le sait encore mieux que moi. Mais nous l'avons pas fait. Sa question était alors de savoir pourquoi on a pas suivi la norme ? Mais aurait-elle oublié que nous sommes pas tous pareils ? Nos émotions complexes nous ont entraîné dans une spirale d'ignorance et de destruction. Je réfléchissais. J'avais l'impression que mes mots étaient calculés avec elle désormais. J'étais un menteur quotidien depuis des mois désormais. Brinley ne pouvait plus supporter cette pression, qu'on fuyait finalement tous les deux. C'était peut-être notre seul point commun désormais. On a pourtant vécu des choses ensemble, et nous voilà, condamné à se disputer pour un être qui n'est plus de ce monde. Non... L'enjeu était tout autre finalement. Il s'agissait de notre couple, de notre vie commune, et puis notre avenir, à savoir si on avance séparément ou ensemble. Choix dur, surtout lorsqu'on a fait un grand pas vers la séparation. "On ne s'est pas soutenu, je sais. On n'a pas agi comme tes patients, je sais aussi. Mais ceux là aiment étaler leur vie à des inconnus. Peut-être que nous avons un problème de coup. C'est même certain. On devrait voir aller quelqu'un si tu veux. C'est forcément le mieux, même si discuter du passé ne sert pas à grand chose à part nous détruire encore plus." Je passais ma main sur ma nuque. J'étais stressé, anxieux. Finalement, mes résolutions ne vont pas tenir. En effet, j'étais en train de me servir un whisky, avant de poser mon regard sur ma femme, histoire de savoir si elle en voulait un, sait-on jamais. Je me sentais horrible: avoir besoin d'un alcool pour pouvoir confronter ma femme, il faut le faire. Ridicule, je l'étais. Puis, elle reprit la parole, me posant une question tout à fait légitime. « Est-ce… Est-ce que tu m’aimes encore, Aaron ? » Je la regardais droit dans les yeux, me laissant un temps de réflexion, bien que la réponse me semblait encore claire. "Bien sûr que oui. Tu seras toujours la femme de ma vie. Même si c'est compliqué en ce moment, je n'ai jamais oublié nos merveilleux moments et ton soutien lors des moments difficiles." C'était sincère. Malgré que les évènements nous ont éloigné, je n'ai jamais douté de mon amour pour Brinley. C'était un véritable pilier, et je me souviens encore que je voulais tout faire pour l'obtenir. On avait même dépassé la déontologie. Elle avait été la femme qui m'avait sauvé, de presque tout dans ma vie, et surtout de ma mère. Peut-être que je n'étais pas amoureux comme les premiers jours, qui l'est vraiment ? Il est difficile de garder la même passion après vingt ans de vie commune, nous allons dire. Je sais juste que j'ai un sentiment irréfragable envers Brinley, qui ne mourra jamais. Ce sentiment est pour moi de l'amour. C'est compliqué de déterminer la notion d'amour. Chacun ressent d'une façon différente. Peu importe, si ça doit se finir ce soir ou dans des dix ans, je n'oublierai jamais Brinley. Je sentais tout de même une tension dans mon corps, n'oubliant pas mes infidélités. Pour quelqu'un d'amoureux, j'étais quand même allé voir ailleurs. Un sentiment de honte se propagea dans tout mon être. Et si elle avait découvert ? Elle ne pourrait plus me faire confiance et pensera simplement que je suis un menteur. Je m'approchais d'elle, lui prenant la main tout simplement. Soufflant un bon coup. Je devais être honnête avec elle. C'était la moindre des choses. Au point où nous en sommes, je crois pas que les choses puissent s'empirer, quoi que. " Brinley, j'ai quelque chose à t'avouer. " Ce n'était pas le bon moment, je sais, mais j'étais rongé par la culpabilité, je ne pouvais plus me tenir devant elle, la regardant dans les yeux, en déblatérant des mensonges (ou pas).
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❝ Does it ever bother you? All the lies? All the pretending? And that's not an accusation, cause I do it too and do it well. It's just a question. Because it's gotten so easy. ❞

C’était assez déroutant la vie lorsque nous y pensions. Je n’aurais jamais vraiment pu m’imaginer un jour vivre la vie que je vivais aujourd’hui. Lorsque je n’étais qu’une gamine, je m’imaginais vivre sur la route avec mes deux mamans pour toujours. Je m’imaginais vivre des aventures trépidantes, rencontrer des gens passionnants, découvrir des paysages de rêve. Et pourtant, j’en étais réduite à un tout autre dessein. J’avais suivi des études de médecine. J’avais décidé de me tourner vers la psychiatrie. Sûrement, ma passion pour les puzzles humains qui a primé sur ce choix déterminant. Je faisais la seule chose qui me passionnait : tenter de résoudre les énigmes de l’esprit humain. J’aurais très bien pu choisir la profession de détective pour cette même raison. Une fois de plus alors que je finissais mes études et obtenait un poste au sein de l’hôpital, je n’aurais pas pu prévoir ce qui m’arriverait. Je n’aurais pas pu devenir que je tomberais amoureuse de ce brun au regard azur. Ce ne fût pas facile au début d’intégrer sa vie, de nous créer une vie mais nous avions finalement réussi à surmonter le quotidien ensemble. Nous étions soudés d’aussi loin que je me souvenais. Nous l’avions été plutôt. Puisque ce n’était plus vraiment le cas. Le mariage était un édifice qui reposait sur l’amour mais c’était aussi du travail. Ce n’était jamais facile. Tous les couples passaient par une période sombre ou deux. C’était inévitable. Je n’étais pas experte en la matière. Je ne le serais jamais. Ma spécialité est la psychiatrie et non la thérapie de couple. Je n’avais jamais apprécié ou encore cru en cela. A mes yeux, il n’y avait pas besoin de quelqu’un pour parler. Paradoxal, n'est-ce pas? La parole était le propre de l’être humain. Contrairement aux animaux, nous pouvions nous exprimer avec des mots en plus de nos actions. La communication était un élément central dans toute relation. Enfin, du moins, c’était ainsi que j’avais toujours vu les choses. Cependant, il n’y avait plus eut de communication entre mon époux et moi-même depuis des semaines à présent. Tout s’était enchainé bien trop rapidement. Nous nous étions perdus mutuellement. Je ne le considérais pas comme fautif. Je ne l’étais pas non plus. Nous l’étions pourtant tous les deux sûrement pour ne pas avoir essayés d’arranger les choses avant que cela ne dégénère à ce point. Avions-nous atteint un point de non-retour ? Je n’en étais pas sûre. J’étais aussi perdue que confuse face aux premiers mots que nous venions d’échanger depuis longtemps. Je ne m’attendais pas à avoir cette conversation. Je ne m’attendais à ce qu’elle se déroule ainsi. J’ignorais ce à quoi je m’attendais. Je n’avais pour une fois pas réfléchir avant d’agir. J’avais été simplement lasse de vivre ce quotidien. Ce quotidien qui ne plaisait à aucun de nous deux. Nous n’étions pas heureux. Il n’était pas heureux. J’avais l’impression de l’avoir trahi. J’avais l’impression d’avoir manqué à la promesse tacite que je m’étais faite à moi-même de le rendre aussi heureux qu’il me rendait heureuse. J’avais finalement décidé de prononcer une question qui me rongeait. M’aimait-il encore ? Je ne parlais pas d’un amour comme celui qu’on porte à quelqu’un qu’on a aimé un jour. Je ne parlais pas d’attachement mais d’un amour véritable, de l’amour qu’un couple se portait. Certes, l’amour du premier jour, la flamme ne pouvait pas être égale après ce que nous avions vécu. Comme je le disais, une flamme doit être entretenue. Nous ne l’avions pas vraiment entretenu depuis bien longtemps. J’étais anxieuse. Je sentais des tremblements me parcourir. J’étais en alerte, pendue à ses lèvres. J’avais peur d’entendre des paroles qui lacéreraient encore mon cœur meurtri. "Bien sûr que oui. Tu seras toujours la femme de ma vie. Même si c'est compliqué en ce moment, je n'ai jamais oublié nos merveilleux moments et ton soutien lors des moments difficiles." , me répondit-il. Je fronçais les sourcils. Je n’arrivais pas à éteindre ce petit truc qui me poussait à analyser les mots qu’il venait de dire. Ma tête tournait. Le choix de ses mots était bien révélateur. J’ignorais si c’était voulu ou non. Son comportement l’était aussi. Son temps de réflexion avant même de me répondre. Le fait même qu’il lui fallait un verre pour s’exprimer librement avec moi, me blessait terriblement puisqu’une fois encore je lisais entre les lignes, j’observais les faits, faisant des déductions. Je ne répondais pas, me contentant de l’observer alors qu’il se rapprochait de moi. Il attrapa ma main dans la sienne. Je sursautais légèrement. J’avais tout bonnement perdu l’habitude d’un tel geste venant d’Aaron. " Brinley, j'ai quelque chose à t'avouer. " , lâcha Aaron. Je pris une légèrement inspiration. J’hochais silencieusement la tête pour lui signifier de poursuivre. Je serrais les dents sentant que ce qui suivrait ne risquait pas d’être plaisant.
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